Solidarité - Page 34
-
Ghouta (Syrie)
-
Nouveautés sur AURDIP
| Angela Davis, Rashid Khalidi, Joan Scott, Richard Falk, Roger Waters, Alice Rothchild, Chandler Davis, et al. | |Tribunes
-
Une déclaration récemment publiée dans le New York Review of Books appelle à « un boycott économique et une non-reconnaissance politique des colonies israéliennes dans les territoires occupés » (Lettres, 13 octobre).
Nous saluons la façon dont la déclaration brise le tabou qui frappe le boycott des institutions israéliennes complices – au moins partiellement - des violations des droits humains des Palestiniens.
Défiant néanmoins le sens commun, la déclaration appelle à boycotter les colonies en laissant Israël, l’État qui a illégalement construit et entretenu ces colonies depuis des décennies, en dehors du coup.
-
L’université de Londres condamne le gouvernement israélien après le bannissement d’un maître de conférences | Rachael Pells, James Smith pour The Independent | |ActualitésDr. Adam Hanieh a été arrêté à son arrivée à Tel Aviv et interdit d’entrer en Israël pendant dix ans.
-
Note de lecture du livre « Un boycott légitime. Pour le BDS universitaire et culturel de l’État d’Israël » par Eyal Sivan et Armelle Laborie | |Nous connaissons tous le cinéaste israélien Eyal Sivan. En octobre 2009 il avait décliné l’invitation qui lui avait été faite par le Forum des Images d’être associé à une rétrospective intitulée Tel Aviv, le paradoxe, et qui bénéficiait du soutien du gouvernement israélien. En y présentant son film Jaffa, la (...)
-
Le responsable de B’Tselem : Pourquoi je me suis exprimé à l’ONU contre l’occupation Il n’y a aucune chance que la société israélienne, de son bon vouloir et sans aucune aide, mette fin au cauchemar. De trop nombreux mécanismes isolent la violence que nous mettons en œuvre pour contrôler les Palestiniens.
-
La querelle Hamas-Fatah paralyse l’enseignement supérieur à Gaza | Isra Saleh el-Namey pour The Electronic IntifadaAhmad Abu Hasira a renoncé à rejoindre ses deux frère et sœur à l’université Al-Aqsa de Gaza, l’un des plus grands établissements palestiniens d’enseignement supérieur public.
Abu Hasira, 18 ans, s’apprêtait à s’inscrire à l’école de journalisme de l’université, mais une crise persistante qui a vu (...) -
« Un État de terreur », de Thomas Suárez | David Gerald Fincham pour Mondoweiss |Une critique du livre « Un État de terreur : comment le terrorisme a créé l’Israël moderne », de Thomas Suárez. Publié ce jour au Royaume-Uni, disponible en pré-commande aux USA.
Pour introduire le thème de ce livre, je ne peux pas mieux faire que de citer son approbation par le professeur Ilan Pappé :
« Un tour de force, basé sur une recherche archivistique appliquée qui examine hardiment l’impact du sionisme sur la Palestine et son peuple dans la première partie du XXe siècle. Le livre est la première analyse complète et structurée de la violence et de la terreur dont se servit le mouvement sioniste, et par la suite, l’État d’Israël, contre le peuple de Palestine. »
-
California Scholars for Academic Freedom lay out recent history of assaults on universities regarding academic freedom, the right of free speech and dissent | California Scholars for Academic FreedomCalifornia Scholars for Academic Freedom (CS4AF) a group of over 200 scholars at twenty California institutions of higher learning, urge a renewed and strong support by university administrators for academic freedom and the right to free speech and dissent in light of an alarming recent history of assaults on academic freedom.
-
-
Rouen Palestine
-
Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité
-
L’occupation ? Nous avons une application pour ça !
Megan Hanna, Middle East Eye, mercredi 19 octobre 2016 -
Patrimoine religieux de Jérusalem-Est : l’Unesco maintient son vote
RFI, mardi 18 octobre 2016 -
Gaza : la grande évasion
Arte, mardi 18 octobre 2016 -
La récolte des olives a commencé en Cisjordanie
Nicolas Ropert et Alexis Morel, France Info, mardi 18 octobre 2016
-
L’« israélisation » de Jérusalem est un projet qui a mal tourné. La dernière attaque le prouve
Meron Rapoport, Middle East Eye, lundi 17 octobre 2016 -
Parlons de ce que la résolution de l’UNESCO dit au lieu de ce qu’elle ne dit pas
Tom Pessah, 972Mag, dimanche 16 octobre 2016 -
La Palestine, un défi pour les historiens arabes
Nada Yafi et Maher Al-Charif, Orient XXI, dimanche 16 octobre 2016 -
Lettre ouverte à Philippe Gruson, rédacteur de l’Atlas biblique du voyageur en Terre sainte
André Rosevègue, dimanche 16 octobre 2016
Le droit international, l’ambassadeur d’Israël à l’ONU et moi
Majed Bamya, mardi 18 octobre 2016 -
-
Rencontre à Avignon, sur le thème : Manger à Gaza? (UjFP)
A Avignon, le samedi 5 novembre 2016.
