Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • L'Arabie saoudite accentue la répression visant les militants des droits humains (Amnesty)

    mondialisation-droits-lhomme-arabie-saoudite--L-KsRCgr.jpeg

    Les autorités saoudiennes ont entamé la nouvelle année en intensifiant la répression contre les militants des droits humains, s'attaquant une fois de plus violemment aux derniers vestiges d'une société civile très fragilisée dans le pays, a déclaré Amnesty International.

    Ces dernières semaines, plusieurs militants ont été arrêtés ou ont comparu devant la justice pour des motifs liés à leurs activités pacifiques de défense des droits humains, ce qui indique que les autorités ont l'intention de poursuivre la répression contre les dissidents pacifiques. Parmi ces personnes figure un militant poursuivi en justice pour avoir fourni des informations à Amnesty International.

    « Cette dernière série d'arrestations incite à craindre que 2017 ne soit une nouvelle année noire pour les droits humains en Arabie saoudite, les autorités poursuivant leurs tentatives d'anéantissement de tout ce qui peut ressembler à un mouvement de défense des droits humains dans le pays, a déclaré Lynn Maalouf, directrice adjointe des recherches au bureau régional d’Amnesty International à Beyrouth. 

    « Les militants des droits humains sont une espèce en voie de disparition en Arabie saoudite. Ils disparaissent les uns après les autres, étant poursuivis en justice, incarcérés, réduits au silence par des manœuvres d'intimidation ou contraints à l'exil, et cela témoigne de la politique de tolérance zéro des autorités à l'égard de la liberté d'expression. »

    Les militants des droits humains sont une espèce en voie de disparition en Arabie saoudite. Ils disparaissent les uns après les autres, étant poursuivis en justice, incarcérés, réduits au silence par des manœuvres d'intimidation ou contraints à l'exil
    Lynn Maalouf, directrice adjointe des recherches au bureau régional d’Amnesty International à Beyrouth

    Le 10 janvier, Abdulaziz al Shubaily, défenseur des droits humains et membre fondateur de l'Association saoudienne pour les droits civils et politiques (ACPRA), une organisation indépendante de défense des droits humains aujourd'hui dissoute, a comparu devant le Tribunal pénal spécial, qui s'occupe des affaires de terrorisme. Il a été condamné à une peine de huit ans d'emprisonnement en raison de son travail de défense des droits humains. Il était accusé, entre autres, d’avoir « été en contact avec des organisations étrangères » et d’avoir fourni des informations à Amnesty International pour deux rapports de l’organisation. Tous les autres membres de l'ACPRA ont été poursuivis en justice ou incarcérés.

    Le 8 janvier, Essam Koshak, défenseur des droits humains,a été convoqué pour un interrogatoire par le Département de police judiciaire (CID) à La Mecque vers 17 heures (heure locale). Il s'est immédiatement rendu au commissariat d'al Mansour, mais il a été placé en détention et n'est depuis pas rentré chez lui. Amnesty International a appris qu'Essam Koshak n'a pas été autorisé à prendre un avocat et qu'il est interrogé au sujet de son compte Twitter, qu'il a principalement utilisé pour envoyer des tweets sur la situation des droits humains en Arabie saoudite.

    Trois jours plus tôt, le 5 janvier, Ahmed al Mushaikhass, membre fondateur du Centre Adala pour les droits humains, une organisation indépendante de défense des droits humains qui n'avait pas été autorisée à se faire enregistrer en Arabie saoudite, avait reçu un appel téléphonique du CID qui lui demandait de se rendre au commissariat de police d'al Qatif pour un interrogatoire. Le 8 janvier, il a été transféré au commissariat d'al Dammam, où il est toujours détenu. Il est depuis interrogé par le Bureau des enquêtes et des poursuites judiciaires (BIP). Ahmed al Mushaikhass est un défenseur des droits humains dont le travail est reconnu ; il aide notamment les proches de personnes détenues dans la province de l’Est à exposer leur cas auprès des autorités. Son frère, Yussuf al Mushaikhass, a été condamné à mort en janvier 2016 parce qu'il avait participé à une manifestation dans la province de l’Est, et il risque à tout moment d'être exécuté.

    Le 18 décembre, Issa al Nukhaifi, défenseur des droits humains et membre de l'ACPRA, a été convoqué pour un interrogatoire au BIP à La Mecque. Il a été interrogé au sujet, entre autres, de ses tweets soutenant des militants des droits humains saoudiens et d'autres détenus. Il est actuellement incarcéré à la prison générale de La Mecque. Il avait déjà été incarcéré en 2013 en raison de son travail en faveur des droits humains et était resté trois ans en prison avant d'être remis en liberté en avril 2016. Il a continué après sa libération à dénoncer les violations des droits humains perpétrées en Arabie saoudite, représentant ainsi une épine dans le pied des autorités. 

