Depuis 2005, la société civile palestinienne a lancé la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) jusqu’à ce qu’Israël mette fin à l’occupation, à la colonisation et à l’apartheid.
Si le refus d’acheter des produits israéliens est une action qui "passe" bien au niveau des citoyens conscients de l’énorme injustice qu’Israël fait subir aux Palestiniens, le boycott culturel et universitaire est beaucoup moins bien accepté avec des arguments qui prennent une apparence d’universalisme tels "la culture, comme le sport, rapproche les peuples" ; ou "le savoir est un pont permettant le dialogue par-dessus les frontières" ; ou "il ne faut pas mélanger culture et politique" ...
Eyal Sivan et Armelle Laborie ont un autre point de vue sur la question. Lui est réalisateur israélien (Jaffa, la mécanique de l’orange ; Izkor, les esclaves de la mémoire ; Un spécialiste, portrait d’un criminel moderne ...). Elle est productrice de films documentaires.
Nous vous invitons à venir les rencontrer et à échanger sur cette question qui se pose à chaque fois qu’un boycott est décidé (Olympiades de Barcelone en 1936, apartheid en Afrique du Sud, Coupe du monde de foot en Argentine, ...).
La soirée se terminera autour d’un pot offert par le Comité poitevin Palestine.
Rendez-vous
- À Poitiers (86), conférence – débat : Un boycott légitime, pour le BDS culturel (...)
Le mercredi 3 mai 2017 à 18h15
dans les locaux de la FSU
16 avenue du Parc d’Artillerie à Poitiers.
Organisée par le Comité poitevin Palestine