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  • Nouveautés sur Chronique de Palestine

     Capture vidéo

    Procès Azaria : « Pas de justice pour les Palestiniens ! »

    Jonathan Cook – Le soldat qui a assassiné un Palestinien blessé, a été condamné à 18 mois de prison et à une rétrogradation. Des groupes…

    mercredi 22 février 2017 / 
     
     
    Photo : Anne Paq/Activestills.org

    Quand Israël et la Grande-Bretagne célèbrent le traumatisme historique des Palestiniens

    Dct Samah Jabr – Après cent ans, la Grande-Bretagne semble en être au même stade moral que lorsque le secrétaire britannique aux Affaires étrangères, Arthur…

    mardi 21 février 2017 / 
     
     
    Robert Fisk : Photo : Youtube

    Trump et la Palestine : pitoyable, risible, dramatique…

    Robert Fisk – L’abandon par Donald Trump de la solution à deux États s’est transformé très rapidement en une sombre comédie. C’était presque aussi drôle…

    lundi 20 février 2017 / 
     
     
    Photo : Izzeldin Abuelaish

    Justice pour Bessan, Mayar, Aya et Nour

    Jillian Kestler-D’Amours – Des années après l’assassinat de ses filles par l’armée israélienne à Gaza, le procès exigé par Izzeldin Abuelaish devrait enfin avoir lieu.…

    dimanche 19 février 2017 / 
     
     
    Yahya as-Sinwar

    Un nouveau départ pour la résistance palestinienne ?

    Abdel Bari Atwan – L’élection d’un « tenant de la ligne dure » comme nouveau leader du mouvement Hamas dans Gaza devrait annoncer la fin de l’ère…

    samedi 18 février 2017 /
     
     
    Photo : Ezz Zanoun/Al Jazeera

    Combattre l’occupation grâce à l’étude du cosmos

    Ylenia Gostoli – Vivre dans ce qui a été nommé la plus grande prison à ciel ouvert du monde, n’a pas dissuadé l’astrophysicien Suleiman Baraka…

    vendredi 17 février 2017 / 
     
     
    Photo : ActiveStills.org

    Trump et Israël

    Neve Gordon – Avec Trump à la Maison Blanche, Israël continuera à étendre les colonies en Cisjordanie. Félicitant le président élu Donald J Trump, le…

    jeudi 16 février 2017 / 
     
     
    Al Jazeera/Rami Khateeb

    Les Palestiniens de Jérusalem se battent pour sauver leurs maisons

    Jaclynn Ashly – Des dizaines de familles palestiniennes vivent sous la menace constante d’expulsion par les groupes de colons israéliens dans la ville occupée. Ahmad…

    mercredi 15 février 2017 / 
  • Au Liban, le soutien de Marine Le Pen à Assad fait des remous (L'Orient le Jour)

    Marine Le Pen a eu droit lundi et mardi, au Liban, à des égards inhabituels pour elle de la part de hauts responsables étrangers, mais également à des critiques parfois virulentes, notamment après sa prise de position en faveur de Bachar el-Assad.

    Walid Joumblatt, Samy Gemayel et Samir Geagea ont critiqué, avec plus ou moins de virulence, les propos de la candidate à l'élection présidentielle française.

    Marine Le Pen a eu droit lundi et mardi, au Liban, à des égards inhabituels pour elle de la part de hauts responsables étrangers, mais également à des critiques parfois virulentes, notamment au sujet de ses prises de position en faveur de Bachar el-Assad. Lundi, la présidente du Front national a estimé que le président de la Syrie, engagée dans une guerre aux conséquences régionales dramatiques, notamment pour le Liban, est "une solution bien plus rassurante pour la France que l'Etat islamique".

    "J'espère que la France fera un meilleur choix que cette droite fasciste", a fustigé mardi le leader druze Walid Joumblatt, à l'issue d'un entretien avec le président français François Hollande à l’Élysée. Le chef du Parti socialiste progressiste réagissait là aux propos sur la Syrie de la candidate de l'extrême droite à la présidentielle française.
    "Les déclarations de Mme Le Pen au Liban ont insulté le peuple libanais et le peuple syrien", a encore dit Walid Joumblatt, pour qui les plus hauts dirigeants du pays ont commis une faute en recevant la présidente du Front national (FN).