A l’initiative du FENOUIL A VAPEUR et de PRESENCES PALESTINIENNES.
Cette rencontre fait suite à un questionnement initié l’année passée, nous nous étions alors concentrés sur les difficultés d’approvisionnement d’eau en Palestine. Ici c’est le quotidien des gazaouis, leurs conditions de vie, la provenance des produits de 1ère nécessité, l’agriculture, la pêche, l’eau… qui viennent approfondir notre sujet.
Le programme de la journée :
- 10h30 au cinéma UTOPIA : LES 18 FUGITIVES, film d’Amer Shomali, suivi d’un débat animé par Dominique Gros, auteure-réalisatrice documentariste.
Les échanges se poursuivent au local du Fenouil à Vapeur (145 rue Carreterie, Avignon) :
- 13h : repas partagé
- 14h30 : début de l’atelier cuisine animé par Nader (réservé aux adhérents des 2 associations, limité à 10 participants, inscription préalable nécessaire)
- 15h : intervention de Pierre Stambul et Sarah Katz (le local sera divisé en 2 parties pour permettre la tenue simultanée des 2 activités). Pierre et Sarah rendront compte, diaporama à l’appui, d’un voyage à Gaza en mai-juin 2016 dans le cadre de la mission "Education et partage solidaire".
- 17h 30 : Liaison Skype avec Ziad Medoukh, écrivain, poète d’expression française, Directeur du Département de Français et Coordinateur du Centre de la Paix de l’Université Al Aqsa de Gaza.
- 19h30 : repas palestinien (prix 6,00 €)
- 21h30 en musique avec Bassem et Nader ; Oud, percussions.
Rendez-vous
- Rencontre à Avignon, sur le thème : MANGER A GAZA ?
Le samedi 5 novembre 2016 à 10h30
Cinéma Utopia, puis local du Fenouil à Vapeur
Cinéma Utopia : 4 rue des Escaliers Sainte-Anne, 84000 Avignon
Fenouil à vapeur : 145 rue Carreterie, 84000 Avignon.
-
Londres Alep Samedi 22 Octobre
-
La Roche Sur Yon Palestine
-
Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité
-
L’ONU se penche sur la politique d’occupation d’Israël
Nissim Behar - Libération, dimanche 16 octobre 2016 -
Refuzniks : "Nous refusons de servir l’armée, et de perdre espoir"
Kahina Sekkai, Paris Match, dimanche 16 octobre 2016 -
Marche d’enfants palestiniens contre le football dans les colonies
La Presse avec AFP, samedi 15 octobre 2016 -
Israël-Palestine : Infantino (Fifa) ira quand il y aura "des progrès"
L’Orient le Jour avec AFP, samedi 15 octobre 2016
-
Parlons de ce que la résolution de l’UNESCO dit au lieu de ce qu’elle ne dit pas
Tom Pessah - 972mag, dimanche 16 octobre 2016 -
La Palestine, un défi pour les historiens arabes
Orient XXI - Nada Yafi et Maher Al-Charif , dimanche 16 octobre 2016 -
Lettre ouverte à Philippe Gruson, rédacteur de l’Atlas biblique du voyageur en Terre sainte
André Rosevègue, dimanche 16 octobre 2016 -
Le « mur de l’apartheid » construit par Israël inspire plus de violence qu’il n’en évite
Kamel Hawwash, Middle East Eye, jeudi 13 octobre 2016
-
-
Israël: Shimon Peres a «défini la poussée coloniale comme étant un processus de paix» (A l'Encontre.ch)
Les Juifs israéliens doivent une dette considérable à Shimon Peres, récemment décédé [dans la nuit du 28 au 29 septembre 2016 ; voir de même sur le rôle de Peres l’article publié sur ce site en date du 30 septembre 2016]. Et, malheureusement pour lui, seulement une partie d’entre eux l’a compris, assez tard d’ailleurs. Peres était en effet un homme d’idées, mais uniquement quand il s’agissait de détails sans importance.
Le discernement et la débrouillardise de Peres ont beaucoup contribué à ce qu’Israël puisse asseoir et élargir son entreprise coloniale profitable: en définissant la poussée coloniale comme étant un processus de paix, il a même réussi à obtenir des subsides internationaux pour la mener à bien.
