Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Solidarité - Page 33

  • Nîmes (AFPS)

    Automne palestinien à Nîmes, du 6 au 29 novembre 2016

    Le premier rendez-vous : dimanche 6 novembre à 11h au cinéma le Sémaphore
    avec le film « A WORLD NOT OURS » de Mahdi Pfeifel.

    André Rosevègue interviendra au nom de l’UJFP le 29 novembre 2016, à 19h, à la Maison du Protestantisme, pour une présentation des ouvrages : "Palestine-Israël : le conflit dans les manuels scolaires" et "Une parole juive contre le racisme".

    Le film « A WORLD NOT OURS » de Mahdi Pfeifel :

    Dans ce journal en images, Mahdi Fleifel dresse avec sensibilité et humour le portrait intimiste de trois générations d’exilés dans le camp d’Ain el-Helweh, dans le Sud du Liban, où il a lui-même grandi. Par un kaléidoscope d’enre- gistrements personnels, d’archives familiales en 8mm et de séquences historiques, il illustre la vie quotidienne de trois générations palestiniennes hors du monde.

    Pour la plupart d’entre nous, l’identité est un acquis : qui nous sommes, d’où on vient et ce que nous sommes est rarement remis en question. Mais pas pour les Palestiniens, qui sont constamment priés d’apporter la preuve de leur identité, ballottés entre un territoire perdu, la réalité des camps et un avenir contesté.

    Le programme complet de l’Automne palestinien à Nîmes

    Rendez-vous

    • Automne palestinien à Nîmes, du 6 au 29 novembre 2016 
      Le dimanche 6 novembre 2016 à 11h00
      Projection du film "A world not ours", au cinéma Le sémaphore

      25 rue Porte de France
      Nîmes

    • Automne palestinien à Nîmes, du 6 au 29 novembre 2016 
      Le mardi 29 novembre 2016 à 19h00
      Présentation des ouvrages "Palestine-Israël : le conflit dans les manuels scolaires " et "Une parole juive contre le racisme", à la maison du Protestantisme

      3 rue Claude Brousson Nîmes

    l’Association France Palestine Solidarité Nîmes, l’Union Juive Française pour la Paix, les Femmes en Noir de Nîmes et le Comité BDS France 30. Avec le soutien du cercle de l’Avenir.

    http://www.ujfp.org/spip.php?article5205

  • Israël. Le nettoyage ethnique en 1948, l’histoire se conjugue au présent (A l'Encontre.be)

    «Les clés de la ferme de Shaher Alkhateb,  âgé de 76 ans» sur le blog de Ray Elsa

    «Les clés de la ferme de Shaher Alkhateb,
    âgé de 76 ans» sur le blog de Ray Elsa

    Un bon historien examine toujours ses conclusions.

    S’il vient à la conclusion que les choses qu’il a écrites précédemment exigent une réévaluation, il est obligé de faire face à cela. Mais un historien qui soutient au début de sa carrière qu’Israël est responsable de la fuite massive de Palestiniens en 1948 [la Nakba: «la catastrophe»] et qui change plus tard ses positions jusqu’à en devenir le chouchou du droit des colons, cela est un phénomène pathétique. Benny Morris a suivi ce chemin [1].

    Il a trahi deux devoirs clés de l’historien: être ouvert d’esprit et connaître la littérature très étendue qui touche à son propre domaine de recherche; et ne pas déformer ses propres conclusions antérieures en raison de considérations politiques actuelles. [L’article «Israël n’a pas conduit de nettoyage ethnique en 1948», paru dans Haaretz le 10 octobre 2016, était une réponse à l’article de Daniel Blatman «Netanyahou, c’est ce à quoi ressemble véritablement le nettoyage ethnique», paru dans le même quotidien le 3 octobre 2016.]

    Le 10 mars 1948, les instances dirigeantes de la Haganah nationale [2] ont approuvé le Plan Dalet [3], qui visait à expulser autant d’Arabes que possible du territoire du futur Etat juif. Morris en a parlé dans son livre: 1948: A History of the First Arab-Israeli War (Yale University Press, 2008). Il a écrit que ce plan suscitait une dispute historiographique, avec des historiens pro-palestiniens qui soutenaient que c’était un plan magistral pour expulser les Arabes vivant en Israël, mais qu’un examen approfondi des mots eux-mêmes du plan conduisait à une conclusion différente.

    Une conclusion différente de qui? Des érudits experts en nettoyage ethnique? Des experts juridiques examinant le problème? Non, différente de celle de Morris, bien sûr. Il n’accepte pas la définition du nettoyage ethnique qui a été commis par les Juifs en 1948, même s’il admet qu’il y a peut-être bien eu un «mini» nettoyage ethnique à Lod et à Ramle ou des massacres marginaux (Deir Yassin) qui ont causé la fuite paniquée de Palestiniens.

