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Cinéma d’Argoat – Callac
Lundi 24 avril – 20 h 30
3000 nuits
Un film de Mai Masri
La révolte gronde dans une prison israélienne, où sont détenues des prisonnières politiques palestiniennes. Layal, une jeune institutrice de Naplouse, vient d’arriver, condamnée à 8 ans de prison pour un attentat dans lequel elle n’est pas impliquée, elle s’habitue progressivement à l’univers carcéral. Mais Layal découvre qu’elle est enceinte. Envers et contre tous, elle décide de garder l’enfant.
Débat avec Yves Jardin, responsable AFPS au groupe de travail sur les Prisonniers Palestiniens.
AFPS Centre Bretagne
Plus de 1.500 Palestiniens détenus par Israël ont entamé une grève de la faim massive le 17 avril – Journée des Prisonniers Palestiniens.
Les détenus, enfermés dans plusieurs prisons israéliennes, réclament des améliorations de leurs conditions et la fin de la mise à l’isolement, des sévères restrictions sur les visites des familles et de la détention administrative – emprisonnement prolongé sans charges.
Ils appellent aussi Israël à adoucir les restrictions sur l’entrée de livres, vêtements, nourriture et autres objets fournis par les membres des familles.
Il y a actuellement 6.300 prisonniers politiques palestiniens, dont 500 en détention administrative, d’après l’association pour les droits des prisonniers palestiniens, Addameer. Israël détient 300 enfants en prison.
Plus de 300 Palestiniens sont en prison depuis avant la signature des accords d’Oslo en 1993 par Israël et l’Organisation de Libération de la Palestine.
Représailles
« Les prisonniers et détenus palestiniens ont souffert de torture, de traitements inhumains et dégradants et de négligence médicale », a écrit dimanche dans The New York Times Marwan Barghouti, un des chefs de la résistance armée du Fatah qui est en prison depuis 2002.
Barghouti a fait remarquer que « environ 200 prisonniers palestiniens sont morts des suites de ces mauvais traitements depuis 1967 ».
Depuis qu’Israël a occupé la Cisjordanie et la Bande de Gaza il y a 50 ans, plus de 750.000 Palestiniens ont été arrêtés par les forces israéliennes, selon l’Office Central des Statistiques palestinien.
« Après avoir épuisé toutes les autres options, j’ai décidé qu’il n’y avait pas d’autre choix que de résister à ces abus en entamant une grève de la faim », a écrit Barghouti. « Faire la grève de la faim est la forme la plus pacifique de résistance à notre disposition. Elle ne fait souffrir que ceux qui y participent et leurs êtres chers, avec l’espoir que leurs estomacs vides et leur sacrifice aideront leur message à avoir un écho au-delà des limites de leurs sombres cellules. »
Barghouti, éminent leader dans la faction du Fatah du leader de l’AP Mahmoud Abbas, a appelé à la grève, mais dans une démonstration d’unité, il a été rejoint par des prisonniers d’autres partis palestiniens.
Les autorités israéliennes ont paraît-il démarré des représailles contre les prisonniers en grève de la faim, y compris des transferts, l’isolement et la confiscation de biens personnels.
« Illégal et cruel »
Prévoyant cette grève de la faim, Amnesty International a qualifié la semaine dernière le traitement des prisonniers palestiniens par Israël d’ « illégal et cruel ».
« L’impitoyable politique israélienne de détention des prisonniers palestiniens, arrêtés dans les territoires palestiniens occupés, dans des prisons situées à l’intérieur d’Israël est en violation flagrante de la Quatrième Convention de Genève », a déclaré Magdalena Mughrabi, directrice régionale de l’association, faisant remarquer qu’il s’agissait là d’un des obstacles majeurs dressés par Israël contre les visites des familles à leurs êtres chers en prison.
Les prisonniers « de sécurité » n’ont même pas le droit de téléphoner à leurs familles.
