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Médias

  • La fermeture des sites de presse est une violation de la liberté d'expression (FPLP)

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    Le Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP) a condamné le blocage de plusieurs sites de presse palestiniens et arabes, en Cisjordanie occupée par une décision de l'Autorité palestinienne (AP).

    Dans un communiqué, le FPLP a déclaré : "Cette action est une grave atteinte à la liberté de la presse et d'expression, ainsi qu'une dangereuse tendance et acquiescement aux diktats des ennemis de la lutte de notre peuple, et la concordance avec les tentatives de museler la voix palestinienne et de l'étrangler et la camoufler, tout en appelant à annuler cette action immédiatement et arrêter la politique de punir le peuple palestinien ferme."

    Le communiqué ajoute que la décision a été prise en de mauvaises circonstances, par laquelle l'occupation sioniste soutenue par la machine médiatique siono-américaine de fausser, falsifier et distordre les significations nobles nationales de la lutte et la résistance de notre peuple fermement établie par le sang, les sacrifices, la vérité et les mots sincères et libres face au récit et à la désinformation sionistes.

    Le FPLP a poursuivi dans son communiqué: « La bataille est toujours ouverte contre notre peuple résistant, notamment en raison de ce qui a été annoncé au sommet de Riyad, en présence du président américain Trump, des déclarations désespérées stigmatisant la résistance de notre peuple au terrorisme en présence des dirigeants arabes et de l'AP, afin de bouleverser les cartes et les concepts, et resserrer l'attaque contre les forces de la résistance et tous ceux qui la soutiennent au profit des crimes de l'occupation israélienne, et la pratique fasciste couverte par le système officiel américano-arabe conspirateur derrière la normalisation avec l'occupation et le terrorisme sioniste".

    Le FPLP a dénoncé fermement la décision de fermeture et blocage des sites de presse, la qualifiant de violation flagrante du droit d'opinion publique et de la liberté d'expression, appelant l'AP dirigée par Mahmoud Abbas à revenir sur cette action illégale et injuste contre la lutte du peuple palestinien qui souffre des crimes de l'occupation israélienne.

    Dimanche   18/Juin/2017

    https://french.palinfo.com/

  • Nouveautés sur Agence Médias Palestine

     
    Si l'on en croit nos principaux médias, il ne se passe  rien en Palestine occupée.

    Si l’on en croit nos principaux médias, il ne se passe rien en Palestine occupée.

    Du 5 au 10 juin, Israël a assassiné 5 civils palestinien-nes en Cisjordanie occupée et à Gaza. Les morts se succédant sans que les principaux médias français les relèvent, vous trouverez ci-dessous le recensement de ces meurtres commis par l’armée israélienne, uniquement pour cette période.     Ils – Elles s’appellaient :
     
     
     
    Comment mettre fin à l’occupation israélienne de 1967

    Comment mettre fin à l’occupation israélienne de 1967

      Par Alaa Tartir, juin 2017 À l’heure des anniversaires de la Déclaration Balfour, de la Nakba palestinienne, de l’occupation israélienne, des accords d’Oslo et de la division intra-palestinienne, la réalité sur le terrain empire, les ramifications entre ces événements tragiques s’enracinent davantage, tandis que la justice et la paix s’éloignent de plus en plus....
     
     
    Une catastrophe se profile à Gaza

    Une catastrophe se profile à Gaza

      Par Charlotte Silver le 12 juin 2017 La crise de l’électricité déjà désastreuse à Gaza s’apprête à devenir bien pire. (Ashraf Amra / APA images)   Israël va réduire de 40 % sa fourniture d’électricité dans la Bande de Gaza occupée, transformant une situation déjà désastreuse en catastrophe. Israël dit que la prochaine réduction, approuvée...
     
     
    700.000 colons juifs vivent maintenant dans les territoires palestiniens occupés

    700.000 colons juifs vivent maintenant dans les territoires palestiniens occupés

    10 juin 2017 La colonie illégale de Psagot près de Ramallah en Cisjordanie Haaretz écrivait vendredi, qu’il y a maintenant 590.000 colons juifs qui vivent dans les colonies officielles de Cisjordanie occupée et de Jérusalem occupée.  Le journal fait remarquer que 380.000 colons vivent en Cisjordanie, tandis que leur nombre dans Jérusalem occupée s’élève maintenant...
     
     
    50 ans d’occupation du Golan syrien

    50 ans d’occupation du Golan syrien

    Le 8 juin 2017 Par « Al-Marsad » (Centre arabe des droits de l’Homme dans les Hauteurs du Golan )       Cette semaine marque le 50ème anniversaire de l’occupation du Golan syrien – période qui a eu un impact catastrophique sur la vie de la population syrienne autochtone.   A la suite de l’occupation israélienne...
     
