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Solidarité - Page 43

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

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  • Déclaration de soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui (LCR.be)

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    Depuis les 33èmes Rencontres internationales de Jeunes révolutionnaires, organisées à Cànoves (Catalogne) du 24 au 30 juillet 2016, nous voulons donner une visibilité à la lutte du peuple sahraoui d’un point de vue plus jeune et rafraîchissant.

    Le peuple sahraoui souffre une occupation politique, militaire et territoriale illégale de la part du Maroc depuis plus de 40 ans. Nous voulons profiter de la participation d’une délégation sahraouie à ces rencontres pour exprimer notre soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui.

    Le Collectif Lefrig travaille constamment pour politiser la jeunesse sahraouie afin qu’elle continue à revendiquer ses droits à travers de nouvelles formes de luttes, comme par exemple l’inclusion de collectifs féministes sahraouis dans le mouvement.

    Le Sahara n’est pas qu’un désert, c’est aussi une république démocratique qui lutte pour son indépendance face aux puissances impérialistes européennes et marocaine.

    Ils et elles ne sont pas seules dans leur lutte.

    Vive la lutte du peuple sahraoui !

    Rencontres Internationales des Jeunes anticapitalistes 2016

    5 août 2016 par Rencontres Internationales des Jeunes anticapitalistes 2016

    http://www.lcr-lagauche.org/declaration-de-soutien-a-lautodetermination-du-peuple-sahraoui/

  • Pau Palestine (Afps)

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    "Vivre en Palestine, un peuple en lutte"

    Le 17 et 18 août prochain l’AFPS Pau sera partenaire de l’Université Populaire du Pays Basque pour un événement appelé "Palestinan bizi, herri bat borrokan" : "Vivre en Palestine, un peuple en lutte".

    Si vos vacances vous amènent en Pays Basque n’hésitez pas à venir participer avec nous à cette université.

    Consulter le programme détaillé

    AFPS Pau, mercredi 17 août 2016

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  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

     Afficher l'image d'origine

  • “Bilal est maintenant dans un hôpital à Ashkelon, menotté, les jambes enchaînées et attachées au lit” (NPA)

    Interview de Sahar Francis, directrice d'Addameer, organisation de soutien aux prisonniers palestiniens. 

    Bilal Kayed, militant du FPLP, est en grève de la faim depuis plus de 40 jours, pourquoi a-t-il entamé cette protestation ?

    Bilal avait purgé l'intégralité de sa peine, (14 ans et demi de prison) et devait être libéré le 15 juin 2016. Mais au lieu d'être libéré il a été placé le jour même en détention administrative pour 6 mois.

    Il a décidé de commencer une grève de la faim pour protester contre une décision arbitraire et le principe même de la détention administrative . Un mouvement de solidarité s'est très vite développé dans toutes les prisons israéliennes, ce n'est pas une grève de la faim totale, mais des groupes de prisonniers se relayent et jeûnent pendant un ou deux semaines. Dans toutes les villes palestiniennes il y a des tentes de solidarité où la population vient montrer son soutien à la lutte des prisonniers. La grève de la faim est une forme de lutte très dangereuse et le mouvement s'inspire de la grève de la faim des prisonniers irlandais en 1981. C'est un acte de résistance qui menace leurs vies, et pour tenir le plus longtemps possible, ils commencent puis d'autres groupes les rejoignent afin de maintenir la pression sur les autorités pénitentiaires. Bilal est maintenant dans un hôpital à Ashkelon, menotté, les jambes enchaînées et attachées au lit. Il ne peut pas bouger et ce n'est pas acceptable médicalement. Les autorités disent que c'est pour des raisons de sécurité mais c'est absurde, il est très affaibli et peut à peine marcher, il n'y a aucun risque qu'il attaque les gardiens ou qu'il parte en courant. C'est juste un prétexte pour l'humilier et le torturer.

