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Solidarité - Page 38

  • Des femmes mettent le cap sur Gaza pour briser le blocus (UJFP)

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    La flottille de femmes arrivera-t-elle à briser le blocus de Gaza ?

    Deux navires ont quitté Barcelone le 14 septembre, direction la Palestine. A leur bord, des femmes de divers horizons déterminées à briser le blocus de Gaza et à alerter sur le sort des Palestiniennes. Une initiative qui se situe dans la continuité du projet Flottilles de la liberté, débuté en 2008.

    Elles viennent du monde du spectacle, de la politique, de toutes les classes sociales et sont originaires de quinze pays différents, des Etats-Unis à la Norvège en passant par l’Afrique du Sud ou la Malaisie. Ensemble, cette petite vingtaine de femmes a pris le large à bord des navires Amal (« espoir » en arabe) et Zaitouna (« olive ») pour la bande de Gaza. L’équipage doit faire escale dans plusieurs ports, notamment en Corse le 17 septembre, pour embarquer d’autres militantes.

    Parmi elles, Mairead Maguire, prix Nobel de la Paix, Naomi Wallace, auteure américaine de pièces de théâtre, la parlementaire néozélandaise Marama Davidson, la Norvégienne Gerd von der Lippe, écrivaine et ancienne star sportive, Eva Manly, réalisatrice de documentaires et photographe, l’universitaire Marilyn Porter, la députée suppléante suédoise Jeannette Escanilla, Ann Wright, colonel de l’armée américaine à la retraite et ancienne diplomate qui a démissionné en 2003 en opposition à l’invasion de l’Irak.

    L’objectif est de parvenir à Gaza début octobre, une unique détermination en tête : rappeler aux dirigeants du monde la situation des femmes de Palestine et réclamer l’arrêt du blocus. Selon la Banque mondiale et l’ONU, le blocus, instauré en 2007, a virtuellement tué toute exportation depuis Gaza et mené l’économie de la petite enclave coincée entre l’Egypte, Israël et la Méditerranée au bord du gouffre. Quelque 1,9 million de Palestiniens de Gaza vivent ainsi dans cette prison à ciel ouvert qui sera inhabitable d’ici 2020 si rien ne change, alertent les Nations unies.

    Les femmes, victimes peu médiatisées du blocus

    « En terme d’images, nous pensons que c’est important parce que le blocus de Gaza affecte terriblement, bien sûr toute la population, mais tout particulièrement les femmes », témoigne Claude Léostic, porte-parole en France de la Flottille de la liberté et présidente de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine. A Gaza, l’eau, la nourriture, l’électricité, tout manque, « et ce sont les femmes qui, d’une certaine manière, doivent faire face à tout, y compris aux traumatismes des enfants après les attaques israéliennes, ce qui nous donne une responsabilité, une tache extrêmement lourde. La solidarité des femmes du monde, des internationalistes, pour les femmes de Gaza, nous paraît un message très fort. »

    « Nous pensons qu’à travers cette action organisée par des femmes, nous pouvons donner davantage de visibilité au rôle si important de la femme en Palestine dans la lutte pour la liberté. (…) Les femmes de Palestine ont toujours été très actives (...) comme les hommes étaient "opprimés" elles ont pris en charge les familles. (…) Ce sont elles qui ont maintenu l’espoir en vie », raconte l’une des organisatrices à l’AFP, Zohar Chamberlain, Israélienne résidant en Espagne.

    Si cette nouvelle flottille est exclusivement féminine, c’est aussi pour diminuer le risque de violences de la part des autorités israéliennes. L’histoire ayant prouvé que le pire est déjà arrivé. Certaines flottilles ont déjà été arraisonnées dans les eaux internationales et les arrestations ont été pour le moins violentes. « Nous nous disons qu’il est possible, même si nous n’avons pas beaucoup d’espoir en la matière, qu’avec des femmes à bord, les autorités israéliennes ne pratiquent pas la violence absolue », poursuit Claude Léostic, en route pour Ajaccio en compagnie de Christiane Hessel.

    Des précédents parfois dramatiques

    Le projet Amal et Zaitouna s’inscrit dans le projet Flottilles de la liberté. Depuis 2008, des bateaux du monde entier tentent de briser le blocus terrestre, aérien et maritime. Une demi-douzaine de bateaux ont ainsi pris le large, deux flottilles ont réussi à atteindre à Gaza.

