Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Les forces marocaines répriment une manifestation des Sahraouis à Al Ayoun (El Watan)

    sa poli.jpg

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

    Les forces marocaines ont réprimé une manifestation pacifique organisée par des jeunes Sahraouis à la plage de Foum Al Ouad, située à 25 km à l’ouest de la ville occupée d’Al Ayoun, a rapporté hier l’APS citant l’agence de presse sahraouie (SPS).

    Les manifestants ont scandé des slogans réclamant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et l’indépendance et dénoncé le pillage systématique des richesses et des ressources naturelles sahraouies par l’occupant marocain.

    Les forces de répression marocaines, en uniforme et en civil, ont eu recours à la force pour disperser la manifestation, faisant plusieurs blessés. Elles ont également procédé à l’arrestation de la militante et ex-prisonnière politique sahraouie, Sukaina Djed Ahlou, la journaliste sahraouie Nazha Khaldi, Laroussi Andour et Al Gardek Khaded qui ont été transférés au siège de la gendarmerie marocaine à la ville d’Al Ayoun occupée. Par ailleurs, l’organisation britannique chargée de promouvoir les droits de l’homme au Sahara occidental, Adala UK, a dénoncé l’arrestation de la journaliste et correspondante de la télévision sahraouie (RASD TV) des territoires sahraouis occupés, Nazha Khaldi, par les forces marocaines lors de sa couverture de la manifestation.

    «Cette arrestation s’inscrit dans le cadre des crimes commis par le gouvernement marocain contre les journalistes sahraouis», a indiqué l’organisation britannique, observant que «cette opération confirme la nécessité d’un mécanisme pour la protection des journalistes sahraouis dans les territoires sahraouis occupés». Elle a rappelé que la journaliste N. Khaldi a pris part à plusieurs congrès internationaux et sessions du Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève pour dénoncer les pratiques et les crimes de l’occupant marocain contre les civils sahraouis. Adala UK a également indiqué que cela confirme le niveau de persécution exercée par l’occupant marocain et ses organes contre les journalistes en violation flagrante des valeurs, principes et résolutions des institutions internationales, y compris les résolutions des Nations unies qui garantissent et assurent la liberté du travail journalistique et les droits des journalistes. Elle a aussi appelé la Fédération internationale des journalistes, la Fédération européenne des journalistes et Reporters sans frontières à dénoncer l’arrestation de Nazha Khaldi par les autorités d’occupation marocaines et intervenir immédiatement pour sa libération.

    «Insécurité totale»

    Récemment, Adala UK a affirmé que le syndicaliste sahraoui Brahim Saika a été enterré par les forces marocaines sans le consentement de sa famille et sans que soit connue la cause de sa mort et appelé à une action urgente de l’ONU pour dénoncer cet «acte injustifiable et inhumain». Adala UK a rapporté que «Brahim Saika, le jeune syndicaliste sahraoui et chef de la Coordination des Sahraouis sans emploi, mort en détention arbitraire le 15 avril dernier, a été enterré le 4 août, à 19h30 sans le consentement de sa famille». «La famille du jeune militant sahraoui a été informée seulement 15 minutes avant l’enterrement et n’avait pas donné son consentement», selon l’organisation qui cite des membres de la famille de Brahim Saika. Adala UK a noté qu’à ce jour, les forces marocaines refusent de procéder à une autopsie pour déterminer la cause de la mort de Brahim Saika et ils ont même «proposé à sa famille la somme de 700 000 dirhams marocains (70 000 dollars) pour signer l’accord d’enterrer la victime sans autopsie».

    Brahim Saika a été arrêté arbitrairement par les forces marocaines le 1er avril 2016. Il est mort en détention deux semaines après. Ses bourreaux n’ont pas donné d’explication concernant sa mort. La sœur de la victime, Khadidja Saika, a affirmé qu’effectivement, le 4 août, deux hommes se sont présentés au domicile de la victime comme étant des représentants du gouvernement marocain. «Ils nous ont informés qu’ils allaient enterrer Brahim à 19h30. Notre famille n’a pas accepté qu’il soit enterré avant qu’une autopsie ne soit effectuée pour déterminer la cause de la mort», a-t-elle dit. Elle a ajouté que «finalement, ils l’ont enterré sans déterminer la cause de sa mort», et que «de cette façon, les responsables de son décès ne seront jamais punis». Et d’interpeller «la communauté internationale et les Nations unies sur les violations systématiques et répétées des droits de l’homme et les répressions» perpétrées par l’«occupant marocain» à l’égard du peuple sahraoui. «Le gouvernement marocain représente l’insécurité totale pour les citoyens sahraouis», a-t-elle affirmé. Elle dit enfin que «la famille de Brahim Saika n’a pas l’intention de se taire».

    Adala UK, qui a condamné vigoureusement ce dernier acte perpétré par l’Etat marocain, a exigé en conséquence «une action urgente de la communauté internationale, en particulier l’ONU». Et de poursuivre : «Le gouvernement marocain devrait s’expliquer sur les circonstances de la mort de Brahim Saika, et désigner les responsables de cet assassinat politique arbitraire.»
    Des membres de la coordination des Sahraouis sans emploi ont affirmé que Brahim Saika a été victime d’une campagne d’intimidation constante de la part des forces marocaines avant son interpellation, ayant entraîné son décès resté sans explication.

    Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté le 29 avril la résolution 2285 par laquelle il proroge d’un an le mandat de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) sans intégrer la revendication sahraouie qui consiste à élargir ses prérogatives à la protection des droits de l’homme. Elle se contente ainsi de surveiller un cessez-le-feu conclu en 1991, en attendant le référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui.  

    Amnay idir  24.08.16

    http://www.elwatan.com/les-forces-marocaines-repriment-une-manifestation-des-sahraouis

  • Ya Rayah


    YA RAYAH ( Dahmane El Harrachi )

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ya_Rayah

    L’émigré

    Oh où vas-tu?
    Ne te presses pas, tu reviendras
    Comme tant d’autres ignorants avant toi,
    Comme tant d’autres ignorants avant moi,
    sont revenus

    Combien de pays et de terres vides as-tu vu?
    Combien de temps as-tu perdu?
    Combien encore en perdras-tu ?
    Oh émigré
    Sais-tu ce qui se passe?
    Le destin et le temps suivent leur cours, mais tu l'ignores

    Pourquoi ton cœur est-il si triste?
    Et pourquoi demeures-tu si misérable?
    l’échec sera le résultat de ton regard obtus.

    Les jours passeront, et ta jeunesse aussi .
    Pauvre garçon, tu as raté ta chance, comme avant toi
    j’ai raté la mienne
    Oh émigrés, je vous donne un ultime conseil !
    étudiez ce qui est de votre intérêt avant de vendre ou
    d'acheter
    Sinon, in challah, vous vivrez mes mésaventures,
    Pour rejoindre d’un pas rapide, notre seigneur Dieu.
  • Les mauvais traitements infligés au gréviste de la faim Bilal Kayid sont de la torture ! (Info Palestine)

    JPEG - 43.3 ko
    Photo : via Samidoun

    Le bureau du Premier ministre palestinien a appelé mardi à la libération immédiate de Bilal Kayid, en disant que « le traitement horrible » par Israël du prisonnier gréviste de la faim équivalait à de la « torture ».

    Bilal Kayid est en grève de la faim depuis 70 jours après que les autorités israéliennes l’ont condamné à la détention administrative - internement sans procès ni charges et sans limite de durée - le jour où il devait être libéré de prison après avoir purgé une peine de 14 ans et demi.

    Kayid a depuis été hospitalisé après que sa santé se soit gravement détériorée.

    Malgré cela, le Service pénitentiaire d’Israël (IPS) le maintien enchaîné à son lit d’hôpital et des gardes l’entourent à tout moment.

    « L’horrible traitement par Israël de Bilal Kayid équivaut à la torture », a déclaré Jamal Dajani, le directeur des communications stratégiques au bureau du premier ministre palestinien. « La décision de maintenir M. Kayid emprisonné après avoir purgé sa peine est inhumaine et viole les droits fondamentaux de l’homme. »

    « Israël viole toute éthique médicale en gardant enchaîné un être humain comme un animal », a déclaré le Premier ministre Rami Hamdallah dans sa déclaration de mardi. « Les autorités israéliennes sont directement responsables de l’état de santé de M. Kayid et devraient le libérer immédiatement. »

    Un appel a également été présenté à la Cour suprême israélienne mercredi concernant les conditions dans lesquelles Kayid était détenu, en réponse à une décision de justice israélienne antérieure qui a rejeté une demande qu’il ne soit plus menotté à son lit d’hôpital, et soit autorisé à recevoir un médecin de l’extérieur pour vérifier son état de santé.

    Kayid est l’un des plus connus des grévistes de la faim depuis que le journaliste palestinien Muhammad al-Qiq a manqué mourir lors d’une grève de la faim de 94 jours pour protester contre sa détention administrative, avant d’être finalement libéré en mai.

    Des dizaines de prisonniers palestiniens ont rejoint un mouvement de solidarité à grande échelle avec Kayid et d’autres prisonniers en grève de la faim pour dénoncer leur détention administrative.

    Le mouvement a été victime d’une répression tout aussi massive - principalement contre les prisonniers affiliés au Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP), le parti politique auquel Kayid est affilié - de la part de l’IPS, qui a mené plusieurs raids, fermant des blocs de cellules, confisquant des biens personnels et transférant des détenus pour tenter de réprimer les grèves.

    La politique d’Israël de la détention administrative, qui permet de détenir quelqu’un sans procès ni accusation, est presque exclusivement utilisée contre les Palestiniens et a été largement critiquée par les groupes de défense des droits de l’homme.

    Ces groupes ont accusé Israël de vouloir ainsi éroder la vie politique et sociale palestinienne en kidnappant un grand nombre de Palestiniens sans preuve d’actes répréhensibles.

    Selon Addameer, on pouvait comptabiliser en juillet 7 000 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, dont 750 en détention administrative. mercredi 24 août 2016 

    Ma’an News - Traduction : Chronique de Palestine

    http://www.info-palestine.eu/