     
    « La clef du Sol » مفتاح الارض a besoin de notre soutien

    « La clef du Sol » مفتاح الارض a besoin de notre soutien

      Le reportage La clé du sol  est un voyage dans le temps passé et actuel sur la transmission de la mémoire collective autour de la clé du droit au retour qui veille dans le coeur de chacun-e des palestiniens. En octobre 2016 la camerawoman et réalisatrice Muriel Jacoub et la journaliste Annie Fiore ont parcouru...
     
     
    Communiqué de presse de Raed Andoni (réalisateur) et Frédéric Corvez (distributeur, Urban distribution)

    Communiqué de presse de Raed Andoni (réalisateur) et Frédéric Corvez (distributeur, Urban distribution)

    Communiqué de presse de Raed Andoni (réalisateur) et Frédéric Corvez (distributeur, Urban distribution)   Paris, le 2 juin 2017 À l’occasion de la projection de son film ce soir au Luminor Hôtel de Ville pour l’ouverture du Festival Ciné Palestine 2017, Raed Antoni (réalisateur) et Frédéric Corvez (distributeur, Urban distribution) souhaitent attirer l’attention sur le...
     
     
    Comment ont évolué les tendances de la cause palestinienne depuis 1967

    Comment ont évolué les tendances de la cause palestinienne depuis 1967

      Par Nadia Hijab et Mouin Rabbani – Al Shabaka, le 5 juin 2017 La cause palestinienne aujourd’hui, à certains égards, est revenue là où en elle était avant la guerre de 1967. Il est intéressant de retracer cette trajectoire pour comprendre comment elle est arrivée à la situation actuelle, et se faire une idée,...
     
     
    En Direct de Gaza : Un mort et sept blessés au sud de la bande de Gaza

    En Direct de Gaza : Un mort et sept blessés au sud de la bande de Gaza

    Ziad Medoukh     L’armée israélienne a tué ce mardi 6 juin 2017 un jeune palestinien de 25 ans au sud de la bande de Gaza. Il s’agit de Fadi Najjar, originaire de la ville de Khan-Younis au sud de la bande de Gaza. Ce jeune se manifestait avec plus de 200 personnes dans la...

  • Tataouine : sur le front d'une guerre médiatique (MEE)

    L'image des véhicules de la Garde nationale calcinés a permis au gouvernement de développer un discours sécuritaire et d'éluder les motivations du mouvement (AFP)
     

    Un discours officiel focalisé sur le risque sécuritaire versus des médias locaux citoyens hyper connectés : dans le sud tunisien, le rapport de forces s’est aussi joué sur le terrain de l’information

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    TATAOUINE, Tunisie – Dès 9 h du matin, lundi 22 mai, à Tataouine, Mounir Hellal en charge de la programmation à Radio Tataouine et employé depuis la création de la station locale, commence à relayer les événements qui se passent juste en face de l’immeuble de la radio, devant le gouvernorat, à l’entrée de Tataouine.

    « Nous avons voulu faire un travail qui se rapproche le plus possible des valeurs journalistiques car nous étions au plus près des événements », explique Mounir Helal à Middle East Eye, dans son bureau à la peinture défraîchie, qui a le mérite de se trouver face à l’entrée principale du gouvernorat.

    « Nous avons fait un livestream depuis ce bureau, mais aussi depuis le toit », souligne-t-il. Avec un autre média, Tataouine TV, Radio Tataouine a diffusé ses vidéos en direct sur Facebook, permettant à tous les utilisateurs de réseaux sociaux de suivre les événements au cours de la journée. À 10 h 23, le Facebook live depuis le toit de la station avait reçu près de 1 000 commentaires et plus de 600 000 vues.

    Une première pour cette radio qui tente de « faire un effort de service publique » et « non plus de radio officielle, comme sous Ben Ali »

    Une première pour cette radio qui tente de « faire un effort de service publique » et « non plus de radio officielle, comme sous Ben Ali », précise Mounir Helal. Dès midi, les journalistes relaient les images amateurs des premiers blessés asphyxiés par le gaz lacrymogène et transportés dans les hôpitaux. Puis ce sont les photos en direct, les articles, les alertes qui s’enchaînent.

    En l’espace de quelques jours, la radio locale devient une référence pour les médias. La télévision nationale reprend plusieurs de ses images, et les journalistes continuent de diffuser des informations au jour le jour d’événements allant aussi bien de la rupture du jeûne à Tataouine que des dernières informations quotidiennes de Tunis.