Les prisonniers réclament qu’Israël réinstaure les visites régulières des familles et autorisent les prisonniers à faire des photos avec leurs proches.
Ils veulent aussi que les autorités israéliennes installent des téléphones publics dans chaque prison, fournissent un conditionnement d’air et rénovent les cuisines.
L’histoire d’un combat
La dernière grève de la faim massive a eu lieu en 2014, lorsque des centaines de prisonniers ont protesté contre l’utilisation de la détention administrative.
Cette grève a duré deux mois, la plus longue grève ferme et massive de l’histoire palestinienne, et s’est terminée avec un accord que la direction du Club des Prisonniers Palestiniens a décrit comme « non pas une énorme victoire, mais un modeste pas en avant ».
Les Palestiniens organisent des rassemblements et des manifestations à travers la Cisjordanie et la Bande Gaza occupées en solidarité avec les prisonniers.
Rami Hamdallah, premier ministre de l’Autorité Palestinienne, a émis un communiqué de soutien aux grévistes de la faim.
Le journal de Tel Aviv Haaretz a écrit que, au cours de l’année dernière, l’Autorité Palestinienne a arrêté environ 400 Palestiniens à la demande d’Israël.
L’AP transmet aussi régulièrement à Israël des informations dont celui-ci se sert pour détenir, interroger et torturer les Palestiniens.
Charlotte Silver 17 avril 2017
BDS France 34 – 19/04/2017
Source : The Electronic Intifada : https://electronicintifada.net/
Lire aussi:
« Nous devons faire de Marwan Barghouti le Mandela d’aujourd’hui », lança Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontières.
La comparaison n’est pas rare et les voix abondent, de par le monde, pour exiger la libération du leader palestinien qui, derrière les barreaux, ambitionne pourtant de briguer un jour la présidence. Condamné à perpétuité pour « terrorisme » et emprisonné depuis plus d’une décennie, Barghouti, né en 1959, fut dirigeant de la branche armée du Fatah et joua un rôle important lors des deux intifadas : en 2012, le député appela toutefois, de sa cellule, à une « résistance populaire pacifique » puis condamna la récente « intifada des couteaux ». Le parlement tunisien proposa l’an passé sa candidature au Prix Nobel de la Paix et le journal israélien Haaretz va jusqu’à le décrire comme « l’homme qui pourrait mener son peuple à l’indépendance ». Nous vous proposons, en partenariat avec l’Association France-Palestine Solidarité, la traduction de sa dernière tribune, parue avant-hier dans le New York Times — Marwan Barghouti y explique les raisons du mouvement qui vient d’être lancé par plus de mille prisonniers palestiniens, dont lui : une grève de la faim pour la « longue marche vers la liberté ».
PRISON DE HADARIM, Israël Ayant passé les 15 dernières années dans une prison israélienne, j’ai été à la fois témoin et victime du système illégal israélien d’arrestations collectives arbitraires et des mauvais traitements des prisonniers palestiniens. Après avoir épuisé toutes les autres options, j’ai décidé que le seul choix pour résister à ces mauvais traitements était de se mettre en grève de la faim.
Quelques 1 000 prisonniers palestiniens ont décidé de participer à cette grève de la faim, qui commence aujourd’hui, la journée que nous célébrons ici comme la Journée des Prisonniers. Faire la grève de la faim est la forme la plus pacifique de résistance qui existe. Elle fait souffrir uniquement ceux qui y participent et ceux qui leur sont chers, dans l’espoir que leur estomac vide et leur sacrifice aideront à ce que le message trouve un écho au-delà des limites de leur sombre cellule.
Des décennies d’expérience ont prouvé que le système israélien inhumain d’occupation coloniale et militaire a pour but de briser le courage des prisonniers et de la nation à laquelle ils appartiennent, en infligeant des souffrances à leur corps, en les séparant de leur famille et de leur société, en faisant usage de mesures humiliantes pour les obliger à se soumettre. Malgré de tels traitements, nous ne nous soumettrons pas.