    En 2010 le bateau Mavi Marmara est arraisonné dans les eaux internationales par des commandos israéliens. Neuf militants turcs qui se trouvaient à bord sont tués. Il y a également eu plusieurs autres petites tentatives, y compris par des militants israéliens où il n’y avait à délibérément à bord du bateau que des juifs (Israéliens, Français, etc). « Ils ont subi une violence extrême quand ils ont été attaqués », raconte Claude Léostic.

    La flottille de femmes arrivera-t-elle à briser le blocus ? Le doute plane. Et c’est pour cela qu’Amal et Zaitouna n’ont pas les cales remplies de biens humanitaires pour la population gazaouie. « Ce qu’on apporte, explique la porte-parole nationale du projet, quelques médicaments, est très symbolique… Il nous faudrait plusieurs cargos pour être efficaces ! Et puis on craint que l’attaque israélienne n’arrive à la confiscation en vol du bateau. »

    Si les précédentes campagnes pour briser le blocus de Gaza ont été médiatisées en France, le silence est de mise pour cette nouvelle édition. « Le projet a été très peu médiatisé en France, confie Claude Léostic, c’est l’air du temps. Les autorités sont des soutiens affirmés à la politique israélienne, donc elles ne veulent pas en entendre parler (…) C’est très préoccupant. On est dans un tropisme israélien affirmé au niveau de nos autorités. Ça pose problème à la fois dans l’exigence de justice pour les Palestiniens mais aussi en tant que citoyens français. Cela nous interpelle. »

    Quant aux réactions du côté israélien, c’est là encore le silence qui prévaut. « Pour l’instant, nous ne réagissons pas à ce sujet. Nous ne faisons aucun commentaire aux médias. Ça nous paraît un peu prématuré », déclare Emmanuel Nahshon, porte-parole du ministère des Affaires étrangères israélien. Selon le Jerusalem Post repris par i24News, les autorités israéliennes se préparent en tout cas à empêcher la flottille de violer le blocus.

     
    mardi 20 septembre 2016

    Par Anne Bernas Publié le 16-09-2016

    http://www.ujfp.org/

  • Rennes le 21 septembre : projection du film « THIS IS MY LAND » suivie d’un débat (UJFP)

    A l’occasion de la journée internationale de la Paix
    Au Cinéma l’Arvor
    Mercredi 21 septembre à 18h

    Projection de « This Is My Land » suivie d’un débat
    Apprendre et enseigner au cœur du Proche-Orient

    Suivie d’un débat avec deux des co-auteurs du livre "ISRAËL-PALESTINE :

    LE CONFLIT DANS LES MANUELS SCOLAIRES" et de Daniel Lévyne (UJFP-Bretagne)

     

     

    Réalisatrice israélienne, Tamara Erde signe son premier long-métrage sous la forme d’un documentaire. Avec This is my Land, elle s’intéresse aux systèmes éducatifs israéliens et palestiniens, et nous plonge au cœur de six écoles, deux juives israéliennes, dont celle de la colonie d’Itamar, deux palestiniennes, et une école mixte située dans le village de Neve Shalom.

    « L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde » – Nelson Mandela

    Soirée organisée à l’initiative de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), le Mouvement de la Paix et le collectif rennais pour une Paix juste et durable au moyen orient.

    http://www.ujfp.org/

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

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  • Nouveautés sur Agence Médias Palestine

     
    Des membres du Parlement européen manifestent leur soutien au bateau des femmes pour Gaza

    Des membres du Parlement européen manifestent leur soutien au bateau des femmes pour Gaza

    15 septembre 2016 Le 14 Septembre, lors de la session plénière de Strasbourg, des membres du Parlement Européen appartenant aux formations GUE/NGL ont organisé une action de solidarité avec le bateau de femmes pour Gaza qui a quitté Barcelone hier soir, en route pour arriver à Gaza le 1er octobre. La députée européenne suédoise Malin...
     