    Pour sa couverture au jour le jour des sit-in à El Kamour – même avant la médiatisation des protestations, une vidéo documentaire de huit minutes avait été réalisée – la radio gagne en crédibilité.

     

    « Nous avons aussi demandé à des journalistes crédibles comme Khemaies Boubtane (un correspondant très connu des Tunisiens pour sa couverture des événements en Libye), de couvrir les sit-in pendant plusieurs jours », témoigne Mounir Hellal.

    Si Radio Tataouine est devenue le média du sit-in d’El Kamour, beaucoup d’informations – pas toujours vérifiées  – sur les participants au sit-in ont aussi circulé via les pages Facebook et les médias traditionnels. Selon plusieurs personnes que MEE a rencontrées à Tataouine et El Kamour, la couverture médiatique du sit-in et des événements du 22 mai a été « complètement biaisée ».

    « On nous a traités de ‘’Daech’’, de voleurs, de casseurs alors que pendant plus de deux mois, personne n’est venu nous voir »

    - Tarek Haddad, porte-parole du sit-in

    Sur place à El Kamour, les participants aux sit-in sont d’ailleurs toujours méfiants à l’égard des médias qui les approchent. Certains comme Nessma ou El Hiwar Ettounssi (des télés) n’ont, à leurs yeux, plus vraiment de légitimité.

    « On nous a traités de ‘’Daech’’, de voleurs, de casseurs alors que pendant plus de deux mois, personne n’est venu nous voir. Notre sit-in était pacifique et non violent », affirme Tarek Haddad, porte-parole du sit-in qui lui-même communique avec les protestataires et leurs soutiens via des vidéos postées sur la page Facebook du sit-in.

    Amalgame entre manifestants et contrebandiers

    Le jour des affrontements à Tataouine, des experts sécuritaires défilent sur les plateaux télé. La majorité ne se trouve pas sur place.

    Le 2 mai, le porte-parole de l’administration générale de la Garde nationale et colonel major, Khalifa Chibani, invité plusieurs fois dans l’une des émissions les plus regardées en Tunisie, « 24/7 » de la présentatrice Myriam Belkadhi, se trouve sur le plateau pour parler d’une opération antiterroriste à Sidi Bouzid. Le 23 mai, il revient pour commenter les événements de la veille à Tataouine, et fait le lien entre les manifestants et les « barons de la contrebande » en s’appuyant sur les plaques d’immatriculation retrouvées sur les lieux.

    Très vite, l’amalgame entre les manifestants et des contrebandiers est fait. Les commentaires circulent sur Facebook et le mouvement social laisse place aux préoccupations sécuritaires, la plupart des médias tunisiens reprenant les déclarations des porte-parole du ministère de la Défense et de l’Intérieur évoquant un mort « tué accidentellement ».

    « Criminaliser les mouvements sociaux est une matrice dans les médias dominants »

    - Riadh Ferjani sociologue des médias

    Sur place, les manifestants parlent d’un homicide volontaire et les vidéos montrent des scènes chaotiques où certaines voitures de police foncent dans la foule. Une dépêche de l’AFP confirme aussi cette version des faits et la venue d’un juge militaire sur les lieux le lendemain pour enquêter corrobore les faits.

    Or, ni le gouvernement, ni le ministère de l’Intérieur ne se sont exprimés sur le sujet depuis, bien que la radio Mosaïque FM vienne tout juste de confirmer l’ouverture d’une enquête par la justice militaire.

     

    « Criminaliser les mouvements sociaux est une matrice dans les médias dominants. En janvier 2016, la vague de contestation qui a démarré à Kasserine pour se propager dans quinze villes, a été stoppée par une campagne d’intox sur de prétendus agressions et vols. Ce n’était que des rumeurs, lancées sur les réseaux sociaux puis relayées par les médias », rappelle Riadh Ferjani sociologue des médias, à Middle East Eye.

    « À propos de Jemna [oasis autogérée par un groupe qui a fait pression pour préserver les terres et la récolte de dattes qu'ils avaient remis en marche], certains animateurs radio ont demandé, à une heure de grande écoute, pourquoi on n’enverrait pas l’armée pour mettre fin à un mouvement, encore une fois pacifique. »

    Des évolutions depuis le soulèvement de Gafsa en 2008

    Pour Tataouine, la situation est d’autant plus compliquée que certaines thèses sécuritaires développées par la majorité des médias et plusieurs politiques, affirment que les mouvements de protestation ont été infiltrés, soit par des casseurs, soit par des milices, en s’appuyant sur des vidéos et des photos montrant le siège du commissariat de police et celui de la Garde nationale brûlés, sur lesquelles s’est focalisé le discours officiel.

