5 février 2016 par Samir Amin
Les protestations de masse ont repris en Tunisie, depuis le 20 janvier, à Kasserine, puis à Tunis et dans tout le pays. Comme prévu, la poursuite par le gouvernement d’une prétendue « union nationale » (qui va des islamistes de Nahda à la gauche, en passant par les Bourguibistes et les rescapés du régime défunt de Ben Ali) d’une politique néolibérale, n’a permis aucun progrès social depuis cinq ans et a même conduit à la poursuite de la dégradation des conditions sociales. Les éloges inconsidérés prodigués (...)