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Solidarité - Page 29

  • Lausanne Palestine (UJFP)

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    Rendez-vous

    • À Lausanne (Suisse), conférence–débat sur le thème : Sortir la Palestine de (...) 
      Le mardi 29 novembre 2016 à 20h00
      Pôle-Sud – Centre socioculturel

      Av. J.-J. Mercier 3, 1003 Lausanne

    http://www.ujfp.org/

  • Les socialistes et la guerre au vingt-et-unième siècle Le cas de la Syrie (ESSF)

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    Note: "Socialistes" est ici pris dans le sens anglais de "Socialistes révolutionnaires, communistes" pas de "Labour"

    En Syrie, les villes rebelles qui se sont soulevées à partir de 2011 contre la brutale dictature de Bashar El-Assad, subissent maintenant un siège génocidaire.

    Chaque jour, elles sont visées par l’aviation syrienne et les bombardiers russes. Leur combat, s’il échoue, brisera pour une longue période les espoirs du Printemps arabe pour une alternative démocratique et anti-impérialiste dans cette région du monde. Dans ce contexte, les socialistes et les militant-es pour la paix partout dans le monde doivent appuyer le peuple syrien et s’opposer à la guerre.

    On peut se demander cependant où en est le mouvement anti-guerre. En tout cas, on ne l’entend pas beaucoup sur la Syrie. Dans sa dernière déclaration, l’Alliance canadienne pour la paix (principal regroupement pacifiste au Canada), demande l’arrêt des bombardements, mais en réalité, c’est l’OTAN qui est critiquée. C’est vrai qu’il faut critiquer l’OTAN. Mais la déclaration, qui s’adresse au gouvernement canadien, ne répond pas aux défis de la crise actuelle. Le fait que le gouvernement canadien ne participe plus aux bombardements en Syrie ne constitue pas en soi un fait politique significatif qui irait dans le sens de la solidarité. Aujourd’hui, LA question est celle des bombardements meurtriers qui frappe les villes syriennes. Pourquoi l’Alliance est-elle silencieuse à ce sujet ? Pourquoi ne condamne-t-elle pas les bombardements par la Russie ? On note ce silence troublant dans la plupart des mouvements de gauche et populaires.

    Certes, la situation en Syrie et au Moyen-Orient est complexe et confuse. Mais il y a quand même des faits. Le régime Assad en Syrie a répondu aux revendications démocratiques par la répression brutale, sans aucune volonté de négocier avec l’opposition. Elle a tenté de manipuler cette opposition, notamment en libérant des détenus et prisonniers islamistes qui, depuis, combattent avec Daech, une force réactionnaire au départ localisée en Irak.

    L’Iran et la Russie interviennent pour soutenir Assad. Les alliés traditionnels des États-Unis (Arabie saoudite, la Turquie, le Qatar, la Jordanie, Israël) soutiennent l’opposition, plus souvent qu’autrement pour leurs propres raisons, et sans d’autre part offrir à l’opposition syrienne les armes dont elle aurait besoin pour combattre effectivement le régime. Les États-Unis, qui n’ont jamais été de grands amis du régime Assad, craignent son renversement, qui pourrait, à leurs yeux, déstabiliser la région et mettre en périple la défense de l’État israélien. Pour cela, ils ne veulent pas que l’opposition devienne trop forte et font pression sur leurs alliés pour qu’ils ne l’approvisionnent pas en armes anti-aériennes.

    Ce choix n’est pas sans conséquence. Ce sont les bombardements syriens et russes qui ont sauvé le régime de ce qui s’annonçait comme un collapse. Poutine applique en Syrie la « recette » qu’il a utilisée dans les années 1990 contre les rebelles tchétchènes, en anéantissant des villes aux mains de l’opposition, quitte à frapper durement la population civile.

    Pour revenir au silence des forces anti-guerre, il faut dire qu’il y a des exceptions. Des coalitions de la diaspora syrienne sont actives, notamment en France (voir plus bas). À Ottawa, des Syriens et des Canadiens ont manifesté devant le Parlement, contre les bombardements d’Alep et d’autres villes syriennes. Ils demandaient au gouvernement Trudeau de s’exprimer contre les interventions extérieures.

    Ce n’est pas tout le monde à gauche qui est d’accord. Dans un récent article publié dans « The Bullet » (bulletin du « Socialist Project ») [1], Dave Bush condamne les secteurs de la gauche qui expriment leur solidarité avec l’opposition syrienne. Il affirme que la tâche des socialistes dans les pays impérialistes est de confronter l’ennemi dans son propre pays. Ce qui veut dire s’opposer à la militarisation du Canada, et donc de mettre la cause démocratique syrienne à l’arrière-plan. Selon Bush, il faut d’abord et avant tout empêcher le gouvernement canadien de se réinvestir militairement en Syrie. Il faut demander le retrait de toutes les troupes canadiennes des pays du Moyen-Orient, de l’Ukraine et de l’Europe centrale, l’arrêt du commerce des armes par des entreprises canadiennes, ainsi que l’acceptation d’un plus grand nombre de réfugiés.