    Or selon les témoins, le feu n’a pas été allumé par des manifestants de Tataouine mais par des personnes venues en moto et en pick-up, qui ont vidé des bidons d’essence sur les lieux.

    Le grand coup de filet anticorruption lancé par le Premier ministre Youssef Chahed le même jour, qui s’est accompagné d’arrestations directement liées aux événements de Tataouine pour « atteinte de la sûreté nationale », en a toutefois dit très long sur les craintes du gouvernement.

    Les directs diffusés sur les réseaux sociaux « ne sauraient remplacer une information vérifiée, où les acteurs et les enjeux sont clairement identifiés »

    Les directs diffusés sur les réseaux sociaux « ne sauraient remplacer une information vérifiée, où les acteurs et les enjeux sont clairement identifiés », selon Riadh Ferjani. Mais ils ont au moins montré en direct une situation qui, jusqu’alors, était peu ou mal couverte par les médias.

    La couverture des manifestations de Tataouine montre combien le paysage médiatique tunisien a évolué depuis les évements du bassin minier en 2008.

    À l’époque, alors que la région de Gafsa se soulevait contre le chômage et les inégalités, l’information était verrouillée et seules quelques vidéos amateurs arrivaient à passer. Mais si le mouvement de protestation de Tataouine a été largement couvert et relayé, les théories du complot et les amalgames entre les manifestants et les terroristes ont été privilégiés au détriment de véritables analyses.

  • L'AMARC appelle à la libération immédiate de Salam Mlik (Amarc + Amnesty)

    L'AMARC, Association Mondiale des Radiodiffuseurs Communautaires, exprime toute sa solidarité à Salam Mlik, directeur de la radio associative Djerid FM et président de l'UTMA, Union Tunisienne des Médias Associatifs, ainsi qu'aux autres journalistes de la même radio.

    L'AMARC appelle à sa libération immédiate.

    M. Salam Mlik a été condamné à 6 mois de prison ferme. Sa sœur Salwa Mlik a été condamnée à six mois de prison avec sursis. Le 7 février 2017, la police avait effectué une descente dans la maison de famille de Salam. Ce n'est pas la première fois que la police vient fouiller leur domicile. Le frère de Salam et Salwa est présumé "extrémiste". Pendant la descente du 7 février 2017, le neveu de Salam (moins de 10 ans) a commencé à filmer le raid. Les policiers ont pointé leurs armes sur lui. Salam et Salwa ont protesté ce que a créé des tensions, mais "sans aucune infraction à la loi ou n'importe quel acte de violence de la part de Salam et Salwa Mlik" précise leur avocate.

    "L'emprisonnement d'un journaliste quelques jours après la journée mondiale de la liberté de la presse est un acte grave, a commenté Emmanuel Boutterin, président de l'AMARC. Cela d'autant plus que M. Mlik n'est pas un criminel et a n'a commis aucun acte de violence. Nous espérons que les dérives sécuritaires du gouvernement tunisien ne se traduisent pas par des restrictions contre les journalistes et leur volonté d'informer les citoyens."

    http://www.amarc.org/

    Lire aussi:

    Tunisie. Des journalistes poursuivis pour avoir critiqué la conduite des forces de sécurité (Amnesty)

  • Succès du congrès d’ATTAC Maroc

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    Succès du congrès d’ATTAC Maroc et élection du nouveau Secrétariat national de l’association

    Les travaux du 6e congrès national d’ATTAC Maroc, membre du réseau CADTM, ont été clôturés comme prévus le 7 mai 2017 à Casablanca après trois jours débats fructueux.

    Ce rendez-vous tenu sous le thème : « Construire Attac Maroc, une contribution à l’élaboration d’alternatives au capitalisme » a permis de mettre à jour notre cadre organisationnel ainsi que fixer les priorités stratégiques de l’association pour les trois ans à venir. Le dernier jour du congrès a été consacré à l’élection du Secrétariat national, organe exécutif de l’association.

    Nos travaux ont été empreints de débats constructifs en vue d’affirmer notre vocation d’organisation altermondialiste marocaine active dans la réflexion comme dans l’action de terrain avec pour slogan fédérateur : « Pour un Autre Maroc possible et nécessaire ».

