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Palestine - Page 18

  • Brest (Association France Palestine Solidarité)

     

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    Brest pour Gaza

     
    Nos « 6 heures pour la Palestine », en soutien à notre projet avec le camp de réfugiés de Jalazone en Cisjordanie occupée,  se sont très bien déroulées hier.
     
    Des contes arabes ont d'abord été dits par deux conteurs, Irène et Jean-Yves, pour le plus grand plaisir des petits et grands qui les écoutaient.
     
    Puis une animation sur la vallée du Jourdain fort bien menée par Hélène de "Ti ar Bed "(du réseau Artisans du Monde) a mis en situation une vingtaine de participantEs très satisfaitEs de l'expérience.
     
    La conférence-débat qui a suivi a regroupé plus de 70 personnes autour de Thomas Vescovi, jeune enseignant-chercheur en Histoire qui a passionné son auditoire par la clarté et la rigueur de son exposé lequel a donné lieu à un débat très intéressant.
     
    L’exposition sur le camp de Jalazone, actualisée par Florent qui s’y est rendu il y a un mois environ, a aussi attiré beaucoup d’intérêt.
     
    Ensuite ce fut le buffet palestinien qui a enchanté les papilles des quelque soixante convives. Mille mercis à l'équipe des fées de la cuisine ( Wafaa, Andrée, Marie-Claude, Dominique, Irène, Myriam, Muriel, Odile, Claude S, Régine) qui ont non seulement préparé ce repas mais l’ont aussi servi. Avec l’appui de Jacques, mobilisé sur tous les fronts!
     
    La soirée s’est conclue en musique, avec l'excellent groupe SAFRA SAFAR qui nous a enchantés à la fois par la qualité instrumentale et vocale de sa musique orientale et aussi par son enthousiasme et sa fougue, autour de valeurs solidaires partagées. Mille mercis à eux et elle.
     
    Merci aussi à Daniel, bénévole du Centre Couleur Quartier (Kerourien), qui a mis à notre disposition son matériel de sonorisation,  sa compétence et son temps.
     
    Des amis  de nos groupes AFPS de Morlaix et Carhaix nous ont fait le plaisir de leur présence (Merci François, Yann, Michèle, Jean-Pierre, Marie-Claire…).
     
    Merci enfin au Centre social Couleur Quartier  (Kérourien) qui nous a si bien accueillis et a partagé toute cette journée solidaire des Palestiniens, tout particulièrement Régine et Aurélien.
     
    Et bien sûr à toutes les personnes qui nous ont fait l’amitié de venir à cette manifestation, organisée dans le cadre de la Quinzaine de solidarité internationale à Brest.

     

     ASSOCIATION FRANCE-PALESTINE SOLIDARITE 
     
    Maison de l'International  
    50 Esplanade de la Fraternité
    29200 Brest
     
    Adresse postale:
    245, Cours Aimé Césaire
    29200 Brest 

    Permanence : 3ème samedi du mois 11h/12h30 
     
  • Palestine : Retour de mission (NPA)

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    Le Comité rennais de l’Association France Palestine solidarité organise chaque année une campagne de « cueillettes solidaires » en Palestine. Plusieurs militantEs bretons du NPA en reviennent...

    Chaque équipe intervient auprès d’un paysanE ou d’un groupe de paysanEs qui, sans son intervention, seraient en difficulté pour mener à bien la récolte de l’année. Triple enjeu. Une terre non cultivée trois années de suite peut être confisquée par Israël (en vertu d’une loi… ottomane !). De plus, pour nombre de paysanEs, la récolte est vitale, économiquement. Enfin, garder la terre, la cultiver, c’est résister, combattre le système colonial.