    Ce sont d’excellentes revendications, mais ne manque-t-il pas quelque chose ? Pouvons-nous demeurer silencieux face à la guerre actuelle en Syrie ?

    De manière générale, les progressistes au Canada hésitent à dénoncer la Russie au moment où celle-ci est encerclée et menacée par l’OTAN qui cherche à étendre son influence en Europe. Il est vrai que, comme le dit Dave Bush, les États-Unis et leurs alliés-subalternes cherchent à diaboliser la Russie. Bien sûr, nous devons refuser ce langage. Il est juste et légitime d’exiger du Canada de retirer ses troupes qui font partie des contingents de l’OTAN en Ukraine et en Europe de l’est. Mais est-ce que cela veut dire qu’on ne peut se démarquer des interventions russes en Syrie ? Est-ce qu’on doit appuyer la Russie à tout prix pour contrer les efforts de l’OTAN ? Admettant que l’appui russe au régime d’El Assad est motivée, du moins en partie, par la nécessité de se défendre contre les menaces de l’OTAN, faut-il passer l’éponge sur les atrocités commises en Syrie ? Il ne faut pas oublier non plus que dans le cas de la Syrie, les États-Unis appuient implicitement la Russie, soi-disant pour éradiquer les opposants islamistes. Il semble que Trump va continuer dans cette politique d’appui indirect et inavoué à Poutine.

    Il pourrait y avoir d’autres raisons dans cette incapacité de la gauche. Celle-ci cherche encore à s’ajuster aux changements radicaux survenus depuis l’implosion du « bloc socialiste » et la fin de la Guerre froide. Selon la chercheure Phyllis Bennis [2], « la gauche est incapable de démêler la complexité des guerres à plusieurs échelles qui frappent la Syrie, d’où l’incapacité de surmonter les divisions et de créer un puissant mouvement contre la guerre. Jusqu’à un certain point, notre tâche était plus facile lors des conflits précédents ». Bennis pense que l’opposition aux interventions américaines allait un peu de soi : « On savait que les États-Unis étaient du mauvais côté au Vietnam et en Amérique centrale. Il était évident que nous devrions nous opposer aux interventions américaines via ses alliés locaux de même qu’à la présence de soldats américains sur les théâtres de combat. On appuyait les rebelles, le Front de libération nationale et le gouvernement du Vietnam, le FSLN au Nicaragua et le FMLN au Salvador. En Afrique du Sud, nous étions contre l’appui américain au régime de l’apartheid et nous voulions que l’ANC gagne ». Plus tard avec la nouvelle géopolitique post-Guerre froide, la situation s’est compliquée : « Avec les guerres en Afghanistan et en Irak, nous nous sommes opposés aux politiques du gouvernement américain. Nous avons développé des liens de solidarité avec certains secteurs, par exemple entre les syndicats américains et irakiens dans le secteur du pétrole. Mais on ne pouvait pas se solidariser avec les factions armées qui combattaient l’invasion américaine. Celles-ci avaient des programmes dans lesquels on ne pouvait se reconnaître. Ce qui restait clair était l’illégitimité et l’illégalité des agressions américaines, qui pour nous découlaient de l’impérialisme et du racisme, ce qui nous imposait une posture d’opposition à la présence militaire américaine dans ces régions ».

    Aujourd’hui en Syrie, ajoute-t-elle, « la situation est plus compliquée. Plusieurs appuient la révolution syrienne, dans la lignée du printemps arabe et des revendications démocratiques ». Quant à ceux qui ont des réticences, ils ne tiennent pas compte, selon Bennis, du fait que le régime de la famille Assad a une longue histoire de collaboration avec l’impérialisme américain, notamment, l’invasion du Liban en 1976 contre les forces libanaises de gauche et la résistante palestinienne, la participation syrienne à l’invasion de l’Irak en 1991, la protection des frontières avec Israël, la collaboration de la Syrie dans la détention et la torture de personnes illégalement détenues à la suite des évènements du 11 septembre 2001, etc. « La Syrie conclut-elle, n’a jamais été un centre de résistance à l’impérialisme ».

    Le monde aujourd’hui n’est plus le même que celui qui existait à l’époque de la guerre du Vietnam, lorsque la principale puissance impérialiste de l’époque régissait le monde et confrontait des États qui pour toutes sortes de raisons échappaient aux circuits de l’accumulation sous la gouverne de Wall Street. Certains de ces États appuyaient alors des mouvements de libération, comme cela a été le cas avec Cuba. Mais depuis l’implosion du bloc socialiste, le monde s’est reconfiguré. Au moment où l’hégémonie américaine est en déclin et qu’émergent de nouvelles puissances nucléaires comme la Chine et la Russie, il faut mesurer les conséquences de ces changements sur les mouvements anti-impérialistes.

