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Nouveautés sur Agence Médias Palestine
La grève de la faim des Palestiniens déclenche une campagne sud-africaine
Manifestation en Afrique du Sud en solidarité avec les prisonniers palestiniens en grève de la faim (photo d’archives) D’anciens vaillants anti-apartheid et des ex-prisonniers politiques sud-africains ont exprimé lundi leur solidarité avec les Palestiniens actuellement en grève de la faim pour protester contre la politique israélienne de détention. « Nous soutenons sans équivoque les exigences...PHOTOS: Solidarité avec les prisonniers palestiniens au parlement européen le 27 avril 2017
Solidarité les prisonniers palestiniens en grève de la faim le jeudi 27 avril au Parlement européen MEPs protests outside the Brussels Parliament's Chamber to highlight the plight of 1,500 Palestinian prisoners who are on hunger strike pic.twitter.com/8oSAXsIQCb — MEP Martina Anderson (@M_AndersonSF) April 27, 2017AGENDA: Rassemblements de soutiens aux prisonniers palestiniens en France
Voici les prochaines mobilisations par ville. Pour actualisation, envoyez nous un mail à : agencemediapalestine@gmail.com PARIS: 29 avril 2017 Grand Rassemblement samedi 29 avril 2017 de 15h30 à 17h30 Place de la République – Paris Métro République https://paris.demosphere.eu/rv/54805 LYON: 1er mai 2017 Lundi 1er Mai 2017 de 10h30 à 12h30 : Manifestation Place Jean Macé jusqu’à...Eléments sur la grève de la faim des prisonniers palestiniens
Par Addameer, le 25 avril 2017 Le nombre de prisonniers politiques palestiniens enfermés dans des prisons israéliennes et des centres de détention à s’être déclaré en grève de la faim le 17 avril 2017 est estimé à 1 500. L’appel à la grève de la faim est né d’une rancœur contre la politique cruelle...10ème jour de la grève des prisonniers palestinien: actualisation de la situation
A l’occasion du 10ème jour de la grève des prisonniers palestiniens lancée le 17 avril dernier, vous trouverez ci-dessous une actualisation de la situation. Le 23 Avril dernier, l’avocat d’Addameer a rendu visite à deux prisonniers grévistes dans la prison d’Ofer. Cet avocat a rapporté que tous les prisonniers ont été dépouillés de leurs...« Le kebab de l’homme pauvre » est une nourriture chérie à Gaza
Mousa Tawfiq et Mohammed Asad – The Electonic Intifada – 24 avril 2017 « Tous les matins, après avoir ouvert ma boutique, j’achète un falafel et de l’houmous pour mon petit déjeuner. C’est le repas le plus populaire sur notre marché en raison de son prix raisonnable et de sa haute valeur nutritive » dit Arafat Ashour,...Lettre de Marwan Barghouti
Marwan Barghouthi : « Si vous recevez cette lettre c’est qu’Israël a décidé … » Lettre de Marwan Barghouthi, parlementaire et dirigeant palestinien incarcéré, à ses collègues parlementaires du monde entier, à propos de la grève de la faim pour la « Liberté et Dignité ». Mesdames et messieurs les parlementaires, chers collègues, chers amis. Si...La « forteresse » Europe commence en Afrique du nord
Cet article, initialement publié dans le quotidien libanais « safir Arabi » ne traite pas spécifiquement de la Palestine mais il nous a paru intéressant pour mieux comprendre les politiques internationales, liées à la guerre globale et à la paupérisation, qui aboutissent à une gestion coloniale et sécuritaire des situations sociales en crise extrême. Nous le reproduisons ci-dessous...Israël punit les détenus en grève de la faim pour exiger leurs droits
Charlotte Silver – 22 avril 2017 – The Electronic Intifada Des garçons palestiniens lors d’un rassemblement en soutien aux prisonniers palestiniens en grève de la faim dans les prisons israéliennes, à Naplouse, Cisjordanie occupée, le 20 avril 2017. (Ayman Ameen APA/images) Des centaines de prisonniers palestiniens sont entrés dans leur sixième jour de grève...Parler de la Palestine : Quel cadre d’analyse ? Quels objectifs et quels messages ?
