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  • Israël : 300 prisonniers palestiniens ont moins de 18 ans (France Info)

    Un palestinien 13 ans au tribunal Jérusalem
    Un Palestinien de 13 ans accusé d'avoir poignardé de deux Israéliens, est escorté par la sécurité israélienne lors d'une audience devant un tribunal de Jérusalem le 30 octobre 2015.  © Ahmad Gharabli / AFP
     

    Plusieurs centaines de prisonniers palestiniens ont entamé, lundi 17 avril 2017, une grève de la faim pour protester contre leurs conditions de détention. 6.500 palestiniens sont actuellement dans les geôles israéliennes. Parmi eux, 300 mineurs.


    «Quand les soldats sont venus la première fois, il avait 13 ans. Je l’ai bien habillé car il faisait froid. J’avais peur parce qu’il était encore trop jeune. Ayed s’est accroché à nous, nous a suppliés de ne pas laisser les soldats le prendre et de leur dire qu’il n’était qu’un enfant» témoigne la mère d’un adolescent palestinien dans un rapport publié en avril 2016 par une plateforme d’ONG françaises pour la Palestine sur la répression qui touche les mineurs.
    Depuis la deuxième intifada en 2000, plus de 8500 enfants ont été interpellés par les forces de sécurité.
     
    Des mineurs, lanceurs de pierres
    Chaque nouveau cycle de tension entre Israéliens et Palestiniens entraîne une recrudescence d’arrestations. Les mineurs palestiniens ne sont pas épargnés puisqu’ils participent à la confrontation. La plupart des jeunes sont accusés d’avoir jeté des pierres et sont condamnés à des peines d’emprisonnement allant de quelques jours à plusieurs années. Les autorités israéliennes ont durci récemment leur loi concernant les lanceurs de pierres.
     
    Et des attaques aux couteaux
    Outre les jets de pierres ou de cocktails Molotov, certains jeunes Palestiniens sont poursuivis pour des attaques aux couteaux. Un adolescent de 14 ans a été condamné à 12 ans de prison ferme pour avoir blessé deux jeunes juifs d’une colonie à Jérusalem-Est en octobre 2015. Un verdict jugé lourd par les organisations de défense des droits de l’Homme. Les députés israéliens avaient approuvé l’emprisonnement des enfants dès l’âge de 12 ans s’ils sont condamnés pour des «crimes terroristes», comme le souligne Times of Israel.   
     

    Capture écran site Addameer
    Site Addameer (la conscience), l'association palestinienne de soutien aux prisonniers et aux droits de l'homme  © Capture d'écran

    Des centaines d’arrestations par an
    Chaque année, Israël arrête, emprisonne et poursuit devant les tribunaux militaires quelque 500 à 700 enfants palestiniens soupçonnés d’infractions pénales dans les territoires occupés, selon un rapport de Human Rights Watch. L’organisation de défense des droits de l’Homme dénonce le recours excessif à la détention de mineurs palestiniens.
    Israël est le seul pays au monde à poursuive automatiquement des enfants devant la justice militaire. 

    Violation des droits de l’enfant.
    Plusieurs organisations internationales dénoncent depuis plusieurs années les conditions d’arrestation et de détention des enfants palestiniens. Dans un rapport publié en 2013 l’Unicef accuse Israël de mauvais traitements «systématiques» lors des arrestations et dans les prisons. «L’interrogatoire est un mélange d’intimidation de menaces et de violences, avec le but évident de forcer l’enfant à se confesser» explique le rapport de l’ONU.

    Dans la foulée du rapport de l'Unicef, Israël a promis d'améliorer le traitement des mineurs palestiniens. Les perquisitions nocturnes, l'intimidation, la détention administrative sont toujours en vigueur. La plupart des mineurs victimes d'abus lors de leur arrestation n'osent pas porter plainte de peur de représailles. 
     
    Eléonore Abou Ez|  21/04/2017
     
  • Syrie : Entre escalade militaire et rivalité inter-impérialiste (NPA)

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    Le paysage en Syrie s’est obscurci encore plus après la frappe étatsunienne contre la base aérienne de Shayrat dans la nuit du 7 avril, en riposte à l’attaque chimique de Khan Cheikhoun.

    Dans le mouvement anti-guerre international, le risque d’une guerre américaine imminente a été évoqué. Cependant, il est probable que l’objectif de cette frappe n’est pas un début d’invasion massive, mais plutôt la « communication » particulière de Trump. Le président populiste a déclaré sur Fox News le 12 avril que c’est pendant qu’il était en train de déguster « la plus belle part de gâteau au chocolat que vous ayez jamais vue » avec son homologue chinois Xi Jinping, qu’il a eu le message de l’armée américaine annonçant que tout était prêt, et qu’il a donné donc son accord pour lancer « 59 missiles en direction de l’Irak » (corrigé par la journaliste en « Syrie »).

    Une ambiance de retour à l’époque de « la guerre froide » s’est installée dans les médias, avec des déclarations hostiles entre les Américains et les Russes, comme si une nouvelle stratégie américaine en Syrie était mise en place, en rupture avec celle de l’administration Obama. Mais le porte-parole du ministère de la Défense russe, Igor Konachenkov, a déclaré que « seuls 23 des 59 missiles Tomahawk ont atteint l’aérodrome, le point de chute des 36 autres étant pour l’instant inconnu ». Et les dégâts dans la base Shayrat n’ont pas empêché la reprise de l’activité de cet aéroport dès le lendemain.