     
    Le médaillé paralympique Hossam Azzum prêt à repartir, de Gaza à Rio

    Le médaillé paralympique Hossam Azzum prêt à repartir, de Gaza à Rio

    Mohammed Asad – Middle East – 12 septembre 2016 Deux fois par jour, Hossam Azzum, 41 ans, fait un déplacement compliqué en taxi, traversant carrément la bande de Gaza jusqu’à sa destination finale, un terrain vague appelé l’Al Jazeera Club. Azzum est un paralympien accompli en athlétisme pour le lancer du poids, un lancement à...
     
     
    Barcelone accueille le Bateau de Femmes pour Gaza pour leur voyage inaugural

    Barcelone accueille le Bateau de Femmes pour Gaza pour leur voyage inaugural

    12 septembre 2016, par David Heap Barcelone, Espagne – A partir des 12-14 septembre, les voiliers Amal-Hope et Zaytouna-Oliva mouilleront au quai Bosch Alsina dans le port de Barcelone où divers événements (concerts, débats, ateliers de non-violence, parade de rue et visite des bateaux) prendront place pour souhaiter bon voyage aux femmes qui partent briser le...
     
     
    Le bateau des femmes pour Gaza fera escale à Ajaccio en Corse le 17 septembre 2016

    Le bateau des femmes pour Gaza fera escale à Ajaccio en Corse le 17 septembre 2016

    Le jeudi 8 septembre 2016 La Coalition de la Flottille de la Liberté a le plaisir d’annoncer la prochaine escale de nos  bateaux, l’Amal-Hope et le Zaytouna-Olive. Ils quitteront Barcelone le 14 septembre et arriveront à Ajaccio (Corse, France) le 17. Le deux bateaux seront amarrés dans le port d’Ajaccio d’où ils repartiront le 19...
     
     
    ONU: L’économie palestinienne pourrait doubler sans occupation 

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    6 septembre 2016  GENEVE (AP) – L’Agence de développement de l’ONU estime que l’économie palestinienne pourrait être deux fois plus importante qu’elle ne l’est maintenant si elle était libre de contrôle israélien. La Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement signale depuis des années les conditions dans les zones palestiniennes. Mais son...
     
     
    Rapport: 750 Palestiniens détenus sans chef d’accusation ni procès dans les prisons israéliennes

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    27 août 2016 (Crédit Photo: Addameer)   La Commission des affaires concernant les détenus et les anciens détenus a fait savoir qu’au moins 750 Palestiniens sont actuellement détenus sans chef d’accusation ni procès dans les services pénitentiaires d’Israël. La Commission a déclaré, par un communiqué de presse, que le gouvernement israélien continue à violer la...

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

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  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

  • Un succès BDS : le Portugal se retire d’un projet de l’UE impliquant la police israélienne (BDS)

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    Le gouvernement du Portugal s’est retiré d’un projet controversé de coopération avec la police israélienne, suite à une pression de la campagne BDS.

    La décision du gouvernement portugais est un réel encouragement pour la campagne BDS. S'appuyer sur un savoir-faire acquis dans des conditions aussi violentes, illégales et immorales a été jugé inacceptable Le ministère portugais de la Justice a annoncé qu’il s’était retiré d’un projet conjoint – financé par l’Union Européenne – avec le ministère israélien de la Sécurité publique, la police nationale israélienne et l’université israélienne Bar Ilan. Le projet intitulé Law Train, qui vise à uniformiser les méthodes d’interrogatoire de la police, a suscité la controverse au Portugal en raison de la vive opposition à la participation d’Israël dans le programme européen  » Horizon 2020  » et les violations répétées des droits de l’homme par les institutions et organisations israéliennes qui participent à ce programme.

    Le gouvernement portugais a subi une forte pression des groupes de la société civile qui militent pour la fin de la coopération avec Israël. Les partis politiques ont dénoncé au Parlement l’usage systématique de la torture par la police israélienne et le rôle du ministère israélien de la Sécurité publique dans la détention illégale de milliers de prisonniers politiques palestiniens.

