Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Amnesty met en lumière les violences faites aux femmes en Egypte (Le Vif.be)

http://revolutionsarabes.hautetfort.com/media/02/00/2801781831.jpeg

En Egypte, les femmes sont victimes de violences d'une ampleur très inquiétante, tant dans la sphère privée que publique, indique un rapport d'Amnesty International publié ce mercredi. Il s'agit notamment d'agressions sexuelles collectives et d'actes de torture en détention, selon l'organisation de défense des droits de l'homme.

Ce rapport intitulé "Circles of hell: Domestic, public and state violence against women in Egypt" révèle que malgré des réformes fragmentaires adoptées récemment, il y a une culture généralisée des violences sexuelles et fondées sur le genre.

"La réalité est que les femmes et les jeunes filles en Egypte vivent avec la menace omniprésente de la violence physique et sexuelle, et ce dans toutes les facettes de leur vie. A la maison, beaucoup subissent les coups, les agressions et les violences de la part de leurs époux et de leurs proches. En public, elles sont en butte à un harcèlement sexuel constant et à la menace d'agressions collectives, lorsqu'elles ne sont pas la proie de violences imputables aux agents de l'Etat", selon Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d'Amnesty International.

Plus de 99% des femmes et des jeunes filles interrogées en Egypte dans le cadre d'une étude publiée par ONU Femmes en 2013 ont déclaré avoir subi une forme de harcèlement sexuel. Depuis l'adoption en 2014 d'une loi qui criminalise le harcèlement sexuel et le rend passible d'une peine de prison d'un an minimum, les condamnations sont rares, et la vaste majorité des victimes attendent que justice leur soit rendue.

Amnesty International demande aux autorités de mettre au point une stratégie en vue de lutter contre les violences faites aux femmes.

Les commentaires sont fermés.