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Solidarité - Page 42

  • Nouveautés sur Agence Médias Palestine

    Le logo de l’UE ne protège plus des bulldozers d’Israël

    Silvia Boarini – The Electronic Intifada – 15 août 2016   « Avec les démolitions, les gosses prennent peur. C’est vraiment dur, mais nous continuons. Israël veut que nous partions, mais nous ne bougeons pas. Nous avons notre foi », dit Bilal Hammadin, 22 ans, habitant du village d’Abu Nuwwar, près de Jérusalem.   Le regard de...
     
     
    Des manifestations mondiales mettent en lumière la grave crise de l'eau à Gaza et en Cisjordanie

    Des manifestations mondiales mettent en lumière la grave crise de l’eau à Gaza et en Cisjordanie

    Une installation lumineuse internationale coordonnée par la ‘Coalition de l’Eau’ demande des droits à l’eau égaux pour le Palestiniens. Une installation lumineuse internationale coordonnée par la « Coalition de l’Eau » demande des droits à l’eau égaux pour les Palestiniens, le 14 août 2016. (Oren Ziv/Activestills.org) Des militants du monde entier ont organisé, ces quelques derniers jours,...
     
     
    Apprendre la Palestine à travers Shakespeare

    Apprendre la Palestine à travers Shakespeare

    Par Bayan Hannad, The Electronic Intifada – 12 août 2016 « Roméo et Juliette en Palestine : enseigner sous l’occupation », par Tom Sperlinger, Zero Books (2015)   « Roméo et Juliette en Palestine » raconte les cinq mois que le conférencier de l’université de Bristol, Tom Sperlinger, a passés à enseigner la littérature anglaise dans une université palestinienne en...
     

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité


    Des drapeaux palestiniens brandis par des fans...

  • Appel à un « jour de colère » en soutien aux prisonniers en grève de la faim (Info Palestine)

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    La santé de Bilal Kayid – prisonnier gréviste de la faim – a continué de se détériorer à un rythme rapide, selon le chef du Comité palestinien des Affaires des Prisonniers qui a appelé dans un communiqué publié ce mardi, les Palestiniens à participer à une « journée de colère » en solidarité avec tous les prisonniers en grève de la faim.

    Dans la déclaration, Qaraqe a exprimé son inquiétude concernant la santé de Kayid qui est entré ce jour-là dans son 63e jour sans alimentation, en disant après une visite avec le gréviste de la faim que Bilal Kayid s’est « transformé en un squelette. »

    Il a ajouté que le prisonnier souffre d’un épuisement sévère, d’une incapacité à parler, à entendre, à voir, à se tenir debout, tout en souffrant de graves douleurs à l’estomac, aux poumons et aux reins.

    Le gréviste de la faim est incarcéré à l’unité de soins intensifs à l’hôpital Barzilai en Israël [Palestine de 1948], où il a été menotté à son lit depuis que sa santé s’est gravement détériorée le mois dernier.

    Qaraqe a exhorté les médias et la communauté internationale à mettre Israël sous pression afin d’arrêter les violations du droit commises contre les prisonniers palestiniens, tout en appelant à une intervention arabe et internationale pour mettre fin à la détention arbitraire des Palestiniens dans les prisons israéliennes.

    Il a ajouté que le jeudi serait déclaré « journée de colère » en solidarité avec les prisonniers palestiniens.

    Bilal Kayid est un membre éminent du Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP). Après avoir été condamné à six mois de détention administrative – une politique israélienne d’internement sans inculpation ni jugement et sans limite de temps – le jour même où il devait être libéré d’une peine de prison de 14 ans et demi, il s’est déclaré en grève de la faim.

    Extension du mouvement de grève

    Les prisonniers affiliés au FPLP et dans les prisons israéliennes ont lancé des grèves de la faim de solidarité pour soutenir Kayid, avec au moins 100 prisonniers palestiniens participant à ce mouvement depuis ce lundi.

    Kayid est l’un des plus connus des grévistes de la faim depuis que le journaliste palestinien Muhammad al-Qiq s’est trouvé au bord de la mort lors d’une grève de la faim de 94 jours, pour finir par être finalement libéré en mai.

    D’autres prisonniers palestiniens ont également rejoint le mouvement de grève pour protester contre leur placement en détention administrative. Muhammad et Mahmoud Balboul sont en grève depuis respectivement le 4 et le 1° juillet, et le bien connu journaliste palestinien Omar Nazzal s’est déclaré en grève le 4 août, tandis que Ayyad al-Hreimi et Malik al-Qadi sont également en grève de la faim pour protester contre leur détention sans inculpation ni jugement.

    La politique d’Israël de la détention administrative, presque exclusivement utilisée contre les Palestiniens, a été largement critiquée par les organisations de défense des droits de l’homme qui ont accusé Israël d’utiliser cette politique afin d’éroder la vie politique et sociale palestinienne en kidnappant des dizaines de Palestiniens, sans aucune preuve d’actes condamnables.

