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Brest Palestine (Afps)
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Palestine. Deux films à lʼaffiche (Le Peuple breton)
Deux films tournent actuellement en Bretagne hors des circuits commerciaux : « Cultivons la Paix » et « This is my land ». Leur point commun est le problème palestinien mais leur approche est tout à fait différente.
Le 1er est passé à Carhaix le 19 mai à lʼinitiative de lʼAFPS (Association France Palestine Solidarité). Il nous raconte le cheminement des olives de leur cueillette à lʼarrivée de lʼhuile sur nos tables, quʼelle soit bio ou pas. Les Palestiniens sʼorganisent de plus en plus entre eux, par exemple par le regroupement de 4 coopératives de production dʼolives utilisant une seule unité de production dʼhuile.
Quant à la coopération entre les Palestiniens et lʼextérieur, elle est le seul moyen de combattre lʼaction dʼIsraël pour mettre à mal lʼéconomie palestinienne. Tout commence au moment de la cueillette où la présence dʼétrangers est souhaitée car cela fait des témoins au cas où des colons ou lʼarmée empêcherait cette cueillette. À remarquer quʼIsraël agit déjà en amont par la destruction dʼoliviers. Sur 12 à 13 millions dʼoliviers, 1 million ont été détruits en 10 ans ! Sans oublier que les Palestiniens ont besoin dʼeau, quʼelle est déjà rare, et quʼun colon en consomme 30 fois plus quʼun palestinien !
Techniquement, sʼil y a de lʼhuile bio et non bio, la différence se fait non pas au niveau des arbres, qui ne sont pas traités, mais du désherbage autour des arbres. Lʼhuile nʼa la certification bio que si le désherbage se fait sans produit chimique.
Une partie de lʼhuile est utilisée dans la fabrication de savons, autre source de revenus non négligeable, le secteur des olives faisant vivre 70 à 80000 salariés. Pour information, le temps entre la cueillette et le pressage des olives ne doit pas dépasser 12 heures.
Le chemin semé dʼembûches nʼest pas fini pour autant avec la mise en bouteilles, car pour être exportée, lʼhuile doit transiter par les ports israéliens, et souvent on va la laisser volontairement 15 jours si ce nʼest plus en plein soleil.
Cette huile qui nous arrive en Bretagne est issue des 50000 bouteilles importées chaque année en France. Elle est importée et commercialisée par Andines, coopérative sans patrons ayant créé au départ un partenariat avec la Colombie, et qui est à lʼorigine du vocable « commerce équitable » hélas récupéré pas toujours dans lʼesprit de départ par la grande distribution. Lʼaccord avec la Palestine date de 2007/2008. Cʼest Michel Besson, responsable dʼAndines, invité à Carhaix ce jour là pour présenter le film et animer le débat, qui a retracé lʼhistorique dʼAndines et expliqué son fonctionnement.
Le 2ème film, lui, est passé le 25 mai à Quimper, à lʼinitiative de « Gros Plan » et « Cinéphare ». Rien à voir avec le 1er film sinon le fil conducteur, la Palestine. « This is my land » a été tourné par une jeune réalisatrice franco-israélienne, Tamara Elde, qui était présente à Quimper pour présenter son film. Pendant sa jeunesse en Israël, elle ne sʼétait jamais posée de questions sur ce quʼon lui enseignait. Mais son service militaire pendant la 2ème intifada fut pour elle une révélation quand elle vit comment on traitait les Palestiniens. Elle a donc décidé de sʼimmerger pour les filmer dans les deux systèmes éducatifs, lʼisraélien et le palestinien. Elle en est ressortie avec lʼidée que chacun des systèmes avait sa propre approche de lʼhistoire et quʼaucun des deux systèmes nʼétait hélas porteur de message de paix.
Elle ajoute cependant quʼil y a des enseignants qui sont engagés dans cette voie et qui amènent les élèves à la réflexion. Mais elle a expliqué quʼelle avait dû fournir une liste des enseignants quʼelle souhaitait filmer avec leurs élèves, et que l’État dʼIsraël avait ensuite fait son choix en éliminant de la liste ceux qui nʼétaient pas assez dans la ligne.
Il serait pourtant urgent de faire évoluer les enfants sur leur approche des problèmes. Quand on entend un jeune israélien dire dans le film que son pays est en danger parce que les Palestiniens grignotent petit à petit le territoire dʼIsraël, cʼest assez effarant ! Tamara Erdre aurait bien aimé montrer son film aux scolaires. Cʼest difficile en Palestine pour des raisons dʼorganisation et impossible en Israël qui lui en a refusé lʼautorisation.
