Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Solidarité - Page 14

  • Nouveautés sur AURDIP

    health.jpg

     

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

    yacoub.jpg

  • Solidarité Syrie


    Photo de couverture, L’image contient peut-être : une personne ou plus et texte
     

  • Communiqué ECCP (Coordination Européenne des Comités et Associations pour la Palestine)

    ECCP_justice_2017_face_web2-1024x482.jpg

    « 1917, 1947, 1967, 2017 : Justice pour la Palestine ! Mettons un terme à la complicité européenne »

    Plus de 250 organisations européennes ont publié un communiqué – « 1917, 1947, 1967, 2017 : Justice pour la Palestine ! Mettons un terme à la complicité européenne » – marquant 100 ans d’injustice permanente à l’encontre du peuple palestinien.

    Plus de 250 organisations, groupes religieux, partis politiques et syndicats ont publié un communiqué pour exiger de l’UE et des Etats européens justice et responsabilité, l’année 2017 marquant :

    • les 100 ans de la déclaration Balfour par laquelle le gouvernement britannique promit unilatéralement l’établissement d’un foyer national juif en Palestine

    • Les 70 ans du plan de partage de l’ONU par lequel les colons juifs se sont vus attribués 55% de la Palestine alors qu’ils ne possédaient que 6% des terres, en violation du droit des Palestiniens à l’autodétermination, déclenchant la Nakba de 1947-49 – l’expulsion de plus de 750 000 Palestiniens indigènes vers un exil forcé, précaire et dangereux.

    • Les 50 ans de l’occupation israélienne de la Cisjordanie, de Jérusalem-Est, de Gaza et du Golan syrien, avec la construction de colonies réservées aux Juifs qui en a découlé – considérées illégales en vertu du droit international et comme un crime de guerre en vertu de la Convention de Genève par tous les Etats à l’exception d’Israël.

    Ces commémorations nous rappellent les responsabilités des puissances coloniales dans la création de la situation désastreuse qui perdure encore aujourd’hui, en violation des droits du peuple palestinien, du droit international et des résolutions de l’ONU.

    100 ans après la déclaration Balfour, Israël continue d’étendre son projet colonial en terre palestinienne. De ce fait, plus de 7 millions de Palestiniens vivent en exil et se voient niés leur droit au retour, tandis que d’autres continuent d’être déracinés quotidiennement. La Grande-Bretagne et d’autres Etats européens continuent de fuir leur responsabilité fondamentale dans la colonisation de la Palestine tout en restant activement complices des violations du droit international et des droits de l’homme par Israël.

    La justice ne peut être faite sans la reconnaissance des faits historiques !

    Les signataires du communiqué appellent l’EU et ses Etats membres à cesser toute complicité avec les activités continues de colonisation menées par Israël et exigent d’immédiatement mettre un terme au blocus de la Bande de Gaza, de respecter le droit au retour pour les réfugiés palestiniens, de prendre des mesures contraignantes à l’encontre d’Israël – notamment une suspension de l’accord d’Association UE-Israël – tant que le droit international et les droits de l’homme continueront d’être bafoués.

    De plus, les organisations signataires s’engagent à intensifier leurs actions en vue de faire pression sur l’UE et les Etats membres pour qu’ils mettent un terme à leur complicité avec les violations israéliennes des droits des Palestiniens.

     
    mercredi 8 février 2017 par ECCP
     
  • Palestine : Les activités de colonisation israéliennes constituent une « violation flagrante » du droit international (Via Campesina)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Appel urgent de l'Union of Agricultural Work Committees (UAWC)

    (Ramallah, 7 février 2017) 

    Chers frères et sœurs de La Via Campesina,

    Le parlement israélien a voté en première lecture une loi légalisant les « avant-postes1 » construits illégalement en Cisjordanie, sur les terres palestiniennes classées par les accords d’Oslo de 1993 en zone « C », lesquelles représentent 62% de la Cisjordanie et sont placées sous le contrôle exclusif d’Israël.

    Cette loi permettrait à l’occupation israélienne d’autoriser des milliers de logements, et 53 avant-postes, mais aussi de mettre la main sur 8 000 dounams de terrains palestiniens privés. Cette loi permettrait en outre de nouvelles expropriations de terrains palestiniens privés sans aucune restriction, dès lors que l’objectif de ces expropriations est une expansion des colonies.

    Il est important de noter que depuis l’investiture de Donald Trump le 20 janvier 2017, l’occupation israélienne a donné le feu vert pour la construction de plus de 6 000 logements dans les territoires palestiniens occupés.

    Essentiellement, cette loi réaffirme les pratiques de l’occupation fasciste israélienne et son mépris pour le reste du monde, qui a adopté la décision 2334 à travers le Conseil de sécurité de l’ONU, laquelle stipule que les activités de colonisation israéliennes constituent une « violation flagrante » du droit international, et n’ont aucune « validité légale ».