    Dans le présent contexte, on ne peut pas lire la crise syrienne comme une « nouvelle » guerre froide entre la Russie et les États-Unis. Il faut analyser la situation en termes des forces de classes qui sont concernées, et non seulement par une lecture superficielle géopolitique qui néglige l’interaction entre les divers intérêts impérialistes. Dans cette période post-guerre froide caractérisée par une nouvelle ère de compétition et de rivalités nationales et inter-impérialistes, la crédibilité des socialistes est fragilisée si l’ « anti-impérialisme » se limite à la dénonciation de son « propre » impérialisme. Comme le suggère Gilbert Achcar, il faut se tenir aux côtés de la révolution arabe, du printemps arabe et du soulèvement populaire qui a surgi en Syrie depuis une dizaine d’années.

    Pour avancer dans cette voie, on peut s’inspirer des travaux des mouvements socialistes du siècle dernier, notamment des positions internationalistes adoptées lors de la Première Guerre mondiale par les fractions révolutionnaires du socialisme européen. Dans chacun des pays impérialistes, les socialistes devaient prioriser l’opposition aux agressions commises par « leurs » gouvernements et « leurs » classes dominantes. Mais cette opposition anti-guerre devait s’exprimer également en solidarité avec les mouvements anti-guerre dans les pays « ennemis ». C’est ce qui a pris forme lors d’une rencontre organisée à Zimmerwald en 1915 par divers mouvements socialistes. Le Manifeste issu de cette rencontre appelait à une paix immédiate, sans annexions ni compensations. Le droit à l’autodétermination, affirmait-on, était le socle indestructible d’un système qui devait être construit sur l’interrelation entre les peuples. Pour Lénine, seul le socialisme pouvait, en fin de compte, mettre fin aux horreurs e la guerre :

    « Les socialistes ont toujours condamné les guerres entre peuples comme une entreprise barbare et bestiale. Mais notre attitude à l’égard de la guerre est foncièrement différente de celle des pacifistes bourgeois et des anarchistes. Nous nous distinguons des premiers en ce sens que nous comprenons le lien inévitable qui rattache les guerres à la lutte des classes à l’intérieur du pays, que nous comprenons qu’il est impossible de supprimer les guerres sans supprimer les classes et sans instaurer le socialisme ; et aussi en ce sens que nous reconnaissons parfaitement la légitimité, le caractère progressiste et la nécessité des guerres civiles, c’est-à-dire des guerres de la classe opprimée contre celle qui l’opprime, des esclaves contre les propriétaires d’esclaves, des paysans serfs contre les seigneurs terriens, des ouvriers salariés contre la bourgeoisie. Nous autres, marxistes, différons des pacifistes aussi bien que des anarchistes en ce sens que nous reconnaissons la nécessité d’analyser historiquement (du point de vue du matérialisme dialectique de Marx) chaque guerre prise à part » [3].

    Plus tard, ces thèses ont été adoptées par l’Internationale communiste lors de son second congrès en 1920. Elles ont été utilisées dans les années subséquentes par des marxistes comme Ernest Mandel qui estimait que la Deuxième Guerre mondiale était une guerre inter-impérialiste mettant en jeu l’hégémonie du monde et que cette guerre avait été remportée par les États-Unis. C’était aussi, affirmait-il, une guerre d’auto-défense de l’Union soviétique contre une tentative impérialiste de coloniser le pays et de détruire les acquis de la révolution de 1917. En même temps, cette guerre a permis au peuple chinois de résister à l’impérialisme et de mener à bien un projet de révolution socialiste, tout en facilitant la lutte des peuples asiatiques colonisés pour leur libération nationale et la souveraineté (au Vietnam, cette lutte a débouché sur une révolution socialiste). Enfin, la Deuxième Guerre mondiale a été une lutte de libération nationale pour les pays occupés d’Europe, où certains pays, comme la Yougoslavie et l’Albanie, ont poursuivi cette résistance jusqu’à un projet socialiste [4].

    Je pense que cette approche est pertinente pour confronter la crise syrienne et comprendre la nature progressiste de la « guerre civile » déclenchée par l’insurrection populaire contre le régime Assad et par implication, contre le système impérialiste global dont la Syrie est une composante. L’essence du conflit est une lutte de classe, et le succès éventuel de cette lutte (de même que des luttes démocratiques issues du printemps arabe) est une précondition pour le développement et éventuellement pour la victoire de la lutte pour le socialisme dans les pays arabes.

    Le défi pour la gauche dans le contexte de cette configuration globale des forces est immense. Mais là où les peuples luttent contre l’oppression et l’intervention impérialiste, on ne peut créer une dichotomie entre la résistance anti-guerre et la solidarité avec les forces sur le terrain. D’autre part, l’intervention directe du Canada sur le terrain ne peut être le facteur déterminant dans la construction de la solidarité. Ce qui n’implique pas de cesser nos critiques à l’égard des politiques agressives que le gouvernement Trudeau met en place contre la Russie ou à travers des interventions militaires en cours ou projetées, notamment en Afrique.