    Le problème est que ce sont là précisément les circonstances qui ont conduit au nettoyage ethnique. Si Benny Morris avait bien voulu étudier correctement les documents du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, il comprendrait pourquoi ses déclarations seraient considérées comme absurdes par n’importe quelle conférence scientifique sérieuse.

    Ce qui suit a été déclaré par le procureur lors du procès de Radovan Karadzic, le leader bosno-serbe qui a été reconnu coupable du nettoyage ethnique des Musulmans de Bosnie: «Dans le nettoyage ethnique… vous agissez de telle manière que sur un territoire donné, les membres d’un groupe ethnique donné sont éliminés. … Vous avez des massacres. Pas tout le monde n’est massacré, mais vous commettez des massacres en vue de faire peur à ces populations. … Naturellement, les autres personnes sont poussées à partir. Elles ont peur… et, bien sûr, à la fin ces personnes veulent tout simplement partir. … Elles quittent leurs maisons de leur propre initiative, ou alors elles sont déportées. … Certaines femmes sont violées et, de plus, si le temps le permet, il y a la destruction de monuments qui ont marqué la présence d’une population donnée… par exemple, des églises catholiques ou des mosquées sont détruites.»

    41k290p1icl-_sx330_bo1204203200_

    Exactement comme en 1948: il y a des instructions implicites et des accords tacites qui sèment la peur parmi la population dont on veut qu’elle fuie; la destruction de la présence physique n’apparaît pas au premier plan. Dans son premier livre sur le sujet, The Birth of the Palestinian Refugee Problem Revisited (hb: 1988; pb: 1989), Morris a écrit: «Les attaques de la Haganah et des forces de défense d’Israël, des ordres d’expulsion, la crainte d’attaques et d’actes de cruauté de la part des Juifs, l’absence d’assistance de la part du monde arabe et du Haut Comité arabe, le sentiment d’être impuissant et abandonné à son propre sort, des ordres donnés par des institutions arabes de quitter et d’évacuer, tout cela (attaque de la part des organisations Haganah, Irgun, Lehi ou IDF ou crainte des habitants d’une telle attaque) constituait dans la plupart des cas la raison directe et décisive de la fuite.»

    Il y a environ 15 ans cependant, Morris a changé d’opinion. Dans son livre Correcting a Mistake: Jews and Arabs in Palestine/Israel, 1936-1956 (paru en 2000), il a écrit: «La majorité des abandons [par les Palestiniens] de la plupart des endroits, je les ai le plus souvent attribués aux attaques par les forces juives. Mais parfois un historien doit corriger une erreur.» Chapeau bas à un historien qui admet une erreur.

    Mais l’intégrité professionnelle de Morris est mise à l’épreuve de ce qu’il a dit à Ari Shavit (Haaretz, janvier 2004): «Je ne pense pas que les expulsions de 1948 étaient des crimes de guerre. … Je pense qu’il [Ben Gourion] a commis une erreur historique sérieuse en 1948… il a été frileux pendant la guerre. Puis à la fin, il a hésité. … S’il était déjà engagé dans l’expulsion, peut-être aurait-il dû faire le job complet.» Au même moment, Morris argumente que Ben-Gourion «n’a jamais donné l’ordre d’expulser les Arabes».

    En effet, de tels ordres écrits n’ont pas été trouvés. Et les lecteurs se demanderont: alors y a-t-il eu un ordre d’expulser, ou bien y a-t-il eu une expulsion sans ordre? Ou peut-être y a-t-il eu une expulsion de masse, mais qu’elle a été incomplète et que cela ne constitue donc pas une épuration ethnique?

    Et est-ce que Morris regrette le fait qu’aucun ordre n’ait été donné d’aller jusqu’au bout du nettoyage ethnique? Heureusement que Morris ne se lance pas dans de la recherche sur l’Holocauste. Il serait encore capable de prétendre que ce n’est pas Hitler qui a ordonné la «Solution finale» puisque, comme on le sait, on n’a jamais trouvé d’ordre d’assassiner les Juifs d’Europe écrit de sa main.

    Les expulsions n’ont pas constitué des crimes de guerre, dit Morris, parce que ce sont les Arabes qui ont commencé la guerre. En d’autres termes, des centaines de milliers de civils innocents qui se trouvaient du côté de ceux qui avaient commencé la guerre devaient être expulsés. Peut-être que Morris serait d’accord que le génocide commis par les Allemands contre les Herero en 1904-1908 était justifié puisque, après tout, les Herero avait commencé la rébellion contre le colonialisme allemand en Namibie?