Par Nadia Hijab, Ingrid Jaradat Gassner , le 12 avril 2017 Résumé Les Palestiniens sont embourbés dans le débat sur un ou deux états qui escamote le besoin d’un processus de décolonisation et de réparations, estiment Nadia Hijab et Ingrid Jaradat Gassner, analystes politiques d’Al-Shabaka. Les auteures comparent différents cadres d’analyse et concluent que...Des Israéliens font un barbecue à l’extérieur d’une prison où sont détenus des grévistes de la faim palestiniens
Par Maan, le 20 avril 2017 BETHLEEM (Ma’an) – Des membres du Parti National Religieux de la droite israélienne, plus connu sous son nom hébreu « Mafdal », ont organisé un barbecue devant la prison israélienne d’Ofer où des prisonniers palestiniens ont entamé leur quatrième jour d’une grève de la faim massive. Ce groupe,...Jénine n’oubliera pas le massacre commis par Israël
Par Ilan Pappe, le 18 avril 2017 Des femmes retournant aux ruines de leurs maisons dans le camp de réfugiés de Jénine en Cisjordanie occupée, après le retrait des forces israéliennes qui avaient attaqué le camp presque deux semaines plus tôt, le 18 avril 2002. Kael Alford KRT/Newscom Il y a quinze ans ce... -
Paris Palestine (Afps)
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Gabes (Nawaat.tn)
Gabès-Reportage : Après 45 ans de pollution, les revendications se radicalisent
Le 30 juin 2017 est la date butoir donnée par les habitants de Gabès au Groupe chimique tunisien pour cesser de rejeter le phosphogypse dans la mer. Avec le soutien des associations et collectifs locaux, les habitants prévoient d’organiser une grève générale, menacent de bloquer eux-mêmes le déversement, de fermer tout le complexe industriel, comme ils l’ont fait en 2013. Après 45 ans de pollution, les revendications se radicalisent. Reportage
Le 30 juin 2017 est la date butoir donnée par les habitants de Gabès au Groupe chimique tunisien pour cesser de rejeter le phosphogypse dans la mer. Avec le soutien des associations et collectifs locaux, les habitants prévoient d’organiser une grève générale, menacent de bloquer eux-mêmes le déversement, de fermer tout le complexe industriel, comme ils l’ont fait en 2013. Après 45 ans de pollution, les revendications se radicalisent. Aujourd’hui, les Gabèsiens ne demandent pas seulement la diminution de la pollution, mais la fermeture progressive, voire immédiate, du groupe chimique.
Face à la mer, à 200 mètres du groupe chimique, nous sommes à Chott Essalam. Les vagues d’un marron foncé s’échouent sur le sable radioactif constitué en partie de résidus de phosphogypse. « On l’appelle la mer chocolat ! », s’exclame avec ironie Mohamed Aoun, 40 ans, professeur universitaire. « Si vous passez par malchance par ici, vous devrez en rentrant frotter vos vêtements, votre peau et vos cheveux très prudemment car vous risquez de transporter avec vous des particules radioactives qui colleront pendant plus jours. C’est ainsi que les gens peuvent attraper des maladies graves comme le cancer », explique Mohamed, le ton grave. Les habitants de Chott Essalam, sont obligés de longer la plage toxique pour rejoindre la ville. Ils sont exposés quotidiennement à la radioactivité ce qui pourrait être à l’origine des maladies diverses dont ils se disent massivement victimes.
Avec sa femme et ses deux enfants, Mohamed Aoun a choisi, depuis un peu plus d’un an, d’émigrer en France. « Je me considère comme un réfugié environnemental. Ma vie est devenue insupportable ici. Mes enfants ont grandi malades avec des complications respiratoires de plus en plus prononcées » explique Mohamed avec regret.