    Mardi dans quatre prisons israéliennes différentes, quatre autres prisonniers palestiniens ont annoncé qu’ils se mettaient en grève de la faim ouverte en solidarité avec les grévistes de la faim en détention administrative et pour protester contre les récentes décisions de placer des restrictions sur les visites familiales et d’interdire la chaîne de télévision Ma’an d’être diffusée à l’intérieur des prisons israéliennes.

    Le prisonnier Walid Masalmeh est également en grève de la faim pour protester contre son maintien à l’isolement.

    Violente répression

    Le mouvement de solidarité à grande échelle parmi les prisonniers a donné lieu à une répression tout aussi massive contre les prisonniers, et principalement contre ceux du FPLP par le Service pénitentiaire d’Israël (IPS), qui a mené plusieurs raids, fermant des blocs de cellules, confisquant les biens personnels et transférant les détenus pour tenter de réprimer leur mouvement de grève.

    Les autorités israéliennes d’occupation ont également interdit toute visite d’avocat aux prisonniers en grève de la faim, affirmant [avec leur cynisme habituel] que leur état de santé ne pouvait pas permettre de telles visites…

    Pendant ce temps, ces mêmes autorités d’occupation ont récemment interdit les visites familiales à au moins 54 Palestiniens emprisonnés.

    L’IPS a interdit à plusieurs reprises les visites familiales pour des dizaines de prisonniers palestiniens détenus dans des prisons à travers l’état d’Israël, et certaines familles ont déclaré avoir été retenues aux points de contrôle israéliens et contraintes de retourner chez elles dans le territoire occupé, en dépit de l’octroi de permis de visite.

    Tous ces incidents surviennent au milieu des protestations provoquées par la décision du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) de limiter, par suite de coupures budgétaires, à un seul jour par mois les visites familiales pour les prisonniers palestiniens de sexe masculin.

    Toutefois, l’Autorité palestinienne a annoncé sa décision la semaine dernière de couvrir les frais de la deuxième visite de famille pour les prisonniers palestiniens, tandis que le CICR resterait en charge d’organiser ces visites avec les autorités israéliennes d’occupation.

    18 août 2016 - Ma’an News

    http://www.info-palestine.eu/

  • Champions de la cause palestinienne, les Algériens ratent le BDS (Algeria Watch)

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    Ne subventionnez pas les balles qui vont me tuer!

     

    La question palestinienne galvanise beaucoup d'Algériens.

    Notre pays a tellement souffert des affres du colonialisme qu'il nous est difficile aujourd'hui pour nous de nous détacher de ce qui constitue la plus grande injustice de l'histoire récente.

    Cependant, si beaucoup d'entre nos compatriotes sont prêts à crier leur amour pour la Palestine et brandir le drapeau palestinien dès qu'ils en ont l'occasion, très peu adhèrent à la campagne de BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions). Une lacune d'autant plus surprenante que BDS est actuellement la méthode la plus efficace et la plus civile pour faire plier le projet colonial sioniste.

    Lancée par la société civile palestinienne en 2005, suite à des années de résistance non fructueuses contre Israël et sa politique d'apartheid et d'épuration ethnique, la campagne de BDS appelle les citoyens de conscience à boycotter les produits israéliens, et à pratiquer un boycott culturel et académique jusqu'à ce qu'Israël se conforme au droit international et reconnaisse le droit aux Palestiniens à vivre dans la dignité.

    Cette méthode de résistance non violente s'inspire du modèle de boycott, de sanctions et de retraits des investissements qui ont mené à la fin de l'apartheid en Afrique du Sud. Dans un contexte d'échec affligeant de différentes tentatives internationales de paix, BDS offre une réelle alternative pour la résistance palestinienne.

    En 2011, Agrexco, l'ancien leader israélien dans l'exportation de produits agricoles est entré en liquidation après une campagne de BDS qui a visé à empêcher les supermarchés et les gouvernements de plus de 13 pays européens d'acheter les produits du géant israélien.

    Par ailleurs, la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), montre qu'entre 2013 et 2014, Israël a vu une diminution de 46% des Investissements Directes Étrangers (IDE). La guerre sanguinaire menée par Israël à Gaza et la compagne de BDS sont les deux principales explications derrière cette chute importante des IDE.

    Malgré ces victoires et plusieurs autres, il reste beaucoup d'efforts à faire pour faire fléchir le régime sioniste et l'amener au démantèlement de sa politique coloniale. L'Algérie et les Algériens ne contribuent que marginalement à cette campagne de boycott.

    L'Etat Algérien n'applique pas le boycott des compagnies visées par BDS

    BDS ne vise pas toutes les compagnies étrangères qui font du business en Israël. Le rapport de force actuel ne le permet pas. Par contre, BDS vise toutes les compagnies israéliennes, ainsi que toutes les compagnies étrangères qui profitent de l'apartheid et du colonialisme israélien, y compris celles présentes sur les territoires palestiniens occupés (territoires colonisés depuis 1967 en violation totale du droit international).