    Nous devons mobiliser pour la solidarité avec l’opposition syrienne populaire et démocratique, pour la fin de la guerre et la fin des bombardements, pour le retrait de toutes les forces étrangères (notamment russes) et la mise en place d’un programme d’aide humanitaire urgent pour aider la population dans les villes assiégées.

    Richard Fidler


    Annexe

    Syrie : les civils toujours sous les bombes

    Collectif avec la révolution syrienne [5]

    Le 20 octobre 2016, après un mois de massacres de masse organisés par les aviations de Assad et de Poutine, la population d’Alep, profitant d’une trêve de quelques jours est ressortie dans la rue. Et, comme depuis le début de la révolution, en 2011, elle a réaffirmé : « le peuple veut la chute du régime ». Malgré des semaines sous les bombes, elle a rappelé son refus de quitter la ville assiégée et dénoncé la politique de remplacement de population orchestré par Assad dans certaines régions (comme ce fut il y a peu à Darayya, à Moaddamya). Envers et malgré tout, la résistance civile et armée continue à combattre et le régime d’Assad et Daech.

    Après avoir discuté pendant plus d’un an avec Poutine, dont l’armée massacre les civils dans les zones libérées, nombre de diplomates ont haussé le ton, à l’ONU notamment, lorsque mi-septembre Poutine et Assad ont intensifié les massacres sur Alep. Si l’intensité des bombardements sur Alep aujourd’hui est moindre (provisoirement ?), les bombardements contre les populations civiles dans de nombreuses régions se poursuivent. En outre la partie Est d’Alep comme d’autres régions sont toujours assiégées, et plus de 215 000 prisonniers politiques sont toujours maltraités (et souvent torturés jusqu’à la mort).

    Nombre d’yeux sont aujourd’hui rivés sur Mossoul (Irak) et sur Raqqa (Syrie) contrôlées par Daech. La coalition internationale y intervient avec l’objectif proclamé d’« éradiquer » Daech. Éradiquer Daech en laissant le boucher Assad continuer tranquillement à anéantir le peuple syrien (rappelons que plus de 90 % des civils morts en Syrie, l’ont été sous les coups d’Assad et non de Daech) ? Daech s’est développé avec la complicité d’Assad et à cause de l’abandon international du peuple syrien qu’Assad massacre depuis 5 ans dans l’indifférence de beaucoup.

    Le meilleur moyen de mettre fin à Daech et au régime d’Assad n’est pas une intervention étrangère, mais de soutenir le peuple de Syrie en lutte contre ces deux fléaux. Un peuple qui a montré sa très grande capacité à s’auto-organiser. Mais les gouvernements des puissances régionales et internationales ne veulent surtout pas soutenir un peuple qui réclame le droit à disposer de lui-même, c’est-à-dire à décider lui-même de son avenir, sans qu’on le massacre, que ce soit par un dictateur syrien, par des forces armées russes, iraniennes, irakiennes, par le Hezbollah...

    Il faut ainsi continuer à exiger l’arrêt de tous les bombardements dont sont victimes les populations de Syrie, ceux du régime d’abord et de ses alliés russes et iraniens, et aussi ceux de la coalition emmenée par les États-Unis et à laquelle participe la France, lesquels donnent argument aux Russes pour justifier les leurs, et qui renforcent la propagande djihadiste.

    Alors que les grandes puissances de ce monde cherchent à imposer, via l’ONU notamment, leur vision de la résolution du conflit en Syrie, seules les forces populaires et démocratiques sont à même d’apporter une solution politique de paix à la situation tragique actuelle. De ce point de vue, il faut soutenir la convergence entre toutes les forces démocratiques, notamment arabes et kurdes, en lutte contre les pouvoirs qui les oppriment en Syrie et dans les pays de la région.

    C’est au peuple syrien de décider de son propre avenir et de définir les formes de soutien qui lui semblent nécessaires, soutien que les prétendus « amis de la Syrie » ont totalement dévoyé. Il faut ouvrir les frontières et accueillir dans des conditions décentes les populations qui fuient la guerre.

    Les organisations du collectif, dans leur diversité et avec leurs propres analyses, soutiennent la base commune suivante :

    • Arrêt immédiat de tous les bombardements en Syrie !

    • Levée immédiate de tous les sièges et libération immédiate de tous les prisonniers politiques !

    • Départ de la Syrie de toutes les forces armées étrangères !

    • La revendication du peuple syrien pour le départ d’Assad et la fin de son régime, immédiatement et sans condition. Cette revendication permettra d’abréger la souffrance de la population, le retour des réfugiés dans leur pays et de bâtir une Syrie libre et démocratique.

    • Solidarité avec ce peuple en lutte contre la barbarie d’Assad et de ses alliés, contre la barbarie de Daech, pour une alternative démocratique. C’est au peuple syrien et à lui seul de décider de son avenir et des soutiens qui lui semblent nécessaires (dont les armes défensives contre la mort venue du ciel).

    • Mobilisation internationale pour l’aide humanitaire et l’accueil des réfugiés !

