En Mauritanie, le parti d’opposition mauritanien UFP a accusé le Ministre des Mines et de l’Energie d’avoir « versé de l’huile sur le feu » dans la crise que traverse la SNIM.
Une crise née de la grève des travailleurs de cette Société Nationale Industrielle et Minière.
« Plutôt que d’apporter une amorce de solution, [la visite du ministre à Zoueirat] a été un coup de massue qui a anéanti tous les espoirs que d’aucun y attachait », selon un communiqué de presse du parti.
D’après le communiqué, « le Ministre n’a pas proposé de solution mais plutôt appelé les travailleurs à cesser leur grève sans aucune condition et à reprendre le travail sans qu’aucune de leurs revendications n’ait été satisfaite et même sans leur donner l’occasion d’en discuter avec lui. »
Le RFD a par ailleurs dénoncé « avec la plus grande fermeté la manière irresponsable dont les autorités traitent cette crise en multipliant les provocations et en s’évertuant, curieusement à faire monter la tension ce qui n’augure pas forcement d’intentions salutaires à la veille du dialogue politique annoncé. »
Et le parti a fait porter au Gouvernement « l’entière responsabilité de toutes conséquences ou dérapages que pourrait induire son attitude négative sur la situation économique et sociale déjà détériorée. »
Pour rappel, la SNIM est confrontée depuis début janvier dernier à une grève des travailleurs de la société qui réclament l’application de l’accord signé en mai 2014 et qui prévoit une "hausse considérable" des salaires.
Ils exigent également le versement de prime de rendement estimée à 30% à chaque mois que la production atteigne un million 200 mille tonnes.
Les employés demandent encore une prime de motivation qui doit être tirée des bénéfices que la société a réalisés l’an dernier. 15 mars 2015
Source : http://fr.alakhbar.info
http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/mauritanie-55/article/mauritanie-greve-a-la-snim-le