    Si l'Algérie, par sa non-reconnaissance diplomatique d'Israël, n'entretient pas de relations commerciales officielles avec l'État hébreu et ses compagnies, elle ne boycotte en aucun cas les compagnies étrangères qui acceptent de sous-traiter dans les colonies israéliennes.

    Par exemple, la multinationale française Veolia a été la cible de BDS depuis novembre 2008, en raison de son implication dans la construction et la maintenance d'infrastructures dans les colonies israéliennes comme le tramway de Jérusalem qui a été conçu pour connecter les colonies construites à Jérusalem Est à l'Ouest de la ville.

    Pour sanctionner Veolia de sa participation au projet colonial israélien, plusieurs municipalités locales à travers l'Europe et l'Australie ont décidé de ne pas lui confier de marchés. De nombreuses autorités municipales ont également mis en œuvre des politiques pour exclure Veolia des soumissions sur les contrats locaux.

    Entre-temps, en Algérie, nation autrefois révolutionnaire, Veolia s'est vu attribuer de gros marchés. En 2011, au pic de la campagne contre Veolia et son cautionnement du colonialisme, OTV, la filiale de Veolia spécialisée dans le traitement des eaux, a gagné un marché de 2,7 milliards de dinars pour la réhabilitation et l'exploitation des stations d'épuration des eaux usées implantées à Beni Merad à Blida en coopérant avec GESITP.

    Pourtant grâce aux efforts continus de la campagne de BDS, les pertes de Veolia ont atteint les 20 milliards de dollars. Le groupe français a été forcé en août 2015 de se retirer de tous les projets dans les territoires occupés en liquidant ses derniers 5%s dans le projet du tramway de Jérusalem.

    Le groupe français a même admis publiquement que son retrait était dû aux dégâts causés par la campagne de BDS. L'Algérie n'aura joué aucun rôle dans cette victoire.

    Par ailleurs, Alstom, autre compagnie française lourdement impliquée dans la construction et la maintenance du tramway de Jérusalem, a gagné des milliards de dollars dans des marchés publics algériens comme le tramway d'Alger, d'Oran et de Constantine.

    Un paradoxe quand on constate que l'Arabie Saoudite, connue pour son faible engagement pour la cause palestinienne, a rejeté en 2011 l'offre d'Alstom pour la réalisation du tramway de Haramain.

    L'implication de la compagnie dans la construction illégale du tramway de Jérusalem a été citée comme la cause principale derrière cette décision qui a fait perdre au groupe français 10 milliards de dollars. Comme Veolia, Alstom s'est depuis retiré du tramway de Jérusalem.

    Caterpillar (CAT), le plus grand fabricant au monde de machines de construction (et de destruction) est un autre exemple de la complaisance du régime algérien face aux compagnies qui profitent directement du système d'oppression instauré par Israël.

    Caterpillar détient le seul contrat pour la construction du bulldozer militaire D9, spécialement conçu pour les invasions des zones bâties. Depuis 1967, Caterpillar sous-traite avec l'armée israélienne pour la démolition de dizaines de milliers de maisons palestiniennes et le déracinement de centaines de milliers d'arbres.

    Caterpillar Bulldozer utilisé par l'armée israélienne pour détruire des maisons palestiniennes dans la ville de Hébron, en Cisjordanie occupée, Décembre 2010.

    Le bulldozer D9 a été largement utilisé par Israël au cours de l'opération "Bouclier Défensif" en 2001-2002, en particulier lors de l'invasion de Ariha (Jénine), où de nombreuses maisons ont été détruites par des bulldozers.

    Un homme handicapé, ne pouvant pas quitter sa maison a été enseveli sous les décombres. Caterpillar a aussi signé des contrats juteux dans le cadre de la construction du mur de séparation qui a coupé de nombreux villages palestiniens du reste de la Cisjordanie.

    Caterpillar est ciblé par BDS depuis plusieurs années, et si la campagne connue sous le nom de 'Caterkiller' a enregistré quelques victoires contre le géant américain, la bataille n'est pas encore gagnée.

    Curieusement, en Algérie, les autorités ne se sont point indisposées par les activités de Caterpillar en territoires occupés. À travers son concessionnaire Bergerat Monnoyeur, Caterpillar, vend ses engins comme des petits pains et profite au-delà de toute espérance de l'explosion des commandes des chantiers publics en Algérie depuis 15 ans.

    Il n'y a, au fond, rien de surprenant dans tout ça. Nous savons depuis quelque temps que l'engagement algérien dans la cause palestinienne n'est qu'une simple rhétorique qui sert de couverture morale dans un contexte de perte critique d'éthique et de principes moraux au sein des hautes sphères de l'État.

    Une des dernières illustrations en est la tentative d'instrumentaliser la cause palestinienne par Chakib Khelil sur son mur Facebook. Après que le nom de son épouse, américano-Palestine, ait été associé à des comptes bancaires qui ont reçu une partie des commissions de Saipem, dans l'affaire de corruption de Sonatrach 2, l'ancien ministre de l'Énergie a présenté l'engagement de sa femme pour l'indépendance de son pays, la Palestine, comme une preuve valable de son innocence. Il a également traité d'agents sionistes les médias qui ont enquêté sur le scandale.

