Afps - Page 15
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Aubenas Palestine
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Lorraine Palestine (Afps)
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Interview de Laurent Merer (Afps)
En mission d'observation en Palestine pendant trois mois, l'amiral Laurent Merer et Corinne sa femme, respectivement à Hébron et à Jérusalem témoignent d'une réalité qu'ils ne connaissaient pas auparavant et qu'ils ont découverte durant leur séjour. Leur paroles sont justes et sans concession.Samedi prochain 18 juin 20h30Salle Saint Louis53 rue Jean Macé BrestLaurent Mérer est amiral en 2ème section et ancien préfet maritime de l’Atlantique aujourd’hui installé à Brest. Avec son épouse Corinne, il vient de passer 3 mois en Palestine, dans le cadre d’un programme international du Conseil Œcuménique des Eglises répondant à une demande des Eglises chrétiennes de Palestine ; lui à Hébron, elle à Jérusalem.
Le 24 avril, son témoignage d’une page, paru dans Ouest France sous le titre « L’ex-militaire dénonce l’horreur en Palestine », avait attiré notre attention. Nous avons souhaité le rencontrer à son retour.AFPS : Vous avez passé 3 mois là bas. Quelle y était précisément votre mission ?
J’étais à Hébron pour une mission de « présence protectrice » auprès des populations qui souffrent de l’occupation dans leur vie quotidienne : faciliter l’accès au travail (présence aux check-points), aux écoles situées à proximité des colonies, aux lieux de culte. Visites aux familles dont les enfants ont été tués ou blessés, ou sont emprisonnés, à celles dont les maisons ont fait l’objet de « démolitions punitives » ou ont été murées par les services israéliens.
Dans les collines du sud d’Hébron (SHH), présence auprès des bergers, des cultivateurs, et dans les villages soumis à des exactions de colons. Nous avons aussi un rôle d’observateur et nous consignons les « incidents » dont nous sommes témoins. Nous travaillons en relation étroite avec les organisations israéliennes et palestiniennes qui militent pour la paix.AFPS : Votre témoignage est paru en avril, il a eu un certain impact sans doute d’abord parce qu’il n’est pas habituel qu’un militaire s’exprime sur une situation de guerre avec une telle volonté de paix affichée, ensuite parce que vous avez adopté un ton peu diplomate qui tranche avec les propos qu’on entend souvent et qui tendent à gommer la réalité sur place.
Il y a différentes façons de servir son pays, l’engagement militaire en est un. C’est un engagement au service de la paix dans un monde complexe. Dans ce métier on a l’habitude d’appeler les choses par leur nom : en Palestine j’ai dit tout simplement ce que j’avais vu. Le devoir de réserve implique de ne pas révéler des secrets risquant de nuire à son pays, ou de mettre en cause des personnes dans l’exercice de leurs fonctions. En Palestine j’ai vu et donc raconté ce que n’importe quel touriste curieux peut voir.
J’y suis allé pour y être utile. J’ai découvert des choses qui m’ont révolté.AFPS : On vous sent aujourd’hui dans la volonté de témoigner de que vous avez vu et vécu. Il vous semble que cela n’est pas vraiment connu ?
Le témoignage fait partie de notre engagement. C’est une demande expresse de ceux qui nous ont appelés en Palestine : les chrétiens, malheureusement peu nombreux aujourd’hui dans ce pays, qui ont lancé cet appel au nom de tous les Palestiniens, quelles que soient leurs croyances.
Ce que nous avons vu est connu de nombreuses associations qui militent utilement pour la paix dans cette région et y font un travail remarquable, mais leur message n’est pas toujours relayé, ou bien il perd de sa force dans une actualité dense. Ce qui est important, c’est de multiplier les sources, et aussi de trouver la bonne opportunité, au bon moment pour délivrer l’information. A chacun, associations et individuels, d’agir selon ses capacités et son charisme.
