Brest: Action BDS ( Boycott, Désinvestissements, Sanctions) devant les Fontaines
Solidarité - Page 36
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Brest BDS (AFPS)
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Metz Palestine
Festival Palestine 2016 les 21 et 22 octobre 2016 à Metz
Les Amis du Monde diplo, le MAN, l’UJFP, Alternative Libertaire, BDS, le NPA, Basta !, le PCF, la CNT et Artisans du Monde vous convient à participer au premier Festival Palestine 2016 à Metz
Il s’agit de rappeler d’une part l’existence de l’oppression et de l’apartheid à l’encontre des Palestiniens, la poursuite de leur résistance et de leur lutte pour les droits humains et nationaux, et d’autre part l’existence du mouvement international BDS et sa détermination, envers et contre tout , à faire respecter le droit international.Au programme :
Vendredi 21 octobre :
- 20h : "Dans la cage de Gaza". Sarah Katz et Pierre Stambul (UJFP) ont séjourné à Gaza en mai et juin 2016. Ils expliqueront, sur la base de dizaines de rencontres (tous les partis politiques, de nombreuses associations, des responsables comme des personnes "ordinaires"...) comment Gaza est devenu un laboratoire de l’enfermement, et comment la société civile résiste et refuse de s’effondrer.
Sarah Katz a fait de nombreux séjours à Gaza (2011 - 2016). Pierre Stambul est coprésident de l’Union Juive Française pour la Paix.
Samedi 22 octobre :
- 14h : Atelier de calligraphie autour des thèmes : Paix Respect et Dialogue , animé par Mustapha Mebarki de l’Association Cultures 21.
- 15h : Liberté d’expression en France et en Israël ? Exposé-débat animé par un avocat militant
- 18h : Récital de poésies et de chants avec Malika Boumediene
- 19h : Repas convivial
- 20h : Présentation du film : "Dans les collines au sud d’Hébron, des familles palestiniennes vivent dans des grottes", en présence de son réalisateur François-Xavier Gilles, militant Afps-Bds France. Souhaitant donner une autre vision que celle présentée dans les médias habituels, il témoigne de ce qu’il a vu et entendu, senti et ressenti au cours de ces différents séjours en Palestine .
Des stands tenus par les associations partenaires ainsi qu’une exposition sur la Naqba seront mises à disposition.
Venez nombreux à cette manifestation avec la famille, les amis et vos connaissances pour montrer que nous sommes très nombreux à soutenir le droit et la résistance des Palestiniens !Vive la résistance palestinienne !
Rendez-vous
- À Metz "Dans la cage de Gaza" avec Pierre Stambul et Sarah Katz
Le vendredi 21 octobre 2016 à 20h00
Espace Clovis
7 rue Clovis
Metz
(entre la gare et le lycée professionnel). - À Metz Festival Palestine 2016
Le samedi 22 octobre 2016 à 14h00
Espace Clovis
7 rue Clovis
Metz
(entre la gare et le lycée professionnel
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Brest Palestine (Afps)
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Festival Ciné-Palestine 2016 les 13, 15 et 18 Octobre à Millau (UJFP)
Le Collectif Palestine 12 qui comprend des membres de l’ UJFP, LDH, BDS,
Larzac-solidarités, Gardem lo Larzac,avec le soutien de Radio Larzac.. etc,
vous convient à participer au 1er Festival Ciné-Palestine à Millau.Face à la situation politique d’apartheid qui nie l’identité et l’existence de tout une population, des artistes Palestiniens organisent une véritable résistance culturelle.
Ils s’ engagent en créant, ici, par le cinéma et par le théâtre.
Ils résistent ainsi au chaos du vaste projet colonial qui les enserre.
Programme :
Jeudi 13 octobre à 20 h30 au Cinéma de Millau
Présentation du Cinéma palestinien
“Lesh Sabreen” (20 min) de Muayad AlayanPause, suivie de :
“Slingshot Hip hop” (83 min) de Jayce SalloumTable de presse avec la Librairie Plume(s)
Thé à la menthe et spécialités sucrées de l’Association MyriadeEntrée 6,50 e et réductions habituelles
Films sous-titrés en françaisSamedi 15 octobre à 19 h à la Loco
En présence d’une responsable nationale du Festival : Rouba Hassan apéro suivi de :
“House” (4 min) de Ahmad Saleh
“Maqloubeh” (10 min) de Nicolas Damuni
“Nation estate” (9 min) de Larissa SansourPetite restauration suivie de :
“A Boy, a wall and a donkey” de Hany Abu Assad (5 min)
“They do not exist” (25 min) de Mustafa Abu Ali
“Roubama” (15 min) de Rakan MayasiFilms sous-titrés en français
Libre participation aux frais
Mardi 18 octobre à 20 h 30 au Crea
Rencontre avec Sonia Fayman, présidente des Amis du Théâtre de la Liberté de Jénine.
