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Palestine - Page 46

  • En dépit de l’arrêt de la Cour de cassation l’appel au boycott n’est pas illégal (Afps)

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    La Cour de cassation a rendu le 30 mars son arrêt confirmant le jugement de la Cour d’appel de Caen à l’encontre de nos amis d’Alençon.

    Après les décisions de la Cour de cassation du 20 octobre dernier, concernant les actions de Mulhouse, et même si les faits incriminés étaient différents, il ne nous a pas surpris et prolonge la scandaleuse exception française de criminalisation des actions de boycott, dans le seul cas d’Israël, alors même que ces actions sont toujours liées à l’exigence du respect du droit international.

    Et pourtant, comme nous l’avons déjà précisé, et quoique l’on en dise, l’appel au boycott n’est pas illégal. C’est par une interprétation détournée et contestable de la loi, que les militants ont été condamnés, alors que nombre d’autres étaient relaxés pour les mêmes faits.

    C’est pour cette raison que nous avons soutenu sans réserve le recours à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) qui a été déposé par nos amis alsaciens ces tout derniers jours.

    Nous savons que ce recours à la CEDH s’inscrit dans un combat de longue haleine, mais nous sommes déterminés à le mener jusqu’au bout.

    Nous continuerons à défendre fermement le droit à la mise en cause de la politique d’un Etat, Israël en l’occurrence, par des moyens pacifiques dont l’appel au boycott. Nous le ferons au nom de la liberté d’expression et d’action citoyenne aux côtés de toutes celles et ceux qui sont attachés aux valeurs de liberté fondatrices de la République.

    Nous sommes pleinement impliqués dans la campagne internationale BDS que nous menons dans les conditions propres à la France. Dès demain, samedi 2 avril et les samedis suivants, nos groupes locaux se mobiliseront avec nos partenaires autour des mots d’ordre « Pas de produits de la colonisation dans nos magasins ! » et « Liberté d’expression, droit au boycott ! »

    Le Bureau national

    Communiqué de l’AFPS, vendredi 1er avril 2016

    http://www.france-palestine.org/En-depit-de-l-arret-de-la-Cour-de-cassation

  • Londres BDS (Ujfp)

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    Commentaire: Nous signalons que le dessinateur "Latuff" peut être qualifié d'antisémite car il a participé à un concours de dessins à Téhéran, au service des Mollahs.

  • Carhaix/ Kreiz Breiz Palestine (Afps)

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    Le jeu ambigu de la France

    Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (CDH) réuni à Genève était saisi le 24 mars de plusieurs résolutions sur la question de Palestine. Deux d’entre elles étaient spécialement importantes, l’une portant sur le suivi de la situation à Gaza et l’impunité, l’autre sur l’établissement d’une "liste noire" des compagnies israéliennes et internationales opérant en territoire palestinien occupé, liste noire dont il est précisé qu’elle sera mise à jour tous les ans.

    Ces deux résolutions ont été adoptées avec 32 voix pour et 15 abstentions.

    La France s’est abstenue avec les autres pays de l’UE membres du CDH. Ce faisant elle a montré une nouvelle fois l’ambiguïté, sinon l’incohérence, de sa position puisqu’elle condamne rituellement la colonisation tout en se refusant à en tirer des conséquences pratiques.

    Pourtant, la France considère que « Les transactions financières, les investissements, les achats, les approvisionnements ainsi que d’autres activités économiques dans les colonies ou bénéficiant aux colonies, entraînent des risques juridiques et économiques liés au fait que les colonies israéliennes, selon le droit international, sont construites sur des terres occupées et ne sont pas reconnues comme faisant partie du territoire d’Israël. »

    Pourquoi alors cette abstention ?

    Est-ce pour permettre à des banques françaises de continuer à faire des affaires qui profitent à l’occupation israélienne ? Rappelons que cette mise en garde avait contribué au retrait d’entreprises françaises Safège et Poma du projet de téléphérique à Jérusalem-Est. Il y a manifestement ici un double jeu qui discrédite gravement la parole de la France au moment où elle veut jouer un rôle de premier plan.

    B. Netanyahou a osé appeler « les pays démocratiques » à ne pas respecter ces résolutions et à boycotter le CDH, c’est à dire à délégitimer un organe de l’ONU. On n’ose imaginer que la France s’engage ouvertement sur cette voie de démantèlement des Nations Unies.

    Mais ces résolutions la mettent clairement au pied du mur.

    Ces résolutions sont un point d’appui important pour le mouvement de solidarité et les campagnes BDS : il est nécessaire de mettre en cause l’ensemble des entreprises et sociétés, israéliennes ou non, qui tirent profit de la colonisation. Il est légitime de les mettre en demeure de désinvestir si elles ne veulent pas être l’objet de campagnes de boycott.

    N’en déplaise au Premier ministre qui joue délibérément la désinformation en amalgamant antisémitisme et critique politique de l’Etat d’Israël, c’est ce que nous continuerons à faire sans nous laisser intimider.

    Ainsi le 2 avril et les samedis suivants, nous appelons à des journées d’action avec comme mot d’ordre « Pas de produit de la colonisation dans nos magasins ! »

    Le Bureau national

    Communiqué de l’AFPS, vendredi 25 mars 2016

    http://www.france-palestine.org/Le-jeu-ambigu-de-la-France

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  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

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  • Jénine Paris 12

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