Juste à côté de lui, Hamadi Jmaii, 38 ans, peintre en bâtiment souvent au chômage, sort de sa poche, des photos de sa fille, Sonia, 20 ans. « Quand elle avait 14 ans, elle a eu une fièvre rare qui l’a complètement paralysée. Le médecin a dit que c’est peut-être causé par la pollution. Mais nous n’avons pas réussi à la soigner ni à prouver le lien avec le groupe chimique qui envahit nos maisons et nos corps. Maintenant, ça fait six ans que je me bats pour la fermeture de ce monstre », raconte Hamadi en regardant les photos de sa fille. Amaigrie par la maladie, elle est incapable de bouger, de parler et de manger.
Le monstre continue de rejeter ses déchets chimiques dans la mer. Des tonnes de phosphogypse s’entassent sur des kilomètres devant la plage. Ces rejets dans le golfe sont estimés à 10 à 12 000 tonnes/jour depuis plus de quatre décennies. Après la mobilisation de 2013, le groupe chimique a accepté de faire des analyses sur la terre, l’eau et l’air. « Nous avons demandé de faire les analyses dans les laboratoires de CRIIRAD. Mais ça été bloqué par la direction de la centrale chimique, qui a proposé un autre laboratoire faisant partie de son clan. Après le 14 janvier, pour casser les mouvements et les collectifs qui militent pour sa fermeture, le groupe chimique a créé sa propre société civile qui soutient ses décisions et parle de demi-mesures », explique Mohamed.
Nous arrivons à l’oasis de Kharouba de Habib Chaairat, 53 ans. En 1975, le groupe chimique s’est installé en plein milieu de Nazla, Chott El Salam, limitrophe de l’une des rares oasis maritimes du monde. Les habitants de Nazla, qui ont vu leurs terrains et maisons confisqués, vivent la séparation établie entre le reste de l’oasis et les maisons survivantes au massacre comme une occupation. Au milieu d’un champ de tabac, Habib fixe du regard une cheminée qui émet une épaisse fumée verdâtre.
« C’est la pire ! Vous voyez l’arrogance avec laquelle elle part dans l’air ? Elle pollue, elle tue, et brûle tout ce que nous avons dans toute impunité. L’indifférence de l’État, la cruauté de ce monstre a détruit nos terres, notre mer et tout ce que nous avons », s’indigne Habib. Il nous montre les dégâts de la pollution sur ses plantes grillées par la fumée toxique. « En 1975, Hédi Nouira [premier ministre] est venu nous annoncer l’installation du groupe chimique chez nous. Vous serez riches ! Vous aurez des belles maisons et des grandes voitures !, nous a-t-il dit. Nous lui avons expliqué que nous voulons juste faire développer notre agriculture et que les maisons en marbre et les voitures de luxe nous importent peu. Nous sommes des paysans ! Ils ont fini par nous expulser de nos maisons et ils continuent à nous pourrir la vie quotidiennement sans la moindre pitié ! », se rappelle Habib avec amertume. Il y a quelques années, ces champs étaient remplis de henné, de grenades et de pommes. L’oasis employait près de 200 personnes et nourrissait près de 400 familles. Gabès était l’un des principaux fournisseurs de plusieurs légumes et fruits.
Le groupe chimique de Tunisie (GCT) est la quatrième entreprise nationale avec un chiffre d’affaire de 1.653 de milliards de dinars, en 2012. Le groupe chimique assure l’enrichissement des phosphates et leur transformation chimique en produits finis et semi-finis. Près de 200.000 personnes vivent de l’industrie des phosphates entre Gafsa, Gabès et Sfax. Ce qui pèse lourdement sur l’argumentaire des habitants qui demandent la fermeture du groupe chimique. Safouen Guebibia et Nader Chkiwa, militants de l’Association de protection des oasis de Chott El Salam, expliquent que le pire est encore à venir. « Le projet bientôt entamé à Sra Ouertane, qui consiste à exploiter la mine de phosphate, nous donnera le coup de grâce. La mine de Sra Ouertane contient de l’uranium utilisé dans l’industrie nucléaire. L’extraction d’uranium à partir de l’acide phosphorique nécessitera énormément d’eau et ses rejets sont, souvent, versés dans la mer. Les décideurs n’ont que deux choix : soit le port de Radès, soit celui de Gabes. Vu que nous sommes déjà morts, je pense que le choix sera facile à faire », ironise Safouen.
