Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Solidarité - Page 63

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

    3788169_370.jpg

  • Palestine. L’armée israélienne détruit 20 constructions palestiniennes dans la «zone de tir» en Cisjordanie (A L'Encontre.ch)

    Une femme palestinienne assise avec un enfant à côté de ce qu’ils ont pu récupérer des restes de leur maison après qu'elle a été démolie par les bulldozers israéliens dans la zone militaire de Musafir Jenbach, qui comprend plusieurs villages, au sud de la ville cisjordanienne de Hébron, le 2 février 2016. In The Times of Israël du 4 février 2016. Il faut prouver, par l'image, «qu'il n'ont pas droit à la résidence».

    Une femme palestinienne assise avec un enfant à côté de ce qu’ils ont pu récupérer des restes de leur maison après qu’elle a été démolie par les bulldozers israéliens dans la zone militaire de Musafir Jenbach, qui comprend plusieurs villages, au sud de la ville cisjordanienne de Hébron, le 2 février 2016.
    In The Times of Israël du 4 février 2016. Il faut prouver, par l’image, «qu’il n’ont pas droit à la résidence».

    Par Micheal Schaeffer Omer-Man

    Netanyahou a demandé au président de la Knesset, Yuli Edelstein, d’étudier la possibilité de prendre des mesures punitives contre trois parlementaires «arabes-israéliens» – Jamal Zakalka, Basel Ghattas et Haneen Zoabi – qui ont rendu visite à des familles palestiniennes qualifiées de «terroristes». Cette visite s’inscrivait dans le cadre d’une campagne ­menée par les familles et des organisations d’aide humanitaire diverses pour récupérer le corps de membres de la famille «tués durant des attaques», dans la dernière période, et qui sont détenus par le pouvoir militaire dans un endroit tenu «secret» et qui fait, depuis longtemps, l’objet de dénonciation par des organismes internationaux et des associations de défense des droits humains.

    Le ministre israélien de la «Sécurité publique», Gilad Erdan, a déclaré que les corps des victimes ne pouvaient être remis à leurs familles, car «elles ne remplissaient pas les conditions pour assurer que les funérailles des terroristes se déroulent pacifiquement» (Haaretz, 4 février 2015). Les trois députés, dont Ghattas en particulier, a indiqué au journaliste de Haaretz (Jack Khoury) que des réunions s’étaient tenues avec Giland Erdan deux fois et que ce dernier était tout à fait au courant de la démarche des trois parlementaires. Le «débat» politico-répressif sur cette question, voulu par le ministre et Netanyahou, a permis à l’aile la plus «radicale» – ouvertement raciste – d’affirmer que ces «parlementaires coupaient les derniers liens qui les rattachaient à la société israélienne».

    Parallèlement, la destruction des maisons que l’article de Micheal Schaeffer Omer-Man décrit est l’objet d’un débat qui traduit le véritable objectif présent du gouvernement israélien. Ainsi The Times of Israël, dont l’orientation est tout à fait orthodoxe, écrit le 4 février 2016: «Au cours des dernières années, l’UE a construit plus de 200 structures dans la zone C, a affirmé la radio de l’armée, territoire qui, selon les Accords d’Oslo signés en 1993 entre Israéliens et Palestiniens, tombe sous le contrôle civil et sécuritaire israélien. Dix préfabriqués sont arrivés au cours des deux dernières semaines. Les forces israéliennes ont démoli 24 des 40 structures mardi dans et autour du village de Khirbet Jenbah dans le sud de Hébron – 10 d’entre elles ont été financées par l’UE – après que les bâtiments ont été déclarés comme étant situés dans une zone de tir militaire par l’organisme qui supervise les activités israéliennes civiles dans les Territoires. Ces démolitions sont intervenues après un long arbitrage qui n’a pas produit des résultats escomptés, a déclaré le ministère de la Défense. La Haute Cour a rendu une décision ordonnant l’arrêt d’urgence des démolitions jusqu’au, au moins, le 9 février suite à une requête déposée par un groupe européen.» Autrement dit: l’UE rompt les «Accords d’Oslo» qui sont reconnus, aujourd’hui, comme s’inscrivant dans une pratique d’extension spatiale sioniste accentuée. Mieux, selon Danny Danon, l’ambassadeur d’Israël à l’ONU dénonce «l’Union européenne de faire preuve d’hypocrisie. Ils ne peuvent pas venir et d’une part blâmer Israël de créer une réalité sur le terrain et en plus dépenser des centaines de millions de dollars pour un plan global pour des constructions illégales» (The Times of Israël, 5 février 2016). L’ambassadeur parlait à la radio militaire israélienne, plus fonctionnelle, dans le cas présent. qu’une prise de parole sur une chaîne de TV diffusant à New York, bien que Danon ne s’en prive non plus pas. (Rédaction A l’Encontre)

    *****

    L’armée israélienne exploite un échec de la médiation ordonnée par le tribunal pour démolir des bâtiments dans la «Zone de tir 918». Israël tente depuis 15 ans d’expulser de leurs terres des communautés palestiniennes appauvries dans le seul but «d’économiser quelques sous sur les entraînements militaires».