    Le mouvement BDS salue la décision du Portugal

    Jamal Juma’, coordinateur de la campagne Stop the Wall – une organisation membre du Comité national palestinien du BDS (BNC) – a salué la décision de principe prise par le gouvernement de centre-gauche du Portugal :

     » Cette décision prise par le Portugal donne de l’espoir à notre peuple et envoie un message fort à Israël qu’il n’y aura pas de business aussi longtemps qu’il poursuivra son agression militaire contre Gaza et sa répression en Cisjordanie. Ce projet de l’UE donne une reconnaissance tacite au contrôle et à la répression du peuple palestinien par Israël, et détourne23 août 2016 – BDS Movement – Traduction : Chronique de Palestine – Lotfallah les yeux des abus notoires d’Israël à l’encontre des Palestiniens, la torture étant considérée comme une « technique d’interrogatoire » de routine.  »

    Le projet de cinq millions d’euros vise à développer les techniques pour unifier les méthodes de questionnement par les polices [européennes] par  » l’amélioration des compétences d’interrogatoire  » et en comblant ce que l’on qualifie de  » lacunes dans la culture, la législation, le style des interrogatoires « . Les forces de police impliquées contribueront avec leur  » expérience dans l’interrogatoire et la lutte contre la criminalité, à développer le système « . Le ministère israélien de la Sécurité publique et la police d’Israël sont accusés par les organisations de défense des droits de l’homme et par les Nations Unies, de pratiquer les détentions illégales, d’user de façon routinière la torture lors des interrogatoires, et de se servir d’une violence excessive contre les manifestants palestiniens.

    Intensifier la campagne pour le Boycott, et mettre un terme aux projets de l’Union Européenne

    Le Service Public Fédéral de Justice de Belgique et le ministère de l’Intérieur et la police de l’Espagne, des entreprises privées, des universités et des institutions de recherche, restent impliqués dans le projet dans le cadre de l’initiative européenne pour la recherche :  » Horizon 2020 « . Après cette nouvelle victoire, les groupes soutenant le mouvement BDS en Espagne et en Belgique se sont engagés à intensifier leur campagne pour mettre fin au projet.

     » Nous remercions les organisations de la société civile et les partis politiques du Portugal qui ont agi avec nous pour construire une solidarité effective basée sur l’appel au Boycott, au Désinvestissement et aux Sanctions (BDS) et assurer qu’il n’y aura aucun risque de prolifération des pratiques illégales et inhumaines israéliennes dans leur propre système de justice « , a déclaré Juma’.

    Une coalition sans précédent au Portugal, faite de groupes de solidarité, d’organisations de défense des droits de l’homme et de militants anti-racistes – avec également l’association représentant les officiers de la Révolution de 1974 – s’est réunie sur la base d’un rapport de Stop The Wall exposant la coopération et ses conséquences sur les droits de l’homme et la liberté des Palestiniens. Le Parti communiste portugais et le Parti des Verts avaient vivement interpellé les ministres des Affaires étrangères et de la Justice sur la question.

    Le Movimento Pelos Direitos do Povo Palestino e Pela Paz no Medio Oriente (MPPM), initiateur de la coalition de la société civile contre le projet, a déclaré :

    « Nous nous félicitons de la décision du Ministère de la justice de mettre fin à la participation de la police portugaise dans le projet Law Train. Le désengagement par le gouvernement portugais, est une victoire de toutes les forces qui en Palestine, au Portugal et en Europe, ont appelé à mettre fin à ce projet de coopération avec l’appareil répressif d’Israël « .

    Aucun partenariat avec L’État de l’Apartheid !

    Ces nouvelles ont été diffusées alors que le prisonnier palestinien Bilal Kayed poursuivait sa grève de la faim illimitée depuis le mois de juin 2015. Il y a actuellement plus de 7000 prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes, beaucoup d’entre eux étant incarcérés sans inculpation. Le Comité des Nations unies contre la torture à en mai dernier, une nouvelle fois exhorté Israël à prohiber l’usage de la torture, et a dénoncé son usage courant ainsi que tous les autres mauvais traitements lors des interrogatoires. Les organisations de défense des droits de l’homme ont toujours condamné ces traitements violents, en particulier à l’égard des Palestiniens mineurs.