Est-ce que le film dérange ? Il dérange en tout cas ceux qui ne lʼont pas vu. Pour preuve, la vitrine brisée, lʼaffiche déchirée et les tags sur le cinéma « Argoat » de Callac (22) qui lʼavait programmé il y a peu. Cela a fait de la publicité au film qui a ainsi attiré là-bas un nombreux public !
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Rétrospective Michel Khleifi. Des rencontres avec une référence du cinéma palestinien (Révolution Permanente)
Pour sa seconde édition, le Festival Ciné-Palestine présente une rétrospective de quatre films du grand réalisateur Palestinien Michel Khleifi, en sa présence pour plusieurs échanges avec le public. Une séance du focus « Archives et mémoire » sera l’occasion pour lui, de nous faire part de son travail sur la préservation du patrimoine historique, culturel et cinématographique palestinien.
La rétrospective dédiée à Michel Khleifi, s’ouvre le samedi 28 mai avec la projection du film La mémoire fertile au cinéma le Luminor, à Paris. Elle se poursuit jusqu’au dimanche 5 juin avecCantique des pierres(1990), dimanche 29 mai au cinéma le Luminor (Paris),Maaloul fête sa destruction(1985), mardi 31 mai à l’université Paris 8 (Saint-Denis), etNoce en Galilée(1987), dimanche 5 Juin au cinéma Le Studio (Aubervilliers).
Né en 1950 à Nazareth, Michel Khleifi se rend à Bruxelles à partir des années 70, où il a suivi des cours de théâtre et de cinéma. Il est aujourd’hui l’un des réalisateurs de références du cinéma palestinien. Son cinéma est à la fois poétique et politique, mêlant le réel à la mémoire.Par ailleurs, il a co-réalisé avec Eyal SivanRoute 181 : fragments d’un voyage en Palestine-Israël,documentaire incontournable pour comprendre la réalité israélo-palestinienne, galardoné au Festival International de Cinéma Indépendant de Buenos Aires et au Festival International du Film Documentaire de Yamagata. Son filmCantique des pierresa obtenu en 1991 le même prix à Yamagata.
Michel Khleifi a remporté plusieurs prix dans de festivals internationaux prestigieux pour sonchef d’oeuvreNoce en Galilée(1987) : la Coquille d’or au Festival International du film de Saint-Sébastien et le prix FIPRESCI du Festival de Cannes.
Le Festival Ciné-Palestine est particulièrement fier de le compter comme l’un de ses parrains pour l’édition 2016.
Toute la programmation est disponible sur le site du Festival
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Brest Palestine (Afps)
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Festival Auvergne Rhône Alpes / Palestine
http://www.france-palestine.org/Festival-Palestine-en-vue
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CINELUTTES : REPUBLIQUE 15 MAI FILMS & DÉBATS PALESTINE
LE DIMANCHE 15 MAI DE 14h à 22h
"LA PALESTINE SUR LA PLACE"
À L’OCCASION DE LA COMMÉMORATION DE LA NAKBA PALESTINIENNE
(L’expulsion des Palestiniens en 1948 et la création de l’Etat d’Israël sur leur terre, le 15 Mai 1948) -
Printemps de la Palestine en Centre Bretagne (Afps)
France-Palestine : un mois de mai bien rempli
La section centre-bretonne de France-Palestine solidarité propose pour la 2e fois un cycle d’animations.
Entre films, débats, concerts et expositions, il s’étendra du 1er au 29 mai.L’an dernier, il s’agis- sait d’une semaine. Cette année, on prend le modèle au-dessus : ce sera un mois. Pour la deuxième fois, l’Association France-Palestine solidarité (AFPS) en Centre-Bretagne organise son printemps de la Palestine, qui s’étendra donc cette année du 1er au 29 mai.
Le fil conducteur de cette deuxième édition sera l’agriculture en Palestine. « Le fait que les Palestiniens soient surtout des cultivateurs est un aspect méconnu, souligne Nazim Khalfa, président d’honneur de l’AFPS Centre-Bretagne. Les exploitations sont souvent de toutes petites parcelles, qui sont laissées en friche et confisquées par les colons, en vertu d’une loi qui date de l’Empire ottoman. »
Autre problème, qui touche l’agriculture palestinienne, selon lui : le mur de protection érigé en Cisjordanie. « Ce mur a été réalisé en englobant dans les territoires contrôlés par Israël, des oliveraies qui appartiennent aux Palestiniens. Du coup, le passage des agriculteurs dépend de l’humeur des soldats. » L’agriculture sera notamment évoquée dans l’exposition Palestine, l’eau confisquée, qui sera inaugurée le 2 mai à 18 h à Ti ar Vro et qui restera en place durant tout le mois.