    Des marques ciblées par BDS, «populaires» en Algérie !

    S'il n'est pas possible de compter sur notre gouvernement actuel pour défendre la cause palestinienne, il n'est pas interdit, par contre, en tant que consommateurs, de faire des choix responsables qui aideront à faire pression sur le système discriminatoire d'Israël.

    La liste des marques ciblées par BDS est consistante. Toutes ne comptent pas dans la vie des Algériens. Quelques-unes sont, cependant, suffisamment présentes dans leur quotidien pour espérer que leur boycott ajoute de la force à la campagne de BDS et contribue à mettre fin à la tragédie subie par le peuple palestinien.

    Dans la télécommunication, l'application israélienne Viber figure dans la liste de BDS. Née en 2010 en Israël, Viber est de plus en plus utilisée par les usagers Algériens des smartphones grâce au décollage récent de l'internet mobile (3G).

    Son PDG et un de ses créateurs, Talmon Marco, a servi comme officier en chef en informatique au sein de l'armée israélienne pendant plusieurs années. L'application a souvent fait l'objet de critiques l'accusant de servir d'outil d'espionnage pour le compte d'Israël.

    En cosmétique, le groupe Français L'Oréal fait partie de la liste des marques à boycotter. Le géant de la cosmétique offre par son activité un maquillage aux violations du droit international commis par Israël. L'Oréal Israël fabrique une gamme de produits à partir des minéraux de la Mer Morte dont plus d'un tiers des rives occidentales se situe en Cisjordanie occupée. Les Palestiniens sont interdits d'accès à la totalité des rivages par l'occupation militaire israélienne.

    Mais s'il est encore facile de boycotter en Algérie les deux marques précédentes, c'est dans le fameux Delta Galil Groupe que peut réellement s'évaluer la ferveur de l'engagement pro-Palestinien des Algériens.

    Delta Galil est une entreprise israélienne de textile qui a son entrepôt principal dans la zone industrielle de Barkan, une colonie israélienne en Cisjordanie. Le groupe gère également des magasins à Ma'aleh Adumim et Pisgat Ze'ev dans les territoires Palestiniens occupés.

    Ces colonies, parmi d'autres, sont largement considérées comme le plus grand obstacle à la réussite du processus de paix. Delta Galil vend du textile et du prêt-à-porter aux marques suivantes : Mark and Spencer, Calvin Klein, Nike, Victoria's Secret, Hugo Boss, Tommy Hilfiger, JC Penny, GAP, Target, Wal-Mart, Nicole Miller, Lacoste, Triumph, Pierre Cardin...

    Pour certains, l'engagement à la campagne de BDS peut paraître compliqué devant une telle liste mais en réalité, au temps de la globalisation, chaque marque à au moins une dizaine de substitution possibles.

    BDS, une arme redoutable

    Le meilleur moyen de mesurer le succès de BDS, en dehors de la diminution de l'investissement direct en Israël et du nombre croissant d'institutions qui rejoignent le boycott, est la férocité grandissante des attaques contre le mouvement.

    Le 06 juin 2016, Andrew Cuomo, gouverneur de l'État de New York et personnage politique fortement influencé par AIPAC, lobby israélien aux États Unies, a déclaré en s'adressant aux compagnies qui adhèrent à BDS: "Si vous boycottez Israël, New York vous boycottera... Si vous sanctionnez Israël, New York vous sanctionnera".

    Manuel Valls, Premier ministre Français, a, compte à lui, déclaré au dîner annuel du Crif en Mars que les mots 'antisionisme' et 'antisémitisme' étaient des synonymes et qu'en France le boycott des produits israéliens était un acte 'illégal'... Le pays de la liberté d'expression disent-ils !

    La bataille pour légitimer BDS est donc rude, mais elle en vaut la peine; une solution juste pour un peuple longtemps opprimé est en jeu. Et pour les pessimistes qui pensent que ça ne sert à rien de rejoindre le boycott parce que c'est impossible de vaincre le régime sioniste d'Israël, je laisse 'The Greatest' leur répondre :

    'Impossible n'est rien qu'une excuse avancée par ceux qui trouvent plus facile de vivre dans le monde qui leur a été légué plutôt que de chercher en eux la force de le changer. Impossible n'est pas un fait, c'est une opinion. Impossible n'est pas une fatalité, c'est un défi. Impossible est provisoire. Impossible n'est rien' Mohamed Ali, 1942-2016.

    Tinhinan El Kadi, Huffpost, 10 juillet 2016

    http://www.algeria-watch.org/fr/palestine/algeriens_ratent

    Commentaire: Dans l'état de la "démocratie algérienne", ce n'est pas au peuple algérien qu'ils faut s'en prendre mais bien au régime!

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

    La complaisance envers Israël ne mène qu’au pire


     
    Une nouvelle fois la pratique scandaleuse de l’internement administratif provoque un vaste mouvement de grèves de la faim dans les prisons israéliennes. Alors que Bilal Kayed avait achevé le 13 juin dernier, de purger une peine d’emprisonnement de 14 ans et demi et que sa famille l’attendait pour sa libération, une mesure de 6 mois (...)
     