    Actuellement, en Arabie saoudite, toute personne qui ose défendre publiquement les droits humains est en danger
    Lynn Maalouf, directrice adjointe des recherches au bureau régional d’Amnesty International à Beyrouth

    « La persécution incessante des défenseurs des droits humains par les autorités saoudiennes vise à les dissuader de parler de la situation des droits humains dans le pays et d'œuvrer en faveur des victimes de violations. Les militants des droits humains qui ont été arrêtés uniquement en raison de leur travail de défense de ces droits doivent être remis en liberté immédiatement et sans condition, a déclaré Lynn Maalouf.

    « Actuellement, en Arabie saoudite, toute personne qui ose défendre publiquement les droits humains est en danger. Comme cette répression généralisée ne semble pas s'épuiser, il est plus que jamais important que les soutiens internationaux de l'Arabie saoudite la dénoncent à voix haute. »

    https://www.amnesty.org/

  • Trégor Palestine (AFPS)

    lannio

    3e quinzaine de la Palestine en Trégor

    10 au 22 Janvier 2017 – Lannion, Bégard, Locquémeau, Plestin

    Exposition « Un mur au (mi)lieu des mo(r)ts : le mur de séparation qui enferme les Palestiniens »

    Du mardi 10 au mercredi 18 janvier : Cafétéria de l’Espace St-Anne – Lannion – De 9h30 à 12h et de 14h à 17h30 – Entrée gratuite Cette exposition sera aussi proposée au café Théodore (Locquémeau) du jeudi 19 au dimanche 22 janvier

    Vendredi 13 Janvier

    Conférence – Contre l’apartheid israélien – Pour la défense de la population de Gaza en cage

    trégor palestine (afps) dans Altermondialisme

    Pierre STAMBUL et Sarah KATZ de l’UJFP (Union Juive Française pour la Paix)

    Salle de conférence – Espace Sainte Anne – 2, rue de Kérampont – Lannion – 20h30 – Entrée libre

    Pierre Stambul, fils de résistants déportés, est coprésident de l’UJFP (Union Juive Française pour la Paix) Il est l’auteur de plusieurs ouvrages aux éditions Acratie : « Israël/Palestine, du refus d’être complice à l’engagement » (2012), « Le Sionisme en question » (2014), « Chroniques de Gaza ; mai-juin 2016 » (co-écrit avec Sarah Katz ; 2016)

    Dans un premier temps, Pierre Stambul décrira la destruction de la société palestinienne qui est à l’œuvre : occupation, colonisation, fragmentation, apartheid, crimes de guerre … Il dénoncera l’idéologie sioniste qui est à l’origine de cette guerre, l’instrumentalisation de l’antisémitisme pour défendre le colonialisme et la criminalisation du BDS (boycott, désinvestissement, sanctions).

    Dans un deuxième temps Sarah Katz et Pierre Stambul, raconteront, à partir de photos, ce qu’ils ont vu à Gaza lors de leur séjour en mai-juin 2016 : une cage hermétique, une volonté délibérée de l’occupant de transformer les Gazaouis en assistés et la résistance de la population, une société hautement éduquée, les différents partis politiques, la division palestinienne qui est une grande victoire de l’occupant. Ils présenteront leur livre « Chroniques de Gaza ».

    Samedi 14 janvier

    Soirée festive Jazz et crêpes – Au profit de la coopérative d’Al Sanabel

    Café Les Valseuses (en face de l’église de Brélévenez) – Lannion – 18h – Tarif : 6€ Restauration sur place : galettes et crêpes:

    JSON : formation de jazz (quintet) qui reprend des standards pour proposer un jazz moderne et dynamique, qui flirte parfois avec le funk

    Sulfate de cuivres proposera en première partie une évocation de l’âge d’or du jazz, faisant notamment référence au célébrissime Big Band de Duke Ellington, avant de présenter en deuxième partie une sélection de musiques de films, de musiques des Balkans et de génériques TV qui rappelleront bien des souvenirs !

    Dimanche 15 Janvier

    Conférence – Les enfants de Gaza

    MJC de Bégard – 16h – Entrée libre

    Conférence de Mme Kilani Nabila, Directrice du Centre Culturel, Éducatif et de Formation de Beith Lahiya ( CETC-Nord Bande de Gaza ) Conférence organisée par l’association d’aide médicale AMANI qui s’engage avec le CETC dans un projet de soutien psychologique auprès des enfants de Gaza.