«L’eau est un enjeu important non seulement en Palestine, mais dans toute la région », insiste Jean-Pierre Jeudy, président de l’association dans le Kreiz-Breizh. Sur un registre plus ludique, des séances d’initiation à la cuisine palestinienne se tiendront, toujours à Ti ar Vro, les jeudi 5 et vendredi 20 mai à 17 h. Ce Printemps se conclura le 20 mai à 17 h 30 à la salle polyvalente de Motreff, par le concert du groupe Safara Safar (concert et buffet : 10 €).
Les films au programme
Plusieurs films sont au programme, suivis chacun d’un débat après la projection.
Dimanche 1er mai, à 16 h à la Maison des syndicats de Carhaix :
L’Eau de chez nous, l’eau de chez eux, de Frédéric Vigné.
Mercredi 4 mai, au cinéma Arthus d’Huelgoat à 20 h 30 :
Just Play, de Dimitri Chimenti (prix d’une place de cinéma, débat ensuite à l’Autre rive).
Vendredi 6 mai, à 20 h 30 au Foyer du chêne de Carhaix,
La Résistance des agriculteurs, de Dominique Le Duff.
Mardi 10 mai à 20 h 30 au Grand Bleu de Carhaix :
Dégradé, des frères Nasser.
Jeudi 12 mai, à 18 h à la médiathèque de Rostrenen :
2000 ans d’histoire, diaporama sur la Palestine.
Lundi 16 mai, à 20 h 30 au Ciné Breizh de Rostrenen :
Les 18 fugitives, d’Amer Shomali et Paul Cowan (tarif cinéma).
Mercredi 18 mai, à 20 h à la salle multifonctions du collège de Landeleau :
Dans les collines au sud d’Hébron, de François-Xavier Gilles.
Jeudi 19 mai, à la médiathèque de Carhaix à 18 h :
Cultivons la paix, de Denys Piningre.
Lundi 23 mai, au cinéma L’Argoat de Callac à 20 h 30 :
This is my land, de Tamara Erde (tarif cinéma).
Mercredi 25 mai, à 20 h au FJT de Carhaix :
Omar, de Hany Abu-Assad.
Carhaix-Plouguer 22/04/2016 William LECOQLien permanent Catégories : Afps, Bretagne, Culture, Film, Luttes paysannes, alimentation..., Palestine, SolidaritéOman 0 commentaire -
Saint Brieuc: Projection-débat de "This is my land" ( Ujfp)
Un film de Tamara Erde.
Soirée organisée par l’Association France-Palestine-Solidarité Saint-Brieuc.
Et si le conflit israélo-palestinien était surtout une question d’éducation ?
This is my land observe la manière dont on enseigne l’histoire dans les écoles (publiques ou religieuses) d’Israël et de Palestine, suivi d’un débat avec la réalisatrice et Daniel Lévyne (Union Juive Française pour la Paix).
Tamara Erde est une réalisatrice franco-israélienne de 34 ans, qui vit actuellement à Paris. C’est lors de son service militaire dans l’armée israélienne qu’elle découvre la Palestine.
Confrontée à la réalité du terrain, elle s’est interrogée sur ces deux peuples qui coexistent et particulièrement sur l’histoire palestinienne totalement absente de son apprentissage scolaire. Alors elle a voulu savoir comment l’histoire est aujourd’hui enseignée dans les écoles israéliennes et palestiniennes, quel regard les enfants israéliens et palestiniens portent sur le conflit.
Portraits d’enseignants, enthousiastes ou révoltés, rencontres avec des enfants désenchantés : le film révèle les murs que l’on dresse dans la tête des jeunes générations au moyen de l’éducation.
Contact : afps22.stbrieuc@gmail.com
Rendez-vous
- À Saint-Brieuc (22) , projection-débat du film de Tamara Erde "This is my (...)
Le mercredi 27 avril 2016 à 20h00
Cinéma Club 6
40 Boulevard Clemenceau
22000 Saint-Brieuc
- À Saint-Brieuc (22) , projection-débat du film de Tamara Erde "This is my (...)
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Paris huile d'olive
Vendredi 8 avril Cinéma l’Entrepôt Paris 14ème 20HOO.
Lien permanent Catégories : Culture, Film, Luttes paysannes, alimentation..., Médias, Palestine, SolidaritéOman 0 commentaire -
Ciné Palestine