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Solidarité - Page 47

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

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  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

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  • Nouveautés sur Agence Médias Palestine

     
    L’accord Turquie-Israël laisse le siège de Gaza intact

    L’accord Turquie-Israël laisse le siège de Gaza intact

    Ali Abunimah – The Electronic Intifada – 27 juin 2016   Enfants palestiniens participant à une manifestation contre le siège israélien de la bande de Gaza, dans le port de Gaza, le 1er juin. (image APA – Mohammed Asad) Les Palestiniens de la bande de Gaza expriment leur colère et leur consternation lundi devant l’accord qui...
     
     
    Un musée de la Palestine « désert » est toujours une lueur d’espoir

    Un musée de la Palestine « désert » est toujours une lueur d’espoir

    James Fraser – Middle East Eye – 12 juin 2016     L’achèvement dans les temps du bâtiment est remarquable étant donné les difficultés logistiques que lui opposa l’occupation. Une nouvelle institution culturelle, incroyable pour le Moyen-Orient, est désormais ouverte au public. Située au sommet d’une colline près de Ramallah en Cisjordanie, le Musée palestinien...
     
     
    Des législateurs US exhortent Obama à agir contre les mauvais traitements envers les enfants palestiniens

    Des législateurs US exhortent Obama à agir contre les mauvais traitements envers les enfants palestiniens

    Nora Barrows-Friedman – The Electronic Intifada – 21 juin 2016   Alors que le président US Barack Obama se prépare à offrir un lot record de plusieurs milliards de dollars d’aides militaires à Israël, vingt membres démocrates du Congrès lui disent qu’il doit envoyer un « signal clair » aux enfants palestiniens leur disant que leurs vies...
     
     
    Rapport de l'UNRWA : Le siège de Gaza est illégal et viole le droit humanitaire

    Rapport de l’UNRWA : Le siège de Gaza est illégal et viole le droit humanitaire

    18 juin 2016 , Par IMEMC – Droits de l’Homme, nouvelles internationales Un rapport émis par l’Office de Secours et de Travaux des Nations Unies pour les Réfugiés de Palestine au Proche Orient (UNRWA) a confirmé la grave détérioration sous divers aspects de la vie à Gaza, conséquence du siège continu imposé par Israël à la...
     
     
    "PalFest 2016": Interview de la poétesse palestinienne Jehan Bseiso

    « PalFest 2016 »: Interview de la poétesse palestinienne Jehan Bseiso

    Du 21 au 26 mai, le Festival Palestine de Littérature  ( http://palfest.org/)  a tourné dans les villes de Cisjordanie et d’Israël, avec la participation de Jehan Bseiso, une jeune poétesse palestinienne. Avec deux anthologies à son nom, des publications en ligne sur Electronic Intifada et The Palestine Chronicle, Jehan travaille actuellement à une collection de...
     
     
    Un Palestinien apprend en prison l'art recyclé

    Un Palestinien apprend en prison l’art recyclé

    Un jeune Palestinien paie ses études universitaires en vendant de l’art recyclé dont il a appris les techniques en prison.   Sheren Khalel | 14 Juin 2016  | Arts & Culture, Palestine   Bethlehem, Occupied West Bank – Ghassan al-Azzeh q été arrêté par les forces israéliennes et emprisonné alors qu’il n’avait que 16 ans. Adolescent...
     
     
    Quel Jérusalem ? Les plans directeurs mal connus d'Israël

    Quel Jérusalem ? Les plans directeurs mal connus d’Israël

    Par Nur Arafeh, le 31 mai 2016 SOMMAIRE Jérusalem 2050 : destination largement juive de technologie de pointe et de tourisme avec une présence palestinienne minimale. C’est une conception de la ville par Israël qui la met en place grâce à trois plans directeurs – dont deux sont relativement méconnus. Nur Arafeh, membre politique d’Al-Shabaka, donne une..

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

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  • Israël-Palestine. Ce qu’une membre du Conseil législatif palestinien a appris dans une prison israélienne (Al'Encontre.ch)

    La députée palestinienne Khalida Jarrar après sa libération de prison

    La députée palestinienne Khalida Jarrar après sa libération
    de prison.

    Par Amira Hass

    Khalida Jarrar, membre du Conseil législatif palestinien, a été emprisonnée sans procès, suspectée d’incitation et d’appartenance au Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP). Elle a été relâchée après 14 mois de détention.