    En tant que membres de La Via Campesina, nous comptons grandement sur le mouvement LVC et ses membres pour faire entendre leurs voix et faire pression sur leurs gouvernements, afin de pousser l’occupation israélienne à abandonner cette loi et à reconnaître à la Palestine le statut d’État indépendant. Nous appelons par ailleurs le monde libre à organiser là où faire se peut des manifestations massives devant les ambassades israéliennes afin de contrer cette loi fasciste.

    1  Les « avant-postes » israéliens sont de petites colonies ne faisant pas partie des principaux, vastes blocs de colonies qui se sont répandues à travers la Cisjordanie, y compris à Jérusalem, et dans lesquels vivent 700 000 colons ayant remplacé les habitants autochtones de ces terres. 

    https://viacampesina.org/

  • Syrie. Des combattantes arabes contre Daech (L'Humanité)

    Une combattante arabe syrienne contre l'EI près de Raqa, en Syrie, le 6 février 2017. Photo AFP
    Une combattante arabe syrienne contre l'EI près de Raqa, en Syrie, le 6 février 2017. Photo AFP
     

    Elles sont arabes, et comme leurs consœurs kurdes, elles combattent dans les rangs des Forces démocratiques syriennes (FDS) contre les djihadistes de Daech. 

    Jusque-là, il n’y avait que les femmes kurdes qui avaient pris les armes contre les djihadistes. Mais depuis quelques temps, dans cette région du nord est-syrien, près de Raqqa, elles sont de plus en plus nombreuses,  ces jeunes femmes arabes à imiter l’exemple de leurs consœurs kurdes et à rejoindre les rangs des « Unités de protection de la femme », au sein des Forces démocratiques syriennes (FDS, coalition arabo-kurde). Lesquelles ont fait montre d’une redoutable efficacité en s’emparant de plus de 200 villages à proximité de Raqqa, le fief de Daeh. 
     
    L’engagement de ces jeunes femmes arabes dans les rangs des FDS constitue une révolution dans cette région conservatrice du nord-est syrien traversée par l’Euphrate, une région où de tout temps, y compris sous le régime du parti Baas, les femmes sont confrontées à la persistance du poids dominant des traditions et de l’archaïsme bédouin et religieux. Et, selon les témoignages cités par l’AFP, elles assument pleinement leur nouveau statut : « Mon but est de libérer la femme de l'oppression de Daech mais aussi de l'oppression de la société » affirme l’une d’elles. 
     
    Le nombre de combattantes arabes ayant rejoint les FDS s'élève actuellement à plus de 1.000, assure la kurde Jihan Cheikh Ahmad, une des porte-parole des YPG (Unités de protection du peuple). Les victoires remportées contre l'EI les ont encouragées à se rallier aux FDS. En 2014, l’Algérienne Linda Chalabi, mariée à un kurde syrien, était la première femme non kurde à s’engager dans les rangs des « Unités de protection de la femme » à Kobané. Elle semblait être une exception.
     
    « Je vis ici depuis 7 ans, mon mari est ici, je me suis habituée aux gens ici. C'est mon deuxième pays, je me sens comme si j'étais en Algérie, pas dans un pays étranger. Je ne peux pas abandonner Kobané simplement » témoignait-elle en décembre 2014 sur la chaîne privée algérienne KBC, propriété du journal arabophone algérien El-Khabar. Depuis, d’autres femmes non kurdes l’ont donc rejointe. 
     
    Raqqa est le principal objectif des FDS appuyées par la Coalition internationale. Ces jeunes femmes arabes et kurdes seront sans doute en première ligne aux côtés de leurs homologues hommes face aux djihadistes de Daech, terrés dans leur capitale autoproclamée. 

    Hassane Zerrouky

    Journaliste, rubrique Monde
     
    Samedi, 11 Février, 2017
    Humanite.fr
     
  • Viols d’enfants, l’arme de destruction du régime syrien (Inkyfada.tu)

    Exilée à Amman, en Jordanie, Fatima raconte le calvaire vécu par sa fille Nora, violée à l’âge de 11 ans par les hommes de Bachar Al-Assad.

     
     

    En six ans de guerre, peu de crimes ont été épargnés aux Syriens.

    Massacres, tortures, bombardements, armes chimiques… L’un d’entre eux reste encore passé sous silence : le viol des enfants. Dans les geôles du régime, aux checkpoints ou durant les raids, les filles et garçons des opposants, les très jeunes révolutionnaires, sont abusés dans le chaos et l’impunité la plus totale.

    1Pour des raisons de sécurité, Fatima n’a pas souhaité que le nom du village apparaisse.
    « Ils m’ont enlevé mes vêtements ! ». Dans les rues de son village près de Deraa¹, au sud de la Syrie, la fillette de 11 ans crie, sans même s’en rendre compte. Comme folle, la petite Nora hurle des bribes de mots, des phrases sans queue ni tête, répétant sans cesse « ils m’ont enlevé mes vêtements ! Ils m’ont enlevé
     
     
     Au détour d’une rue, Fatima tombe sur elle. Avertie quelques heures plus tôt par la rumeur publique que sa fille détenue aurait peut-être été relâchée avec un groupe d’enfants, cette Syrienne de 35 ans s’est lancée éperdument à sa recherche.
     