    Il peut s’agir d’oliveraies situées près du « mur » – le plus souvent, à la campagne, matérialisé par des rangées de barbelés encadrant une route dite de sécurité – ou près d’une colonie, là encore au ras des barbelés, comme à Susiya, dans le sud, ou encore dans une zone menacée d’annexion, comme à Battir, près de Bethléem. Mais quel que soit le degré de tension autour de l’oliveraie, tous les paysanEs nous répètent que la première manifestation de solidarité qui compte pour eux, c’est notre présence, car elle montre que le monde ne les oublie pas, qu’il y a des gens pour agir à leur côté...

    Témoigner !

    C’est la première demande des PalestinienEs rencontrés : « De retour en France dites ce que vous avez vu ici » ! Et ce que nous avons vu, ce sont autant d’images d’un pays occupé, d’une population victime de l’apartheid.

    Ainsi les oliveraies de Hébron, coincées entre des colonies qui lacèrent la ville et l’étouffent peu à peu, où nous avons cueilli des olives, surveillés de près par des militaires désœuvrés, dans des parcelles accessibles seulement un jour pour la cueillette !

    Ainsi le village de Susiya, détruit par l’armée israélienne au profit d’une colonie qui a pris son emplacement et son nom. Reconstruit par des paysanEs déterminés, détruit à nouveau... Le bras de fer continue. Les paysanEs restent sur leurs terres, dans des tentes de bédouins : cultiver, c’est résister !

    Ainsi le village de Asfar, où l’on nous montre les traces de chenillettes… laissées par les engins venus, il y a moins de dix jours, détruire le village d’été qui permettait aux paysanEs d’être à pied d’œuvre pour la culture des olives. Ne subsiste qu’une maison – trop récente pour avoir fait l’objet d’un ordre de destruction, mais son tour viendra – au milieu d’un champ de gravats !

    Résister !

    Hébron incarne toute la problématique palestinienne. D’un côté, les colonEs, soutenus sans faille par l’armée, font tout pour prendre le contrôle de la ville : leurs établissements au cœur du vieux Hébron visent à couper la ville en deux, que les colonies des hauteurs dominent comme une menace permanente. De l’autre côté, les PalestinienEs, qui ont dû fuir un centre devenu invivable, font actuellement de gros efforts de réhabilitation qui portent leurs fruits : la population palestinienne revient ! La solidarité internationale, sans doute ici la plus concentrée, s’active sans compter pour les aider.

    Dans nos discussions, les Palestiniens nous disent le complet décalage qui existe entre l’Autorité palestinienne, corrompue, pieds et poings liés avec le gouvernement israélien, et les expériences de résistance populaire qui s’organisent sur le terrain, en lien direct avec les aspirations du peuple palestinien. 

    La présence agressive des colons, le mur qui continue de démanteler le territoire de Cisjordanie, les milliers de prisonniers politiques, Gaza, qui reste une prison à ciel ouvert, la violence de la domination coloniale infligée à la Palestine, semblent rendre toute solution impossible. Alors, la tâche est immense pour la solidarité internationale, qui devra être avant tout politique : il nous appartient d’obtenir de nos États qu’ils renoncent à soutenir ce régime colonial d’apartheid.

    CorrespondantEs

  • Nouveautés sur Chronique de Palestine

     Campagne BDS

    France : obligation officielle d’étiqueter les produits provenant des colonies israéliennes

    Un communiqué du CAPJPO – Une information intéressante qui n’a pas été relayée par nos « grands » médias : le Journal Officiel (JO) dans…

    lundi 28 novembre 2016 / 
     
    Nurhan Awwad

    Nurhan Awwad, âgée de 17 ans et condamnée par l’occupant à 13 années et demi de prison

    Ma’an News – Un tribunal israélien à Jérusalem a condamné mercredi l’adolescente palestinienne Nurhan Awwad à 13 ans et demi de prison pour une attaque…

    lundi 28 novembre 2016 /
     
    Anas Shadid et Ahmad Abu Farah

    Les grévistes de la faim Anas Shadid et Ahmad Abu Farah sont dans le coma et sous la menace d’alimentation forcée