    Morris a raison sur un point: les projets selon lesquels les Arabes devaient être expulsés n’ont pas été menés jusqu’à leur terme. Il y a eu des commandants qui obéissaient à la lettre; il y en avait d’autres qui ne le faisaient pas. C’est exactement pour cette raison que 160’000 Arabes sont restés dans l’Etat d’Israël en 1949. Comme des dizaines de milliers d’Arméniens sont restés en Turquie après la Première Guerre mondiale, parce qu’il y a eu des fonctionnaires du gouvernement qui n’ont pas exécuté à la lettre les ordres de les tuer. Par chance, en 1948, il y a eu des chefs de l’IDF qui se sont abstenus de faire ce qu’ils savaient pouvoir être fait sans qu’on puisse les en tenir pour responsables. Si ces gens n’avaient pas agi ainsi, l’ampleur du crime de guerre commis par Israël aurait été plus grande encore.

    (Publié dans le quotidien Haaretz le 14 octobre 2016, traduction A l’Encontre; titre de la rédaction de A l’Encontre).

    Alencontre le 27 - octobre - 2016

    Daniel Blatman est historien.

    http://alencontre.org/

    [1] En 1988, Benny Morris publie aux Presses Universitaires de Cambridge un ouvrage intitulé: The Birth of the Palestinian Refugee Problem Revisited. Cet ouvrage, comme l’annonçait l’éditeur, éclairait la désintégration des «communautés rurales palestiniennes» et «l’effondrement de la Palestine urbaine», ce qui provoqua, initialement, 700’000 réfugié·e·s. Ils sont quelque 5 millions actuellement. L’ouvrage suscita un fort débat en Israël. Benny Morris, parmi ceux qu’il qualifia lui-même de «nouveaux historiens» (Ilan Pappé, Avi Shlaim, etc.), changea nettement de position. Le débat historique et politique continue en Israël, car son actualité est mise en lumière par les multiples facettes de la brutale politique colonisation de peuplement de l’Etat sioniste. (Réd. A l’Encontre)

    [2] L’Haganah – «Défense» en hébreu – est une organisation paramilitaire sioniste qui se constitua sous le mandat britannique dans les années 1920. Elle passera sous le contrôle de l’Agence juive dans les années 1930, comme organisation clandestine. Elle jouera un rôle de relief dans «l’exode forcé» des populations palestiniennes en 1948. Elle sera une des composantes de la création de Tsahal, «ladite Armée de Défense d’Israël-IDF), aux côtés du groupe Stern et de l’Irgoun. (Réd. A l’Encontre)

    [3] Le Plan Dalet, établi en mars 1948, indique les lignes de force de la politique militaire à venir de l’Haganah. Il est interprété, de manière fort documentée, par des historiens comme Ilan Pappé en tant que plan d’expulsion des Palestiniens et de «nettoyage ethnique» (voir Le nettoyage ethnique de la Palestine, Fayard 2008). Son interprétation est l’objet de débats historico-politiques en Israël, car l’histoire se conjugue au présent. (Réd. A l’Encontre)

  • Marseille: Présentation du livre "Chroniques de Gaza mai-juin 2016" (UJFP)

    arton5201.png

    Rencontre avec Sarah Katz et Pierre Stambul

    La Bande de Gaza n’est pas située sur la Lune. Elle commence à 60 Km de Tel-Aviv, la ville occidentale, vitrine de l’occupant. Qui se soucie des deux millions de Palestinien-ne-s enfermé-e-s depuis 10 ans sur un minuscule territoire ? Pas la grande majorité des médias qui ignorent la bande de Gaza et contribuent souvent à la diffamer : « terroristes », « intégristes », « liste noire » …

    Comment est-il possible qu’après 3 grands massacres (Plomb Durci 2008-9, Piliers de la Défense 2012, Bordure Protectrice 2014) qui ont tué plus de 4000 personnes, en ont laissé handicapées plusieurs milliers, ont rendu inhabitables des quartiers ou des villages en provoquant l’exode de toute la population et ont pulvérisé en priorité l’appareil productif pour tenter de transformer définitivement les Gazaouis en assistés, tout continue comme avant ? Le blocus de Gaza est un crime ignoble. Gaza est une société normale dans une situation totalement anormale.

    Nous avons pu séjourner à Gaza du 23 mai au 9 juin 2016 dans le cadre de la deuxième mission « Éducation et partage solidaire ». Notre tâche essentielle a été de recueillir un maximum d’informations et de témoignages dans tous les domaines : la vie quotidienne, les associations, les partis politiques, la religion, les agriculteurs, les pêcheurs, la société civile, la jeunesse, les Bédouins, le système éducatif… Auprès de nos amis proches, nous avons recensé les besoins les plus urgents en matière de collaboration ou de solidarité.