Elle s’est rendue en Palestine à l’occasion des 10 ans de ce Théâtre.
Elle nous présentera un film de 31 mn produit par le Théâtre et nous donnera l’occasion d’échanger sur la résistance culturelle des Palestiniens.Table de presse
avec la Librairie Plume(s)
Libre participation aux fraisorganisé par le collectif Palestine 12 - Millau
avec le soutien de :
Radio Larzac
Brin deTemps
Myriade
Plume(s)
Larzac-solidarités
LDH, Ligue des Droits de l’Homme
Gardem lo Larzac
UJFP, Union juive française pour la PaixRendez-vous
- À Millau : Festival Ciné-Palestine 2016
Le jeudi 13 octobre 2016 à 20h30
Cinéma de Millau
- À Millau : Festival Ciné-Palestine 2016
Le samedi 15 octobre 2016 à 19h00
La Loco
Millau
- À Millau : Festival Ciné-Palestine 2016
Le mardi 18 octobre 2016 à 20h30
au Créa
- À Millau : Festival Ciné-Palestine 2016
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Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité
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Peres salué par Abbas, ignoré par la population palestinienne
Nicolas Ropert, RFI, jeudi 29 septembre 2016 -
À Gaza, la nouvelle vie des blessés de guerre
L’Orient le Jour avec AFP, jeudi 29 septembre 2016 -
Leila Shahid : "Pour les Palestiniens, Shimon Peres restera l’homme qui n’a pas mis en œuvre les accords d’Oslo"
France info, mercredi 28 septembre 2016 -
Un droit au retour pour… les moutons ?
Belen Fernandez, Middle East Eye, jeudi 29 septembre 2016 -
Il n’y aura pas de paix tant qu’Israël n’admettra pas sa responsabilité dans la Nakba
Gideon Levy, Haaretz, mercredi 28 septembre 2016
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Syrie: quels changements en cours ? et quelle situation pour la population syrienne ? (Souria Houria)
Réunion publique
Vendredi 7 octobre 2016 à 19h
Bourse du Travail.
3, rue du Château d’Eau,
75010 Paris
salle Jean Jaurès – M° Républiqueavec :
Shiyar Neyo, journaliste, militant syrien et kurde, indépendant
Etienne Marest, membre de l’association humanitaire Codssy (Collectif de Développement et Secours Syrien )
SYRIE : quels changements en cours ?
et quelle situation pour la population syrienne ?
Après plus de cinq de résistance aux massacres perpétrés par le régime de Assad et ses alliés, la révolution syrienne subit aujourd’hui le siège d’Alep, une des plus grandes villes du pays, coupée en deux secteurs, l’un contrôlé par le régime et l’autre libre mais encerclé. Et cet été, cette révolution a connu l’évacuation forcée de civils et combattants de Daraya, une ville symbolique, assiégée depuis quatre ans par le régime.
Pourtant, le peuple syrien poursuit son combat pour la chute du régime de Assad. Quelles formes prend aujourd’hui ce combat ? Comment ce peuple en révolution vit et survit-il au quotidien, tandis que les puissances étrangères impliquées en Syrie modifient leurs alliances, chacune pour ses intérêts propres, toutes hostiles à la révolution ?
Ainsi, cet été, la Turquie a débuté une intervention militaire de long terme en Syrie, Washington et Moscou ont annoncé une coopération militaire poussée contre Daesh et contre le front al-Nosra (renommé Fatah al-Sham depuis sa scission d’al-Qaïda), la France a souhaité avoir, avec la Russie, « un haut niveau de coopération » et, côté humanitaire, la complicité de l’ONU avec le régime d’Assad a de plus en plus été dénoncée.
Tandis que d’autres organisations humanitaires, fondées en Syrie ou à l’étranger, tentent comme elles peuvent de porter secours aux victimes, comment la modification des coopérations entre grandes puissances affecte-t-elle le quotidien des civils et l’aide qui peut leur être apportée ?