     

    Le nombre de prisonniers palestiniens détenus en Israël semble avoir beaucoup augmenté ces derniers mois

    En fait depuis la révolte d'octobre 2015 et l'agitation dans les territoires occupés, les Israéliens ont lancé  une campagne d'arrestations de masse qui continue actuellement, tous les jours et toutes les nuits dans les villes et les villages palestiniens. Plus de 6000 arrestations ces sept derniers mois, il y a maintenant 7000 détenus palestiniens dans les prisons israéliennes, dont 64 femmes, 330 mineurs et 750 détenus administratifs. Six députés du Conseil législatif palestinien sont en prison, l'emprisonnement est devenu un moyen de contrôle de la société. Nous avons hérité du système britannique de détention administrative en vigueur à l'époque du mandat, les Israéliens ont amendé leur code pénal pour pouvoir l'utiliser. Ils peuvent arrêter n'importe qui sur la base d'informations « secrètes » en prétendant qu'il est une menace pour la sécurité et renouveler sa détention indéfiniment. Le dossier secret n'est pas communiqué aux avocats, il n'est vu que par le juge militaire, il ne vous reste plus qu'à espérer qu'il sera objectif. Mais dans la plupart des cas le juge militaire confirme l'ordre donné par le gouverneur militaire. Omar Nazzal, le secrétaire du syndicats des journalistes, est en détention administrative pour avoir voulu aller en Europe donner une série de conférences. Mohammed Abou Sakha, un artiste du cirque national palestinien, un clown, en est à sa deuxième période de détention pour appartenance supposée au FPLP.

     

    Il semble que les jeunes soient particulièrement visés.

    S.F- Ce qui est nouveau c'est qu'ils arrêtent maintenant des mineurs à Jérusalem est et les mettent en détention administrative, pour des posts sur Facebook. Une jeune fille de 16 ans du camp de Deheishe a été détenue 3 mois pour avoir posté les photos des martyrs de Deheishe. Le nombre de mineurs emprisonnés a bondi. Pour eux, rien ou presque n'est prévu en prison, ils sont dans les mêmes prisons que les adultes, bien que séparés. Il n'y a aucun programme d'éducation ni de soutien psychologique, quand ils sortent ils ont beaucoup de mal à se réadapter, beaucoup sont incapables de retourner à l'école.

    Propos recueillis par Mireille Court, Ramallah, 27 juillet 2016

    https://npa2009.org/actualite/international/bilal-est-maintenant-dans-un-hopital-ashkelon-menotte-les-jambes-enchainees

  • Israélisation de la gouvernance de la France : le cas emblématique de Georges Ibrahim Abdallah (UJFP)

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    Nous n’allons pas dans ce texte reprendre l’ensemble du dossier de ce scandale d’État qu’est le maintien en détention de Georges I. Abdallah

    Georges vit sa 32° année de détention à Lannemezan, Hautes Pyrénées.

    Nous voudrions aujourd’hui insister sur le fait que le maintien en détention de ce militant communiste libanais solidaire du peuple palestinien est un cas emblématique d’israélisation de la gouvernance de la France.

    En effet :

    • Non seulement Georges n’a pas été condamné à une peine de prison à perpétuité sur des preuves de culpabilité dans l’assassinat d’un conseiller militaire étatsunien et d’un agent du Mossad en France, mais sur une suspicion de complicité,
    • Non seulement Georges n’a pas bénéficié de l’échange négocié par l’entremise de l’Algérie alors que les Forces Armées Révolutionnaires libanaises ont relâché leur otage Antoine Perraut,
    • Non seulement la Justice a refusé à plusieurs reprises sa libération une fois la peine de sureté de 19 ans accomplie,
    • Mais quand la Justice elle-même a décidé de sa libération à la condition (classique et prévue par la loi) de son expulsion,
    • Alors même que les autorités libanaises sous la pression d’un mouvement en faveur de Georges avait affirmé et confirmé qu’elles étaient prêtes à l’accueillir au Liban,
    • Le Ministre de l’Intérieur (Manuel Valls) a refusé de signer l’arrêté d’expulsion, empêchant ainsi sa libération.

    Ainsi, nous pouvons dire que Georges est devenu un détenu administratif. C’est le pouvoir exécutif qui a refusé d’appliquer la décision de Justice. Sa condamnation à la perpétuité est devenue une condamnation à la perpétuité réelle, traitement considéré comme inhumain.