    Des douzaines de Palestiniens qui ont été arrêtés pour des activités contre l’occupation israélienne sont ainsi relâchés chaque semaine. Les caméras qui accompagnaient la libération de Jarrar ont mis en évidence un processus qui a fait partie de la vie quotidienne de centaines de milliers de familles palestiniennes depuis 50 ans. Les premières paroles qu’elle a prononcées lors de sa libération exprimaient d’ailleurs la même chose que dit ou pense chacun des prisonniers relâchés: «C’est un jour heureux à cause de ma remise en liberté, mais c’est aussi un jour triste parce que je laisse derrière moi mes amis, les prisonniers avec lesquels j’ai vécu pendant plus d’une année.»

    Jarrar, qui dirige le comité pour les prisonniers au Conseil législatif, a consacré de longues années à agir en faveur des prisonniers palestiniens et à la lutte pour leur remise en liberté. «Les prisonniers ont perdu leur confiance dans le système politique», a-t-elle expliqué lors d’une conférence de presse suite à sa libération. «Ils détestent quand les politiciens se mettent en avant et font des promesses concernant leur libération alors qu’ils savent pertinemment que ces promesses sont creuses.» Elle a ajouté que les prisonniers ne croient pas non plus à la possibilité d’être libérés grâce à des échanges de prisonniers.

    Au moment de l’emprisonnement de Jarrar, le nombre de Palestiniennes prisonnières dans des prisons israéliennes a battu tous les records précédents – 61 prisonnières et détenues, dont 14 mineures. Dix prisonnières avaient été blessées au cours de leur arrestation, certaines grièvement. Cinq d’entre elles étaient des mineures.

    A cause du surpeuplement dans la prison de Hasharon, une aile supplémentaire a été ouverte dans la prison de Damon, où 20 femmes sont maintenant détenues.

    Avec précaution, Jarrar a expliqué lors de la conférence de presse: «Je sais qu’à cause de l’occupation, l’emprisonnement affecte l’entièreté de la société palestinienne, mais on devrait discuter si, par exemple, l’éducation ne pourrait pas être un moyen de lutte approprié et correct.»

    A l’initiative de la prisonnière vétérane Lina Jarbuni – dont Jarrar dit qu’elle a beaucoup appris – des prisonnières adultes gèrent une école dans les murs de la prison, avec des leçons d’anglais, d’hébreu et d’études sociales.

    Les prisonniers relâchés sont transportés dans une fourgonnette du service des prisons depuis le lieu de détention jusqu’à un des points de passage le long de la Ligne verte entre la Cisjordanie et Israël. En général on ne connaît pas l’heure exacte de leur arrivée au point de passage. La famille de Jarrar a appris qu’elle arriverait au passage de Jabara, au sud de Tulkarem, dans la matinée.

    Son mari, Rassan Jarrar, accompagné de plusieurs membres de la famille et des proches, sont arrivés au point de passage à 8h30 du matin. D’autres personnes qui voulaient lui souhaiter la bienvenue sont venues en bus depuis Ramallah, et ont emprunté la rue étroite vers le point de passage plutôt que de prendre la route directe qui passe à côté de la colonie de Avnei Hefez. Ils ont tous dû marcher à travers les arbres et les rochers sous une température proche de 38 degrés.

    Jarrar a expliqué plus tard qu’elle avait déjà été menée au véhicule du service des prisons à 8h30, mais qu’il y avait eu un retard inexpliqué. Elle avait donc préféré retourner chez ses amis en prison. Elle a été reconduite au véhicule après 10h30, et un gardien lui a menotté les mains et les pieds.

    Le trajet, qui prend en général 10 minutes, a duré une heure à cause de la circulation. Elle est restée menottée jusqu’à leur arrivée au barrage. Ceux qui l’attendaient pouvaient percevoir les signes de son arrivée. Des jeeps militaires faisaient des allers-retour entre le point de passage et ceux qui attendaient pour souhaiter la bienvenue à Jarrar.

    A 11h45, lorsque Jarrar est sortie du véhicule en portant un grand sac en plastique, ceux qui l’attendaient sont allés vers elle, malgré les avertissements de la police. Ils ont crié des salutations à la prisonnière libérée et encensaient la lutte du Front populaire.

