Le choc des barbaries : terrorismes et désordre mondial Syllepse, 2017
Gilbert Achcar : « La seule prospective que l’on peut faire, c’est qu’il n’y aura pas de stabilité dans ces pays avant longtemps » (La Grande Table)
Gilbert Achcar : « D’un point de vue moral, la non-assistance à tout un peuple en danger est un crime d’une ampleur bien plus grande, qui peut même relever de la complicité tacite dans un crime contre l’humanité. Et pourtant, ce crime n’est pas inscrit dans le droit international. (…) Les Etats-Unis, bien entendu, n’attendent pas le feu vert de l’ONU lorsqu’ils estiment que leurs intérêts sont en jeu. Ils ont bombardé la Serbie en 1999 et envahi l’Irak en 2003 sans autorisation de l’ONU. De ce point de vue, le crime commis par Washington contre la Syrie n’est pas moins condamnable que celui qu’il a commis contre l’Irak. » (Extrait de Symptômes morbides : la rechute du soulèvement arabe : essai)