    Jeudi 19 Janvier

    Mur – Film documentaire de Simone Bitton (2004) – 1h40
    Café Théodore – Trédez-Locquémeau
    20h30 – Entrée gratuite Soupe dès 19h30

    Mur est une méditation cinématographique personnelle sur le conflit israélo-palestinien, proposée par une réalisatrice qui brouille les pistes de la haine en affirmant sa double culture juive et arabe. Dans une approche documentaire originale, le film longe le tracé de séparation qui éventre l’un des paysages les plus chargés d’histoire du monde, emprisonnant les uns et enfermant les autres.

    Sur le chantier aberrant du mur, les mots du quotidien et les chants du sacré, en hébreu et en arabe, résistent aux discours de la guerre et se fraient un chemin dans le fracas des foreuses et des bulldozers. Toute la beauté de cette terre et l’humanité de ses habitants sont offertes au spectateur comme un dernier cadeau, juste avant de disparaître derrière le Mur.

    Exposition sur le mur de séparation du jeudi 19 au dimanche 22 janvier

    Dimanche 22 janvier

    La Palestine au cinéma

    Cinéma Le Douron – Plestin les Grèves

    De 14h à 18h Entrées : 5 € la séance – 9 € les deux séances

    14h – OMAR – Fiction – 1h 37min – De Hany Abu-Assad

     dans Anticolonialisme

    Omar vit en Cisjordanie. Habitué à déjouer les balles des soldats, il franchit quotidiennement le mur qui le sépare de Nadia, la fille de ses rêves et de ses deux amis d’enfance, Tarek et Amjad. Les trois garçons ont décidé de créer leur propre cellule de résistance et sont prêts à passer à l’action. Leur première opération tourne mal.

    Capturé par l’armée israélienne, Omar est conduit en prison. Relâché contre la promesse d’une trahison, Omar parviendra-t-il malgré tout à rester fidèle à ses amis, à la femme qu’il aime, à sa cause ?

    Entracte Pâtisseries palestiniennes, thé, café

    Projection de dessins satiriques

    16h – 3000 nuits – Fiction – 1h43min – De Mai Masri (sortie nationale le 4 janvier 2017)

     dans Antiimpérialisme

    Années 80, à la veille des événements de Sabra et Chatila. La révolte gronde dans une prison israélienne, où sont détenues des prisonnières politiques palestiniennes. Une jeune institutrice de Naplouse, vient d’arriver, condamnée à 8 ans de prison pour un attentat dans lequel elle n’est pas impliquée. Elle partage la cellule d’israéliennes condamnées pour droits communs et s’habitue progressivement à l’univers carcéral. Mais elle découvre qu’elle est enceinte. Envers et contre tous, elle décide de garder l’enfant.

    « Voyez ce film ! Voyez-le maintenant ! » C’est Ken Loach qui le dit !

    http://www.france-palestine.org/

  • Après Homs, Daraya, Alep,… Assad détruit Wadi Barada (Anti-k)

    Manif samedi 14 janvier:

    Après Homs, Daraya, Alep,…

    Assad détruit Wadi Barada

    Appel au rassemblement à Paris

    Samedi 14 janvier 2017 à 15h00 

    Fontaine des Innocents

    Métro : Chatelet ou Chatelet-les-Halles

    Rassemblons-nous pour exprimer notre solidarité avec le peuple syrien en lutte pour sa liberté

    Contre la barbarie du régime d’Assad et celle de ses alliés (Poutine, le régime iranien et ses milices extrémistes),

    Contre la barbarie de Da’ech comme de tous les extrémismes.

    • Les milices de Assad et de ses alliés assiègent wadi Barada, banlieue libérée de Damas, dans le but d’affamer sa population, de la soumettre et, comme celle de Daraya et d’Alep, de la forcer à partir pour la remplacer par une population « démographiquement loyalistes ».

    • Comme toutes les autres régions libérées par les forces d’opposition, Wadi Barada subit les bombardements en tous genres, au Napalm, aux Barils d’explosifs,…détruisant toutes les infrastructures de la vie civile, à commencer par les sources d’eau alimentant la population en eau potable, comme à Aïn el Fija visée par des barils de poudre.

    • La folie criminelle de la dictature Assad et de ses alliés, à l’œuvre depuis bientôt six ans, s’accompagne de propagande parlant de « cessez-le-feu, de négociations et de règlement politique » en Syrie !

    • Au prix de sacrifices surhumains, le peuple syrien est décidé à poursuivre son combat pour sa liberté et sa dignité ; pour bâtir une société démocratique, de droit et de justice, basée sur l’égalité de tous ses citoyens, quelle que soit leur origine ethnique ou religieuse.

    http://www.anti-k.org/