La réalité des enclaves palestiniennes – séparées au milieu des colonies israéliennes en plein développement et résultat inébranlable des négociations d’Oslo – ne constitue pas un malencontreux accident historique. La «solution» des enclaves palestiniennes a pris forme, sous différentes tournures, depuis l’occupation de 1967: c’était une manière d’harmoniser la version israélienne des colonies de peuplement dans une ère post-coloniale.
Cette réalité des enclaves palestiniennes a été en partie créée par des idées exprimées publiquement, mais surtout en les imposant sur le terrain: les colonies, les routes, l’annulation des statuts de résidants de milliers de Palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie (y compris Jérusalem-Est), le manque d’entretien de l’infrastructure et les obstacles mis au développement des zones où vivent les Palestiniens. Lorsque cela nous convenait, nous avons accordé aux Palestiniens une liberté de mouvement. Lorsque cela leur donnait trop de moyens (notamment lors de la première Intifada – qui a commencé en décembre 1987), nous l’avons révoquée. Et Peres était présent à chacun de ces différents moments.
Dans les années 1970, Peres et Moshe Dayan [1915-1981] ont promu l’idée du «compromis fonctionnel» – il s’agissait non pas d’une partition des terres, mais plutôt d’une partition de l’autorité gouvernementale. Nous, les Israéliens, devions contrôler le territoire. Les colons continueraient à s’y multiplier et à être des citoyens israéliens, alors que la Jordanie contrôlerait les Palestiniens. Le plan d’autonomie issue des Accords de Camp David avec l’Egypte au cours du mandat de Menachem Begin en tant que Premier ministre [1977-1983] était une variante de ce «compromis fonctionnel».
Peres, qui a donné sa bénédiction pour l’établissement d’un partenariat confidentiel lors des négociations d’Oslo, a été très clair à l’époque sur le fait qu’il était opposé à la constitution d’un Etat palestinien.
Cette opposition a entravé les négociations, et lorsqu’il a finalement été décidé d’accepter l’accord et de l’appliquer graduellement, il n’y avait plus d’objectif final. Mais dans quelle direction pouvaient aller un accord si l’objectif n’avait pas été défini? La réponse est évidente: ils iraient là où le déciderait le pouvoir souverain – le côté ayant la suprématie militaire, économique et diplomatique. C’est ainsi qu’on est arrivé aux enclaves. Et ce n’est pas par hasard si l’avocat Joel Singer [conseiller légal du ministère des Affaires étrangères] a participé aux négociations et aux rédactions des accords aussi bien à Camp David ]1978] qu’à «Oslo» [«finalisé» en 1993].
Lorsqu’il a brièvement été Premier ministre après l’assassinat de Yitzak Rabin [en novembre 1995], Peres a proposé à Yasser Arafat que la bande de Gaza soit déclarée un Etat. Il y avait là une variation mineure de la conception de base de Peres selon laquelle Israël continuerait sa domination de la Cisjordanie indéfiniment. Arafat a poliment rejeté la suggestion. Cela n’a rien changé. Ariel Sharon a suivi la même ligne que ses prédécesseurs et a détaché l’enclave de Gaza des multiples autres enclaves, plus petites, de la Cisjordanie.
Et voilà: la terre est désormais à nous, Israéliens. Les colons sont des citoyens israéliens.
En fait, les poches densément peuplées où vivent les Palestiniens ne sont pas contrôlées par la Jordanie, mais plutôt par l’Autorité palestinienne et le Hamas. Mais la vision d’un compromis fonctionnel a été concrétisée. L’entreprise de dépossession coloniale israélienne n’a pas été conçue par quelques individus. Les balivernes de la presse selon laquelle une seule personnalité (Benjamin Netanyahou) serait responsable de tous nos problèmes et de toutes nos réussites et qu’un général (Ehoud Barak, Gabi Ashkenazi, etc.) serait capable de nous sauver, sous-évaluent le rôle de la société israélienne, soit celui des puissantes institutions militaires et civiles de la gouvernance, dont la longévité et l’importance dépassent de loin celui de n’importe quel leader.
Ce sont ces institutions qui proposent, planifient et réalisent des politiques dont la substance reste inchangée, contrecarrant l’établissement d’un Etat palestinien souverain, qui soit en accord avec les résolutions internationales et l’assentiment palestinien. Un tel Etat aurait freiné la poussée colonialiste et souligné le droit historique des Palestiniens à leur terre. Il aurait également pu ouvrir la voie à la raison et à des relations au-delà de deux Etats nations.
