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Mohammed Al-Qiq en grève de la faim et à l’isolement (Plateforme Palestine)
2 mars 2017 - Action Urgente - Amnesty InternationalLe Palestinien Muhammed al Qiq observe une grève de la faim depuis le 6 février pour protester contre son maintien en détention administrative.
Son avocat a demandé son transfert dans un hôpital afin qu’il y reçoive des soins, mais les autorités israéliennes n’ont pas encore répondu à sa requête. Il est actuellement détenu à l’isolement et est de plus en plus faible.
Muhammed al Qiq, journaliste palestinien habitant à Dura (gouvernorat de Hébron), a été arrêté par les forces de sécurité israéliennes le 15 janvier, au poste de contrôle de Beit El, à proximité de Ramallah. Il rentrait chez lui après avoir participé à une manifestation organisée à Bethléem contre la politique d’Israël, qui refuse de remettre à leur famille les dépouilles des Palestiniens accusés d’avoir mené des attaques. Après avoir été arrêté, il a été interrogé pendant 22 jours environ car on le soupçonnait de provocation. Le 6 février, un ordre de détention administrative pour une durée de six mois a été émis à son encontre par un juge militaire. Il a alors annoncé devant le tribunal qu’il entamerait une grève de la faim pour protester contre la décision des autorités israéliennes de le maintenir à nouveau en détention sans inculpation ni jugement. Le lendemain, le juge militaire a ramené à trois mois la durée de sa détention administrative. Il se trouve toujours à la prison de Kishon, dans le nord d’Israël.
L’avocat de Muhammed al Qiq devait lui rendre visite le 15 février, mais des agents des Services pénitentiaires israéliens l’ont informé que son client ne pouvait pas le rencontrer, car il ne pouvait pas marcher ni se lever de son lit. En réponse à un recours présenté devant la Haute Cour de justice d’Israël, les Services pénitentiaires israéliens ont autorisé Muhammed al Qiq à voir son avocat le 19 février, alors qu’il ne l’avait pas vu depuis 10 jours. Son avocat a indiqué à Amnesty International que Muhammed al Qiq lui avait paru faible et qu’il se sentait très fatigué au point d’éprouver des difficultés àparler. On voyait déjà qu’il avait perdu du poids. Muhammed al Qiq a confié à son avocat qu’il était détenu à l’isolement, dans une pièce de 2 m2 au plafond bas, qui le faisait penser à une « tombe glaciale ». Il s’est également plaint de maux de dos et de difficultés à supporter le froid, notamment parce qu’on ne lui avait donné qu’une seule couverture fine. Son avocat a fait part aux Services pénitentiaires israéliens de son inquiétude quant à l’état de santé de Muhammedal Qiq, demandant son hospitalisation pour qu’il reçoive des soins, mais ils ont refusé.
Les ordres de détention administrative permettent de placer des personnes en détention sans inculpation ni jugement, pendant des périodes pouvant aller jusqu’à six mois. Ils sont émis par l’armée israélienne, principalement contre des Palestiniens, et peuvent être renouvelés indéfiniment. Un ordre de détention administrative avait déjà été émis contre Muhammed al Qiq en novembre 2015 ; il avait alors été détenu pendant sept mois, dont 94 jours en grève de la faim à titre de protestation.
ACTION RECOMMANDEE : lettre international / email / fax :
appelez les autorités israéliennes à libérer sans délai Muhammed al Qiq et toutes les autres personnes en détention administrative, à moins qu’ils ne soient rapidement inculpés d’une infraction reconnue par le droit international et jugés dans le respect des normes internationales d’équité des procès ;
demandez-leur de veiller à ce que, en attendant sa libération, il soit transféré
immédiatement dans un hôpital civil pour y recevoir les soins spécialisés dont il a besoin et qu’il ne fasse pas l’objet de mesures punitives en raison de sa grève de la faim ;
engagez-les à prendre immédiatement des mesures pour mettre fin à la pratique de la détention administrative.