    Communiqué de l’AFPS, mardi 16 août 2016

    Bilal Kayed entre dans les 60 jours de grève : il y a un besoin urgent de solidarité internationale

    Samidoun, Réseau de Solidarité avec les Prisonniers Palestiniens, mardi 16 août 2016

  • Israël accélère des plans pour construire des milliers de maisons dans les territoires palestiniens (Pùblico.es)

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    Après la divualgation des plans des dernières semaines pour construire des milliers de maisons pour les colons juifs en Cisjordanie occupée, deux autres grands projets ont été révélés. Pendant ce temps, la communauté internationale se tient les bras croisés.

    Le gouvernement israélien encourage la construction de milliers de logements pour les colons juifs dans les territoires palestiniens occupés, les plans connus au cours des dernières semaines ont été confirmés dans les dernières vingt-quatre heures devant la passivité de la communauté internationale.

    Si on a su dimanche pour les plans d'extension territoriale de Bethléem, au sud de Jérusalem, lundi a été divulgué l'existence d'un autre grand «plan stratégique» pour le sud de Hébron, qui prévoit la construction de deux parcs industriels , un centre médical et un nombre encore non précisé, mais important de logements.

    Le plan d'expansion de la région de Bethléem a mis des années a prendre forme. Le Premier ministre Netanyahu est celui qui lui a donner l'impulsion finale, mais Ehud Barak du parti travailliste était sur la même position et a ouvert la voie à ce qui demain sera une réalité. Cette situation montre qu'il n'y a pas de différence entre Likoud et Parti travailliste et que les deux partis se jouent des Européens et les Américains.

    Washington et Bruxelles fidèles à leur ligne publient des déclarations accablantes sans bouger un doigt pour mettre fin à l'injustice de l'occupation.

    Alors qu'Israël fait ce qu'il veut, indépendamment du droit international, et dans le meilleur des cas Washington et Bruxelles  publient des déclarations accablantes qui ne valent pas plus que le papier sur lequel ils sont écrits. Et cette passivité encourage les Israéliens à poursuivre le même chemin en sachant que leurs décisions ne seront pas contrées par l'Ouest.

    Il serait injuste de charger uniquement sur la représentante de la politique étrangère européenne, Federica Mogherini, car elle est tout simplement un engrenage des politiques qui sont décidées à Berlin, Londres et Paris. Les prédécesseurs de Mogherini ont fait la même chose et ses prédécesseurs à Berlin, Londres et Paris ont également fait la même chose, à savoir, des déclarations inutiles.

    La politique européenne à l'égard de l'ensemble du Moyen-Orient est fondamentalement injuste et très dommageable, désastreuse pour les intérêts de l'Europe, non seulement dans le cas de la Palestine, mais dans toute la région, et année après année, les bureaucrates européens montrent qu'ils peuvent toujours faire pire et accroître esl résultats tragiques.

    Les autorités israéliennes ont, à travers l'«administration civile», en fait une institution militaire, étudiient le territoire à l'est de la colonie juive d'Efrat,  dans la région de Bethléem. L'objectif est de nationaliser les terres palestiniennes pour étendre le bloc de colonies du Gush Etzion.

    Bethléem, qui est déjà surpeuplée et entourée de colonies juives de presque partout, sera bientôt colonisée au sud-ouest: de nouvelles colonies qui vont créer une discontinuité territoriale entre Bethléem et de nombreuses villes et villages palestiniens dans la région.

    Quant au «plan stratégique» pour le sud de Hébron, comme l'appellent les autorités d'occupation, Haaretz a révélé que plus tôt cette année la tête de l'«administration civile», le général David Menachem, a promis au président du Conseil régional d'Hébron Sud, le colon Yochai Damari, deux parcs industriels, un centre médical et un nombre indéterminé de maisons.

    Les nouvelles est venue alors que les USA et coins européens pleurnichent parce ce qu'Israël prépare la démolition du village palestinien de Sussiya, dans la même région du sud d'Hébron. Washington et Bruxelles  fidèles à leur ligne publient des déclarations accablantes sans bouger le petit doigt pour mettre fin à l'injustice de l'occupation.

    La solution au conflit entre Israël et les Palestiniens, à savoir la solution au problème de l'occupation, dépend entièrement de l'attitude de Bruxelles.

    Le «plan stratégique» israélien contemple qu'il existe déjà un parc industriel pour les colons dans le sud d'Hébron, en particulier dans la colonie d'Othniel. Le but est d'étendre la présence de colons afin de créer des fait accomplis irréversibles et pour cela Israël tire parti de la passivité internationale. Dans cette région vivent actuellement environ 8.500 colons dispersés dans une quinzaine de colonies, mais cela semble peu à Netanyahu et si le «plan stratégique» va de l'avant, il y aura bientôt beaucoup plus de colons autour de la ville d'Hébron.