    Le maintien en détention de Georges est un exemple de suppression de la séparation des pouvoirs. C’est ce que vivent des milliers de Palestiniens détenus administratifs en Israël, maintenus en détention pour des périodes de 6 mois indéfiniment renouvelables par la seule volonté gouvernementale, en dehors de toute procédure judiciaire, sans même de chef d’inculpation, au nom de la « sécurité ». Le fait que cela soit en application d’une loi britannique datant du mandat que le Royaume Uni avait sur la Palestine ne contredit pas qu’il s’agit en 2016 d’une pratique typiquement israélienne.

    Dans le débat sur l’état d’urgence, on a vu dans les discours s’opérer un glissement faisant de la « sécurité » le premier droit de l’homme, alors même que la déclaration des Droits de l’Homme invoque la « sureté », qui n’est pas un synonyme, mais au contraire la garantie d’être à l’abri de mesures arbitraires, telles les lettres de cachet de l’Ancien Régime (et du Régime Valls-Hollande).

    Si le CDI est menacé dans le droit du travail, on nous propose aujourd’hui la DDI, la détention à durée indéterminée de tout « suspect » dans des centres de rétention, à l’israélienne. On peut imaginer que ces centres seront entourés de barrières en fil de fer barbelé innovantes dont Israël est le champion, mais cela fera l’objet d’un autre article.

    Nous ne céderons pas à l’état d’urgence, nous manifesterons en octobre à Lannemezan pour le triste 32° anniversaire de la détention de Georges Ibrahim Abdallah, nous maintenons l’exigence de sa libération.

    Le Bureau national de l’UJFP, le 7 août 2016

    Le site http://liberonsgeorges.over-blog.com http://liberonsgeorges.over-blog.com donne tous les éléments et nous avons déjà fait état des visites que l’un d’entre nous a pu lui rendre et rencontrer ainsi un militant toujours debout. Georges Ibrahim Abdallah, ainsi qu’une dizaine de détenus politiques et sociaux, basques et arabes de la centrale de Lannemezan, en solidarité avec les prisonniers politiques palestiniens qui sont en grève de la faim pour dénoncer la politique israélienne de "détention administrative" et pour soutenir et exiger la libération inconditionnelle du militant palestinien Bilal Kayed, ont fait la grève du plateau pendant trois jours du 4 au 6 août.

    Ci-dessous, une interpellation bien venue adressée à « nos » gouvernants

    Lettre ouverte du Secrétaire Général du Parti Communiste Libanais, Hanna Gharib, en commémoration de l’anniversaire de la prise de la Bastille et de la Fête nationale française, adressée aux gouvernements libanais et français.

    http://www.ujfp.org/

  • Nouveautés sur Agence Médias Palestine

     
    Grève de la faim du prisonnier politique palestinien Bilal Kayed et des autres prisonniers : lettre à Jean Marc Ayrault

    Grève de la faim du prisonnier politique palestinien Bilal Kayed et des autres prisonniers : lettre à Jean Marc Ayrault

    Monsieur le Ministre des Affaires étrangères Monsieur Jean-Marc Ayrault 37, quai d’Orsay 75007 Paris A Paris, Le 5 août 2016 Monsieur le Ministre Le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI) est particulièrement inquiet et révolté par la situation du prisonnier palestinien Bilal Kayed membre du FPLP, entré en...
     
     
    Un bateau des Femmes pour Gaza partira de Barcelone en septembre 2016

    Un bateau des Femmes pour Gaza partira de Barcelone en septembre 2016

    Une nouvelle flottille, nommée « Amal- Hope  » (qui signifie Espoir en arabe et en anglais) exclusivement composée de femmes, prendra la mer cette année, tentant de briser le blocus imposé à la bande de Gaza.  Dans la continuation des Flottilles de la Liberté qui depuis 2008 ont tenté de se rendre à Gaza pour témoigner...
     
     
    Les grèves de la faim des Palestiniens : quels sont les faits

    Les grèves de la faim des Palestiniens : quels sont les faits

    Par Addameer – 3 août 2016 Quelle est l’histoire des grèves de la faim des Palestiniens ? Les grèves de la faim ont été longtemps utilisées dans différentes régions géographiques comme moyens pour protester et exiger des droits fondamentaux, dont le droit de vote, le droit d’être libéré de la torture et le droit à l’autodétermination....
     
