Il avait été amputé de deux doigts, suite à un accident domestique. Grâce à Dominique Le Nen, chirurgien à l’hôpital, il pourrait retrouver un usage partiel de sa main gauche.
« Bonjour ! », lance Abdalrahman Ayaseh, 7 ans, fier de s’exprimer en français. Le jeune Palestinien se remet bien de son opération. Ala’a, sa mère, veille sur lui. Ils sont chaleureusement entourés par Mahmoud et Florence Ibrahim, leur famille d’accueil, au Relecq-Kerhuon.
Abdalrahman est originaire de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie. Il y a une dizaine de jours, dans un cadre humanitaire, il a été opéré par le professeur Dominique Le Nen, chirurgien reconnu, spécialisé en orthopédie et traumatologie au Centre hospitalier régional universitaire (CHRU).
Greffe d’articulationLa délicate opération a duré quatre heures. Objectif : redonner de la souplesse au majeur gauche. En janvier 2014, une porte de voiture s’était refermée sur la main du garçon. Il a dû être amputé de l’index et l’annulaire. Un an après, l’enfant a été examiné par le Pr Le Nen qui se rend souvent en Palestine. Et qui a participé à plus de vingt missions humanitaires bénévoles depuis 2002.
Le majeur, l’un des trois doigts restés entiers, était devenu aussi raide qu’un bâton, car l’articulation a été détruite. Une chirurgie de reconstruction a été décidée. Mais l’hôpital de Jénine manquait un microscope perfectionné et un suivi spécialisé.
D’où la décision du transfert. Un parcours administratif du combattant. « Il a fallu obtenir l’autorisation d’Israël de sortie de Palestine, celle de la France pour l’accueillir, et celle de l’hôpital de Brest pour l’opération », raconte Mahmoud Ibrahim, ami du professeur. Ce Libanais a assuré la traduction, le garçon et sa mère ne parlant que l’arabe.
Abdalrahman est le premier enfant palestinien à être envoyé en France pour traitement médical par le PCRF (Palestine children’s relief fund). Cette ONG américaine soigne les blessures de guerre des enfants au Moyen-Orient.
L’enfant a été bénévolement opéré à la Cavale-Blanche, puis hospitalisé à Morvan. « J’ai transféré et greffé une partie de l’articulation d’un orteil. J’ai suturé les vaisseaux, veines et artères, sous microscope », explique le chirurgien. Si la greffe réussit, l’enfant pourra plier son index et utiliser sa main, comme une pince. Il conservera l’usage de son orteil de pied.
La mer !
Abdalrahman est originaire de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie. Il y a une dizaine de jours, dans un cadre humanitaire, il a été opéré par le professeur Dominique Le Nen, chirurgien reconnu, spécialisé en orthopédie et traumatologie au Centre hospitalier régional universitaire (CHRU).
Greffe d’articulationLa délicate opération a duré quatre heures. Objectif : redonner de la souplesse au majeur gauche. En janvier 2014, une porte de voiture s’était refermée sur la main du garçon. Il a dû être amputé de l’index et l’annulaire. Un an après, l’enfant a été examiné par le Pr Le Nen qui se rend souvent en Palestine. Et qui a participé à plus de vingt missions humanitaires bénévoles depuis 2002.
Le majeur, l’un des trois doigts restés entiers, était devenu aussi raide qu’un bâton, car l’articulation a été détruite. Une chirurgie de reconstruction a été décidée. Mais l’hôpital de Jénine manquait un microscope perfectionné et un suivi spécialisé.
D’où la décision du transfert. Un parcours administratif du combattant. « Il a fallu obtenir l’autorisation d’Israël de sortie de Palestine, celle de la France pour l’accueillir, et celle de l’hôpital de Brest pour l’opération », raconte Mahmoud Ibrahim, ami du professeur. Ce Libanais a assuré la traduction, le garçon et sa mère ne parlant que l’arabe.
Abdalrahman est le premier enfant palestinien à être envoyé en France pour traitement médical par le PCRF (Palestine children’s relief fund). Cette ONG américaine soigne les blessures de guerre des enfants au Moyen-Orient.
L’enfant a été bénévolement opéré à la Cavale-Blanche, puis hospitalisé à Morvan. « J’ai transféré et greffé une partie de l’articulation d’un orteil. J’ai suturé les vaisseaux, veines et artères, sous microscope », explique le chirurgien. Si la greffe réussit, l’enfant pourra plier son index et utiliser sa main, comme une pince. Il conservera l’usage de son orteil de pied.
La mer !
Durant ses quatre jours d’hospitalisation, le restaurant Mont Liban a concocté les falafels et l’humus si appréciés par le garçon. Amaury, le fils du chirurgien, a aussi réalisé des dessins pour l’aider à mieux comprendre les soins prodigués. Des jouets ont été donnés.
C’est la première fois que l’enfant voyage si loin de chez lui. À Brest, sa mère et lui ont découvert la mer. Et les coquillages qu’on ramasse sur la plage, sans avoir besoin de les acheter !
Samedi, Abdalrahman a quitté la France. Lundi, il retrouvera ses deux sœurs, son frère, et son père. D'ici une dizaine de jours, il reverra le Pr Le Nen qui retourne en Palestine pour une semaine. Les 15 broches lui seront retirées. On saura alors si l’opération est pleinement réussie.
C’est la première fois que l’enfant voyage si loin de chez lui. À Brest, sa mère et lui ont découvert la mer. Et les coquillages qu’on ramasse sur la plage, sans avoir besoin de les acheter !
Samedi, Abdalrahman a quitté la France. Lundi, il retrouvera ses deux sœurs, son frère, et son père. D'ici une dizaine de jours, il reverra le Pr Le Nen qui retourne en Palestine pour une semaine. Les 15 broches lui seront retirées. On saura alors si l’opération est pleinement réussie.