« Nos chaînes seront brisées avant que nous ne le soyons, parce qu’il est dans la nature humaine de répondre à la demande de liberté, quel qu’en soit le prix. »
Israël, la puissance occupante, a violé le droit international de multiples façons depuis près de 70 ans, et a cependant bénéficié de l’impunité pour ses actes. Il a perpétré de graves violations des Conventions de Genève à l’encontre des Palestiniens ; les prisonniers, parmi lesquels des hommes, des femmes et des enfants, ne font pas exception.
Je n’avais que 15 ans quand j’ai été emprisonné pour la première fois. J’avais à peine 18 ans quand un interrogateur israélien m’a forcé à écarter les jambes, alors que j’étais debout et dénudé dans la salle d’interrogatoire, avant de me frapper sur les parties génitales. Je me suis évanoui de douleur et la chute qui en a résulté m’a laissé au front une cicatrice pour le reste de ma vie. L’interrogateur s’est ensuite moqué de moi, en disant que je ne procréerai jamais parce que des gens comme moi ne donnent naissance qu’à des terroristes et des meurtriers.
Quelque années plus tard, je me suis trouvé de nouveau dans une prison israélienne, menant une grève de la faim, quand mon premier fils est né. Au lieu des bonbons que nous distribuons habituellement pour célébrer de telles nouvelles, j’ai distribué du sel aux autres prisonniers. Quand il a eu à peine 18 ans, il a à son tour été arrêté et il a passé quatre ans dans les prisons israéliennes.
L’aîné de mes quatre enfants est maintenant un homme de 31 ans. Cependant, je suis toujours ici, poursuivant ce combat pour la liberté en même temps que des milliers de prisonniers, des millions de Palestiniens, et avec le soutien de tant de personnes dans le monde entier. Quel problème y a-t-il avec l’arrogance de l’occupant, de l’oppresseur et de leurs partisans qui les rende sourds à cette simple vérité : nos chaînes seront brisées avant que nous ne le soyons, parce qu’il est dans la nature humaine de répondre à la demande de liberté, quel qu’en soit le prix.
Israël a construit presque toutes ses prisons en Israël plutôt que dans les Territoires occupés. En agissant ainsi, il a illégalement, et par la force, transféré les civils palestiniens en captivité et a utilisé cette situation pour restreindre les visites des familles et infliger des souffrances aux prisonniers par de long transports dans des conditions douloureuses. Il a transformé des droits fondamentaux qui doivent être garantis en application du droit international — y compris certains obtenus à grand peine par les grèves de la faim précédentes — en privilèges que son service pénitentiaire décide de nous accorder ou de nous retirer.
Les prisonniers et les détenus palestiniens ont souffert de la torture, de traitements inhumains et dégradants et de négligences médicales. Certains ont été tués alors qu’ils étaient détenus. Selon le dernier bilan du Club des prisonniers palestiniens, environ 200 prisonniers palestiniens sont morts depuis 1967 du fait de tels actes. Les prisonniers palestiniens et leurs familles demeurent aussi une cible prioritaire de la politique israélienne d’imposition de châtiments collectifs.
Par notre grève de la faim, nous cherchons à mettre un terme à ces mauvais traitements.
« Israël a créé un double régime juridique, une forme d’apartheid judiciaire, qui assure une quasi-impunité aux Israéliens qui commettent des crimes contre les Palestiniens. »
Au cours des cinq décennies passées, selon l’association Addameer de défense des droits de l’homme, plus de 800 000 Palestiniens ont été emprisonnés ou détenus par Israël — soit l’équivalent d’environ 40 % de la population masculine des Territoires palestiniens. Aujourd’hui, environ 6 500 d’entre eux sont toujours emprisonnés, avec parmi eux certains qui ont la lugubre distinction de détenir les records mondiaux des plus longues périodes de détention de prisonniers politiques. Il n’y a guère de famille en Palestine qui n’ait enduré de souffrances provoquées par l’emprisonnement d’un ou de plusieurs de ses membres.