    Mardi matin, 2 février 2016, les forces militaires israéliennes ont démoli plus de 20 bâtiments dans les villages palestiniens de Khirbet Jenbah et Hawala. En début d’après-midi, la Cour suprême d’Israël a émis une injonction transitoire jusqu’à ce qu’une audition puisse être tenue la semaine prochaine.

    Un officier supérieur déclarait dans une commission parlementaire de la Knesset: «Les zones d'entraînement aux tirs sont fréquemment utilisées pour déplacer des résidents palestiniens.» (+972)

    Un officier supérieur déclarait dans une commission parlementaire de la Knesset: «Les zones d’entraînement aux tirs sont fréquemment utilisées pour déplacer des résidents palestiniens.» (+972)

    Quelque 1000 Palestiniens vivent dans huit villages sur un territoire que les Israéliens ont déclaré constituer la «Zone de tir 918» dans les collines au sud d’Hébron. Quelques 400 personnes, dont un grand nombre d’enfants, vivent dans les deux villages qui ont été ciblés mardi.

    Dans cette zone, des familles palestiniennes vivent traditionnellement dans des grottes. L’Etat israélien cherche depuis quinze ans à expulser cette population de leurs foyers et de leurs pâturages. Par contre les colonies juives qui se trouvent dans cette même «zone de tir 918» n’ont pas reçu d’ordres d’expulsion.

    Il y a plus de deux ans, la Cour suprême israélienne a ordonné à l’armée d’accepter un processus de médiation avec les résidents palestiniens de la «zone de tir 918», mais cette tentative de médiation était récemment tombée en panne.

    Il semble que l’armée tentait de profiter de l’intervalle entre l’échec de la médiation et la reprise de la question par le tribunal pour détruire les bâtiments.

    Cette médiation n’était pas la première tentative de «résoudre» la question de la «zone de tir 918» en dehors des tribunaux. En 2002, les villageois et l’Etat étaient déjà entrés dans un processus de médiation, au cours duquel l’armée a essayé de reloger les résidents palestiniens dans une autre zone, plus réduite, se trouvant à proximité. Les résidents ont néanmoins refusé, et en 2005 le processus s’était achevé sans avoir abouti à un «résultat».

    Au cours de l’audition de la Cour suprême en 2013, l’Etat arguait que la «zone de tir 918» constituait une nécessité militaire puisqu’elle permettait de diminuer les coûts logistiques des exercices d’entraînement à cause de sa proximité à la base militaire avoisinante. Autrement dit: il s’agissait officiellement d’économiser quelques sous!

    Les avocats représentant les villageois rétorquaient que la loi internationale interdit explicitement l’expulsion de résidents d’un territoire occupé, tout comme la saisie permanente de terres pour une utilisation militaire.

    Une année plus tard, un officier supérieur de l’armée israélienne a admis, lors d’une audition à la Knesset (Parlement), que des zones d’entraînement aux tirs étaient fréquemment utilisées pour déplacer des résidents palestiniens.

    Au cours des années récentes, la Zone de tir 918 a suscité l’attention au niveau international: des écrivains israéliens et internationaux exhortaient Israël de «cesser son déplacement des villages palestiniens situés dans la zone de tir 918».

    Parmi ces auteurs, il y avait John Le Carré, Michael Chabon, Dave Eggers, Ian McEwan, la lauréate du prix Nobel Herta Muller et Philip Roth.

    «Dans la réalité d’une occupation en cours, inébranlablement cynique et malfaisante, chacun d’entre nous a l’obligation morale d’essayer de soulager les souffrances, de faire quelque chose pour faire plier la main géante et cruelle de l’occupation», écrivaient les auteurs israéliens.

    Des campagnes similaires ont récemment stoppé, pour l’heure, les efforts de l’armée de déplacer des collectivités palestiniennes appauvries dans les collines au sud de Hébron.

    L’année dernière, le Département d’Etat états-unien, les ministres de l’Union européenne, les Nations Unies et des centaines d’activistes ont rejoint une campagne publique large pour sauver le village palestinien de Susya.