    Position du Collectif Avec la Révolution Syrienne (ARS) : Alternative Libertaire, Cedetim, Émancipation, Ensemble, L’insurgé, NPA, UJFP, Union syndicale Solidaires* Traduction française par Pierre Beaudet.

  • La résistance des paysans et des pêcheurs dans Gaza étouffée (Orient 21)

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    À Gaza, soumise au blocus et aux incursions israéliens, paysans et pêcheurs tentent de survivre et d’échapper à la dépendance économique.

    La bande de Gaza (360 km2 pour près de 2 millions d’habitants) est hautement urbanisée. Il y a une dizaine d’années, les terres agricoles correspondaient néanmoins à environ un tiers de la surface, elles n’en forment plus qu’un cinquième. Elles se réduisent sous la pression démographique (le taux d’accroissement de la population à Gaza est estimé à 3,9 %), et par la pression économique sur les propriétaires. Enfin, par la définition par l’occupant d’une zone tampon : à géométrie variable au gré de l’armée israélienne, cette zone interdite dans la bande de Gaza, au nord et sur tout le front est de la « barrière de sécurité », atteint, suivant les évènements, entre quelques centaines de mètres et plusieurs kilomètres.

    Sur la zone tampon se lisent les conséquences de l’arbitraire le plus féroce, de la capitulation des organismes internationaux, et, partant, s’observent toutes les formes de résistances. Il est fréquent de voir au petit matin les ravages des chenilles des bulldozers entrés de nuit pour piétiner les zones les plus proches de la barrière. Les soldats israéliens qui patrouillent continûment en jeep ou char le long de la barrière, les tours automatiques qui jalonnent l’itinéraire, tirent et tuent — sans qu’aucune autre logique n’apparaissent que celle de la terreur — des paysans au travail, des ramasseurs de gravats, des ferrailleurs, des villageois, des ânes et des chevaux. La jeunesse s’exaspère, s’organise par bouffées de rage pour « attaquer » le grillage à coup de fronde, en se mettant au défi d’y planter un drapeau. Les anciens de la résistance tentent de les raisonner. Les forces de sécurité du Hamas les sanctionnent durement. Les groupes se défont jusqu’à la prochaine irruption de colère.

    Cultiver la terre à tout prix

    Les paysans, eux, répondent en s’accrochant au travail. Les rapports avec les forces de sécurité sont froids. Dans les temps de respiration relative entre les vagues de bombardements, les uns et les autres se font une confiance limitée : les paysans entendent rester maîtres des décisions sur leurs terres. Concentré d’arbitraire meurtrier, d’ambiguïté des pouvoirs, d’exaspération de la jeunesse et de résilience des cultivateurs, la zone tampon est particulièrement martyrisée lors des vagues d’offensives israéliennes. Deux ans après les bombardements de l’été 2014, les traces en sont partout béantes.

    Plus on s’approche de l’extrémité nord de la bande de Gaza, plus les destructions marquent le paysage. La zone a été ravagée par l’armée israélienne : maisons pulvérisées, champs inutilisables. À Beit Hanoun, 9 000 dunums (9 km²) ont été complètement détruits. À Beit Lahia, la population a dû massivement fuir : 22 000 familles, soit 90 % de la population. Il faut imaginer ces familles s’abritant au petit bonheur la chance dans la ville de Gaza, elle-même bombardée, utilisant tous les abris de fortune possibles, certains avec les quelques animaux qu’ils avaient pu sauver. Les animaux restés sur place n’ont pas survécu ; un témoin nous dit avoir vu un immense charnier.

    Deux ans plus tard, à Beit Hanoun, une partie des terres est réhabilitée. On a replanté, mais pas encore sur toute la superficie détruite. Il y a eu à Beit Lahia une évaluation officielle du coût de la remise en état des terres agricoles à cet endroit, concluant à la somme de 800 000 dollars. Or tout repose sur les épaules des agriculteurs et dépend entièrement de leur obstination à ne pas abandonner. Dès leur retour chez eux, les paysans se sont efforcés de remettre les fermes en état pour pouvoir produire à nouveau au plus vite. Un de nos interlocuteurs s’en explique avec force : « ils ont totalement détruit ma ferme, mais pas ma maison. J’aurais préféré l’inverse. Sans maison, je peux monter une tente, sans terre, je ne peux pas nourrir ma famille. »

    L’Union des comités de travailleurs agricoles (UAWC) a accompagné ce mouvement, pour les raisons qu’explique son dirigeant Mohamed El Bakri :

    C’était un des buts de l’occupant que d’arracher définitivement les paysans à leur terre et de les contraindre à vivre de la charité. L’UAWC a développé tous les projets qu’elle a pu pour accompagner la volonté des paysans d’être indépendants coûte que coûte, car la remise à la terre est difficile.