    La solution au conflit entre Israël et les Palestiniens, à savoir la solution au problème de l'occupation, dépend entièrement de l'attitude de Bruxelles. Si Federica Mogherini n'a pas la capacité ou la volonté d'agir sur cette ligne, et comme elle a promis de défendre les intérêts de l'UE et ne le fait pas, il ne lui reste plus qu'à se retirer et démissionner, car clairement elle ne défend pas la intérêts de l'UE.

    Au lieu de promouvoir la paix, Bruxelles fait la promotion de l'injustice et la tragédie de millions de Palestiniens est une incitation à la violence contre l'Europe, une politique qui est menée avec le soutien des gouvernements de Berlin, Londres et Paris.

    JERUSALEM EUGENE GARCIA GASCÓN 15/08/2016 

    http://www.publico.es/israel-acelera-planes-construir-millares

    Lire aussi:

    Israël signe l’arrêt de mort de la solution à deux États

  • Arrêtez les bombardements et les sièges en Syrie, soutien au peuple syrien ! (JAC.be)

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    Cela fait 5 ans qu’a commencé le soulèvement populaire en Syrie, qui demande la liberté, la justice sociale et la dignité contre le régime impitoyable de la famille Assad.

    Ce soulèvement faisait partie d’un processus révolutionnaire plus large de la région qui a débuté en Tunisie, enflammant l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, un exemple de lutte pour les classes populaires du monde entier. Cette année à nouveau, pendant le cessez-le-feu de mars, des centaines de manifestations soutenant les mêmes revendications ont eu lieu tous les vendredis à travers la Syrie libre. Les manifestations récentes à Maarat Al Naaman, contre Assad, Al Nusra et Daesh sont un bon exemple de la survie de forces démocratiques dans le pays. On peut dire la même chose de Kafranbel ou des Casques Blancs qui risquent leur vie tous les jours pour sauver des gens des bombardements.

    Le peuple syrien a rapidement fait face à la plus violente contre-révolution qui ait eu lieu depuis des décennies.

    Le régime Assad et ses alliés, à savoir le corps des Pasdaran iraniens, l’aviation russe, le Hezbollah et d’autres milices sectaires d’Iran et d’Afghanistan, ont usé de tout type d’armes pour punir le soulèvement démocratique, recourant à des bombes à sous-munition, aux snipers, à la torture, aux sièges, aux massacres sectaires ou aux armes chimiques. Plus de 500 000 personnes ont été tuées par le régime Assad et ses alliés, qui est responsable de 95% des morts civiles. Plus de 10 millions de personnes, soit la moitié de la population, ont été déplacé.e.s ou ont fui la Syrie pour les pays voisins.

    Assad a relâché des djihadistes de ses prisons en 2011, et par la suite a laissé intact le cancer grandissant qu’est Daesh. Son objectif était clair : détruire l’esprit de la révolution qui scandait “Le peuple syrien ne fait qu’un” et de l’Armée Syrienne Libre, et de répandre le sectarisme dans le pays. Assad et Daesh ont besoin l’un de l’autre pour des raisons de propagande mais aussi pour des raisons militaires. Ils rêvent tous deux de rester les deux seules options en Syrie. Malgré les mythes, Assad a permis à Israël de frapper plusieurs fois en Syrie, sans lever le petit doigt. Son régime a également violemment réprimé les kurdes en 2004 et n’est l’ami sincère d’aucune lutte de libération. Il n’y a aucune excuse pour les crimes contre l’humanité commis par Assad.

    Cette contre-révolution extrêmement violente à multiples faces nous concerne tou·te·s.

    Tout pouvoir global ou régional est, d’une façon ou d’une autre, opposé à une à une Syrie authentiquement démocratique et non-sectaire. Notamment les Etats-Unis, qui se focalisent uniquement sur Daesh et désirent forger un accord avec la Russie ; les régimes réactionnaires d’Arabie Saoudite et du Qatar qui supportèrent la confessionnalisation de la révolution ; ou encore la Turquie, opposée à l’autonomie kurde dans le nord du territoire, qui a conclu un accord infâme avec l’UE pour arrêter les réfugié·e·s, et a autorisé les partisans de Daesh à se rendre en Syrie. La solidarité humaine et l’internationalisme nous font comprendre combien cette contre-révolution pousse des millers de réfugié·e·s à mourir sur la route vers l’Europe, combien elle nourrit les gangs criminels de Daesh et la montée d’actes de violence de masse, et surtout l’état policier et l’extrême droite dans nombre de nos pays. En tant que jeunes internationalistes, nous refusons de choisir entre des concurrents impérialistes ou entre les alternatives réactionnaires d’Assad et de Daesh et nous réaffirmons notre soutien aux peuples en lutte en Syrie, pour les structures auto-organisées subsistantes qui assurent la survie et la liberté de centaines de milliers de Syrien. ne.s, pour les brigades démocratiques qui ont survécu malgré un rapport de forces militaires très inégal.