Peres n’est pas le seul responsable de la réalité coloniale des enclaves palestiniennes noyées dans une mer de colonies. Mais personne ne lui arrivait à la cheville en ce qui concerne son talent pour mentir au monde en déclarant qu’Israël souhaite la paix.
(Article publié dans la rubrique «opinion» de Haaretz, en date du 7 octobre 2016; traduction A l’Encontre)
le 13 octobre 2016Amira Hass
-
Nouveautés sur Europe Solidaire Sans frontières
-
Self-presentation: The Council of Ex-Muslims of Britain (CEMB) Self-presentation of the CEMB taken from its website, October 14, 2016.
Manifesto
Manifesto of the Council of Ex-Muslims of Britain
We, non-believers, atheists, and ex-Muslims, are establishing or joining the Council of Ex-Muslims of Britain to insist that no one be pigeonholed as Muslims (...) -
SyriaProgressives Except for Syria? – The left’s hollow anti-imperialism over Syria
The inability of many leftists to see past outdated narratives on Syria has galvanised the rise of reactionary nativism in the West.
Over the last week, some members of the Twitter bubble argued over the left’s response to the ongoing Syrian crisis. I took part in it, if only briefly and (...) -
SyriaSyria is the World: On the Failures of Leftist Internationalism
“But then came Syria, and my hypocrisy and the fragility of those ideals became exposed,” wrote Palestinian activist Budour Hassan in her latest brilliant piece entitled “how the Syrian Revolution has transformed me” .
For those familiar with the situation in Syria, and in particular with the (...) -
History, societyIn memory: The life and work of anarchist Omar Aziz, and his impact on self-organization in the Syrian revolution
Omar Aziz (fondly known by friends as Abu Kamel) was born in Damascus. He returned to Syria from exile in Saudi Arabia and the United States in the early days of the Syrian revolution. An intellectual, economist, anarchist, husband and father, at the age of 63, he committed himself to the (...)
-
SyrieEcrivains, artistes et journalistes syriens dénoncent les politiques américaine et russe
Suite à l’accord intervenu, vendredi 9 septembre à Genève, entre Russes et Américains qui prévoit l’application d’une « trêve » en Syrie et une coopération militaire inédite entre les deux puissances, des personnalités culturelles et journalistiques se mobilisent.
Nous, soussignés, écrivains, artistes et (...) -
SyriaSolidarity Statement – On The Allies We’re Not Proud Of: A Palestinian Response to Troubling Discourse on Syria
We, the undersigned Palestinians, write to affirm our commitment to the amplification of Syrian voices as they endure slaughter and displacement at the hands of Bashar Al-Assad’s regime. We are motivated by our deep belief that oppression, in all of its manifestations, should be the primary (...)
-
EconomieTunisie : Jemna, ou la résistance d’une communauté dépossédée de ses terres agricoles
La loi peut-elle supplanter la légitimité ?
Depuis quelques semaines les tunisiens dirigent leurs regards vers une petite oasis appelée Jemna située dans le désert tunisien, quelque part entre les oasis de Kebili, au nord, et celles de Douz, au sud[1].
Certains, notamment du côté du gouvernement, (...) -
History, societyChallenging the Nation State in Syria – Lessons from “those who are creating new ways of organizing in the most difficult of circumstances and those who are currently facing annihilation”
Syria’s current borders were drawn up by imperial map makers a hundred years ago in the midst of World War I as part of a secret accord between France and Britain to divide the Mideast spoils of the Turkish Ottoman Empire. As the colonial state gave way to the post-independence state, power was (...)
-
History, societySyria and the World: Reactionarism is Back, and Progressing – On the antiquated that penetrates our present
There is something deeply atavistic about the course that the Syrian conflict has taken. Its latest developments, in particular, take us back to a time prior to the formation of the contemporary Syrian entity at the end of the First World War – indeed back to the nineteenth century or earlier. (...)
-
Mouvements palestiniensTerritoires palestiniens : une occupation normalisée ? – La réalité des rapports de forces
La Cisjordanie, Jérusalem et la bande de Gaza sont soumises au régime de l’occupation depuis 1967...
Ni les accords d’Oslo (1993-1994) ni le « retrait unilatéral » de Gaza (2005) n’ont modifié cet état de fait : c’est l’État d’Israël qui contrôle ces territoires, soit par une présence directe (Jérusalem et (...) -
HistoireIsraël aujourd’hui : l’héritage des années Shimon Peres
Entre « l’homme de guerre et l’homme de paix », comme a titré Libération, c’est bien le second qui a largement dominé dans les médias. Peres n’a pas observé l’évolution de son pays depuis une résidence d’où il profitait de sa retraite politique. Jusqu’au bout, il a été acteur au premier plan...
De 1970 à (...)
-