Réunion organisée par le collectif Avec la Révolution Syrienne :
Alternative Libertaire, Cedetim, Émancipation, Ensemble, L’insurgé, NPA, UJFP, Union syndicale Solidaires
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Egypte : Communiqué de soutien aux salariés des chantiers navals (Anti-k)
Communiqué de l’Union syndicale Solidaires (France)
Outre la version en anglais, une version en arabe figure ci-dessous qui est malheureusement alignée à gauche
Quinze salariés des chantiers navals d’Alexandrie sont détenus depuis plus de quatre mois.
Le « crime » qui leur est reproché est d’avoir commis des actes conformes aux conventions internationales en vigueur concernant les droits des salariés, et dont l’Egypte est signataire.
Ils sont en effet accusés d’avoir « poussé les travailleurs de différents secteurs de l’entreprise à cesser le travail ainsi qu’avoir appelé à des rassemblements et organisé une mobilisation à l’intérieur de l’entreprise visant à bloquer la production et semer le désordre. »Après plusieurs reports, le tribunal militaire prononcera le 18 octobre son jugement concernant les 15 salariés détenus.
Depuis plus de quatre mois, leurs familles n’ont plus de quoi vivre, car le versement de leurs salaires a été suspendu.
Par ailleurs, des procédures ont été engagées pour les mêmes raisons contre 11 de leurs collègues.
Avec les organisations égyptiennes qui les soutiennent, l’Union syndicale Solidaires demande :
l’arrêt de toutes les procédures engagées,
la libération immédiate des salariés détenus.Merci d’utiliser ce texte pour envoyer des messages :
* au Président égyptien, Abdelfattah al-Sisi, Office of the President Al Ittihadia Palace
Cairo, Arab Republic of Egypt
Fax : +202 2 391 1441
Email : p.spokesman@op.gov.eg
Twitter : @AlsisiOfficial* au Ministre du Travail égyptien, Mohammed Safan, 3 Yousef Abbas Street, Salah Salem,
Nasr City, Cairo, Egypt
manpower@manpower.gov.egParis, le 27 septembre 2016
بيان الاتحاد النقابي متضامنون
التضامن مع عمال الترسانة البحرية بالاسكندرية (مصر)خمسة عشر عاملا بترسانة السفن البحرية بالإسكندرية معتقلون منذ أكثر من أربعة أشهر.
« جريمتهم » الوحيدة أنّهم ارتكبوا أفعالا مطابقة للمعاهدات الدولية المتعلقة بحقوق العمال، والتي تُعدّ مصر من الدول المصادقة عليها.
هم بالفعل، متهمون « بتحريض العاملين بقطاعات الشركة المختلفة على الامتناع عن العمل من خلال قيامهم بالدعوة إلى التجمع وتنظيم وقفة احتجاجية داخل الشركة قصد عرقلة سير العمل والإخلال بانتظامه ».
وبعد التأجيلات المتكررة، ستصدر المحكمة العسكرية حكمها يوم 18 أكتوبر القادم بخصوص العمال الخمسة عشر المعتقلين.
فمنذ أكثر من أربعة أشهر، وأُسرهم بدون مورد رزق، خاصة بعد أن تم تعليق دفع رواتبهم.
ومن جهة أخرى، فقد تم اتّخاذ إجراءات لنفس الأسباب ضد إحدى عشر من زملائهم.
وإلى جانب المنظمات المصرية التي تساندهم، يطالب الاتحاد النقابي متضامنون بـ :
وقف كل الإجراءات المتخذة في شأنهم
الإفراج الفوري عن العمال المعتقلينالرجاء استعمال هذا النص لتوجيه رسائلكم إلى :
* الرئيس المصري، عبد الفتاح السيسي
مكتب الرئيس، قصر الاتحادية
القاهرة
جمهورية مصر العربية
البريد الإلكتروني : p.spokesman@op.gov.eg
تويتر:AlsisiOfficial -
Israël/Territoires palestiniens occupés. (Amnesty)
Hadeel al-Hashlamoun, âgée de 18 ans va mourir...
Une série d'homicides illégaux démontre un mépris flagrant pour la vie humaine
Près d'un an s'est écoulé depuis la vague de violence meurtrière qui s'est abattue sur Israël et les territoires palestiniens occupés (TPO), et les forces israéliennes continuent de faire preuve d'un mépris flagrant pour la vie humaine en utilisant de façon illégale et irresponsable la force meurtrière contre des Palestiniens, a déclaré Amnesty International le 28 septembre.
