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Maroc: Amnesty international condamne l'interdiction d'un camp de jeunesse (Al Huff')

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Un Camp de jeunesse d’Amnesty International est organisé chaque année au Complexe Moulay Rachid de la Jeunesse et de l’enfance à Bouznika. Cependant, les autorités marocaines ont décidé d'interdire la 16e édition de cet évènement. Une décision qu'Amnesty International regrette.

L'information a été confirmée par une dépêche de l'agence Maghreb Arabe Presse. Amnesty n'aurait pas respecté les démarches adéquates à l'organisation du Camp de jeunesse. Une déclaration que l'ONG dément et dénonce.

En effet, dans un communiqué publié mardi, Amnesty International indique avoir procédé à toutes les démarches prévues par la loi marocaine dans la préparation de cet évènement, et plus particulièrement l’article 3 du décret royal relatif aux rassemblements publics qui prévoit que toute réunion publique soit notifiée aux autorités locales, et non une autorisation préalable.

Amnesty a indiqué que le camp se proposait de débattre des moyens d’enrayer la torture et les mauvais traitements ainsi que les restrictions sur la liberté d’expression et la capacité des défenseurs des droits humains à entreprendre leurs activités pacifiques et légitimes.

La décision des autorités marocaines serait donc contraire aux lois du pays. Elle représenterait, dans ce cas, une violation des libertés de réunion et d'association, ce qui est contraire aux engagements internationaux du Maroc, rappelle l'ONG.

L'interdiction du Camp de jeunesse ne trouve donc aucune justification légale. Amnesty International a décidé de solliciter des autorités compétentes. Par ailleurs, les jeunes participants ont décidé de lancé le 'camp de jeunesse virtuel ouvert' pour "coordonner la mobilisation face aux défis de violations des droits de l'homme dans la région et dans le monde", pour contourner la "censure".  | Par Sarah Ben Romdane

 

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