Tous ces témoignages doivent servir à éclairer l’opinion publique, mais aussi nos dirigeants politiques quand ils ont des décisions à arrêter ou des initiatives politiques à lancer. En l’occurrence, il ne faut pas qu’ils soient dupes dans leurs relations politiques avec le gouvernement israélien : au-delà des discours et des déclarations, nous leur apportons la réalité que nous avons constatée sur le terrain. C’est pourquoi l’authenticité et la crédibilité du témoignage sont importantes.AFPS : Vous avez entendu récemment les interventions de militaires israéliens qui mettent en cause la stratégie de leurs gouvernants, de ces politiques qui claquent la porte en laissant entendre qu’Israël vire au fascisme. Comment réagissez vous ?
De hauts responsables militaires israéliens sont effectivement intervenus récemment avec des mots très forts pour mettre en garde leur gouvernement contre des pratiques qu’ils qualifient d’inadmissibles et un état d’esprit qu’ils jugent dangereux pour leur pays. Les plus hauts responsables des services de sécurité l’avaient fait à l’automne dernier. Ces hommes et ces femmes font cela parce qu’ils sont des patriotes et qu’ils estiment que la politique actuelle du gouvernement n’apportera pas la paix aux Israéliens, encore moins aux Palestiniens.
AFPS : Ces derniers sont souvent présentés comme des terroristes, vous avez, vous, parlé de résistants ?
Dans tous les conflits liés à l’occupation, c’est toujours la même histoire : terroristes pour les uns, résistants pour les autres… Nous avons connu cela dans notre pays !
AFPS : Vous savez que ceux qui en France sont aujourd’hui engagés pour les droits des Palestiniens sont particulièrement exposés. D’abord parce qu’on tend à assimiler la critique d’Israël à de l’antisémitisme et donc à une forme de racisme, ensuite au travers de jugements récents qui ont condamné des militants pour avoir appelé à boycotter les produits venant d’Israël. Comment réagissez-vous ?
La politique est un jeu complexe, et je tiens à rester dans mon rôle de témoin et d’observateur afin de conserver ma crédibilité. Mon but est que nos dirigeants prennent leurs décisions en étant bien informés, ce à quoi je m’attache, par des voix publiques, comme la vôtre, ou par d’autres moyens.
Quant aux accusations d’antisémitisme et de racisme, vous avez raison, j’en ai d’ailleurs eu mon lot ! C’est pour le gouvernement d’Israël un jeu facile dont il use et abuse sans retenue. Beaucoup tombent dans le piège au nom de je ne sais quel sentiment de culpabilité. Raison de plus pour être très attentif aux paroles que nous utilisons pour traiter de cette question sensible, sans pour autant avoir peur de dire la réalité de ce que nous avons vu, avec toute la vigueur des mots.AFPS : Vous continuez à témoigner depuis votre retour. Vous pouvez nous en dire plus ?
J’ai fait des articles de presse, répondu à des émissions de radio ou contribué à des reportages (Europe 1, RMC, RFI, Franc Bleu…) ; j’ai aussi guidé plusieurs fois des journalistes à Hébron. Nous sommes en outre sollicités par plusieurs clubs ou associations pour porter notre témoignage. Nous ferons une conférence publique à Brest le 18 juin (20h30 Salle Saint Louis, 53 rue Jean Macé).
AFPS : Je vous remercie. Vous pourrez compter sur le soutien de l’AFPS lors de vos témoignages. Cet article contribuera certainement à vous faire connaître davantage. Nous l’espérons comme nous espérons que vous rejoindrez durablement notre combat et notre association.