    Aujourd’hui, 1,4 million de personnes vivent assiégées en Syrie. Ils et elles manquent de nourriture, de soins médicaux, d’eau potable et d’autres besoins basiques. Ils et elles sont également coupé·e·s du monde extérieur. Depuis la mi-juillet, la dernière route de ravitaillement de la partie Est d’Alep a été coupée par les forces pro-Assad, ce qui met 300000 personnes sous la menace immente de famine et en danger de mort. Au même moment, la ville de Daraya fait face à l’invasion des forces pro-Assad et risque un massacre. Les Nations Unies elles-mêmes coopèrent honteusement avec le régime Assad et sa politique de “soumets-toi ou meurs de faim” dans la manière avec laquelle elles apportent ou non l’aide humanitaire.

    La seule manière d’avancer nécessite de se débarrasser du régime Assad et de soutenir un régime démocratique et laïque qui assure la justice sociale pour le peuple, ainsi que l’auto-détermination pour le peuple kurde. Les 33èmes Rencontres internationales des Jeunes révolutionnaires, qui se sont tenues en Catalogne, répondent à l’appel du peuple syrien à la solidarité :

    • Arrêt immédiat des bombardements, spécifiquement des infrastructures médicales
    • Arrêt immédiat des sièges
    • Ouverture des frontières et soutien concret aux réfugié·e·s
    • Accès immédiat à l’aide humanitaire dans les zones actuellement assiégées : “Larguez de l’aide, pas des bombes”
    • Toute l’aide matérielle nécessaire pour les structures et forces démocratiques en Syrie

    Longue vie à la révolution permanente !

    August 12th, 2016

    http://www.anticapitalisme.be/

  • Israël veut briser les grèves de la faim des prisonniers palestiniens (Info-Palestine)

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    Israël intensifie sa répression sur les prisonniers grévistes de la faim en les privant de leur droit de rencontrer leurs avocats.

    Plus de 100 prisonniers, selon Addameer, le groupe de défense des prisonniers, refusent toute nourriture en solidarité avec Bilal Kayed qui a lancé la dernière vague de grèves de la faim parmi les prisonniers, et qui a maintenant dépassé 57 jours sans alimentation. La semaine dernière, Kayed a annoncé qu’il refusait tout traitement médical jusqu’à ce qu’il soit libéré. Alors qu’il s’approche de deux mois sans la moindre alimentation, Kayed ressent de lancinantes douleurs dans le corps et de profonds engourdissements. Sa vision est devenue floue et il souffre de déshydratation. Sa peau a viré au jaune et se met à peler,  ses cheveux commencent à tomber. Physicians for Human Rights-Israël a déclaré qu’il courait à présent le risque d’un accident vasculaire cérébral.

    Alimentation forcée

    Un médecin du centre médical de Barzilai, où Kayed est détenu, a déclaré à l’avocat du prisonnier que si Kayed perdait conscience, il sera gavé de force.

    Des médecins israéliens ont déjà auparavant alimenté de force des grévistes de la faim palestiniens. En janvier, alors qu’il s’approchait de 50 jours de grève de la faim, Muhammad al-Qiq avait été attaché à son lit d’hôpital et une équipe médicale lui avait administré de force des sels et minéraux par injection intraveineuse.

    La déclaration de Malte de l’Association médicale mondiale interdit à la fois d’appliquer des pressions pour mettre fin à une grève de la faim et d’imposer un traitement médical forcé. Le protocole d’Istanbul de l’Organisation des Nations Unies souligne la nécessité pour les médecins d’obtenir le consentement conscient des patients avant de procéder à un traitement médical.

    Le 9 août, à l’extérieur de l’hôpital Barzilai, les partisans de Kayed se sont affrontés avec des Israéliens d’extrême-droite dont certains criaient « mort aux terroristes », selon The Times of Israel. Les contre-manifestants auraient jeté des pierres sur la police quand celle-ci est intervenue.

    Kayed proteste contre son incarcération en détention administrative – un emprisonnement sans inculpation ni jugement et sans limite de temps – après avoir purgé une peine de prison de près de 15 ans.

    Détention sans inculpation

    Une partie des grévistes de la faim réclament leur libération, étant eux-mêmes des prisonniers politiques placés en détention administrative pour des raisons gardées secrètes. Cette pratique largement exploitée permet à Israël d’emprisonner qui il veut sur la base d’accusations non divulguées.

    Le 4 août dernier, le journaliste Omar Nazzal, membre du syndicat des journalistes et président de l’Union démocratique des journalistes palestiniens, s’est lancée une grève de la faim en signe de protestation à la fois contre sa détention sans limite de temps et en soutien à Kayed.

    Le journaliste âgé de 53 ans a été kidnappé le 23 avril à la frontière avec la Jordanie, alors qu’il allait participer à une assemblée générale de la Fédération européenne des journalistes.

    Marilyn Nazzal, l’épouse de Omar Nazzal, a rapporté que le service pénitentiaire israélien a immédiatement transféré le prisonnier dans une cellule en isolement après qu’il ait commencé sa grève.