     
     
    membre du réseau CADTM en bref : L’Association pour la Taxation des Transactions en Aide aux Citoyens au Maroc (ATTAC Maroc) a été créée en 2000. ATTAC Maroc est membre du réseau international du Comité pour l’annulation de la dette du tiers monde (CADTM) depuis 2006 (devenu Comité pour l’abolition des dettes illégitimes depuis juin 2016). Nous comptons 11 groupes locaux au Maroc. ATTAC veut être un réseau aidant à l’appropriation par les acteurs engagés dans l’activité sociale, associative, syndicale et plus largement militante des enjeux de la mondialisation sur les problématiques de résistance sociale et citoyenne.
     
     
    http://arabic.cadtm.org/

    Adresse : n°140, rue Cadi Bribri Akkari 10000. Rabat. Maroc Email azikiomar2008@gmail.com Site Web attacmaroc.org Tel 00 212 6 61 17 30 39ATTA

    Casablanca, le 7 mai 2017

    8 mai par ATTAC/CADTM Maroc

    http://www.anti-k.org/

    Autres articles en français de ATTAC/CADTM Maroc (87)

  • Les évacuations de rebelles à Damas ou la « nouvelle démographie confessionnelle » d’Assad (OLJ)

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    Plus de mille rebelles syriens et leurs familles ont, pour la première fois depuis le début de la guerre en mars 2011, commencé à évacuer lundi le quartier de Barzé en périphérie de Damas.

    Des négociations sont également en cours pour l'évacuation de rebelles de Qaboun, un autre quartier de Damas devenu il y a plusieurs mois un champ de bataille. Quatre autres quartiers – Jobar, Tadamoun, Techrine et Yarmouk – sont toujours aux mains des rebelles. Ziad Majed, professeur des études du Moyen-Orient à l'Université américaine de Paris, revient sur ces évacuations pour L'Orient-Le Jour.

    Dans quel contexte s'inscrit l'évacuation des rebelles du quartier de Barzé ?

    Le processus a débuté il y a quelque temps et concerne essentiellement les localités périphériques de la ville de Damas, notamment entre la capitale syrienne et la frontière libanaise. La volonté du régime syrien, mais également des Russes et surtout des Iraniens, est de modifier la démographie de cette zone stratégique, qui permettrait d'avoir un meilleur contrôle de la capitale et de la route menant au Liban. Il s'agit donc de pousser la population locale sunnite des quartiers pauvres, qui a soutenu la révolution dans sa phase pacifique puis dans sa phase militaire, à l'exil vers d'autres régions.

    En ce qui concerne le contexte international, ces « évacuations » sont davantage acceptées désormais. Autrefois, des acteurs rappelaient que le droit international qualifie de crime de guerre le déplacement forcé de populations. La présence politique et militaire russe a néanmoins commencé à normaliser cette réalité, avec des communiqués saluant certains déplacements de civils, comme ce fut le cas à Alep-Est.

    Qui sont ces forces rebelles qui ont quitté Barzé ? Comment ont-elles fait pour survivre au siège du régime ?

    Parmi les insurgés, on peut identifier comme force combattante ces derniers mois à Barzé : la « première division », les martyrs de Jabal el-Zawiya, ainsi que la brigade de Qassioun, tous affiliés à l'Armée syrienne libre (ASL). Ahrar el-Cham, l'autre groupe rebelle présent, est une union d'islamistes et de salafistes. Un autre acteur essentiel au sein du quartier est le conseil local, élu après la révolution par les sympathisants rebelles, qui est en train de négocier pour maintenir certains civils sur place. Je tiens cette information d'une source locale. Pour survivre dans les autres villes assiégées, certains avaient des routes souterraines comme à Jobar, qui permettaient aux combattants de maintenir des voies de ravitaillement avec la Ghouta.

    Sinon, au fil des années, des techniques de guérillas urbaines, comme vivre la nuit et se terrer le jour, alliées à une certaine combativité, ont permis aux différentes factions rebelles de se maintenir dans ces zones. Avec le temps cependant, sans soutien, ces groupes vont avoir des difficultés à tenir. Ce sont les bombardements russes de ces deux derniers mois qui ont précipité les négociations de Barzé. Il se peut que Yarmouk suive.

    Suite à ce processus, quelles sont les perspectives pour les dernières régions contrôlées par les rebelles, en premier lieu celle d'Idleb ?