    Ma’an News – Les grévistes de la faim Shadid et Abu Farah sont aujourd’hui tombés dans le coma et sous la menace d’une alimentation forcée…

    dimanche 27 novembre 2016 / 
     
    Ramzy Baroud

    L’occupant israélien ne pourra faire taire les appels à la prière

    Ramzy Baroud – Dans une succession d’initiatives qui ont révélé une coordination majeure entre les différents centres de décision du gouvernement israélien, les groupes de…

    vendredi 25 novembre 2016 / 
     
    le film

    DERRIÈRE LES FRONTS – RÉSISTANCES et RÉSILIENCES en PALESTINE

    Un Film d’Alexandra DOLS – Un documentaire sur les conséquences invisibles de la colonisation : l’occupation intime, celle de l’espace mental. Espace où l’équilibre, l’estime…

    mercredi 23 novembre 2016 / 
    Bédouins Palestine

    Des bulldozers israéliens pour raser des villages palestiniens

    Patrick Strickland – Des dizaines de milliers de bédouins Palestiniens vivent dans des villages « non reconnus » dans la région du Negev. Le gouvernement israélien a…

    mercredi 23 novembre 2016 / 
     
    Abdel Bari Atwan

    L’Irak et les guerres à venir

    Abdel Bari Atwan – Les dirigeants kurdes espèrent exploiter la bataille pour Mossoul pour déclarer l’indépendance kurde irakienne. Ce serait la meilleure recette pour un…

    mardi 22 novembre 2016 / 
     
    Gaza, territoire sous occupation

    La Cour Pénale Internationale confirme le statut de « territoires occupés » pour Gaza et Jérusalem-Est

    Middle East Monitor – Le Bureau du Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a confirmé le statut de territoires occupés pour la bande de…

    lundi 21 novembre 2016 / 
  • Nouveautés sur Agence Médias Palestine

     
    Pétition de soutien au cinéaste palestinien Mohammad Bakri

    Pétition de soutien au cinéaste palestinien Mohammad Bakri

    En 2002, durant la seconde Intifada, Mohammad Bakri s’est rendu à Jénine afin de constater par lui‐même les dégâts résultants de la bataille sanglante qui s’était déroulée dans le camp de réfugiés de cette ville palestinienne. Cette terrible expérience a amené l’acteur et cinéaste de renommée internationale, Palestinien citoyen d’Israël, bien connu pour son engagement...
     
     
    Comment l’UE s’est secrètement associé à un Ministère israélien dans Jérusalem Est

    Comment l’UE s’est secrètement associé à un Ministère israélien dans Jérusalem Est

      Les représentants de l’Union européenne ont décidé de coopérer avec un Ministère israélien basé dans Jérusalem Est, a t-on appris. La décision est contraire à la position officielle de l’UE qui est qu’elle ne reconnaît pas la colonisation des territoires conquis en 1967. Datée de 2013, mais non publiée auparavant, la décision s’est appuyée...
     
     
    Soutien à Ali Jaddeh, militant afro-palestinien de Jérusalem

    Soutien à Ali Jaddeh, militant afro-palestinien de Jérusalem

      Ali Jaddeh, afro-palestinien de Jérusalem,  est arrêté en 1967 après une opération dans un cinéma de Jérusalem Ouest  en représailles d’un bombardement israélien sur un camp de réfugiés en Jordanie. Ali est condamné à 20 ans de prison il est libéré en 1985 au cours d’un échange de prisonniers.  Pendant ces 18 années, il...
     
     
    Deux prisonniers palestiniens entament leur troisième mois de grève de la faim

    Deux prisonniers palestiniens entament leur troisième mois de grève de la faim

    Charlotte Silver – 26 Novembre 2016 – Electronic Intifada Des Palestiniens brandissent les portraits des grévistes de la faim Ahmad Abu Fara et Anas Shadid à une manifestation de solidarité avec les prisonniers des prisons israéliennes, devant les bureaux de l’ONU à Gaza, le 22 novembre (Ashraf Amra APA images).   Le prisonnier palestinien Ammar Ibrahim...
     