MERCI D’ENVOYER VOS APPELS AVANT LE 5 AVRIL 2017 À :
Ministre de la Défense,
Avigdor Liberman
Ministry of Defence
37 Kaplan Street, Hakirya
Tel Aviv 61909, Israël
Courriel : minister@mod.gov.il / pniot@mod.gov.il
Fax : +972 3 691 6940
Formule d’appel : Monsieur le Ministre,Commissaire des Services pénitentiaires israéliens,
Lieutenant-General Ofra Klinger
Israel Prison Service, PO Box 81
Ramleh 72100, Israël
Fax : +972 8 919 3800
Formule d’appel : Monsieur,Ministre de la Sécurité publique,
Gilad Erdan
Kiryat Hamemshala
PO Box 18182
Jerusalem 91181, Israël
Fax : +972 2 584 7872
Courriel : gerdan@knesset.gov.il
Formule d’appel : Monsieur le Ministre,Copie à :
Ambassade d’Israël
3 rue Rabelais - 75008 Paris
Tél : 01 40 76 55 00 - Fax : 01 40 76 55 55
Courriel : information@paris.mfa.gov.il
info@amb-israel.frTarifs postaux pour l’Israël :
Lettre internationale (20 g) : 1,30 €COMPLÉMENT D’INFORMATION
Incarcéré à la prison de Nafha, dans le désert du Néguev/Naqab, Muhammed al Qiq a été relâché en mars 2016 après avoir observé une grève de la faim pendant plus de 90 jours pour protester contre sa détention administrative depuis novembre 2015. Il avait perdu 53 kg, était faible, et souffrait de maux de dos, de vertiges et de problèmes digestifs du fait de sa grève de la faim. Il a mis un terme à celle-ci le 25 février 2016, après que les autorités israéliennes eurent accepté de ne pas renouveler son ordre de détention administrative. Il avait besoin de soins médicaux de toute urgence à sa libération, et a été hospitalisé pendant quelques emaines avant de pouvoir revenir auprès de sa famille. Son épouse, Fayha Shalash, s’est dite préoccupée par la santé de Muhammed, affirmant qu’il était toujours « faible et fragile » et qu’il ne s’était pas encore complètement remis des effets graves sur son organisme de sa dernière grève de la faim. « J’ai peur qu’il ne soit pas en mesure de surmonter une autre grève de la faim », a-t-elle déclaré. Elle pense que les autorités israéliennes cherchent à réduire au silence son époux en raison de ses activités militantes et à le punir de sa précédente grève de la faim. « Depuis sa libération, a-t-elle dit, Muhammed parle de sa détention à des organisations locales et internationales de défense des droits humains et il défend les droits des Palestiniens en exhortant Israël à remettre à leur famille les corps des Palestiniens qui ont été tués. »
Comme la plupart des autres Palestiniens des territoires palestiniens occupés détenus par Israël, Muhammed al Qiq est détenu sur le territoire israélien, en violation de la Quatrième Convention de Genève. Sa famille à Hébron doit être en possession d’une autorisation délivrée par l’arméeisraélienne pour pouvoir lui rendre visite.
Muhammed al Qiq a été arrêté et détenu à plusieurs reprises dans le passé. Depuis le mois d’octobre 2015, les violences en Israël et dans les territoires palestiniens occu pés se sont considérablement intensifiées. Tout comme durant d’autres périodes de regain de tension dans les territoires palestiniens occupés, les autorités israéliennes ont riposté en se livrant à des arrestations massives et en prononçant de plus en plus d’ordres de détention administrative, y compris à l’encontre de mineurs alors qu’elles ne l’avaient plus fait depuis plusieurs années. Selon l’organisation israélienne de défense des droits humains B’Tselem, 644 personnes étaient en détention administrative à la fin du mois d’août 2016, contre 341 un an auparavant.
La détention administrative – introduite soi-disant à titre exceptionnel pour les personnes qui représentent un danger extrême et imminent du point de vue de la sécurité – est utilisée par les autorités israéliennes en parallèle du système judiciaire pour arrêter, inculper et poursuivre des personnes soupçonnées d’infractions pénales, voiredes personnes qui n’auraient jamais dû être arrêtées. Les ordres de d étention administrative peuvent être renouvelés indéfiniment et Amnesty International considère les Palestiniens détenus dans ce cadre comme des prisonniers d’opinion, incarcérés uniquement pour avoir exercé pacifiquement leurs droits aux libertés d’expression et d’association. Le recours à des éléments de preuve classés secrets bafoue le droit des accusés à un procès équitable. Comme ils ne peuvent pas préparer une défense adéquate et ne savent pas quand ils seront remis en liberté, Amnesty International estime que le recours par Israël à la détention administrative pe ut être assimilé à un traitement cruel, inhumain et dégradant.