    Même si les rebelles tiennent d'autres vastes régions au Sud, celle d'Idleb est très particulière, car, outre les combattants locaux, cette région accueille tous les autres groupes réfugiés des villes assiégées. Pour les Russes et le régime syrien, garder Idleb isolée déstabilise les rebelles. Car, en plus d'une forte densité de population qui empêche d'assurer les services de base, cela va créer des tensions et une pression interne, avec l'apparition de certaines contradictions entre les différents groupes rebelles. Ces flux continuels de rebelles vers Idleb entraîneront certainement une fragmentation territoriale et communautaire de la région. Une situation que les Russes et les Iraniens souhaitent.

    Maxime PLUVINET 10 mai 2017

    https://www.lorientlejour.com/

  • Quand Zoulikha, dite «Toute fine», slame contre le harcèlement de rue en Algérie (TV5 Monde)

    Les Algérien-nes appelés aux urnes le 4 mai 2017 pour renouveler leurs député-es à l'Assemblée populaire nationale, peinent à se mobiliser. Dans la morosité ambiante, les femmes s'invitent dans le scrutin, pour le pire et le meilleur. L'occasion d'aller à la rencontre de Zoulikha qui slame contre le harcèlement de rue et au delà pour faire résonance aux maux de ses concitoyennes.

    Sur le site de Intymag, un webzine lancé en mars 2016 par un collectif de journalistes algériennes afin de rendre compte de la condition des femmes en Algérie et plus largement au Maghreb, Zoulikha se présente sobrement, économe de mots, elle qui pourtant les manie avec succès, à l'écrit ou en rimes slamantes.

    La jeune femme vient de rejoindre, en février 2017, le magazine en ligne pour "apporter du réconfort, du courage et de la volonté [aux lectrices de Inty]. On partage un peu toutes et tous les mêmes peines. Je veux leur parler de mes peines pour qu’elles s’y reconnaissent. Je veux qu’elles aient foi en elles et qu’elles ne se limitent pas et qu’elles détachent leur envie des conventions sociales et autres. Je veux du courage et de l’investissement pour toutes. Je veux leur montrer qu’elles peuvent faire autant que moi j’ai pu. Je veux leur ouvrir une brèche d’expression."

    J'ai pour passion l'expression
    Zoulikha Tahar, dite Toute Fine, slameuse

    Zoulikha Tahar, de son nom de scène, Toute Fine, dit encore qu'elle est "doctorante en deuxième année, mécanique des matériaux." Qu'elle a 24 ans et "pour passion l’expression". 

    Toute Fine est sa voix, toute fine sa silhouette, toute fine sa délicatesse dans un tempo musical qui mêle Orient, Maghreb et Europe. Zoulikha slame la tête couverte d'un foulard coloré, loin des clichés, libre de toute entrave. La plateforme culturelle ONORIENT.com lui a consacré un long article biographique en janvier 2017 : "Elle refuse les clichés et les cases dans lesquels les gens aiment classer les autres. Ni revendication identitaire, ni symbole religieux proclamé, Toute Fine aime considérer le voile comme un medium d’expression, un message fort, une façon de jouer avec l’identité, les traditions, comme objet esthétique à part entière. En d’autres termes, elle a fait du voile une arme à son arsenal, une arme d’expression et de jeu. A contre-pied des clichés et des préjugés, elle reprend un vêtement devenu dominant dans l’espace public pour s’amuser et montrer sa singularité. Finalement, c’est un peu cela la démarche artistique de Toute Fine, prendre sa souffrance et les travers de sa société, pour en faire des armes douces et fines dirigées vers la société."

    L'un de ses combats prioritaires, c'est de mettre le doigt sur la plaie ouverte du harcèlement de rue, fléau en Algérie aussi. Et d'ouvrir une brèche dans le patriarcat. Mais sans stigmatiser les hommes, parce que, dit-elle, "Le problème ce n'est pas l'homme mais la culture et l'éducation qu'on lui impose". Et de citer des proverbes algériens qui montrent l'enfermement dans lequel grandissent les filles, et en miroir les normes de virilité supérieure auxquelles doivent se plier les garçons.

    Ces sujets, "une vue sur les jeunes Algériennes", ont pourtant fait défaut lors de la campagne électorale des législatives du 4 mai 2017 en Algérie. Pourtant, l’enjeu est d’importance. L’hebdomadaire Jeune Afrique nous apprend que si « en 2012, les députées algériennes étaient les championnes du Maghreb en nombre de sièges obtenus au Parlement, cinq ans plus tard, leur influence au sein de l'institution est contrecarée par le conservatisme grandissant de la société. (.../...) Avec 143 femmes élues sur un total de 474 sièges, les Algériennes ont, à l’époque, surclassé les Tunisiennes [et même les Françaises avec 26%] − qui se sont rattrapées en 2014 en s’octroyant 30,88% des sièges au Parlement − et carrément battu les Marocaines (17% des sièges en 2011, 21% en 2016). Mais c’est un pourcentage en trompe-l’œil, car beaucoup de partis politiques ne conçoivent la participation féminine que pour faire du « remplissage. »

    Au delà de ce quasi universel plafond de verre, les droits des femmes se sont invités dans la campagne de façon tragiquement anecdotique. Avec la proposition d'un chef de gouvernement "inspiré" pour "inciter" les époux récalcitrants à aller voter, et des affiches électorales amputées des visages de candidates.