    Si quelqu’un vous dit « les Palestiniens pensent que … », ne l’écoutez pas ! Vous constaterez que, dans cette cage, les avis, les réactions, les façons d’être ou de penser sont très diverses.

    Si quelqu’un associe à Gaza le mot de terroriste, indignez-vous ! Ces stéréotypes sont criminels et contribuent à maintenir la cage fermée.

    Mercredi 9 novembre à 19h00

    Lieu : Librairie Transit

    Adresse :
    45 Bd de la Libération
    13001 Marseille

    Téléphone : 04 13 04 02 60

    Site Web : www.transit-librairie.org

     

    Rendez-vous

    • À Marseille (13) , présentation du livre "Chroniques de Gaza, mai-juin (...) 
      Le mercredi 9 novembre 2016 à 19h00
      Librairie Transit

      45 Bd de la Libération
      13001 Marseille

    http://www.ujfp.org/

  • Nouveautés sur Chronique de Palestine

     

     Réfugiés syriens

    En Syrie, quand la désinformation d’une « guerre civile » sent le gaz…

    Daniel Vanhove – Je ne sais pas quelles sont vos connaissances en stratégie militaire. Et j’avoue humblement que les miennes sont limitées, n’étant pas adepte…

    lundi 24 octobre 2016
     
     
    Les amis et la famille en deuil portent le corps de Orwa Hammad, américano-palestinien âgé de 14 ans abattu par un soldat israélien, à son enterrement dans le village de Silwad, le 26 Octobre 2014 - Photo : Oren Ziv/Activestills.org

    Haaretz : interview d’un ancien chef du Mossad

    Dalia Karpel – Note de la rédaction : nous publions des extraits de cette interview d’un ancien chef du Mossad par souci d’informer sur ce…

    dimanche 23 octobre 2016
     
     
    Abdel Bari Atwan

    Alep en échange de Mossoul

    Abdel Bari Atwan – Les États-Unis et la Russie ont de toute évidence accepté un compromis, ce qui incite la Turquie et les pays du…

    dimanche 23 octobre 2016
     
     
    Racisme dans les aéroports israéliens

    Adalah dénonce les pratiques racistes et illégales dans les aéroports israéliens à l’encontre des Palestiniens

    Jonathan Cook – L’organisation Adalah confirme que le droit israélien de l’aviation n’autorise pas le « profilage racial » à l’encontre des Palestiniens aux aéroports. Nazareth –…

    samedi 22 octobre 2016
     
     
    Al-Aqsa

    Les Palestiniens se réjouissent de la résolution votée à l’Unesco à propos de la mosquée al-Aqsa

    Ali Younes – Les leaders palestiniens rejettent les critiques israéliennes et encouragent l’UNESCO à mettre en application la volonté des états membres de cette organisation…

    jeudi 20 octobre 2016
     
     
    Bateau "Femmes pour Gaza"

    Le « Bateau des Femmes » pour Gaza représentait-il une « menace existentielle » pour l’État sioniste ?

    Ramzy Baroud – Le discours israélien officiel concernant le conflit avec les Palestiniens est rendu délibérément confus parce qu’un discours embrouillé est un discours pratique.…

    lundi 17 octobre 2016
     
     
    Haidar Eid

    Haidar Eid : « la campagne BDS a sans conteste donné de la force au peuple palestinien »

    Une interview de Haidar Eid – Écrivain et enseignant à l’université Al-Aqsa à Gaza, Haidar Eid est aussi un des initiateurs du mouvement international sous…

    samedi 15 octobre 2016
  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

    flowers_balata2.jpg

  • Montreuil BDS (MAN)

    affiche_man.jpg

  • BDS Paris 10 (UJFP)

    paris 10.jpg

  • Romainville 3 000 nuits (UJFP-AFPS)

    Projection-débat dans le cadre du Festival du film arabe, du long métrage palestinien « 3000 nuits »

    Organisée par le Comité AFPS Noisy-Est Ensemble, en collaboration avec l’UJFP.

    Ce long métrage palestinien a pour thème le vécu des femmes prisonnières politiques.

    La projection sera suivie d’un débat animé par la réalisatrice Maï Masri et Richard Wagman (UJFP).


     

    Rendez-vous

    • À Romainville (93), projection-débat dans le cadre du Festival du film arabe, (...) 
      Le jeudi 10 novembre 2016 à 20h30
      Cinéma Le Trianon

      Place Carnot, 93230 Romainville.
      Accès : M° Mairie des Lilas, bus 105, descendre à l’arrêt Carnot.

    http://www.ujfp.org/