     
    La pression monte sur Israël pour la libération de Bilal Kayed

    La pression monte sur Israël pour la libération de Bilal Kayed

    Emily Mulder – Al Jazeera – 2 août 2016 Alors qu’une grève de la faim massive en solidarité avec le membre du FPLP emprisonné grandit, des observateurs s’interrogent sur le rôle de l’Autorité palestinienne. Des affiches de Bilal Kayed et du secrétaire général du FPLP, Ahmad Saadat, sont accrochées en évidence dans le camp de...
    L'hydro-apartheid israélien maintient la Cisjordanie assoiffée

    L’hydro-apartheid israélien maintient la Cisjordanie assoiffée

    Par Charlotte Silver, The Electronic Intifada 1er août 2016 Des Palestiniens prennent de l’eau le 27 juin à une source du village de Salfit en Cisjordanie. Les villageois ont vécu sans eau pendant des jours parce qu’un manque chronique d’approvisionnement dû aux autorités israéliennes d’occupation continue à frapper de grandes parties du territoire. (Nedal Eshtayah / APA...

  • Environ 400 Palestiniens détenus par Israël en grève de la faim (Afps)

    Des Palestiniens affichant le portrait du détenu Bilal Kayed, lors d’une manifestation le 3 août dernier à Jérusalem-Est. Ahmad Gharabli/AFP

    Environ 400 Palestiniens emprisonnés par Israël étaient en grève de la faim hier, observant un mouvement qui va s’amplifiant, ont indiqué un club de soutien et l’administration israélienne.

    Une partie d’entre eux dénoncent le « harcèlement » dont ils font l’objet de la part des Israéliens, d’autres refusent de s’alimenter par solidarité avec un détenu Bilal Kayed, a précisé le Club des prisonniers palestinien dans un communiqué. Bilal Kayed, âgé de 35 ans et originaire du nord de la Cisjordanie occupée, a perdu 30 kilos et a déjà été hospitalisé maintes fois, selon des responsables palestiniens. Des manifestations de solidarité avec M. Kayed ont eu lieu tous les jours depuis le début de grève de la faim et les tentes de soutien ont fleuri en Cisjordanie. Ce dernier devait être libéré le 15 juin après avoir purgé 14 ans et demi de prison pour ses activités au sein du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP, la gauche historique).

    Mais Israël a ordonné son maintien en détention pour six mois sans procès ni inculpation.

    Quatre-vingts prisonniers ont rejoint hier l’action menée dans différentes prisons en Israël et en Cisjordanie occupée, a dit le Club des prisonniers. D’autres doivent se greffer au mouvement demain alors que 325 détenus refusaient déjà de se nourrir depuis deux jours.

    Les détenus s’élèvent contre un récent tour de vis israélien, avec le placement à l’isolement d’un certain nombre d’entre eux, la confiscation des effets personnels, le transfert de dizaines de prisonniers vers d’autres prisons, a rapporté la commission chargée des affaires des prisonniers au sein de l’Autorité palestinienne. En outre, « des amendes de 600 shekels (près de 150 euros) par prisonnier et des interdictions de visite pendant deux mois ont été imposées » aux grévistes de la faim, a-t-elle ajouté.

    L’administration pénitentiaire israélienne a confirmé à l’AFP avoir déplacé des détenus, fouillé des cellules et saisi des portables durant la semaine écoulée « sur la base de renseignements au sujet d’actes terroristes commandés de l’intérieur des prisons ». Une porte-parole israélien a affirmé à l’AFP que 262 détenus du mouvement islamiste Hamas refusaient de se nourrir, de même que 93 du FPLP en solidarité avec M. Kayed.

    Israël considère le Hamas et le FPLP comme des organisations terroristes. Sur environ 7 000 détenus palestiniens dans les prisons israéliennes, plus de 700 sont en détention sans procès ni inculpation, selon le Club des prisonniers. Les prisonniers font fréquemment des grèves de la faim pour dénoncer cette forme de détention ou leurs conditions d’emprisonnement. À trois reprises au cours des mois écoulés, des détenus ont mené de longues grèves de la faim qui les ont menés au bord de la mort. Mais la mobilisation collective dans les prisons n’avait pas atteint le niveau actuel.

    L’Orient le Jour, AFP, samedi 6 août 2016

    http://www.france-palestine.org/Environ-400-Palestiniens-detenus-par-Israel-en-greve-de-la-faim

    Commentaire: Le FPLP est le parti dont le NPA est le plus proche dans la région.