    Battre son mari... pour qu'il aille voter - le mythe de la mégère

    L'édition maghrébine du Huffington Post suit avec beaucoup d'attention la campagne électorale. Et voici que ses journalistes nous révèlent ce dérapage commis au plus haut niveau de l'Etat : "Dimanche 30 avril 2017 à Sétif, dernier jour de la campagne électorale des législatives du 4 mai, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a refait des siennes en appelant les femmes à... battre leurs maris qui refusent d'aller voter. Blagueur comme à son habitude, M. Sellal a appelé à réveiller les maris tôt le 4 mai, à ne pas leur préparer de café et à les "traîner" aux bureaux de vote. "Et celui qui ne vote pas, frappez-le avec un bâton!", a conseillé le Premier ministre à une audience féminine présente lors d'un discours qu'il a prononcé à Sétif (ville de petite Kabylie à l'Est d'Alger où le 8 mai 1945 des manifestations autour de la fin de la seconde guerre mondiale furent réprimées dans le sang, point de départ de la guerre d'indépendance, ndlr)."

    Femmes sans visages

    La chaîne de radio internationale RFI met au jour une autre particularité qui nous laisse pantoises : "Sur les affiches du Front des forces socialistes, un parti de gauche laïc, pour ses candidates femmes aux élections législatives, pas de photo, mais un dessin et un blanc à la place du visage. Relevé par la presse, l'affaire fait réagir le parti qui évoque une « initiative malencontreuse » et affirme se battre pour l'émancipation des femmes. La Haute autorité de surveillance des élections commence par demander le remplacement des affiches. Mais deux jours plus tard, le président de l'instance fait volte-face : « Ces partis ont bien le droit de ne mettre que le nom des candidates, réagit-il. Cela est lié à leur politique de la communication. Nous ne voulons pas porter atteinte aux mœurs et aux traditions algériennes. »"

    Le collectif pour les Droits et la Dignité de la femme algérienne (CDDFA) avait réagi dès le 15 avril 2017 pour faire part de sa stupéfaction : "un phénomène inattendu et pour le moins consternant retient l’attention d’une bonne partie de la société civile, celui de présenter pour la première fois dans l’histoire de notre pays, des candidates appartenant à diverses formations politiques dans une posture des plus inquiétantes, à savoir "sans visages", complètement couvertes ou présentées de dos. Nous, les initiatrices du Manifeste pour l’intégrité et la dignité de la femme algérienne, regroupées en un Collectif portant le nom de CDDFA (Collectif pour les Droits et la Dignité de la femme algérienne), une fois de plus, nous nous indignons fortement des pratiques alarmantes et réductrices de l’image de la femme par des partis politiques candidats aux législatifs algériennes."

    Cette année, sur plus de 11000 prétendants aux 462 postes de députés, 30% sont des femmes. On leur souhaite bon courage et bonne chance.

    Le slogan officiel des élections « <em>Fais entendre ta voix</em> » a été détourné sur les réseaux sociaux en « <em>Montre ton visage </em>» en réponse aux femmes candidates qui n’ont pas souhaité apparaître en photo sur les affiches.
    Le slogan officiel des élections « Fais entendre ta voix » a été détourné sur les réseaux sociaux en « Montre ton visage » en réponse aux femmes candidates qui n’ont pas souhaité apparaître en photo sur les affiches.
    (Twitter)
     
    Reportage Les Hauts parleurs/TV5MONDE, Djamila Ould Khettab, Amina Boumaza
     
    03 mai 2017 Sylvie Braibant
     
  • Les Palestiniens lancent une grève de la faim massive (Anti-k + Acat)

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    Plus de 1.500 Palestiniens détenus par Israël ont entamé une grève de la faim massive le 17 avril – Journée des Prisonniers Palestiniens.

    Les détenus, enfermés dans plusieurs prisons israéliennes, réclament des améliorations de leurs conditions et la fin de la mise à l’isolement, des sévères restrictions sur les visites des familles et de la détention administrative – emprisonnement prolongé sans charges.