    Le positionnement de Marine Le Pen sur la Syrie lui a aussi valu la réprobation des Kataëb, un parti qui entretient pourtant des liens historiques avec le FN - certains cadres et ex-cadres frontistes ont combattu à leurs côtés durant la guerre du Liban (1975-1990).
    "Lutter contre (l'extrémisme) ne se fait pas en soutenant les dictatures mais en soutenant les forces modérées et en diffusant des valeurs de tolérance et de diversité démocratique", a jugé le parti dans un communiqué publié après une rencontre entre son chef, Samy Gemayel, et Marine Le Pen. "Certes il y a les liens du sang, mais ce que Mme Le Pen dit sur Bachar el-Assad n'est vraiment pas acceptable", a souligné un responsable Kataëb.

    Samir Geagea, chef des Forces libanaises hostile au président Assad n'a, lui aussi, pas manqué d'afficher ses divergences avec Marine Le Pen qu'il a reçue mardi à Meerab. Il a fait savoir à son invitée qu'il considérait le président syrien comme "l'un des plus grands terroristes de la Syrie et de la région". Il lui a également rappelé "les opérations militaires du régime Assad au Liban durant des décennies, ainsi que la série d'assassinats qui a visé les personnalités de la Révolution du Cèdre (l'alliance du 14 Mars, ndlr), pointant du doigt ainsi le régime Assad. M. Geagea a dans ce contexte affirmé qu'il ne pouvait accepter le maintien au pouvoir de Bachar el-Assad, refusant toutefois l'équation selon laquelle "l'alternative au président Assad serait les islamistes". "Nous ne voulons ni l'un ni l'autre", a-t-il dit.

    "J'ai dit dès le début du conflit syrien, et j'étais la seule à l'époque, que contribuer à la chute de Bachar el-Assad c'est permettre à l'EI de gouverner la Syrie", avait déclaré Mme Le Pen à L'Orient-Le Jour dans une interview dimanche soir. "En géopolitique, il faut souvent faire le choix du moins pire, et pour moi le moins pire c'est Bachar el-Assad", avait-elle également souligné avant de préciser qu'en vas de victoire à la présidentielle, elle normaliserait les relations entre la France et le régime syrien.

    Si cette visite au Liban aura permis à Mme Le Pen de rencontrer, pour la première fois, un chef d'Etat, ses rencontres avec les responsables libanais auront été plus distantes que ce qui avait prévalu lors de la visite d'une autre candidat à la présidentielle française, Emmanuel Macron, à Beyrouth, fin janvier.

    A l'époque, le président Michel Aoun avait reçu l'ancien ministre français de l'Economie dans un bureau plus chaleureux que l'immense salle dans laquelle il se tenait lundi à bonne distance de Mme Le Pen, après une protocolaire poignée de main.

    Saad Hariri, le Premier ministre et leader de la communauté sunnite du pays, avait, lui, salué en M. Macron un "ami", ajoutant : "Ce qu'il représente, la jeunesse, la manière de faire la politique, est important".
    Cette fois, c'est par un communiqué, plutôt qu'en raccompagnant son hôte à l'issue de la rencontre, que le locataire du Grand Sérail a mis en garde Mme Le Pen contre tout "amalgame" entre islam d'un côté et terrorisme de l'autre. "Les Libanais et les Arabes, comme la majorité du monde, considèrent que la France est la patrie des droits de l'homme et de l'Etat républicain qui ne fait aucune distinction ethnique, religieuse ou de classe entre ses citoyens", lui a-t-il dit durant leurs échanges, selon le communiqué.

    OLJ 21/02/201
     
  • Isabelle Gattiker, la femme-flamme du FIFDH (TV5 Monde)

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    Désormais aux commandes du Festival du Film et Forum International sur les Droits Humains (FIFDH), Isabelle Gattiker est une femme souriante, pugnace et passionnée. La directrice nous dévoile son parcours et nous livre les secrets de cette 15ème édition.

     
    Le Festival du Film et Forum International sur les Droits Humains est sans conteste le plus important festival au monde du genre. Léo Kanneman, co-fondateur de cette manifestation avec elle, se souvient de la jeune femme qui terminait ses études d'histoire contemporaine.  : " Isabelle était alors en charge de la coordination. C'est une femme qui a du goût pour le cinéma. Elle est particulièrement entreprenante et quand elle s'engage, c'est toujours  à fond. Elle ne lâche rien, jamais !"

    Il vaut mieux, en effet, avoir l'endurance et la persévérance nécessaire pour assumer une telle tâche. Isabelle et son équipe de 46 personnes (parité hommes-femmes !) , après avoir visionné les films, puis décidé de leur sélection, gère le bon suivi des deux compétitions internationales, fiction et documentaire.

    Il y a également l'accueil et l'accompagnement des invités, l'organisation des débats, les masterclasses, bref, il s'agit de conduire l'immense navire FIFDH à bon port, c'est à dire à la satisfaction générale. Pas évident. L'endurance dure neuf jours. 35 000 festivaliers sont attendus.

