En réaction aux frappes aériennes lancées par les États-Unis le 6 avril contre une base aérienne de l'armée syrienne à Homs, trois jours après l’attaque à l'arme chimique qui a tué plus de 80 civils dans la province d'Idlib, Margaret Huang, directrice d'Amnesty International États-Unis, a déclaré :
« Le président Donald Trump a déclaré que cette attaque était motivée par l'inquiétude à l’égard de la vie des civils syriens, alors que son administration fait preuve d'un mépris flagrant envers les Syriens qui tentent de fuir pour échapper à la mort. Il doit immédiatement révoquer le décret interdisant aux citoyens de plusieurs pays musulmans d’entrer sur le territoire américain et mettre fin aux restrictions visant les réfugiés syriens, qui fuient l'horreur dans leur pays.
Le président Donald Trump a déclaré que cette attaque était motivée par l'inquiétude à l’égard de la vie des civils syriens, alors que son administration fait preuve d'un mépris flagrant envers les Syriens qui tentent de fuir pour échapper à la mort. Il doit immédiatement révoquer le décret interdisant aux citoyens de plusieurs pays musulmans d’entrer sur le territoire américain et mettre fin aux restrictions visant les réfugiés syriens, qui fuient l'horreur dans leur pays.
« En outre, les forces américaines doivent respecter strictement les obligations découlant du droit international humanitaire et prendre toutes les précautions possibles pour protéger la population civile lorsqu'elles procèdent à une opération militaire, notamment en s'abstenant d'utiliser des armes interdites au titre du droit international, comme les armes à sous-munitions. Les récentes frappes aériennes de la coalition que dirige les États-Unis en Irak et en Syrie ont tué des centaines de civils, dont beaucoup de femmes et d’enfants pris au piège chez eux.
« Le Conseil de sécurité de l'ONU n'a pas réussi à protéger les civils en Syrie depuis les six dernières années. Cela a encouragé toutes les parties au conflit en Syrie à commettre des crimes horribles en toute impunité. Il est impératif que les États membres du Conseil adoptent une résolution permettant de garantir la tenue sur le terrain d’une enquête sur l'attaque à l'arme chimique qui s'est déroulée à Khan Sheikhoun et de contribuer à traduire en justice les responsables présumés de ces crimes. »
7 avril 2017