Les combattants kurdes syriens, les YPG, et l’Armée syrienne libre (ASL) ont créé mercredi 10 septembre un centre d’opérations conjoint pour chasser les jihadistes de l’Etat Islamique.
Ce centre baptisé « Bourkan al-Firat (Euphrate) » a pour objectif de reprendre les régions envahies par l’Etat islamique qui mène une campagne de nettoyage ethnique et religieux en Irak et en Syrie, commettant systématiquement des crimes sauvages.
Les Unités de Défense du Peuple (YPG), forces armées kurdes constituées de femmes et d’hommes, et des groupes armés de l’ASL, ainsi que certaines brigades qui combattent le régime syrien se sont réunis dans la région kurde de Kobani pour déclarer le nouveau centre commun d’opérations.
Le centre est composé de ces forces : « Les YPG, les Unités de défense des femmes (YPJ, combattantes kurdes), liwa al-Tawhid, Liwa al-Siwar al-Raqa, le bataillon Shams al-Shamal affilié aux brigades Fajr al-Horriya, Sarayya Jarablus, Liwa Jabhat al-Akrad, Siwar Oumouna al-Raqa, l’armée al-Kassas, Liwa al-Jihad fi Sabibillah.
Le centre d’opérations a appelé « les membres de l’Etat islamique à rendre les armes », « la communauté international à reprendre ses responsabilités contre les terroristes de l’Etat islamique » et « toutes le parties à soutenir le centre commun d’opérations.
Selon un communiqué lu par un commandant de l’ASL, le centre d’opérations a pour objectif de libérer toutes les zones sous contrôle de l’Etat islamique, notamment Karakozak, Sirrin, Jarablus, Minbij et ses environs, Raqa et ses environs.
LES KURDES, SEUL REMPART CONTRE LES JIHADISTES
Les Kurdes s'imposent aujourd'hui comme la seule force démocratique au Moyen-Orient, proposant un projet de confédéralisme démocratique, toute en prouvant qu'ils sont le seul rempart contre la barbarie de l'Etat islamique.
Les Kurdes syriens combattent seuls les jihadistes depuis près de deux ans. Début juillet, des milliers de membres de l'Etat islamique ont lancé des attaques sans précédentes par trois axes contre la région de Kobani, le plus petit des trois cantons du Kurdistan syrien. Mais les attaques jihadistes ont été brisées et repoussées fin juillet.
Après avoir pris en juin la ville de Mossoul, en Irak, les jihadistes ont lancé début août une nouvelle campagne sauvage contre le Kurdistan irakien, envahissant notamment la ville de Sinjar, où des centaines de milliers de Kurdes yézidis ont fui leurs maisons, laissant derrière des centaines, voire des milliers de personnes exécutées sauvagement par l’Etat islamique.
Selon les YPG, au moins 473 jihadistes dont trois émirs ont été tués par des combattants kurdes, dans les régions frontalières de Rabia, Sinjar et Jazaa, entre le 2 août et le 3 septembre. 52 combattants kurdes ont perdu la vie dans ces combats.
Les jihadistes de l'EI avaient lancé le 19 août une offensive d'envergure avec des armes lourdes, envoyant des renforts des régions qu'ils contrôlent en Syrie, et d'Irak. Les YPG ont libérer la région après douze jours de combats très violents. Les YPG affirment que les jihadistes de l'EI voulaient fermer le corridor humanitaire ouvert par des combattants kurdes après la prise de la ville de Sinjar, au Kurdistan irakien, et avancer sur la ville de Rimalan, riche en pétrole.
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Ce centre baptisé « Bourkan al-Firat (Euphrate) » a pour objectif de reprendre les régions envahies par l’Etat islamique qui mène une campagne de nettoyage ethnique et religieux en Irak et en Syrie, commettant systématiquement des crimes sauvages.
Les Unités de Défense du Peuple (YPG), forces armées kurdes constituées de femmes et d’hommes, et des groupes armés de l’ASL, ainsi que certaines brigades qui combattent le régime syrien se sont réunis dans la région kurde de Kobani pour déclarer le nouveau centre commun d’opérations.
Le centre est composé de ces forces : « Les YPG, les Unités de défense des femmes (YPJ, combattantes kurdes), liwa al-Tawhid, Liwa al-Siwar al-Raqa, le bataillon Shams al-Shamal affilié aux brigades Fajr al-Horriya, Sarayya Jarablus, Liwa Jabhat al-Akrad, Siwar Oumouna al-Raqa, l’armée al-Kassas, Liwa al-Jihad fi Sabibillah.
Le centre d’opérations a appelé « les membres de l’Etat islamique à rendre les armes », « la communauté international à reprendre ses responsabilités contre les terroristes de l’Etat islamique » et « toutes le parties à soutenir le centre commun d’opérations.
Selon un communiqué lu par un commandant de l’ASL, le centre d’opérations a pour objectif de libérer toutes les zones sous contrôle de l’Etat islamique, notamment Karakozak, Sirrin, Jarablus, Minbij et ses environs, Raqa et ses environs.