Comment rendre compte de cet incroyable état de choses ?
Israël a créé un double régime juridique, une forme d’apartheid judiciaire, qui assure une quasi-impunité aux Israéliens qui commettent des crimes contre les Palestiniens, tout en criminalisant la présence et la résistance palestiniennes. Les tribunaux d’Israël sont une parodie de justice et sont clairement des instruments de l’occupation coloniale et militaire. Selon le département d’État, le taux de condamnation des Palestiniens devant les tribunaux militaires est de presque 90 %.
Parmi les centaines de milliers de Palestiniens qu’Israël a emmenés en captivité il y a des enfants, des femmes, des parlementaires, des activistes, des journalistes, des défenseurs des droits de l’homme, des universitaires, des personnalités politiques, des militants, des passants, des membres de la famille des prisonniers. Et tout cela avec un seul but : enterrer les aspirations légitimes d’une nation toute entière.
Au lieu de cela, cependant, les prisons d’Israël sont devenues le berceau d’un mouvement durable pour l’autodétermination palestinienne. Cette nouvelle grève de la faim démontrera une fois encore que le mouvement des prisonniers est la boussole qui guide notre combat, le combat pour la Liberté et la Dignité, nom que nous avons choisi pour cette nouvelle étape dans notre longue marche vers la liberté.
Israël a cherché à tous nous marquer au fer en tant que terroristes pour légitimer ses violations du droit, parmi lesquelles les arrestations collectives arbitraires, les tortures, les mesures punitives et le restrictions rigoureuses. Dans la volonté israélienne à saper la lutte palestinienne pour la liberté, un tribunal israélien m’a condamné à cinq peines de prison à perpétuité et à 40 ans de prison au cours d’un procès transformé en spectacle politique qui a été dénoncé par les observateurs internationaux.
Israël n’est pas la première puissance occupante ou coloniale à recourir à de tels expédients. Tout mouvement de libération nationale dans l’histoire peut rappeler des pratiques analogues. C’est pourquoi tant de personnes qui se sont battues contre l’oppression, le colonialisme et l’apartheid se tiennent à nos côtés. La Campagne internationale pour la libération de Marwan Barghouti et de tous les prisonniers palestiniens que la figure emblématique de la lutte anti-apartheid, Ahmed Kathrada, et ma femme, Fadwa, ont lancé en 2013 depuis l’ancienne cellule de Nelson Mandela sur l’île de Robben Island a bénéficié du soutien de huit lauréats du Prix Nobel de la Paix, de 120 gouvernements et de centaines de dirigeants, de parlementaires, d’artistes et d’universitaires du monde entier.
Leur solidarité révèle l’échec moral et politique d’Israël. Les droits ne sont pas conférés par un oppresseur. La liberté et la dignité sont des droits universels qui sont inhérents à l’humanité, qui doivent profiter à toutes les nations et à tous les êtres humains. Les Palestiniens ne feront pas exception. Seul le fait de mettre fin à l’occupation mettra fin à cette injustice et marquera la naissance de la paix.
Le texte original a paru en anglais le 16 avril 2017 dans les colonnes du New York Times, sous le titre « Why We Are on Hunger Strike in Israel’s Prisons » — traduction : Yves Jardin, membre du GT de l’AFPS sur les prisonniers (pour l’Association France-Palestine Solidarité et Ballast).
