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  • Libye : la guerre privée de Sarkozy (NPA)

    Il y a quelques mois, le Parlement britannique avait publié un rapport sur la guerre en Irak dénonçant les mensonges du président US Bush et du Premier ministre Tony Blair.

    Dans un nouveau rapport publié ce 14 septembre, il revient sur la guerre en Libye.

    En février 2011, la Libye s’insurge contre Kadhafi, et des troupes du régime se dirigent vers Benghazi, la deuxième plus grande ville du pays. Des massacres atroces sont annoncés.

    Mais selon le rapport, la menace d’un massacre des populations civiles était « nettement exagérée » et n’a pas été vraiment vérifiée. Le gouvernement britannique était exclusivement focalisé sur une intervention militaire, notamment à cause du forcing diplomatique de la France. Ainsi, Sarkozy est accusé d’avoir mis la pression, notamment pour « obtenir une plus grande part de la production de pétrole libyenne », « accroître l’influence française en Afrique du Nord », mais également pour « améliorer sa situation politique en France ».

    Sarkozy a poussé l’intervention jusqu’à l’élimination physique de Kadhafi. Mediapart fait un lien entre ce volontarisme et les relations compromettantes des deux hommes, y compris peut-être financières (comme l’avait déclaré le dictateur libyen). Comme le dit Mediapart, « Sarkozy a-t-il mené une guerre privée, une guerre de blanchiment ? ». On en connaît le résultat…

    En France, aucune commission d’enquête parlementaire n’a été lancée sur la guerre en Libye. Un député en avait fait la demande en 2014, sans visiblement de réponse du président (PS) de l’Assemblée... Au-delà des changements de président, la continuité monarchique de la Ve République prime.

     
  • Israël/Territoires palestiniens occupés. (Amnesty)

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    Hadeel al-Hashlamoun, âgée de 18 ans va mourir...

    Une série d'homicides illégaux démontre un mépris flagrant pour la vie humaine

    Près d'un an s'est écoulé depuis la vague de violence meurtrière qui s'est abattue sur Israël et les territoires palestiniens occupés (TPO), et les forces israéliennes  continuent de faire preuve d'un mépris flagrant pour la vie humaine en utilisant de façon illégale et irresponsable la force meurtrière contre des Palestiniens, a déclaré Amnesty International le 28 septembre.

    Dans un mémoire adressé aux autorités israéliennes le 14 septembre, l'organisation expose en détail 20 cas manifestes d'homicide illégal de Palestiniens commis par les forces israéliennes, et demande des éclaircissements sur les enquêtes. Dans au moins 15 de ces cas, des Palestiniens ont été délibérément abattus alors qu'ils ne représentaient aucun risque imminent pour la vie d'autrui, et il s'agit manifestement d'exécutions extrajudiciaires. Les autorités israéliennes n'ont pas répondu aux préoccupations exprimées par Amnesty International.

    « Depuis le début de l'escalade de la violence en Israël et dans les territoires palestiniens occupés, l'an dernier, on assiste à une multiplication des homicides commis par les forces israéliennes, favorisée par une culture de l'impunité, a déclaré Philip Luther, directeur des recherches et des actions de plaidoyer pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à Amnesty International.

    « Les cas d'homicide illégal présentés dans le mémoire démontrent un mépris flagrant pour la vie humaine, et posent de graves questions pour les autorités israéliennes. Les responsables présumés doivent être déférés à la justice pour que cesse cette vague d'homicides illégaux. »


    Depuis le 1er octobre 2015, Israël et la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, ont connu la plus grave vague de violences recensée depuis la fin de la deuxième intifada, en 2005. Plus de 225 Palestiniens et trois ressortissants étrangers ont été tués par les forces israéliennes l'an dernier, dans la plupart des cas lors d'une attaque présumée ou réelle ou d'une tentative d'attaque contre des soldats, des policiers ou des civils israéliens. Au moins 35 Israéliens et deux ressortissants étrangers ont été tués au cours de la même période par des Palestiniens.