    Riya Hassan, coordinateur européen pour le comité directeur du BDS, a conclu:

    « Cette dernière victoire est une nouvelle preuve que les gouvernements européens commencent à se soucier d’avoir Israël comme partenaire dans des projets qui risqueraient alors de porter atteinte aux libertés fondamentales, à la démocratie et aux droits de l’homme. Il y a encore un long chemin à parcourir pour mettre fin à la complicité de l’Europe avec l’Apartheid israélien. Le projet Law Train se poursuit avec les autres participants et ce n’est qu’un des nombreux projets militaires et de sécurité financés par la Commission européenne avec l’argent des contribuables.  »

    Notes :

    Dans le cadre de la campagne dans le reste de l’Europe, des députés du Portugal, d’Espagne et de Belgique ont écrit à la Commission européenne pour dénoncer le projet. Les groupes de la société civile envisagent des actions de protestation. L’an dernier, 73 députés ont publié une lettre dans une initiative inter-partis, appelant l’UE à mettre fin au financement des entreprises militaires israéliennes impliquées dans des violations graves du droit international.

    Depuis le début du cycle de financement  » Horizon 2020  » en 2015, la campagne Stop the Wall, le Comité directeur du mouvement palestinien pour le Boycott, le Désinvestissement et les Sanctions (BNC) et la Coordination européenne des comités et associations pour la Palestine (ECCP), ont ciblé conjointement la participation d’Israël au programme  » Horizon 2020 « , en particulier la coopération avec le secteur militaire et répressif d’Israël. Dans le cycle précédent, qui s’est étalé de 2007 à 2013, l’UE a financé plus de 1500 projets de recherche et de développement avec participation israélienne. L’industrie aérospatiale israélienne (IAI) a été à elle seule impliquée dans plus de 16 projets, bénéficiant d’un financement européen et public pour un total de 148,5 millions d’Euros.

    La torture est systématique dans les prisons d’Israël. Un rapport récent dévoile que 97% des mineurs palestiniens en détention n’ont eu accès à aucune assistance juridique avant et pendant leur interrogatoire. Durant les interrogatoires, 28,7% d’entre eux ont été soumis à des violences verbales ou à de l’intimidation, à l’isolement ou aux agressions sexuelles, tandis que 27,5% ont été soumis à la violence physique, y compris l’étouffement, les coups de poing, et à la pratique consistant à cogner la tête des enfants interrogés contre les murs.

    23 août 2016 – BDS Movement – Traduction : Chronique de Palestine – Lotfallah

    lundi 12 septembre 2016  Communiqué BDS

    http://chroniquepalestine.com/portugal-abandonne-projet-cooperation-police-israelienne/

     
  • Israël autorise l’alimentation forcée des prisonniers en grève de la faim (RFI)

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    Il n'est pas anticonstitutionnel, en Israël, de nourrir de force des détenus en grève de la faim.

    C'est le sens d'un jugement rendu dimanche 11 septembre par la Haute cour de justice du pays. Elle avait été saisie par une association de médecins qui contestaient un article de loi demandant aux praticiens d'alimenter de force des prisonniers palestiniens ayant cessé de se nourrir.

    Pour la Haute cour de justice israélienne, « un gréviste de la faim n'est pas un patient ordinaire ». À ses yeux, il s'agit plutôt d'une « personne qui, consciemment et délibérément, se met en danger ». Et elle considère également qu'une grève de la faim a « des implications qui vont au-delà du cas personnel du gréviste ».

    Pour elle, il n'est donc pas anticonstitutionnel de demander à des médecins de nourrir de force des détenus palestiniens ayant cessé de s'alimenter. Une mesure prévue par un amendement ajouté à la loi sur les prisons il y a un an. Car les grèves de la faim dans les prisons israéliennes sont fréquentes et embarrassent l'administration. Récemment encore, trois détenus qui protestaient contre leur détention sans jugement ont été libérés après avoir cessé de s'alimenter pendant plus de 60 jours. Leur état de santé s’était détérioré.

    Le gouvernement a annoncé son intention de faire appliquer cet amendement. Mais la mesure risque d'être compliquée à mettre en place : l'association médicale israélienne qui avait saisi la Haute cour de justice a fait savoir avant le jugement qu'elle demanderait aux médecins de refuser cette alimentation contrainte. Elle considère la pratique comme de la « torture » et estime qu'il y a des situations « où l'éthique médicale prévaut sur la loi ».

     RFI

    Avec notre correspondant à Jérusalem, Guilhem Delteil

    http://www.rfi.fr/moyen-orient/