La pollution atmosphérique et marine à Gabès est causée exclusivement par les rejets gazeux, souvent accompagnés de l’odeur étouffante de l’ammoniac, du SO2 et de l’acide sulfurique. « Les gens ici respirent des poisons. Souvent, ils étouffent durant leur sommeil. Ils n’ont même pas d’ambulance à proximité. Ceci sans parler des maladies causées par les rejets qui fragilisent le système immunitaire, notamment celui des enfants », explique Nader. Les rejets solides constitués principalement de phosphogypse sont jetés dans la mer. Après avoir promis, en 2013, d’arrêter de rejeter ses déchets dans la mer, le GCT se rétracte et refuse de reconnaître sa responsabilité dans la catastrophe écologique au golfe de Gabès.
Sous un soleil de plomb, Mohamed Guerraoui, 49ans, pêcheur, nous attends au port de Gabes. Il est presque midi. Déserté par les poissons, le golf de Gabès, jadis, une rare pépinière marine, s’est transformé en une énorme décharge de phosphogypse. Aucun mouvement dans le port. Un groupe de cinq pêcheurs se penchent sur la couture d’un vieux filet. D’autres se reposent sous l’ombre d’un mur. La discussion porte sur le crabe qu’ils appellent Daech. « À cause de la destruction de l’écosystème, le crabe a envahit la mer. Il massacre tout ce qu’il trouve et surtout nos filets vides » se désole Mohamed. Pêcheur depuis plus de 20 ans, Mohamed est pessimiste. « Il faut absolument fermer le groupe chimique ! La décision doit être prise indépendamment de toutes les conséquences. Une fois fermé, nous saurons avec l’aide de spécialistes ce que nous devons faire. Mais, continuer comme ça signifie une mort imminente ! » assure-t-il.
Alors que le gouvernement a fini par céder aux revendications du mouvement ” Yezzi ” à Sfax et a décidé la fermeture de l’usine SIAPE, les Gabèsiens semblent au bout de leur patience. « Quand nous voyons ce qui se passe à Tatouine, l’expérience de Jemna, celle de Karkennah et la victoire de Sfax, nous ne pouvons que conclure une seule vérité : le pouvoir n’écoute les cris des marginaux que sous la pression de la rue. C’est justement ce que nous allons faire le 30 juin ! » promet Safouen.
Henda Chennaoui
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Béjaia (PST)
Bejaia: Le PST, seul contre tous !
L’émergence du PST dans le paysage politique Bougiote est le fruit d’un combat de longue haleine conjugué aux luttes permanentes de ses membres. Si la visibilité a tardé à voir le jour, c’est parce qu’elle a été empêchée par des forces obscurs reliées par des partis politique à la solde d’un ultralibéralisme sauvage. Face à leur déconfiture d’aujourd’hui, la posture du PST apparaît comme l’unique alternative possible. Nous allons expliquer pourquoi le PST s’imposera comme le parti de la majorité auquel aucun autre ne pourra rivaliser.Premièrement, une éventuelle élection de Bouchoucha, tête de liste du RND, représentant de la mafia locale de la filière de la boisson alcoolisée et des réseaux de prostitution, sera en porte à faux avec les intérêts du député sortant Omar Alilat. Ce dernier prend en otage la structure de ce 2eme parti de l’administration à Bgayet. Il sera une force de blocage de la liste conduite par Kamel Bouchoucha. Néanmoins, ce dernier peut compter sur quelques voix des électeurs de la région de Sahel de par son statut de tête de liste. Quant à Omar Alilat dont la survie politique dépend de l’échec de la liste RND, il ne ménagera aucun effort pour fragiliser voir freiner la mobilisation du collectif militant autour de la liste.En suite, chez le RCD, la situation est beaucoup plus compliquée. Déjà en difficulté à Amizour, qui, depuis l’affaire « Alexo » a perdu de son aura dans cette localité, réduit à néant à Feraoun depuis l’apparition du livre sur Amirouche, vidé de sa substance après le départ de tous ses