    Mohamed El Bakri résume cette philosophie : abaisser les coûts de production par des techniques inventives, c’est accroître la résilience des agriculteurs. Le syndicat développe les liens entre les éleveurs, les transformateurs (yaourts) et les consommateurs. Bien qu’on ne les voie que peu, 4 000 vaches et 65 000 moutons sont élevés à Gaza. Tout est fait pour améliorer la qualité du lait. Quatre cliniques vétérinaires sont soutenues par l’organisation. La volonté est d’avoir une économie de proximité pour limiter les importations et ne pas être mendiant ou assisté. Les chips de Gaza sont fabriquées à partir de pommes de terre locales. L’UAWC commence à introduire l’énergie solaire, avec déjà 50 fermes équipées de panneaux venus d’Espagne.

    Le premier problème des agriculteurs n’en reste pas moins l’eau, nullement en conséquence d’une catastrophe naturelle, mais d’une véritable « prise de guerre », la nappe phréatique étant exagérément prélevée depuis le territoire israélien. Un déficit chronique s’installe dans la bande de Gaza, qui consomme de l’ordre de 185 millions de m3 par an quand le renouvellement de la nappe ne peut en fournir que 115. C’est pourquoi l’UAWC a mis en place une technologie écologique innovante économisant 95 % de l’eau, en cultivant des fraises hors sol.

    Décourager l’aide internationale

    Israël s’efforce de discréditer ces organisations, et a récemment fait pression sur les associations internationales qui aident l’UAWC. Même si cela n’a pas marché (sauf dans le cas de l’Australie), l’étranglement essentiel se fait par la quasi-impossibilité d’exporter. À titre d’exemple, la capacité cette année de production pour les fraises est de 2 000 tonnes, pourtant seules 62 tonnes ont été autorisées à l’exportation vers l’Europe, et 105 vers la Cisjordanie. Compte tenu de la pauvreté de la population de Gaza, les prix de vente pour l’essentiel du tonnage ne couvriront pas les coûts de production.

    Khouza’a accueillait depuis de nombreuses années des volontaires internationaux prêts à protéger les cultures de la zone tampon. Hasard ou lien de cause à effet ? ce gros bourg agricole de 15 000 habitants a été occupé 52 jours pendant l’offensive israélienne de l’été 2014. Mohamed Abou Rock, le maire de Khouza’a — par ailleurs l’un des deux représentants palestiniens de l’Office pour la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) — raconte le martyre du village :

    Ils ont bouclé Khouza’a de tous les côtés. Ils ont imaginé qu’il y avait des tunnels partant de Khouza’a. Ils n’en ont trouvé aucun. L’armée israélienne ne pouvait pas entrer à Gaza-city ni à Beit Hanoun à cause de la résistance armée. Comme chez nous, il n’y avait ni résistance armée ni combattants, ils ont voulu prouver qu’ils pouvaient occuper. Notre village leur a servi d’entrainement. En fait, les seuls “tunnels” qu’ils ont trouvés étaient des caves où on stockait le blé et les légumes... L’occupant a détruit totalement 395 maisons, en a rendu 600 inhabitables, en a endommagé moins gravement 300. Ils sont entrés dans toutes les maisons, le village a été fermé pendant 22 jours. Ils ont emmené de nouveaux soldats pour leur montrer comment on fait la guerre contre les civils. Ils ont tué 92 “gens ordinaires”, dont deux enfants, des vieillards, un handicapé sur sa chaise roulante. Parmi les morts, un Franco-Palestinien de 70 ans qui a montré vainement son passeport français. La clinique a été pulvérisée. Elle nous manque cruellement, on essaie d’installer quelques soins dans le bâtiment de la mairie.

    Les deux années qui viennent de s’écouler témoignent des complexités dans lesquelles se débattent les protagonistes de l’aide à Gaza. Les mécanismes internationaux soufflent le chaud et le froid : l’argent promis ne parvient pas. Il peut même disparaître. L’une des figures de Khouza’a, membre du petit parti de gauche Front de Lutte, relate :

    Au sommet de Charm-el-Cheikh, une aide de 3,2 milliards de dollars avait été promise aux Palestiniens. Un chèque de 1,2 milliard a été envoyé à l’UNRWA1, la banque émettrice l’atteste. Or l’UNRWA affirme n’avoir reçu que 250 millions. Où est passée la différence ? Fatah et Hamas se renvoient la balle, la gauche est très en colère.

    En ce printemps 2016, dans les champs de la zone tampon, la récolte de blé est presque achevée. Car cette année, la Croix-Rouge a donné les moyens de la réhabilitation des terres ravagées, fourni les semences et enfin, négocié la sécurité de la récolte dans la zone particulièrement exposée (jusqu’à 300 mètres de la barrière). La négociation n’a porté que sur un temps de sécurité très limité, la possibilité d’utiliser les tracteurs a toutefois permis d’achever la récolte à temps.