mardi 7 juin 2016
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Brest Palestine (Afps)
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Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité
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Les Gazaouis inquiets de l’avenir de leurs enfants après dix ans de siège
Mohammed Omer, Middle East Eye, lundi 13 juin 2016
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La détention sans procès d’un clown palestinien prolongée
L’Orient le Jour avec AFP, mardi 14 juin 2016 -
Israël lève le bouclage des Territoires palestiniens
7 sur 7 avec Belga, mardi 14 juin 2016 -
Israël : des maires français veulent rencontrer le prisonnier palestinien Marwan Barghouti
Margaux Wartelle, RFI, lundi 13 juin 2016
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Les colonies israéliennes, obstacle à la paix
Tribune de Jean-Paul Chagnollaud, René Backmann, Géraud de la Pradelle et Dominique Vidal, Libération, mardi 14 juin 2016
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Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité
Tel-Aviv : un attentat trop prévisible
AFPS, vendredi 10 juin 2016Quatre civils israéliens ont été tués dans un attentat à la terrasse d’un café, victimes collatérales d’une politique dont leur gouvernement porte l’entière responsabilité. Nous déplorons cette situation dans laquelle des civils tuent d’autres civils tandis que les fauteurs de haine paradent au cœur du pouvoir israélien.-
Le maire de Tel Aviv impute l’attaque meurtrière contre un café à l’occupation israélienne
Middle East Eye, samedi 11 juin 2016 -
Billet-retour à Sabra et Chatila
samedi 11 juin 2016 -
Contre la présence provocatrice d’Israël au Salon Eurosatory
AFPS, vendredi 10 juin 2016 -
Aides gaspillées : Un nouveau rapport documente les destructions israéliennes des projets financés par l’UE en Palestine
L’Observatoire Euro-Méditerranéen pour Droits de l’Homme, jeudi 9 juin 2016
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Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité
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Israel-Palestine : Hostilité continue à l’égard des organisations de défense des droits humains en Israël et les territoires palestiniens occupés
Lettre ouverte, FIDH, mercredi 8 juin 2016 -
«Nous espérions que le drapeau de l’UE nous protégerait »
Chloé Rouveyrolles, Libération, mardi 7 juin 2016 -
Palestine : La CPI devrait ouvrir une enquête officielle
Human Rights Watch, lundi 6 juin 2016
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Sadiq Khan, le maire musulman pro-sioniste de Londres
Hafsa Kara-Mustapha, Middle East Eye, mercredi 8 juin 2016 -
Marwan Barghouti : un destin à la Mandela ?
Caroline Hayek, L’Orient le Jour, mardi 7 juin 2016
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Choisy Palestine (Afps)
http://www.france-palestine.org/Palestiniens-prisonniers-politiques-en-Israel
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Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité
Week-end paisible à Gaza
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A l’est de Jérusalem, la colonisation au bulldozer
Nicolas Ropert, Le Monde, vendredi 3 juin 2016 -
Reconnaissance de la Palestine : le chef du gouvernement doit respecter le vote de l’Assemblée nationale
Un collectif de députés socialistes, Libération, vendredi 3 juin 2016 -
Selon un sondage, 78% des Israéliens sont en faveur d’une annexion unilatérale de Ma’ale Adumim
JPost.com, vendredi 3 juin 2016 -
Ghassan Jarrar : La députée Khalida Jarrar sera libérée vendredi
Fatehwaten.ps, jeudi 2 juin 2016
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Morlaix 6 heures pour la Palestine (Afps)
De retour de leur voyage en Cisjordanie, pour repérer les lieux et défendre la cause palestinienne, les membres de l'Association France Palestine Solidarité (AFPS), organisent, après ce périple de onze jours, un grand moment de témoignage au cours d'une soirée à Plourin-lès-Morlaix.Ces « 6 h pour la Palestine » débuteront vendredi, à partir de 17 h, à la salle du Cheval-Blanc, avec la visite des stands de solidarité et des expositions photos.Le groupe Hyjy et Celestino Lopez BlancoÀ 18 h, s'ouvrira un débat sur la situation en Palestine, « On a vu l'inimaginable », à partir d'un récit de voyage fait par des membres de l'AFPS de Brest et de Morlaix. Le bar et la restauration seront ouverts dès 19 h 30.Puis à 20 h 30, un concert sera proposé avec le groupe Hyjy et les percussions cubaines de Celestino Lopez Blanco.Ces « 6 h pour la Palestine » sont organisées en collaboration avec les groupes locaux de la Ligue des Droits de l'Homme, de l'Action des chrétiens pour l'abolition de la torture, du Mouvement de la paix, l'association de jumelage Morlaix-Wavel et le collectif migrants-réfugiés du pays de Morlaix.Pratique « 6 h pour la Palestine ». Vendredi, à partir de 17 h, salle du Cheval-Blanc, à Plourin-lès-Morlaix. Entrée gratuite.