    Le 12 avril, la Russie a opposé son huitième veto à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui condamnait l’utilisation de l’arme chimique le 4 avril à Khan Cheikhoun et appelait à la constitution d’une commission d’enquête internationale. Une fois de plus, la Russie de Poutine a protégé son allié, le régime sanguinaire d’Assad. Tout redémarre comme avant...

    Jeux dangereux

    La réunion du G7 du 10-11 avril, n’a qu’à peine changé la thématique « il n’y a pas d’avenir de la Syrie possible avec Bachar el-Assad », selon le compromis de cette réunion exprimé par Jean-Marc Ayrault. Aucune sanction supplémentaire n’a pourtant été décidée. En fait, les déclarations des pays occidentaux sont plus agressives vis-à-vis d’Assad... mais ces pays tiennent à préserver son régime.

    C’est toujours la politique de la « transition ordonnée » qui est prônée, c’est-à-dire conserver le régime, en changeant si possible sa tête. Les pays occidentaux souhaitent contenir le drame humanitaire le plus catastrophique depuis la Seconde Guerre mondiale qui est aussi à l’origine des vagues migratoires vers l’Europe, et pour cela, fait tout pour les stopper.

    Cette frappe US a aussi une importance géopolitique dans la cadre d’une rivalité entre les grandes puissances, car elle a été suivie par la largage de la plus grande bombe non nucléaire sur l’Afghanistan le 13 avril, puis par l’annonce de l’envoi du porte-avions USS Carl Vinson et de son escorte vers la péninsule coréenne. Il y a là un jeu géopolitique dangereux de cette administration Trump pour imposer une hégémonie globale pourtant fragilisée.

    La population dans l’étau

    Pendant ce temps, l’offensive du régime Assad et ses alliés s’intensifie sur tous les fronts, comme le montre le 16 avril la reprise de la ville importante de Sourane, dans la campagne de Hama, au centre du pays. L’échange forcé de populations entre, d’une part, le régime et ses alliés et, d’autre part, les groupes djihadistes continue, comme le troc des populations de Zabbadani et Madaya, près de Damas, contre celles de Fouaa et Kefrya (bourgs chiites près d’Idlib, considérés comme loyalistes). La population civile de ces quatre villes a manifesté contre cet échange, mais a été forcée à l’accepter par les factions armées confessionnelles (régime et Hezbollah d’un côté, et Jahbat al-Nosra de l’autre).

    En plus de la souffrance de quitter leurs maisons, un attentat-suicide non revendiqué contre les bus transportant les civils de Fouaa et Kefrya a causé la mort de 129 personnes dont plus de 60 enfants. La solidarité et le sauvetage des combattants de l’Armée syrienne libre présents sur place avec ces civils victimes ont été exemplaires, contrairement à la propagande et au comportement du régime. Un élan de solidarité avec les victimes a eu lieu partout, avec des manifestations dans plusieurs villes, et une condamnation large par l’opposition de cet acte barbare. Mais les multiples forces contre-révolutionnaires qui s’entretuent se moquent toujours des vies des civils qui paient le prix le plus fort.

    En dépit de la situation difficile du peuple syrien, de ses forces démocratiques et progressistes dans sa lutte pour son émancipation, les masses syriennes se lèvent et manifestent : contre le régime et toutes les forces contre-révolutionnaires, contre les ingérences étrangères pour la liberté, pour l’égalité et la justice sociale. La dernière manifestation du lundi 17 avril, dans la région Aswayda, sous contrôle du régime en est le dernier exemple, et cette lutte nécessite la solidarité internationaliste.

    Ghayath Naisse

     
  • Printemps de la Palestine (Afps)

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    À Carhaix, le 13 mai : « L’apartheid israélien, et dans Gaza en cage, la résistance de la population » avec Pierre Stambul et Sarah Katz

     

    Dans le cadre du 3ème Printemps pour la Palestine de Centre-Bretagne

    Samedi 13 mai - 18 h 30
    Salle de la CCI, rue Jean Monnet - Carhaix
    Pierre Stambul et Sarah Katz,
    membres de l’UJFP (Union Juive Française pour la Paix),
    de retour de Gaza.
    « L’apartheid israélien, et dans Gaza
    en cage, la résistance de la population »

    Rendez-vous

    • À Carhaix (29), « L’apartheid israélien, et dans Gaza en cage, la résistance de (...) 
      Le samedi 13 mai 2017 à 18h30
      Salle de la CCI,

      rue Jean Monnet - Carhaix

    http://www.ujfp.org/

     

  • Erquery Palestine (UJFP)

    Erquery (60) 28 avril 2017, réunion-débat Palestine

    Organisée par la Communauté Emmaüs du Clermontois, l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) et l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP).

    Thèmes abordés :
    - Les enjeux d’une guerre de 100 ans,
    - France/Palestine : lutter pour la justice, l’égalité, la dignité.

    Avec :
    . Michel le Drogo (AFPS)
    . Dominique Natanson (coprésident UJFP).

    Rendez-vous:

    • À Erquery (60), réunion-débat sur le thème de la Palestine. 
      Le vendredi 28 avril 2017 à 19h30

      Rue Pasteur
      60600 Erquery

    http://www.ujfp.org/