     
    Des manifestants tiennent les bulldozers israéliens à distance d’un village bédouin

    Des manifestants tiennent les bulldozers israéliens à distance d’un village bédouin

    Charlotte Silver – The Electronic Intifada – 23 novembre 2016   Des habitants d’Umm al-Hiran se tiennent à l’extérieur d’une maison vidée de tout son contenu, le 22 novembre. Keren Manor ActiveStills Les habitants d’Umm al-Hiran, un village bédouin palestinien dans ce qui est actuellement Israël, peuvent avoir leurs maisons démolies à tout moment. Lundi,...
     
     
    La Palestine après Abbas : scénarios potentiels et stratégies d’adaptation

    La Palestine après Abbas : scénarios potentiels et stratégies d’adaptation

    Par Hani al-Masri, Noura Erakat, Jamil Hilal, Sam Bahour, Jaber Suleiman, Diana Buttu, Wajjeh Abu Zarifa, Alaa Tartir le 22 novembre 2016 Aperçu Dans les mois qui ont précédé les élections américaines, les manoeuvres entre factions palestiniennes se sont enflammées à l’approche de la période de l’après Abbas. On espérait que la septième conférence du...
     
     
    Les athlètes palestiniens confrontés aux obstacles israéliens

    Les athlètes palestiniens confrontés aux obstacles israéliens

    Mousa Tawfiq – The Electronic Intifada – Gaza, le 10 novembre 2016 Le stade al-Zeitoun de Gaza, bombardé par Israël l’été 2014, et photographié en octobre de la même année. Mohammed Asad. Il est passé, dit Sami al-Daour, de la vie d’un rêve à la négociation d’un cauchemar. « Ma vie a été bouleversée » dit ce...
     
     
    350 mineurs palestiniens dans les prisons israéliennes

    350 mineurs palestiniens dans les prisons israéliennes

    20 novembre 2016 Un mineur palestinien capturé par Israël (photo d’archive) Au moins 350 enfants palestiniens croupissent dans des prisons israéliennes, a déclaré samedi une ONG palestinienne. « Les autorités israéliennes détiennent 350 enfants palestiniens âgés de 12 à 18 ans » a dit la Société des Prisonniers palestiniens dans une déclaration prononcée à l’occasion de la...

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

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  • Derrière les fronts: Résistance et Résiliences en Palestine (Chronique de Palestine)

    le film
     
    Un Film d’Alexandra DOLS – Un documentaire sur les conséquences invisibles de la colonisation : l’occupation intime, celle de l’espace mental.
    Espace où l’équilibre, l’estime de soi, le moral et l’âme deviennent des lieux et des enjeux de lutte, de résilience et de résistance. La colonisation au quotidien n’est pas seulement celle des terres, du ciel, des logements et de l’eau, elle ne cherche pas simplement à s’imposer par les armes, mais travaille aussi les esprits, derrière les fronts.

    Le Film

    La dernière offensive militaire israélienne de l’été 2014 a fait plus de 2 100 victimes palestiniennes dont plus de 500 mineurs. Ce massacre est une phase aiguë d’une occupation commencée il y a plusieurs décennies. Les médias traditionnels traitent ces moments critiques mais l’attention des caméras retombe ensuite. Or l’occupation ne s’arrête pas avec un cessez-le-feu.

    Au quotidien, la colonisation n’est pas seulement celle des terres, des logements, du ciel ou de l’eau. Elle ne cherche pas simplement à s’imposer par les armes, elle travaille aussi les esprits. J’ai choisi ici de m’intéresser à ses formes invisibles : l’occupation intime, celle de l’espace mental. Dans ce contexte, l’équilibre mental, l’estime de soi, le moral et l’âme deviennent des lieux et enjeux de résistance.