    Face à la gamine adolescente, la mère peine à distinguer ces traits qu’elle a connus par coeur. Elle s’approche. Nora, en état de choc, ne la reconnaît pas. Leur dernière rencontre ne date pourtant que d’un mois et demi. 
Quarante cinq jours. Une éternité, depuis cette soirée du 3 mai 2011. Nous sommes alors aux premières heures du Printemps syrien, le régime écrase les manifestations, toujours plus nombreuses dans tout le pays. Deraa, épicentre du soulèvement populaire, et sa région font l’objet d’une vague de répression plus sanglante encore.
     
    En ce début du mois de mai 2011, les shabihas, milices pro- gouvernementales, et les militaires encerclent la commune. Tandis que les hélicoptères survolent les quartiers, les soldats fouillent les maisons pour débusquer les « terroristes ». Parmi eux, Karim, le mari de Fatima, est accusé d’avoir aidé les blessés par balles lors des rassemblements populaires. Ce soir, il n’est pas là. Les soldats somment sa femme de le contacter. Fatima a beau leur répéter qu’ils sont « quasiment divorcés », ils ne veulent rien entendre.
    Un officier pose les yeux sur les deux enfants présents dans la pièce. Fatima panique. Pour les protéger, elle nie être la mère de Nora et de son petit frère de 5 ans. Mais la fillette, terrorisée, crie : « Maman ! ».
    « Nous allons prendre votre fille en otage jusqu’à ce que votre mari se rende », annonce l’officier.
    Il saisit Nora, direction une base militaire de Deraa – dont nous ne pouvons pas citer le nom, par souci de sécurité. La nuit même, le père de Nora se présentera au service des Renseignements militaires pour se constituer prisonnier. Mais sa fille restera enfermée 45 jours et Karim n’en reviendra jamais.
     
    Lire la suite:
     
    Cécile Andrzejewski et Leïla Miñano, avec Daham AlasaadIllustration : Damien Roudeau
    11/02/2017
     
  • Alep : un tournant ? Résistances populaires en Syrie et manœuvres internationales

    alep.png



    Alep : un tournant ?
    Résistances populaires en Syrie et manœuvres internationales

    Fin décembre, les derniers habitants des quartiers d'Alep-Est étaient déportés hors de leur ville.

    Après plusieurs mois de massacres sans nom, Alep se retrouvait alors sous l'entier contrôle du régime et de ses principaux alliés : les régimes russe, iranien et le Hezbollah libanais. Dans un contexte de restructuration d'alliances, une trêve était annoncée sur toute la Syrie et des négociations internationales engagées.

    Pourtant les bombardements et les déportations se sont poursuivis et se poursuivent encore dans plusieurs localités, contre celles et ceux qui, en 2011 se sont soulevés contre plus de 40 ans de dictature des Assad. Les manifestations également continuent, exigeant toujours la chute du régime, ou cherchant à repousser l'emprise de groupes islamistes proches d'Al-Qaida.

    Comment aujourd'hui le peuple syrien résiste-t-il face au régime et ses alliés, et face à Daesh et ses acolytes ? A quels enjeux internationaux est-il également confronté ?
     
    avec :
    Ziad Majed,
    politologue, professeur des études du Moyen-Orient à l'Université américaine de Paris
    Shiyar Neyo, journaliste, militant syrien et kurde, indépendant

    ** ** **
    Réunion organisée par le collectif Avec la Révolution Syrienne : Alternative Libertaire, Cedetim, Émancipation, Ensemble, Forum Palestine Citoyenneté, L'insurgé, NPA, UJFP, Union syndicale Solidaires

    Avec la collaboration de : Nasskoune
     
    https://aveclarevolutionsyrienne.blogspot.fr/
  • Paris Syrie

    Evenement_20170211-480x680.png

  • Strasbourg : Rassemblement « Prison de Saidnaya : l’abattoir humain du sanguinaire Bachar al-Assad » (Souria Houria)

    Prison de Saidnaya : l’abattoir humain du sanguinaire Bachar al-Assad

    13 000 opposants ont été torturés puis pendus dans le pénitencier syrien, dénonce Amnesty International entre septembre 2011 et décembre 2015 en plus de 17 000 personnes mortes dans les geôles syriennes en raison des conditions inhumaines et de la torture,

    500 personnes sont exécutées par mois dans cette prison

    Mais ça continue au vu et au su de tout le monde !

    Nous vous invitons à nous rejoindre au rassemblement silencieux

    samedi 11 février

     16h, Place Kleber

    Stop à l’horreur dans les prisons syriennes

    Alsace.syrie@gmail.com/0612111122

    https://souriahouria.com/