    Dans certains cas, la force meurtrière a peut-être été le seul moyen de protéger la vie de civils ou de membres des forces de sécurité. Toutefois, ainsi que le montrent les cas exposés dans le mémoire, dans de nombreux cas, les personnes tuées ne représentaient aucune menace imminente pour la vie d'autrui. Cela inclut notamment les cas où les forces israéliennes ont tiré sur des personnes qui étaient blessées ou qui s'enfuyaient ou sur des manifestants non armés.

    Les homicides illégaux commis par les forces israéliennes ne sont pas une nouveauté. Dans un rapport datant de 2014 intitulé La gâchette facile. L’usage d’une force excessive par Israël dans les territoires palestiniens occupés, Amnesty International a exposé 19 cas d'homicides illégaux manifestes, dont trois cas pour lesquels il existe des éléments prouvant qu'il y a eu une intention de tuer, ce qui constitue un crime de guerre.

    Alors que les violences se poursuivent en Israël et dans les TPO, les familles des personnes tuées de façon illégale l'an dernier n'ont toujours pas obtenu justice. Sur les 20 cas exposés dans le mémoire, une condamnation a été prononcée contre un soldat dans un seul cas. Dans de nombreux cas, alors qu'il existe des éléments prouvant qu'il s'agit d'une exécution extrajudiciaire, aucune enquête pénale n'a été ouverte.

    Hadeel al Hashlamoun était âgée de 18 ans quand elle a été abattue par les forces israéliennes à Hébron, le 22 septembre 2015. Selon des témoins, elle tenait un couteau, mais était séparée des soldats par des clôtures métalliques. Un examen de ce cas mené par l'armée israélienne a abouti à la conclusion qu'elle aurait pu être arrêtée vivante. Amnesty International n'a connaissance d'aucune enquête pénale sur sa mort.

    Le père d'Hadeel, Salah Hashlamoun, a déclaré : « Je passe par une phase de grave dépression et de désespoir. Cela fait maintenant un an que ma fille a été tuée, et le problème ce n'est pas seulement que nous n'avons pas obtenu la moindre miette de justice, mais qu'Israël continue de tuer nos jeunes, et que les homicides se multiplient.

    « Je veux faire toute la lumière sur le cas de ma fille, de nouveau maintenant du fait de cet anniversaire ; pas seulement pour obtenir justice, mais aussi pour tenter de ralentir le rythme des meurtres qui augmente à nouveau. »

    Le neveu de Salman Shaalan, Mahmoud Muhammad Ali Shaalan, avait 16 ans quand il a été tué, le 26 février 2016, au poste de contrôle de Beit El, près de Ramallah. Selon les témoignages recueillis par Amnesty International, il a été abattu à distance par des soldats israéliens après avoir été refoulé au point de contrôle. Une autopsie a confirmé cette version des faits, mais aucune enquête pénale n'a encore été ouverte sur cet homicide. La famille n'a pas été autorisée à avoir accès à la vidéo montrant l'homicide.

    Salman Shaalan a déclaré : « Nous vivons un cauchemar. Tout indique qu'il a été tué sans aucune raison, alors personne ne dit rien, dans l'espoir que ça passera. Ils n'ont ouvert aucune enquête, et ne découvriront pas ce qui s'est passé.

    « Nous sommes aujourd'hui confrontés à une réalité qui est qu'Israël peut faire tout ce qu'elle veut sans que personne ne l'oblige à rendre des comptes. J'espère que l'heure de la justice va bientôt sonner. »

    Les recherches menées par Amnesty International montrent que la justice militaire est systématiquement incapable de rendre justice pour les victimes palestiniennes d'homicides illégaux et pour leurs proches. L'attitude du département de la police chargé des enquêtes internes, en cas d'allégations d'homicides illégaux commis par la police israélienne, incite également à douter de sa capacité à mener des enquêtes impartiales et indépendantes.