    Les autorités de Gaza ont construit une route en terre longeant la barrière à 300 mètres du nord au sud de la bande de Gaza (d’Eretz à Rafah), matérialisation de leur ambiguïté. Le militant de Front de lutte commente :

    En faisant ainsi, le Hamas accepte de fait que notre frontière soit décalée de 300 mètres. Ses véhicules y circulent armés, ce qui sous-entend un accord avec les Israéliens. Cette nouvelle route, c’est le pire pour la zone tampon. Quand on travaillait avec les fermiers, on cherchait à s’approcher le plus possible de la barrière pour ne pas perdre de terre agricole. Maintenant, avec la nouvelle route, il est sous-entendu que les paysans ne doivent pas aller cultiver au-delà de la route, même si parfois c’est toléré. Nous, la gauche, on n’est pas d’accord et on réaffirme que toute la terre doit être laissée aux paysans, qu’ils ont le droit de cultiver.

    Sous le feu des vedettes de guerre

    Le sort des quelque 4 000 familles de pêcheurs est bien pire encore. Les accords d’Oslo évoquaient une bande côtière palestinienne de 20 milles (un peu plus de 32 kilomètres). La décision n’a jamais été appliquée, et la bande de Gaza s’est trouvée réduite unilatéralement très rapidement à 9 (environ 15 kilomètres), puis 6 (9,6 kilomètres), puis 3 milles (4,8 kilomètres). Ponctuée par des annonces tonitruantes de relâchement de la contrainte, jamais appliquées non plus.

    Aujourd’hui, sur les 40 kilomètres de côte de la bande de Gaza, la situation est la suivante : à moins de 2 milles (3,2 kilomètres) d’une frontière (Erez ou Rafah), interdiction de pêcher ; au nord jusqu’à la rivière Wadi Gaza, 6 milles autorisés ; au sud jusqu’à Khan Younis, 6 milles aussi, et au milieu une espèce de triangle qui va jusqu’à 9 milles. C’est une si petite zone, dans laquelle se retrouvent 1 200 bateaux de pêche ! Il n’y a guère de poissons, pour cause de fonds sableux surpêchés et de forte pollution découlant des destructions récurrentes des installations de traitement des eaux usées. Et, à l’intérieur même de cette zone, les attaques des vedettes de guerre israéliennes sont incessantes.

    Zakaria Baker, responsable à Gaza des comités de pêcheurs pour l’UAWC nous donne les chiffres pour les cinq premiers mois de 2016 : 13 pêcheurs blessés (le dernier le 1er juin, par une balle tirée à bout portant), 70 arrêtés, 24 bateaux capturés (dont un sardinier), et 800 filets détruits ou volés. Plus inquiétant encore, entre le 3 avril et le 3 juin : 50 pêcheurs arrêtés, 9 blessés, 18 bateaux capturés (soit en deux mois des chiffres équivalant à toute l’année 2015). Auxquels il faut rajouter les 11 bateaux détruits sur le sable ou au port depuis le début de l’année.

    Depuis que les bateaux de pêche — en majorité de grandes barques pontées, les hasaka) sont considérés comme du gibier légitime, pas un seul « objet suspect » n’a été trouvé à bord. Le but d’Israël ? Que les pêcheurs renoncent à partir en mer, que la perte de cette activité — la deuxième après l’agriculture — vienne grossir les rangs des sans-emploi. Un calcul secondaire peut aussi être à l’œuvre : 5 à 7 tonnes de poissons venant d’Israël entrent chaque semaine dans la bande de Gaza. « Ce sont les poissons de notre mer que nous achetons ! Nous sommes le débouché de leurs produits. Nous sommes coincés comme des souris de laboratoires ».

    Fouad Alamodi, président du syndicat (officiel) des pêcheurs de Khan Younis (ils sont 850 dans cette zone centrale-sud) pêche depuis l’âge de 11 ans. Il connait la mer, nous dit-il, de Port-Saïd à Erez.

    Les chalutiers sont très maltraités. L’énorme investissement que représente le filet (5 000 dollars, soit 4 600 euros) peut être perdu sous la menace suivante : “vous quittez la zone en abandonnant le filet, ou nous vous arrêtons”. Malgré l’aide que tentent d’apporter des organisations comme l’UAWC ou Mercy Corps, la catastrophe est souvent définitive.

    Les pêcheurs ont le sentiment de n’être aucunement soutenus dans leurs efforts pour sauver leur activité, d’être passés par profits et pertes par les autorités palestiniennes — toutes les autorités :

    Quand les vedettes israéliennes considèrent qu’un bateau leur pose problème, les Israéliens relèvent son numéro et le transfèrent à l’Autorité palestinienne. Celle-ci le communique au ministère de l’agriculture de Gaza (c’est-à-dire au Hamas) qui le communique à la police qui vient arrêter le pêcheur. Cela peut se traduire par une semaine d’arrestation et l’interdiction de pêcher.

    Le dernier mot est au maire de Khouza’a :

    Je suis un maire, je n’appartiens à aucun parti politique. Nous n’avons tué personne à la frontière, nous ne faisons que nous défendre. Depuis 70 ans, Israël fait des expériences sur nous. Nous proposons d’expérimenter 7 ans de paix et de faire le bilan.