LES KURDES, SEUL REMPART CONTRE LES JIHADISTES
Les Kurdes s'imposent aujourd'hui comme la seule force démocratique au Moyen-Orient, proposant un projet de confédéralisme démocratique, toute en prouvant qu'ils sont le seul rempart contre la barbarie de l'Etat islamique.
Les Kurdes syriens combattent seuls les jihadistes depuis près de deux ans. Début juillet, des milliers de membres de l'Etat islamique ont lancé des attaques sans précédentes par trois axes contre la région de Kobani, le plus petit des trois cantons du Kurdistan syrien. Mais les attaques jihadistes ont été brisées et repoussées fin juillet.
Après avoir pris en juin la ville de Mossoul, en Irak, les jihadistes ont lancé début août une nouvelle campagne sauvage contre le Kurdistan irakien, envahissant notamment la ville de Sinjar, où des centaines de milliers de Kurdes yézidis ont fui leurs maisons, laissant derrière des centaines, voire des milliers de personnes exécutées sauvagement par l’Etat islamique.
Selon les YPG, au moins 473 jihadistes dont trois émirs ont été tués par des combattants kurdes, dans les régions frontalières de Rabia, Sinjar et Jazaa, entre le 2 août et le 3 septembre. 52 combattants kurdes ont perdu la vie dans ces combats.
Les jihadistes de l'EI avaient lancé le 19 août une offensive d'envergure avec des armes lourdes, envoyant des renforts des régions qu'ils contrôlent en Syrie, et d'Irak. Les YPG ont libérer la région après douze jours de combats très violents. Les YPG affirment que les jihadistes de l'EI voulaient fermer le corridor humanitaire ouvert par des combattants kurdes après la prise de la ville de Sinjar, au Kurdistan irakien, et avancer sur la ville de Rimalan, riche en pétrole.
Les combattants kurdes syriens, les YPG, et l’Armée syrienne libre (ASL) ont créé mercredi 10 septembre un centre d’opérations conjoint pour chasser les jihadistes de l’Etat Islamique.
Ce centre baptisé « Bourkan al-Firat (Euphrate) » a pour objectif de reprendre les régions envahies par l’Etat islamique qui mène une campagne de nettoyage ethnique et religieux en Irak et en Syrie, commettant systématiquement des crimes sauvages.
Les Unités de Défense du Peuple (YPG), forces armées kurdes constituées de femmes et d’hommes, et des groupes armés de l’ASL, ainsi que certaines brigades qui combattent le régime syrien se sont réunis dans la région kurde de Kobani pour déclarer le nouveau centre commun d’opérations.
Le centre est composé de ces forces : « Les YPG, les Unités de défense des femmes (YPJ, combattantes kurdes), liwa al-Tawhid, Liwa al-Siwar al-Raqa, le bataillon Shams al-Shamal affilié aux brigades Fajr al-Horriya, Sarayya Jarablus, Liwa Jabhat al-Akrad, Siwar Oumouna al-Raqa, l’armée al-Kassas, Liwa al-Jihad fi Sabibillah.
Le centre d’opérations a appelé « les membres de l’Etat islamique à rendre les armes », « la communauté international à reprendre ses responsabilités contre les terroristes de l’Etat islamique » et « toutes le parties à soutenir le centre commun d’opérations.
Selon un communiqué lu par un commandant de l’ASL, le centre d’opérations a pour objectif de libérer toutes les zones sous contrôle de l’Etat islamique, notamment Karakozak, Sirrin, Jarablus, Minbij et ses environs, Raqa et ses environs.
LES KURDES, SEUL REMPART CONTRE LES JIHADISTES
Les Kurdes s'imposent aujourd'hui comme la seule force démocratique au Moyen-Orient, proposant un projet de confédéralisme démocratique, toute en prouvant qu'ils sont le seul rempart contre la barbarie de l'Etat islamique.
Les Kurdes syriens combattent seuls les jihadistes depuis près de deux ans. Début juillet, des milliers de membres de l'Etat islamique ont lancé des attaques sans précédentes par trois axes contre la région de Kobani, le plus petit des trois cantons du Kurdistan syrien. Mais les attaques jihadistes ont été brisées et repoussées fin juillet.
Après avoir pris en juin la ville de Mossoul, en Irak, les jihadistes ont lancé début août une nouvelle campagne sauvage contre le Kurdistan irakien, envahissant notamment la ville de Sinjar, où des centaines de milliers de Kurdes yézidis ont fui leurs maisons, laissant derrière des centaines, voire des milliers de personnes exécutées sauvagement par l’Etat islamique.
Selon les YPG, au moins 473 jihadistes dont trois émirs ont été tués par des combattants kurdes, dans les régions frontalières de Rabia, Sinjar et Jazaa, entre le 2 août et le 3 septembre. 52 combattants kurdes ont perdu la vie dans ces combats.
Les jihadistes de l'EI avaient lancé le 19 août une offensive d'envergure avec des armes lourdes, envoyant des renforts des régions qu'ils contrôlent en Syrie, et d'Irak. Les YPG ont libérer la région après douze jours de combats très violents. Les YPG affirment que les jihadistes de l'EI voulaient fermer le corridor humanitaire ouvert par des combattants kurdes après la prise de la ville de Sinjar, au Kurdistan irakien, et avancer sur la ville de Rimalan, riche en pétrole.