Dans un mémoire adressé aux autorités israéliennes le 14 septembre, l'organisation expose en détail 20 cas manifestes d'homicide illégal de Palestiniens commis par les forces israéliennes, et demande des éclaircissements sur les enquêtes. Dans au moins 15 de ces cas, des Palestiniens ont été délibérément abattus alors qu'ils ne représentaient aucun risque imminent pour la vie d'autrui, et il s'agit manifestement d'exécutions extrajudiciaires. Les autorités israéliennes n'ont pas répondu aux préoccupations exprimées par Amnesty International.
« Depuis le début de l'escalade de la violence en Israël et dans les territoires palestiniens occupés, l'an dernier, on assiste à une multiplication des homicides commis par les forces israéliennes, favorisée par une culture de l'impunité, a déclaré Philip Luther, directeur des recherches et des actions de plaidoyer pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à Amnesty International.
« Les cas d'homicide illégal présentés dans le mémoire démontrent un mépris flagrant pour la vie humaine, et posent de graves questions pour les autorités israéliennes. Les responsables présumés doivent être déférés à la justice pour que cesse cette vague d'homicides illégaux. »
Depuis le 1er octobre 2015, Israël et la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, ont connu la plus grave vague de violences recensée depuis la fin de la deuxième intifada, en 2005. Plus de 225 Palestiniens et trois ressortissants étrangers ont été tués par les forces israéliennes l'an dernier, dans la plupart des cas lors d'une attaque présumée ou réelle ou d'une tentative d'attaque contre des soldats, des policiers ou des civils israéliens. Au moins 35 Israéliens et deux ressortissants étrangers ont été tués au cours de la même période par des Palestiniens.
Dans certains cas, la force meurtrière a peut-être été le seul moyen de protéger la vie de civils ou de membres des forces de sécurité. Toutefois, ainsi que le montrent les cas exposés dans le mémoire, dans de nombreux cas, les personnes tuées ne représentaient aucune menace imminente pour la vie d'autrui. Cela inclut notamment les cas où les forces israéliennes ont tiré sur des personnes qui étaient blessées ou qui s'enfuyaient ou sur des manifestants non armés.
Les homicides illégaux commis par les forces israéliennes ne sont pas une nouveauté. Dans un rapport datant de 2014 intitulé La gâchette facile. L’usage d’une force excessive par Israël dans les territoires palestiniens occupés, Amnesty International a exposé 19 cas d'homicides illégaux manifestes, dont trois cas pour lesquels il existe des éléments prouvant qu'il y a eu une intention de tuer, ce qui constitue un crime de guerre.
Alors que les violences se poursuivent en Israël et dans les TPO, les familles des personnes tuées de façon illégale l'an dernier n'ont toujours pas obtenu justice. Sur les 20 cas exposés dans le mémoire, une condamnation a été prononcée contre un soldat dans un seul cas. Dans de nombreux cas, alors qu'il existe des éléments prouvant qu'il s'agit d'une exécution extrajudiciaire, aucune enquête pénale n'a été ouverte.
Hadeel al Hashlamoun était âgée de 18 ans quand elle a été abattue par les forces israéliennes à Hébron, le 22 septembre 2015. Selon des témoins, elle tenait un couteau, mais était séparée des soldats par des clôtures métalliques. Un examen de ce cas mené par l'armée israélienne a abouti à la conclusion qu'elle aurait pu être arrêtée vivante. Amnesty International n'a connaissance d'aucune enquête pénale sur sa mort.
Le père d'Hadeel, Salah Hashlamoun, a déclaré : « Je passe par une phase de grave dépression et de désespoir. Cela fait maintenant un an que ma fille a été tuée, et le problème ce n'est pas seulement que nous n'avons pas obtenu la moindre miette de justice, mais qu'Israël continue de tuer nos jeunes, et que les homicides se multiplient.
« Je veux faire toute la lumière sur le cas de ma fille, de nouveau maintenant du fait de cet anniversaire ; pas seulement pour obtenir justice, mais aussi pour tenter de ralentir le rythme des meurtres qui augmente à nouveau. »
Le neveu de Salman Shaalan, Mahmoud Muhammad Ali Shaalan, avait 16 ans quand il a été tué, le 26 février 2016, au poste de contrôle de Beit El, près de Ramallah. Selon les témoignages recueillis par Amnesty International, il a été abattu à distance par des soldats israéliens après avoir été refoulé au point de contrôle. Une autopsie a confirmé cette version des faits, mais aucune enquête pénale n'a encore été ouverte sur cet homicide. La famille n'a pas été autorisée à avoir accès à la vidéo montrant l'homicide.