cadres, le parti de Said Sadi panique et improvise des stratégies d’échecs : après le gel de ses activités parlementaires dans une assemblée qu’il disait lui même « pas porteuse d’alternative », le voilà aujourd’hui, en course électorale pour la même assemblée. Il s’agit tout simplement d’une hypocrisie politique.Sauf que les observateurs avertis savent que la mission confiée au natif de Tinebdar, Athmane Mazouz, est de chopper quelques voix au Maire de même commune, Braham Bennadji, car au RCD, on sait pertinemment que la victoire est quasi impossible. Pis-encore, les communes gérées par le RCD sont toutes entachées de scandales : De Barbacha ou le parti avait accepté de présider l’assemblée en appliquant scrupuleusement la feuille de route du Wali, dont le seul objectif est d’empêcher le PST qui était majoritaire, et ce, en violation de l’esprit d’avril 1980, jusqu’à la commune d’Adekkar ou le P/APC avait usé et abusé de ses prérogatives afin d’octroyer dans des conditions douteuses un terrain domanial à son frère pour réaliser un relais routier, en passant par Souk El Tenine ou Matoub vient d’être assassiné une deuxième fois par l’édification d’une stèle qui ressemble à tout sauf au rebelle. Le RCD est donc rejeté par la société dans la wilaya de Bejaia, et cela se confirmera le 4 mai.On retrouve aussi cette stratégie organique du RCD dans le fonctionnement du FFS. Le parti fondé par Hocine Ait Ahmed qui a survécu à toute les crises politiques et organiques a les capacités, contrairement au parti de Said Sadi, de rebondir dans le milieu des masses populaire. D’ailleurs, le remords de beaucoup d’acteurs politiques exprimé au lendemain du décès du dernier historique, peut servir d’argument pour beaucoup et lui rendre, ainsi, un dernier hommage en votant pour le FFS. Sur ce plan, c’est le seul parti politique engagé pour les prochaines législatives dans la wilaya de Bejaia à pouvoir concurrencer le Parti Socialiste des Travailleurs.Quant au FLN, la disparition mystérieuse puis la découverte du corps de Saïd Djouder, coordinateur de la kasma de Béjaïa et candidat aux législatives du 4 mai, ne peut être un incident sans conséquences sur le parti voir sur les prochaines échéances. Déjà en exprimant leur colère, en fermant, la RN 9 reliant Jijel à Sétif, les soupçons n’ont pas exclu toutes les pistes y compris celles d’une concurrence interne qui a donné un assassinat politique. En plus, l’électorat du FLN ne fait pas partie des masses populaires. Il incarne une clientèle permanente entre ceux animés par une nostalgie révolutionnaires (de plus en plus moins nombreux) et les relais d’affaires hostiles aux valeurs du travail et de luttes.S’agissant du MPA dont la candidature de Smail Mira a été imposée à Amara Benyounes, il n’aura aucune crainte pour s’assurer un poste de député. Ce n’est pas parce qu’il est porté par des masses populaires, mais il cadre avec la stratégie du pouvoir. Il va mobiliser les extra-citoyens de Tazmalt et l’affectation d’une part des voix des corps constitués.Le PST émerge ainsi parmi ce lot par la franchise de son discours qui, au quotidien, sur les terrains des luttes, il rappelle les difficultés de la conjoncture que subissent les travailleurs aux profits des oligarques et autres fossoyeurs de la noblesse du combat démocratique. Il se distingue par la crédibilité et l’intégrité de ses militants dans un monde pollué par la corruption et l’argent sale et facile. Pour toutes ces raisons, à l’exception du FFS, aucun parti ne peut se mesurer au PST à Bejaia.Hamou Bakir ·jeudi 27 avril 2017Lire aussi: -
Kef (Mosaïque fm)
Kef : Le problème de l'Usine des câbles est de retour
Une nouvelle séance de négociation entre les syndicalistes et la direction de l'usine de câbles de voitures au Kef est prévue pour la journée du jeudi 27 avril 2017.