REBONDS
Lire notre entretien avec Michel Warschawski : « Il y a une civilisation judéo-musulmane », mars 2017
Lire notre article « Marek Edelman, l’hérétique », Émile Carme, novembre 2015
Lire nos articles « Palestine : Naplouse, l’indomptable », JB, octobre 2015
Lire notre article « Israël : la mort vue du ciel », Shimrit Lee, juillet 2015
Lire notre série « Palestine-Israël, voix de femmes », Shimrit Lee, janvier 2015
Lire notre entretien avec Frank Barat : « François Hollande a décidé de soutenir l’oppresseur », novembre 2014
Lire la lettre du poète Breyten Breytenbach à Ariel Sharon (Memento)
Lire l’entretien avec Georges Habache, leader du FPLP (Memento)
Traduction d’une tribune parue dans le New York Times
Le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) appelle à un soutien massif aux prisonniers dans la bataille pour la dignité
تصريح صحفي
الجبهة الشعبية تدعو لأوسع حالة دعم وإسناد للأسرى في معركة الكرامة
دعت الجبهة الشعبية لتحرير فلسطين لأوسع حالة دعم وإسناد لأسرانا البواسل في سجون الاحتلال، والذين بدأوا أمس خوض إضراب الكرامة رفضاً لممارسات مصلحة السجون بحقهم، ومن أجل تحسين ظروف اعتقالهم.
وأشادت الجبهة بإعلان الحركة الوطنية الأسيرة توحدّها في خوض هذه المعركة، مشيرة أن إعلان عشرات أسرى الجبهة الشعبية وعلى رأسهم مسئول فرعها في السجون القائد كميل حنيش سيعطي دفعة قوية للإضراب، ومن المتوقع انضمام رفاق آخرين إلى الإضراب من مختلف السجون.
واعتبرت الجبهة أن الإجراءات المتصاعدة من قبل مصلحة السجون بحق الأسرى خاصة المضربين عن الطعام، والقيام بحملة تنقلات واسعة في صفوفهم، وعزل قيادة الإضراب ستتحطم أمام صخرة صمود الأسرى وإصرارهم على استمرار الإضراب حتى تحقيق مطالبهم العادلة.
الجبهة الشعبية لتحرير فلسطين
دائرة الاعلام المركزي
18/4/2017
Ce lundi 17 avril, à l’occasion de la Journée des prisonniers, 1500 prisonniers politiques palestiniens ont entamé une grève de la faim pour protester contre leurs conditions de détention, autour du mot d’ordre « Liberté et Dignité pour les prisonniers ».
Nous apportons tout notre soutien aux 7000 prisonniers palestiniens, victimes de l’arbitraire de l’administration coloniale israélienne, et détenus dans des conditions contraires à toutes les conventions internationales.
Nous tenons, au-delà de la solidarité avec les prisonniers politiques, à exprimer notre soutien au peuple palestinien en lutte contre l’occupation, la colonisation et les discriminations, face au gouvernement d’extrême-droite de Netanyahou qui leur mène une guerre sans merci.
L’État d’Israël est un État hors-la-loi et le soutien dont il bénéficie de la part des pays occidentaux, France en tête, est un scandale qui n’a que trop duré. Israël doit au contraire être sanctionné jusqu’à ce que les droits nationaux du peuple palestinien soient satisfaits.
Palestine vivra, Palestine vaincra !
Montreuil, le 17 avril 2017
"Environ 1.300 prisonniers palestiniens ont entamé une grève de la faim et ce chiffre pourrait augmenter dans les heures à venir", a déclaré Issa Qaraqee, chargé de la question des prisonniers au sein de l'Autorité palestinienne. De son côté, le Club des prisonniers palestiniens a évoqué le chiffre de "1.500" grévistes de la faim. (... propagande sioniste). Selon le Club des prisonniers, "l'administration pénitentiaire a confisqué tous les biens qui se trouvaient dans les cellules des grévistes et a commencé à transférer des détenus grévistes vers d'autres prisons".
Cette grève de la faim illimitée est lancée à l'occasion des célébrations de "la journée des prisonniers", observée chaque année par les Palestiniens depuis plus de 40 ans.