Salman Shaalan a déclaré : « Nous vivons un cauchemar. Tout indique qu'il a été tué sans aucune raison, alors personne ne dit rien, dans l'espoir que ça passera. Ils n'ont ouvert aucune enquête, et ne découvriront pas ce qui s'est passé.
« Nous sommes aujourd'hui confrontés à une réalité qui est qu'Israël peut faire tout ce qu'elle veut sans que personne ne l'oblige à rendre des comptes. J'espère que l'heure de la justice va bientôt sonner. »
Les recherches menées par Amnesty International montrent que la justice militaire est systématiquement incapable de rendre justice pour les victimes palestiniennes d'homicides illégaux et pour leurs proches. L'attitude du département de la police chargé des enquêtes internes, en cas d'allégations d'homicides illégaux commis par la police israélienne, incite également à douter de sa capacité à mener des enquêtes impartiales et indépendantes.
« Les proches d'Israéliens tués par des Palestiniens peuvent compter sur un État qui va activement mener des poursuites contre les agresseurs, en outrepassant parfois même les limites de la légalité. Par contre, les Palestiniens n'ont personne pour protéger leurs droits », a déclaré Philip Luther.
« La seule façon d'empêcher d'autres homicides illégaux est de mettre fin à l'impunité dont bénéficient ceux qui ont commis de tels actes par le passé. Israël a l'obligation de diligenter des enquêtes exhaustives et impartiales sur tous les homicides commis par ses forces de sécurité, et de tenir les familles pleinement informées de l'avancée des investigations. Le gouvernement israélien doit réformer de toute urgence son système d'enquête afin de pouvoir remplir ses obligations et déférer à la justice les responsables présumés d'exécutions extrajudiciaires. »
28 septembre 2016
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Shimon Peres (France Info)
Leyla Chaid invitée d’honneur à la mairie de Carhaix
Leila Shahid : « Pour les Palestiniens, Shimon Peres restera l’homme qui n’a pas mis en œuvre les accords d’Oslo »
Sur Franceinfo, Leila Shahid, ex-ambassadrice de la Palestine auprès de l’Union européenne, a jugé Shimon Peres « Décevant pour les partisans de la paix palestiniens, mais aussi israé- liens ». L’ancien premier Ministre israélien est mort mercredi 28 septembre à l’âge de 93 ans.
L’ancien premier ministre d’Israël et prix Nobel de la paix, Shimon Peres, est mort mercredi 28 septembre à l’âge de 93 ans, deux semaines après avoir été victime d’une attaque cérébrale. Leila Shahid, ancienne déléguée générale de l’Autorité palestinienne en France et ex-ambas- sadrice de la Palestine auprès de l’Union européenne, a estimé sur France info que « pour les Palestiniens, il restera l’homme qui n’a pas mis en œuvre les accords d’Oslo. »
France info : Avez-vous le sentiment qu’il y a eu deux Shimon Peres ?
Leila Shahid : Oui, je dirais qu’il y a eu plusieurs Shimon Peres. L’homme qui a eu l’image respectable, cosmopolite, internationaliste et plutôt laïc d’Israël. Il y a eu plusieurs personnages parce que, comme tous les grands hommes politiques, il était complexe. Mais, pour les Pales-tiniens, il restera l’homme qui n’a pas mis en œuvre les accords d’Oslo, celui qui n’a pas su succéder à Yitzhak Rabin après son assassinat, celui qui a d’ailleurs perdu les élections face à Netanyahu et, pour cette raison-là, il a été décevant pour les partisans de la paix palestiniens mais aussi israéliens. Et puis surtout, l’homme qui a, au lieu de continuer à défendre le Parti Travailliste, a choisi d’aller avec Ariel Sharon.
Le dernier fondateur de l’Etat d’Israël a disparu. Pensez-vous que seuls les fonda- teurs avaient peut-être la capacité de faire la paix et que la « génération héritage » n’en a pas la capacité ?
Non ce n’est pas seulement cela. La société israélienne a changé, pas seulement les diri- geants. On est passés d’une société à majorité laïque, pionnière qui fondait un Etat qu’elle pensait être la protection ultime du peuple juif dans le monde, à un Etat qui est fait de religieux, fanatiques, nationalistes, dirigés par des racistes, fiers de l’être comme monsieur Lieberman qui est aujourd’hui ministre de la Défense. La société a changé, la Knesset a changé. C’est pour cela que c’est extrêmement tragique et que nous devons juger le legs de Shimon Peres à la lumière de sa trajectoire politique et historique. Je le juge assez sévèrement malheureusement.
France info, mercredi 28 septembre 2016
http://www.france-palestine.org/
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