    Ils appellent aussi Israël à adoucir les restrictions sur l’entrée de livres, vêtements, nourriture et autres objets fournis par les membres des familles.

    Il y a actuellement 6.300 prisonniers politiques palestiniens, dont 500 en détention administrative, d’après l’association pour les droits des prisonniers palestiniens, Addameer. Israël détient 300 enfants en prison.

    Plus de 300 Palestiniens sont en prison depuis avant la signature des accords d’Oslo en 1993 par Israël et l’Organisation de Libération de la Palestine.

    Représailles

    « Les prisonniers et détenus palestiniens ont souffert de torture, de traitements inhumains et dégradants et de négligence médicale », a écrit dimanche dans The New York Times Marwan Barghouti, un des chefs de la résistance armée du Fatah qui est en prison depuis 2002.

    Barghouti a fait remarquer que « environ 200 prisonniers palestiniens sont morts des suites de ces mauvais traitements depuis 1967 ».

    Depuis qu’Israël a occupé la Cisjordanie et la Bande de Gaza il y a 50 ans, plus de 750.000 Palestiniens ont été arrêtés par les forces israéliennes, selon l’Office Central des Statistiques palestinien.

    « Après avoir épuisé toutes les autres options, j’ai décidé qu’il n’y avait pas d’autre choix que de résister à ces abus en entamant une grève de la faim », a écrit Barghouti. « Faire la grève de la faim est la forme la plus pacifique de résistance à notre disposition. Elle ne fait souffrir que ceux qui y participent et leurs êtres chers, avec l’espoir que leurs estomacs vides et leur sacrifice aideront leur message à avoir un écho au-delà des limites de leurs sombres cellules. »

    Barghouti, éminent leader dans la faction du Fatah du leader de l’AP Mahmoud Abbas, a appelé à la grève, mais dans une démonstration d’unité, il a été rejoint par des prisonniers d’autres partis palestiniens.

    Les autorités israéliennes ont paraît-il démarré des représailles contre les prisonniers en grève de la faim, y compris des transferts, l’isolement et la confiscation de biens personnels.

    « Illégal et cruel »

    Prévoyant cette grève de la faim, Amnesty International a qualifié la semaine dernière le traitement des prisonniers palestiniens par Israël d’ « illégal et cruel ».

    « L’impitoyable politique israélienne de détention des prisonniers palestiniens, arrêtés dans les territoires palestiniens occupés, dans des prisons situées à l’intérieur d’Israël est en violation flagrante de la Quatrième Convention de Genève », a déclaré Magdalena Mughrabi, directrice régionale de l’association, faisant remarquer qu’il s’agissait là d’un des obstacles majeurs dressés par Israël contre les visites des familles à leurs êtres chers en prison.

    Les prisonniers « de sécurité » n’ont même pas le droit de téléphoner à leurs familles.

    Les prisonniers réclament qu’Israël réinstaure les visites régulières des familles et autorisent les prisonniers à faire des photos avec leurs proches.

    Ils veulent aussi que les autorités israéliennes installent des téléphones publics dans chaque prison, fournissent un conditionnement d’air et rénovent les cuisines.

    L’histoire d’un combat

    La dernière grève de la faim massive a eu lieu en 2014, lorsque des centaines de prisonniers ont protesté contre l’utilisation de la détention administrative.

    Cette grève a duré deux mois, la plus longue grève ferme et massive de l’histoire palestinienne, et s’est terminée avec un accord que la direction du Club des Prisonniers Palestiniens a décrit comme « non pas une énorme victoire, mais un modeste pas en avant ».

    Les Palestiniens organisent des rassemblements et des manifestations à travers la Cisjordanie et la Bande Gaza occupées en solidarité avec les prisonniers.

    Rami Hamdallah, premier ministre de l’Autorité Palestinienne, a émis un communiqué de soutien aux grévistes de la faim.

    Le journal de Tel Aviv Haaretz a écrit que, au cours de l’année dernière, l’Autorité Palestinienne a arrêté environ 400 Palestiniens à la demande d’Israël.

    L’AP transmet aussi régulièrement à Israël des informations dont celui-ci se sert pour détenir, interroger et torturer les Palestiniens.

    Charlotte Silver 17 avril 2017

    BDS France 34 – 19/04/2017

    Source : The Electronic Intifada : https://electronicintifada.net/

    http://www.anti-k.org/

     

    Lire aussi:

    Grève de la faim en Israël : « Nos chaînes seront brisées avant que nous ne le soyons » (Acat)

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