    Le 8 août, la Haute Cour d’Israël a rejeté l’appel de Nazzal pour sa libération, comme elle le fait régulièrement lorsque les prisonniers palestiniens font appel contre les ordres de détention administrative, lesquels sont émis par des tribunaux militaires.

    Nazzal est représenté par un avocat de l’organisation Addameer, qui la semaine dernière a déclaré qu’ « il est notoirement connu et attendu que les tribunaux israéliens ne connaissent rien à la justice, mais il est de notre devoir de tenter de défendre Nazzal. »

    Mais Nazzal a annoncé à présent que le Service pénitentiaire israélien l’avait menacé de le nourrir de force lors d’un transfert en-dehors de sa cellule d’isolement. Il dit avoir été traité « brutalement » et avoir été enfermé dans une camionnette de la prison pendant des heures, jusqu’à ce qu’il ait eu la sensation de suffoquer.

    Deux frères en grève de la faim

    Les frères Mahmoud et Muhammad Balboul continuent la grève de la faim qu’ils ont lancé le 5 et le 7 juillet contre leur détention administrative, alors qu’un tribunal militaire israélien a confirmé leurs ordres de détention plus tôt cette semaine.

    Mahmoud, qui prépare son diplôme de maîtrise à l’Université Al-Quds, a été condamné à cinq mois de détention et Muhammad, un dentiste, à six mois de détention.

    Les deux frères ont été kidnappés le 9 juin, deux mois après que leur jeune soeur, âgée de 14 ans, ait été elle-même kidnappée et accusée de posséder un couteau.

    Les frères et leur jeune soeur sont les enfants d’Ahmad al-Balboul, un chef de file dans l’aile militaire du Fatah, les Brigades des Martyrs al-Aqsa, qui a été assassiné avec trois autres dirigeants palestiniens par un escadron de la mort israélien en mars 2008.

    Al-Balboul a été assassiné après que lui-même et l’Autorité palestinienne aient échoué à obtenir un accord d’amnistie de la part d’Israël.

    Chantage aux visites familiales

    En réponse à la décision prise par le Comité international de la Croix-Rouge de réduire le nombre de visites familiales pour les détenus palestiniens de sexe masculin à une seule visite par mois, l’Autorité palestinienne a décidé de couvrir les dépenses pour maintenir la seconde visite mensuelle.

    En mai, le CICR a annoncé qu’il allait réduire le nombre de visites familiales organisées dans les prisons israéliennes en raison de coûts élevés et de l’incapacité des familles de se présenter à des voyages réguliers. Les familles en Cisjordanie dépendent du CICR qui les aide à se procurer des permis de voyage pour visiter leurs proches détenus dans les prisons en Israël.

    La Quatrième Convention de Genève interdit à une puissance occupante de transférer les prisonniers à l’extérieur d’un territoire occupé. Pourtant, à l’exception d’une seule, toutes les prisons israéliennes qui détiennent des Palestiniens sont situées à l’extérieur de la Cisjordanie.

    Le CICR assure un transport essentiel aux familles qui doivent se déplacer jusqu’à sept heures de temps pour une brève rencontre avec leurs proches. Sans l’aide du CICR, le voyage pourrait leur coûter jusqu’à 250 dollars.

    Fares Qadura, responsable du Club des prisonniers palestiniens, a déclaré cette semaine que l’Autorité palestinienne allait signer un accord avec le CICR, en promettant d’assurer les coûts chaque mois de la moitié des visites familiales dans les prisons chaque mois.

    Mais avec ou sans l’aide du CICR, Israël peut de façon unilatérale annuler les permis de voyage des familles comme il l’a fait récemment à plus d’une douzaine de familles qui voulaient visiter des parents en prison.

     11 août 2016 – The Electronic Intifada


    * Charlotte Silver est une journaliste américaine indépendante vivant à San Francisco, et précédemment basée en Cisjordanie.

    http://www.info-palestine.eu

    De la même auteure :

     Israël a démoli pour 74 millions de dollars de projets européens - 7 juin 2016

     Israël multiplie les démolitions de maisons dans les territoires occupés - 8 avril 2016


     Colonisation : les vols de terres en Cisjordanie atteignent des records - 2 avril 2016

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

    Un homme devant sa maison détruite par l'armée israélienne à Surda, en Cisjordanie. Début octobre 2015, son fils Muhannad a tué deux Israéliens dans une attaque au couteau avant d'être abattu. RFI/Nicolas Ropert

     

  • Des prisonniers palestiniens en grève de la faim (AFPS)

    Palestine : prisonniers en grève de la faim - YouTube Réalisation : Chris Den Hond

    La détention administrative, un héritage britannique

    Juillet-août 2016 : des centaines de prisonniers palestiniens se sont mis en grève de la faim contre le système de la détention administrative israélienne.

    Interview de Sahar Francis, directrice d’Addameer, association palestinienne de défense de prisonniers, avec images de manifestations de soutien aux grévistes.

    Orient XXI, vendredi 12 août 2016

    http://www.france-palestine.org/Des-prisonniers-palestiniens-en-greve-de-la-faim

    http://orientxxi.info/