La direction de l'usine avait accepté le retour des activités à partir du mercredi 26 mais n'a pas tenu sa promesse ce qui a causé la colère des employés.26 Avril 2017
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Meeting central (PST)
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Israël-Palestine : vers l’État unique ? (Orient 21)
© Hélène Aldeguer, 2017.
Le 10 juin 1967, au terme de la guerre israélo-arabe dite « des Six-Jours », Israël quadruple son territoire
Il s’est emparé du Sinaï égyptien et du Golan syrien, mais surtout du reste de la Palestine : la bande de Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem-Est. Quelques mois plus tard, l’ONU exige le retrait des territoires occupés, en échange d’une paix négociée.
Non seulement Israël refuse, mais il annexe la partie arabe de Jérusalem et y implante des colonies juives en même temps que dans les autres territoires occupés. En cinquante ans, le nombre de colons atteint 220 000 à Jérusalem-Est et 430 000 en Cisjordanie – il n’y en a plus à Gaza depuis 2005. Cette colonisation viole le droit international, car les Conventions de Genève comme l’ONU l’interdisent formellement.
L’État palestinien s’efface sur le terrain
Que faire de ces territoires ? Du côté palestinien, à partir de 1974, l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) se prononce pour la construction d’une « Autorité nationale et combattante sur toute partie du territoire palestinien qui sera libérée ». Cette évolution la conduira, le 15 novembre 1988, à proclamer l’État de Palestine tout en reconnaissant Israël et en renonçant au terrorisme. Ce qu’elle confirmera lors de la signature des accords d’Oslo, en septembre 1993.
Du côté israélien, pas question de reconnaître un État palestinien.
Même lors de l’échange de lettres avec Yasser Arafat, Itzhak Rabin reconnaît, non pas cet État, mais l’OLP comme « le représentant du peuple palestinien ». Et les négociations consécutives aux accords d’Oslo ne s’inscriront jamais explicitement dans la perspective de la création d’un État palestinien.
Au fil des décennies, en revanche, la communauté internationale fait sienne de plus en plus largement la solution dite « des deux États ». Le 29 novembre 2012, 136 États – contre 9 et 41 abstentions – admettent l’État de Palestine comme membre observateur de l’ONU. Auparavant, il a été accueilli de plein droit : au sein de l’Unesco en 2011, et en 2015 à la Cour pénale internationale (CPI).
De la colonisation à l’annexion
Hélas, au fur et à mesure que l’État de Palestine s’impose dans l’arène internationale, il s’efface sur le terrain. En ce début 2017, l’extrême droite israélienne engage en effet un tournant dans l’histoire du conflit israélo-palestinien : le passage de la colonisation à l’annexion. À l’initiative de Naftali Bennet, le leader du parti ultranationaliste Foyer juif, le Parlement vote, le 6 février 2017, celle de 4 000 logements dans des « avant-postes », ces colonies que même le droit israélien jugeait jusqu’ici illégal.
Enivré par l’élection de Donald Trump et enhardi par les scandales qui « plombent » le premier ministre Benyamin Nétanyahou, Naftali Bennet ne dissimule plus ses ambitions. Après le démantèlement de l’« avant-poste » d’Amona, il avait déclaré :
Nous mettrons en place un nouveau régime juridique en Judée et en Samarie (appellation israélienne de la Cisjordanie) qui régulera la totalité des implantations, et de la perte douloureuse de ce bastion dans la montagne émergera l’application de la souveraineté d’Israël sur toute la Cisjordanie (Times of Israel, 1er février 2017).
L’apartheid version israélienne
Mais quel sera le statut des Palestiniens ainsi annexés avec leur terre ? Pour le président de l’État d’Israël, Reuven Rivlin, la réponse est claire :
Appliquer la souveraineté à une zone donne la citoyenneté à ceux qui y vivent. Il n’y a pas de loi [différente] pour les Israéliens et pour les non Israéliens. (Times of Israel, 14 février 2017)
Mais le président est isolé : la plupart des dirigeants israéliens excluent d’accorder aux Arabes de Cisjordanie le droit de vote dont jouissent les juifs (et, en Israël même, les Palestiniens). Autrement dit, ils envisagent une version israélienne de l’apartheid sud-africain.
