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Le pouvoir marocain tente d’éteindre le feu qui couve dans les mouvements sociaux (Anti-k)

De notre correspondante à Rabat (Maroc).

En apparence, rien ne bouge au Maroc.

Pourtant, une réelle culture de la manifestation se dessine dans le pays, jusque dans les endroits les plus reculés. Le problème reste leur coordination et leur implication politique.

Au Maroc, on dénombre au moins cinquante manifestations quotidiennes.

Ce sont les chiffres officiels, annoncés en janvier dernier par le ministre de l’intérieur, comme un signe de bonne santé démocratique. Pourtant, cinq ans après les protestations du Mouvement des Jeunes du 20-Février, qui revendiquaient un changement politique et social profond et qui avaient réuni en 2011 des groupes sans aucun liens idéologiques ou structurels, la contestation semble être au point mort.

Là réside le paradoxe du Maroc.

En apparence, rien ne se passe. Néanmoins, une réelle culture de la manifestation se dessine aux quatre coins du pays, jusque dans les endroits les plus reculés. Structurés ou spontanés, parfois anciens, un nombre important de mouvements sociaux sont bel et bien vivants. Ils sont toutefois isolés et, du coup, peinent à déboucher sur un réel changement. C’est pourquoi les autorités misent à chaque crise sur l’essoufflement, notamment en négociant séparément avec chacun.

7 avril 2016  Ilhem Rachidi

Source: https://www.mediapart.fr/journal/international/070416/le-pouvoir-marocain-tente-deteindre-le-feu-qui-couve-parmi-les-mouvements-sociaux

http://www.anti-k.org/le-pouvoir-marocain-tente-d'eteindre-le-feu-qui-couve-dans-les-mouvements-sociaux

 

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