    S’indigner "contre", c’est important, mais s’indigner "pour" : voilà le défi. Isabelle Gattiker
                                                                                                         

    Isabelle Gattiker, l'engagement toujours

    Isabelle Gattiker est née à Berne en 1978. De 2002 à 2005, elle organise le Festival du film sur les droits humains et le Festival Cinéma Tout Ecran, à Genève puis assiste pendant deux ans le réalisateur israélien Amos Gitaï en qualité de coordinatrice de production sur ses long-métrages News from Home (News from House) (2006)  et Désengagement (Disengagement) (2007) .
    Sa passion la conduit à produire des films pour l'ONU et le CICR. Engagement toujours.

    Dans l'édito qu'elle écrit pour présenter cette 15ème édition,  le souffle de la passion est intact : " Etre révolutionnaire en 2017, c’est surmonter la peur, c’est choisir ses mots, c’est se laisser émerveiller par les cinéastes et les artistes, c’est prendre le temps de revenir à la raison. Halte aux slogans. Pour changer le monde en 2017, il faut poser les bonnes questions et proposer un horizon d’action. Pourquoi nous battons-nous ? Qu’est-ce qui nous réunit ? Vers quoi voulons-nous aller ? Comment pouvons-nous l’atteindre ?"
    Tièdes s'abstenir.

    Ce qui rejoint ces films en compétition, c'est qu'ils changent notre manière de voir le monde.
    Isabelle Gattiker

    Comment se passe la programmation, la sélection des films ?

    Isabelle Gattiker :

    On reçoit a peu près 500 films par édition. Et on en sélectionne en tout une quarantaine, et seulement 20 documentaires sont en compétition et huit fictions. C'est une sélection extrêmement vive, difficile, douloureuse. Je crois que le secret, c'est l'équilibre. Arriver à trouver des films de grands cinéastes mais aussi des films méconnus, qui traitent de thématiques différentes. Ce qui rejoint ces films en compétition, c'est qu'ils changent notre manière de voir le monde. Ils nous montrent le monde comme on ne l'a jamais vu. Cette année,  il s'agit de la thématique autour des migrations et de la désobeissance civile, une question ouverte à laquelle nous n'avons pas de réponse préparée. On essaye de mettre en lumière des zones d'ombre, des violations oubliées, des situations que les gens ne comprennent pas bien, comme ce qu'il se passe au Yémen, aux Philippines...

    On a le sentiment que ces films qui expliquent et dénoncent, ne restent souvent que sous l'applaudimètre d'un festival. Il y a une vraie frilosité de la part des chaînes de télévision à les diffuser ..

    Isabelle Gattiker :

    Nous, nous avons de la chance ! Nous avons la Radio-Télévision Suisse (RTS) qui est l'une des dernières chaînes de télévision à investir, et investir vraiment, dans le documentaire d'auteur engagé. Chaque année, sur les 40 films, une dizaine a été co-financée par la RTS. Ce qui est extraordinaire pour un tout petit pays. C'est magnifique et il ne faut pas que cela change. Il  faut protéger ce bastion courageusement. Il y aussi Arte...Ce sont des films qui bousculent, qui dérangent, qui font moins d'audimat. Il faut plus prendre le temps de les regarder et les chaînes sont soumises à une pression d'audimat qui ne favorise pas ce genre de création..

    Un festival réussi, c'est quoi ?

    Isabelle Gattiker :

    On se rend compte qu'un Festival est réussi quand les salles sont pleines (ce qui arrive chaque année) mais surtout pleines de jeunes. Et l'année dernière, la moitié du public avait moins de 40 ans. C'est extraordinaire ! Souvent, un événement de ce type, autour des droits humains, attire un public plus âgé. On mesure aussi les interactions sur Internet, sur les réseaux sociaux. Les personnes viennent mais aussi elles en parlent, elles repostent nos articles et nos contenus, il y a une vraie réflexion. Nous avons une vingtaine de partenaires (dont TV5Monde ndlr) et ils viennent assister aux séances. Enfin, bien entendu, la presse internationale. Sommes nous cités ? Y-a-t-il des articles sur nous ? Chaque année, nous avons de gros événements qui sont repris par tous les médias internationaux. Il y a deux ans c'était Edward Snowden. Il a parlé en direct pendant 45 minutes. L'année dernière, c'était le docteur Mukwege  et cette année, ce sera Dilma Roussef. Nous voulons nous tourner vers le futur, proposer des choses concrètes. Il y a des situations scandaleuses mais on peut agir. C'est là où nous avons un rôle à jouer.

    21 fév 2017 Frantz Vaillant

    http://information.tv5monde.com/