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Nîmes (AFPS)
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Ils nous demandent un miracle !
Signez la pétition!
Aux familles de la Montagne du Pape, et aux dirigeants du monde entier:
Nous demandons aux dirigeants du monde entier d'exiger du Premier ministre Netanyahou d'abandonner ses plans de destruction de cette communauté. Nous demandons tout particulièrement à l'Union européenne et à la Cour pénale internationale de signifier de toute urgence au gouvernement israélien que la destruction de cette communauté est une ligne rouge qui aurait de graves répercussions.
Aidez-nous à atteindre 750 000
En Palestine, une communauté bédouine vivant près de Béthanie est menacée par les bulldozers. Leurs foyers, leurs terres et leur mode de vie pourraient disparaître à tout jamais: la machine de colonisation israélienne est à l'oeuvre. Mais ces courageuses familles refusent de sombrer dans l'oubli. Elles tentent le tout pour le tout, et résistent aux bulldozers par des "sit-ins" non violents devant leurs foyers.
Elles espèrent un miracle: que leur acte de bravoure inspire des femmes et des hommes tout autour du monde pour les aider à arrêter les bulldozers avant qu'il ne soit trop tard. Nous pouvons être ce miracle. Cette destruction ne pourra avoir lieu que loin de l'oeil des médias.
Cliquez pour soutenir les familles de la Montagne du Pape, et l'équipe d'Avaaz se rendra sur place pour projeter nos signatures sur leurs maisons -- afin que les bulldozers ne découvrent pas un petit village tremblant de peur mais voient le monde entier faire corps avec ces familles.
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Brest Syrie Irak (Ouest France)
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Égypte : prêt du FMI, attaques redoublées contre la population (Lutte Ouvrière)
La Grande-Bretagne vient de se porter garante pour 150 millions de dollars, dans le cadre du plan d’aide de 12 milliards du FMI obtenu par le gouvernement égyptien en novembre dernier.
Ce prêt est censé aider le pouvoir égyptien à faire face à la crise monétaire vécue par le pays, qui s’est traduite, en novembre 2016, par la décision de laisser flotter la livre égyptienne, à la demande des grandes puissances financières. La monnaie égyptienne a alors perdu 50 % de sa valeur, ce qui a entraîné une explosion des prix de certains produits importés, dont le sucre qui a augmenté de 80 %, le blé, l’essence ou le coton.
Les milliards promis par le FMI et la Banque mondiale, dont une partie a déjà été versée, s’accompagnent en outre, comme toujours, de l’obligation de mener de prétendues réformes, comme la réduction des subventions d’État sur l’électricité et le carburant. Le poids à supporter par la population est évidemment lourd, d’autant plus que la moitié des 90 millions d’Égyptiens vivent sous le seuil de pauvreté. L’électricité, qui connaît des baisses de tension et des coupures, a augmenté d’un tiers en quelques mois. Pour les petits paysans indépendants, c’est l’engrais, fabriqué à partir de matières premières importées, qui a augmenté de 50 %. Depuis début 2017, une TVA longtemps retardée s’applique sur de nombreux produits, hors produits de première nécessité comme le pain, qui reste subventionné pour les plus modestes.
Début février, une grève a touché cinq établissements de la Misr Spinning and Weaving Company, la plus grande usine textile étatique de Mahalla-al-Kubra, dans le delta du Nil. Deux mille ouvriers et ouvrières y ont arrêté le travail pour réclamer le paiement de leurs primes en retard, l’intégration de leur prime mensuelle de 220 livres égyptiennes (LE) dans le salaire (environ 1 500 LE par mois pour ceux qui ont un contrat, soit quelque 90 euros), l’augmentation de leur prime quotidienne de panier de 7 à 10 LE, en raison de l’inflation et du programme d’austérité mis en place par le gouvernement. Les grévistes ont également exigé l’arrêt des poursuites contre les cinq représentantes désignées pour porter les revendications.
Les autorités semblent au demeurant craindre d’autres manifestations du mécontentement ouvrier, tant elles sont promptes à déployer les forces de police, au moindre signe de rassemblement. Mais la politique du bâton, Sissi le sait, comme Morsi et Moubarak avant lui, ne nourrit pas et ne fait pas toujours taire les mécontentements.
V. L. 01 Mars 2017 -
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