    Suite à cette campagne publique, l’armée israélienne a fuité des documents indiquant que les villageois palestiniens à Susya sont effectivement les propriétaires des terres sur lesquelles est situé leur village, et les menaces de démolition ont disparu sans faire de bruit. (Traduction A l’Encontre; article publié sur le site du magazine +972)

    Michael Schaffer Omer-Man est responsable du site +972 et était avant en charge du «news desk» du Jerusalem Post, plus exactement de la partie en ligne: JPost.com.

  • Nouveautés sur Agence Médias Palestine

     
    Une parodie « supplément » du New York Times critiquant la couverture par ce journal d’Israël/Palestine, distribué dans les rues de New York

    Une parodie « supplément » du New York Times critiquant la couverture par ce journal d’Israël/Palestine, distribué dans les rues de New York

    Adam Horowitz, 2 février 2016 – Mondoweiss   Ce matin, les New Yorkais se rendant à leur travail ont la surprise de voir des gens qui se sont dispersés dans la ville pour distribuer un « supplément » réalisé avec talent du New York Times du jour, qui annonce une « nouvelle politique éditoriale » sur Israël/Palestine. Nous avons...
     
     
    Des câbles diplomatiques israéliens dévoilent une forte augmentation dans les efforts pour boycotter Israël

    Des câbles diplomatiques israéliens dévoilent une forte augmentation dans les efforts pour boycotter Israël

    Dana Somberg – Maariv Hashavua – 2 février 2016 Des dizaines de câbles envoyés chaque mois au ministère des Affaires étrangères israélien par les ambassades d’Israël en Europe et aux États-Unis rendent compte d’une montée en flèche du mouvement international BDS. Le ministère des Affaires étrangères reçoit des dizaines de rapports mensuels depuis ses ambassades...
     
     
     
    2015 : 130 Palestiniens détenus pour leurs commentaires sur les réseaux sociaux

    2015 : 130 Palestiniens détenus pour leurs commentaires sur les réseaux sociaux

    Vendredi 22 janvier 2016, par IMEMC News and Agences Mercredi, le Comité des détenus et ex détenus palestiniens a rapporté que les forces israéliennes ont arrêté quelques 130 Palestiniens pour leurs activités sur les réseaux sociaux au long de l’année 2015. Le rapport du comité explique que 27 de ces détenus ont été accusés « d’incitation »...
     
     
     
    De plus en plus de réclamations à Israël pour qu'il libère le professeur de cirque pour enfants en situation de handicap

    De plus en plus de réclamations à Israël pour qu’il libère le professeur de cirque pour enfants en situation de handicap

    Ryan Rodrick Beiler, 31 janvier 2016 #FREEABUSAKHA  [Libérez Abu Sakha] Alors que l’artiste de cirque de 23 ans Mohammad Abu Sakha entame son deuxième mois de détention administrative dans une prison israélienne, de nouveaux appels ont été lancés par Amnesty International pour sa libération. Abu Sakha, qui a été artiste et entraîneur à l’Ecole Palestinienne du...

  • Paris Palestine

    pal .jpg

  • Syrie Paris

    syrie 1.jpg

    Sans titre 1.jpg

  • Nouveautés sur Agence Médias Palestine

    La Palestine à l'Institut du Monde Arabe du 18 février au 20 mars 2016

    La Palestine à l’Institut du Monde Arabe du 18 février au 20 mars 2016

    © Larissa Sansour Informations pratiques Quand  Du 18 février au 20 mars 2016 Où  Institut du monde arabe, Niveaux -1/-2 Combien  Pour l’exposition : 5€ tarif normal / 3€ tarif réduit
     
     
    Des restrictions pouvant entraîner la mort imposées par Israël aux malades palestiniens

    Des restrictions pouvant entraîner la mort imposées par Israël aux malades palestiniens

    Charlotte Silver – The Electronic Intifada – 27 janvier 2016 Awatef Abu Daher et son fils Naim, qui est né atteint de malformations congénitales du cœur et d’autres organes ne pouvant être traitées à Gaza. Khaled Azayzeh – B’Tselem. La puissante Hasbara – ou propagande – d’Israël ne ménage pas son énergie pour tenter de...
     
     
     
    Quand ‘Made In Israel’ est une violation des droits humains

    Quand ‘Made In Israel’ est une violation des droits humains

    EYAL PRESS, 26 janvier 2016 Juste avant Noël, Ron Dermer, l’ambassadeur d’Israël aux États Unis, a envoyé à la Maison Blanche un coffret de cadeaux pour les fêtes, avec un message à forte tonalité politique. La boîte contenait des produits (lait pout le corps, halvah, huile d’olive) des colonies juives de Cisjordanie. Ou plutôt,

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

     

    Pink Floyd "The Wall", le mur...

     

     

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

     

    gaza_ruins_hp.jpg