    Pierre Stambul, Sarah Katz
     

    1NDLR. L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient.

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    jeudi 10 novembre 2016 / 
  • Sahara Solidarité

    madrid.jpg

  • Quimper Palestine (Afps)

    afps

    Piquet de solidarité avec le peuple palestinien

    jeudi 10 novembre

    17h30 rue Kéréon 

    Quimper

    Novembre: deux dates de triste mémoire pour les Palestiniens

    Le groupe du Pays de Cornouaille de l’Association France-Palestine Solidarité rappelle que le mois de novembre est marqué par deux dates de triste mémoire pour les Palestiniens.

    Le 2 novembre est celui de la Déclaration Balfour en 1917, par laquelle le ministre britannique des Affaires étrangères s’engageait à soutenir la création en d’un « foyer national juif» en Palestine, bientôt administrée par la Grande-Bretagne et doublement colonisée. Les résistances palestiniennes ont été brisées par la force par les Britanniques et les colons juifs.

    Avec le développement de l’immigration juive au moment de la seconde Guerre Mondiale, les tensions se sont accrues entre Juifs et Arabes palestiniens, puis aussi entre Britanniques et Juifs.

    Devant une situation qu’il ne contrôle plus, le gouvernement britannique transmet le dossier à l’ONU qui, le 29 novembre 1947, décide le partage de la Palestine malgré l’opposition de la population arabe largement majoritaire, ouvrant ainsi la voie à la création de l’Etat d’Israël.

    Celui-ci contrôle aujourd’hui l’ensemble de la Palestine. L’Etat Palestinien n’a toujours pas été créé. C’est à ces deux événements que le groupe de l’AFPS consacrera son

    Piquet de la solidarité avec le peuple palestinien,  jeudi 10 novembre, 17 h 30, Rue Kéréon, à Quimper.

    ASSOCIATION FRANCE PALESTINE SOLIDARITE

    GROUPE DU PAYS DE CORNOUAILLE

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    Ahmad Manasra, âgé de 14 ans et condamné à 12 ans de prison

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    Deux prisonniers palestiniens mettent fin à leur grève de la faim

    Ma’an News – Deux prisonniers palestiniens ont mis fin à leur grève de la faim dimanche, après avoir passé 11 jours sans nourriture, selon le…

    lundi 7 novembre 2016
     
    Kidnappings

    Israël utilise à outrance la « détention administrative »

    Charlotte Silver – Le gouvernement israélien s’oriente vers une plus large utilisation de la détention administrative, sans inculpation ni jugement, à un moment où au…

    dimanche 6 novembre 2016 /
  • Evry « 8 heures pour la Palestine » (AFPS)

    evry.jpg

    Sur le thème « Palestine, jeunesse en résistance face à l’occupation israélienne, entre révoltes et espoirs ».

    Avec débats, exposition, concert, rafraîchissements, repas convivial palestinien et tables de presse, dont celle de l’UJFP.

    Avec la participation de Saeed Amireh (Comité populaire de Nil’in en Cisjordanie), Reem Abu Jaber (Directrice de l’association Nawa à Gaza en faveur des enfants), Christiane Hessel-Chabry (écrivain et militante du mouvement de solidarité) et Edo Ramon (réfusnik israélien du collectif « Mesarvot contre l’occupation et la colonisation »).

    Rendez-vous

    • À Evry (91), « 8 heures pour la Palestine » 
      Le samedi 3 décembre 2016 à 14h30
      Maison des Syndicats

      2 place des Terrasses
      94000 Evry (M° Evry Courcouronnes)

    http://www.ujfp.org/

  • Gentilly, 8 heures de solidarité avec la Palestine (AFPS)

     

    Le programme :

    - A 15h, projection des 18 Fugitives,
    - A 17h30, débat : peut-on critiquer Israël aujourd’hui en France ?, animé par Bernard Ravenel et Pierre Stambul
    - A 20h30, repas convivial (participation 10 €).

    Bernard Ravenel est historien et militant politique français, président de l’Association France-Palestine Solidarité de 2001 à 2009 collaborateur de la revue Confluences Méditerranée, auteur d’ouvrages portant notamment sur le Moyen-Orient.

    Pierre Stambul, co-président l’Union Juive Française pour la Paix jusqu’en novembre 2016 actuellement porte-parole de cette association, auteur d’ouvrages dont Chroniques de Gaza écrites au jour le jour, lors d’une mission à Gaza en mai-juin 2016.


    Rendez-vous

    • À Gentilly, 8 heures de solidarité avec la Palestine 
      Le samedi 26 novembre 2016 à 14h45
      CMAC

      2 rue Jules-Ferry
      94250 GENTILLY
      au fond de l’impasse perpendiculaire à l’avenue Jean-Jaurès.
      Bus 125, arrêt Raspail-Jaurès (direction Maison Alfort)
      RER B Gentilly (sortie en queue de train, quand on vient de Pris) puis prendre le bus 125.

    http://www.ujfp.org/