C’est dire que l’État unique qui se profile n’a rien de commun avec la Palestine laïque et démocratique que prônait l’OLP à ses débuts ni avec la Fédération judéo-arabe rêvé par les binationalistes juifs en Palestine dans les années 1930. La communauté internationale ne saurait l’accepter.
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Israël : 300 prisonniers palestiniens ont moins de 18 ans (France Info)
Un Palestinien de 13 ans accusé d'avoir poignardé de deux Israéliens, est escorté par la sécurité israélienne lors d'une audience devant un tribunal de Jérusalem le 30 octobre 2015. © Ahmad Gharabli / AFPPlusieurs centaines de prisonniers palestiniens ont entamé, lundi 17 avril 2017, une grève de la faim pour protester contre leurs conditions de détention. 6.500 palestiniens sont actuellement dans les geôles israéliennes. Parmi eux, 300 mineurs.
«Quand les soldats sont venus la première fois, il avait 13 ans. Je l’ai bien habillé car il faisait froid. J’avais peur parce qu’il était encore trop jeune. Ayed s’est accroché à nous, nous a suppliés de ne pas laisser les soldats le prendre et de leur dire qu’il n’était qu’un enfant» témoigne la mère d’un adolescent palestinien dans un rapport publié en avril 2016 par une plateforme d’ONG françaises pour la Palestine sur la répression qui touche les mineurs.
Depuis la deuxième intifada en 2000, plus de 8500 enfants ont été interpellés par les forces de sécurité.
Des mineurs, lanceurs de pierres
Chaque nouveau cycle de tension entre Israéliens et Palestiniens entraîne une recrudescence d’arrestations. Les mineurs palestiniens ne sont pas épargnés puisqu’ils participent à la confrontation. La plupart des jeunes sont accusés d’avoir jeté des pierres et sont condamnés à des peines d’emprisonnement allant de quelques jours à plusieurs années. Les autorités israéliennes ont durci récemment leur loi concernant les lanceurs de pierres.
Et des attaques aux couteaux
Outre les jets de pierres ou de cocktails Molotov, certains jeunes Palestiniens sont poursuivis pour des attaques aux couteaux. Un adolescent de 14 ans a été condamné à 12 ans de prison ferme pour avoir blessé deux jeunes juifs d’une colonie à Jérusalem-Est en octobre 2015. Un verdict jugé lourd par les organisations de défense des droits de l’Homme. Les députés israéliens avaient approuvé l’emprisonnement des enfants dès l’âge de 12 ans s’ils sont condamnés pour des «crimes terroristes», comme le souligne Times of Israel.
Site Addameer (la conscience), l'association palestinienne de soutien aux prisonniers et aux droits de l'homme © Capture d'écran
Des centaines d’arrestations par an
Chaque année, Israël arrête, emprisonne et poursuit devant les tribunaux militaires quelque 500 à 700 enfants palestiniens soupçonnés d’infractions pénales dans les territoires occupés, selon un rapport de Human Rights Watch. L’organisation de défense des droits de l’Homme dénonce le recours excessif à la détention de mineurs palestiniens.
Israël est le seul pays au monde à poursuive automatiquement des enfants devant la justice militaire.
Violation des droits de l’enfant.
Plusieurs organisations internationales dénoncent depuis plusieurs années les conditions d’arrestation et de détention des enfants palestiniens. Dans un rapport publié en 2013 l’Unicef accuse Israël de mauvais traitements «systématiques» lors des arrestations et dans les prisons. «L’interrogatoire est un mélange d’intimidation de menaces et de violences, avec le but évident de forcer l’enfant à se confesser» explique le rapport de l’ONU.
Dans la foulée du rapport de l'Unicef, Israël a promis d'améliorer le traitement des mineurs palestiniens. Les perquisitions nocturnes, l'intimidation, la détention administrative sont toujours en vigueur. La plupart des mineurs victimes d'abus lors de leur arrestation n'osent pas porter plainte de peur de représailles.Eléonore Abou Ez| 21/04/2017 -
1er Mai Algérie (PST)
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