    Aymen Oudeh, membre de la Knesset et président de la Liste conjointe [liste présentée par les quatre principales formations arabes], a utilisé son immunité diplomatique pour s’approcher de Jarrar et il a été le premier à lui donner l’accolade.

    Jarrar a expliqué aux journalistes que ce qui irrite le plus les prisonniers – à part les promesses creuses – est la séparation entre social et politique qui existe dans la société palestinienne. La réception qu’elle a reçue – aussi bien au point de passage que chez elle – ressemblait à une célébration privée du Front populaire. Seules quelques personnes qui étaient venues la saluer ne faisaient pas partie de cette organisation.

    «Demandez donc au Fatah pourquoi ils ne sont pas venus», lança quelqu’un. «Ce n’était pas prévu comme un événement fermé.» Mais samedi soir, au Conseil législatif, des milliers de personnes ont participé à la bienvenue de Khalida Jarrar. (Article publié dans Haaretz le 19 juin 2016; traduction A l’Encontre)

    Publié par Alencontre le 22 - juin - 2016

    http://alencontre.org/une-membre-du-conseil-legislatif-palestinien-dans-une-prison-israelienne

    Commentaire: Le FPLP est un parti avec lequel le NPA a de bonnes relations

  • Interview de Laurent Merer (Afps)

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    En mission d'observation en Palestine pendant trois mois, l'amiral Laurent Merer et Corinne sa femme, respectivement à Hébron et à Jérusalem témoignent d'une réalité qu'ils ne connaissaient pas auparavant et qu'ils ont découverte durant leur séjour. Leur paroles sont justes et sans concession.
     
    Samedi prochain 18 juin  20h30
    Salle Saint Louis
    53 rue Jean Macé  Brest

    Laurent Mérer est amiral en 2ème section et ancien préfet maritime de l’Atlantique aujourd’hui installé à Brest. Avec son épouse Corinne, il vient de passer 3 mois en Palestine, dans le cadre d’un programme international du Conseil Œcuménique des Eglises répondant à une demande des Eglises chrétiennes de Palestine ; lui à Hébron, elle à Jérusalem.
    Le 24 avril, son témoignage d’une page, paru dans Ouest France sous le titre « L’ex-militaire dénonce l’horreur en Palestine », avait attiré notre attention. Nous avons souhaité le rencontrer à son retour.

    AFPS : Vous avez passé 3 mois là bas. Quelle y était précisément votre mission ?

    J’étais à Hébron pour une mission de « présence protectrice » auprès des populations qui souffrent de l’occupation dans leur vie quotidienne : faciliter l’accès au travail (présence aux check-points), aux écoles situées à proximité des colonies, aux lieux de culte. Visites aux familles dont les enfants ont été tués ou blessés, ou sont emprisonnés, à celles dont les maisons ont fait l’objet de « démolitions punitives » ou ont été murées par les services israéliens.
    Dans les collines du sud d’Hébron (SHH), présence auprès des bergers, des cultivateurs, et dans les villages soumis à des exactions de colons. Nous avons aussi un rôle d’observateur et nous consignons les « incidents » dont nous sommes témoins. Nous travaillons en relation étroite avec les organisations israéliennes et palestiniennes qui militent pour la paix.

    AFPS : Votre témoignage est paru en avril, il a eu un certain impact sans doute d’abord parce qu’il n’est pas habituel qu’un militaire s’exprime sur une situation de guerre avec une telle volonté de paix affichée, ensuite parce que vous avez adopté un ton peu diplomate qui tranche avec les propos qu’on entend souvent et qui tendent à gommer la réalité sur place.

    Il y a différentes façons de servir son pays, l’engagement militaire en est un. C’est un engagement au service de la paix dans un monde complexe. Dans ce métier on a l’habitude d’appeler les choses par leur nom : en Palestine j’ai dit tout simplement ce que j’avais vu. Le devoir de réserve implique de ne pas révéler des secrets risquant de nuire à son pays, ou de mettre en cause des personnes dans l’exercice de leurs fonctions. En Palestine j’ai vu et donc raconté ce que n’importe quel touriste curieux peut voir.
    J’y suis allé pour y être utile. J’ai découvert des choses qui m’ont révolté.

    AFPS : On vous sent aujourd’hui dans la volonté de témoigner de que vous avez vu et vécu. Il vous semble que cela n’est pas vraiment connu ?