    « Les proches d'Israéliens tués par des Palestiniens peuvent compter sur un État qui va activement mener des poursuites contre les agresseurs, en outrepassant parfois même les limites de la légalité. Par contre, les Palestiniens n'ont personne pour protéger leurs droits », a déclaré Philip Luther.

    « La seule façon d'empêcher d'autres homicides illégaux est de mettre fin à l'impunité dont bénéficient ceux qui ont commis de tels actes par le passé. Israël a l'obligation de diligenter des enquêtes exhaustives et impartiales sur tous les homicides commis par ses forces de sécurité, et de tenir les familles pleinement informées de l'avancée des investigations. Le gouvernement israélien doit réformer de toute urgence son système d'enquête afin de pouvoir remplir ses obligations et déférer à la justice les responsables présumés d'exécutions extrajudiciaires. »

    28 septembre 2016

    https://www.amnesty.org/

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  • Shimon Peres (France Info)

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    Leyla Chaid invitée d’honneur à la mairie de Carhaix

    Leila Shahid : « Pour les Palestiniens, Shimon Peres restera l’homme qui n’a pas mis en œuvre les accords d’Oslo »

    Sur Franceinfo, Leila Shahid, ex-ambassadrice de la Palestine auprès de l’Union européenne, a jugé Shimon Peres « Décevant pour les partisans de la paix palestiniens, mais aussi israé- liens ».  L’ancien premier Ministre israélien est mort mercredi 28 septembre à l’âge de 93 ans.

    L’ancien premier ministre d’Israël et prix Nobel de la paix, Shimon Peres, est mort mercredi 28 septembre à l’âge de 93 ans, deux semaines après avoir été victime d’une attaque cérébrale. Leila Shahid, ancienne déléguée générale de l’Autorité palestinienne en France et ex-ambas- sadrice de la Palestine auprès de l’Union européenne, a estimé sur France info que « pour les Palestiniens, il restera l’homme qui n’a pas mis en œuvre les accords d’Oslo. »

    France info : Avez-vous le sentiment qu’il y a eu deux Shimon Peres ?

    Leila Shahid : Oui, je dirais qu’il y a eu plusieurs Shimon Peres. L’homme qui a eu l’image respectable, cosmopolite, internationaliste et plutôt laïc d’Israël. Il y a eu plusieurs personnages parce que, comme tous les grands hommes politiques, il était complexe. Mais, pour les Pales-tiniens, il restera l’homme qui n’a pas mis en œuvre les accords d’Oslo, celui qui n’a pas su succéder à Yitzhak Rabin après son assassinat, celui qui a d’ailleurs perdu les élections face à Netanyahu et, pour cette raison-là, il a été décevant pour les partisans de la paix palestiniens mais aussi israéliens. Et puis surtout, l’homme qui a, au lieu de continuer à défendre le Parti Travailliste, a choisi d’aller avec Ariel Sharon.

    Le dernier fondateur de l’Etat d’Israël a disparu. Pensez-vous que seuls les fonda- teurs avaient peut-être la capacité de faire la paix et que la « génération héritage » n’en a pas la capacité ?

    Non ce n’est pas seulement cela. La société israélienne a changé, pas seulement les diri- geants. On est passés d’une société à majorité laïque, pionnière qui fondait un Etat qu’elle pensait être la protection ultime du peuple juif dans le monde, à un Etat qui est fait de religieux, fanatiques, nationalistes, dirigés par des racistes, fiers de l’être comme monsieur Lieberman qui est aujourd’hui ministre de la Défense. La société a changé, la Knesset a changé. C’est pour cela que c’est extrêmement tragique et que nous devons juger le legs de Shimon Peres à la lumière de sa trajectoire politique et historique. Je le juge assez sévèrement malheureusement.

    Ecouter l’interview

    France info, mercredi 28 septembre 2016

    http://www.france-palestine.org/

     

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