    Le témoignage fait partie de notre engagement. C’est une demande expresse de ceux qui nous ont appelés en Palestine : les chrétiens, malheureusement peu nombreux aujourd’hui dans ce pays, qui ont lancé cet appel au nom de tous les Palestiniens, quelles que soient leurs croyances.
    Ce que nous avons vu est connu de nombreuses associations qui militent utilement pour la paix dans cette région et y font un travail remarquable, mais leur message n’est pas toujours relayé, ou bien il perd de sa force dans une actualité dense. Ce qui est important, c’est de multiplier les sources, et aussi de trouver la bonne opportunité, au bon moment pour délivrer l’information. A chacun, associations et individuels, d’agir selon ses capacités et son charisme.
    Tous ces témoignages doivent servir à éclairer l’opinion publique, mais aussi nos dirigeants politiques quand ils ont des décisions à arrêter ou des initiatives politiques à lancer. En l’occurrence, il ne faut pas qu’ils soient dupes dans leurs relations politiques avec le gouvernement israélien : au-delà des discours et des déclarations, nous leur apportons la réalité que nous avons constatée sur le terrain. C’est pourquoi l’authenticité et la crédibilité du témoignage sont importantes.

    AFPS : Vous avez entendu récemment les interventions de militaires israéliens qui mettent en cause la stratégie de leurs gouvernants, de ces politiques qui claquent la porte en laissant entendre qu’Israël vire au fascisme. Comment réagissez vous ?

    De hauts responsables militaires israéliens sont effectivement intervenus récemment avec des mots très forts pour mettre en garde leur gouvernement contre des pratiques qu’ils qualifient d’inadmissibles et un état d’esprit qu’ils jugent dangereux pour leur pays. Les plus hauts responsables des services de sécurité l’avaient fait à l’automne dernier. Ces hommes et ces femmes font cela parce qu’ils sont des patriotes et qu’ils estiment que la politique actuelle du gouvernement n’apportera pas la paix aux Israéliens, encore moins aux Palestiniens.

    AFPS : Ces derniers sont souvent présentés comme des terroristes, vous avez, vous, parlé de résistants ?

    Dans tous les conflits liés à l’occupation, c’est toujours la même histoire : terroristes pour les uns, résistants pour les autres… Nous avons connu cela dans notre pays !

    AFPS : Vous savez que ceux qui en France sont aujourd’hui engagés pour les droits des Palestiniens sont particulièrement exposés. D’abord parce qu’on tend à assimiler la critique d’Israël à de l’antisémitisme et donc à une forme de racisme, ensuite au travers de jugements récents qui ont condamné des militants pour avoir appelé à boycotter les produits venant d’Israël. Comment réagissez-vous ?

    La politique est un jeu complexe, et je tiens à rester dans mon rôle de témoin et d’observateur afin de conserver ma crédibilité. Mon but est que nos dirigeants prennent leurs décisions en étant bien informés, ce à quoi je m’attache, par des voix publiques, comme la vôtre, ou par d’autres moyens.
    Quant aux accusations d’antisémitisme et de racisme, vous avez raison, j’en ai d’ailleurs eu mon lot ! C’est pour le gouvernement d’Israël un jeu facile dont il use et abuse sans retenue. Beaucoup tombent dans le piège au nom de je ne sais quel sentiment de culpabilité. Raison de plus pour être très attentif aux paroles que nous utilisons pour traiter de cette question sensible, sans pour autant avoir peur de dire la réalité de ce que nous avons vu, avec toute la vigueur des mots.

    AFPS : Vous continuez à témoigner depuis votre retour. Vous pouvez nous en dire plus ?

    J’ai fait des articles de presse, répondu à des émissions de radio ou contribué à des reportages (Europe 1, RMC, RFI, Franc Bleu…) ; j’ai aussi guidé plusieurs fois des journalistes à Hébron. Nous sommes en outre sollicités par plusieurs clubs ou associations pour porter notre témoignage. Nous ferons une conférence publique à Brest le 18 juin (20h30 Salle Saint Louis, 53 rue Jean Macé).

    AFPS : Je vous remercie. Vous pourrez compter sur le soutien de l’AFPS lors de vos témoignages. Cet article contribuera certainement à vous faire connaître davantage. Nous l’espérons comme nous espérons que vous rejoindrez durablement notre combat et notre association.

     mardi 7 juin 2016

    http://www.france-palestine.org/Interview-de-Laurent-Merer