    Extrait

     

    Cette approche m’a été inspirée à la lecture des chroniques du Dr Samah Jabr. Psychiatre-psychothérapeute palestinienne, elle témoigne à travers articles et conférences des conséquences invisibles de l’occupation : ses dommages psychologiques.

    Dans l’héritage du psychiatre anticolonialiste, le Dr Frantz Fanon, elle tisse des liens entre libération personnelle, psychologique et libération nationale, collective. Son approche au carrefour du psychologique et du politique, identifie des symptômes développés sous occupation et souligne les liens entre la résistance et la résilience face à celle-ci.

    « Ce que je vois dépend de ce que je sais.»
    Son travail sera la tige principale du film et servira de levier de discussion dans mes rencontres avec d’autres Palestinien-ne-s de Cisjordanie et de Palestine de 48 impliqués dans cette interrogation collective : face à l’occupation intime, celle de l’espace mental, sur quelles fondations et outils psychologiques reposent leurs résiliences et résistances ? Un cheminement dans nos esprits et sur les routes de Palestine, dans une arborescence d’extraits de chroniques, de rencontres, de récits et d’échappées belles dans la terre palestinienne. Gageons que leurs témoignages résonneront et inspireront bien au-delà de leur réalité.

    Avec la participation de Rula Abu Duhou, Deema Zalloum, des membres de «Al Quds Parkour», ainsi que de Mgr Atallah Hanna, Sheikh Khodr Adnan, l’activiste Ghadir Chafie, le sociologue Abaher El Sakka et bien d’autres.

    Samah Jabr, psychiatre et enseignante

    Née à Jérusalem-Est, elle y vit mais travaille en Cisjordanie. Elle dirige le Centre médico-psychiatrique de Ramallah et une clinique en banlieue de Jérusalem. Elle est également professeure dans des universités palestiniennes et associée à l’Université Georges Washington.

    Samah Jabr

    Son champ d’activités inclut la formation de professionnels de la santé mentale palestiniens, israéliens et internationaux, de la Cisjordanie à la bande de Gaza. Elle intervient aussi auprès de détenu-es en prison et participe, en collaboration avec le PCATI, Comité public contre la torture en Israël, à un travail de collecte de témoignages de survivant-es de la torture. Parallèlement à ces activités, elle écrit régulièrement depuis la fin des années 1990 dans des publications internationales et actuellement pour le Washington Report on Middle East Affairs.

    Elle est à l’initiative d’un appel à l’engagement des professionnels de la santé mentale pour la Palestine.

    La réalisatrice, Alexandra Dols

    Titulaire d’un Master II en Création et Réalisation audiovisuelle à Paris VIII Vincennes et d’un Master I en Écriture de scénario de fiction à Paris I Panthéon-Sorbonne, Alexandra Dols est auteur-réalisatrice spécialisée dans le documentaire.

    Alexandra Dols

    Son dernier long métrage documentaire, Moudjahidate, évoque des engagements de femmes dans la lutte pour l’Indépendance de l’Algérie au sein du FLN-ALN. Il a été diffusé dans plusieurs pays et dans des institutions scolaires.

    Les questions de luttes d’émancipation, de libération et leurs histoires traversent son travail. Son travail d’enquête est important pour impulser une dialectique pour aller au-delà du témoignage, en provoquant de la réflexivité, celle de l’interviewé-e et la sienne.

    Pour elle, les images sont aussi des « champs de bataille potentiels » et peuvent véhiculer des clichés destructeurs pour ceux et celles qu’elles ciblent dans leurs représentations. Elle intervient donc depuis 2010 en milieu scolaire pour transmettre des outils d’éducation à l’image et apprendre à les interroger.

    Hybrid Pulse

    Hybrid Pulse est une association créée en 2005 ayant pour but d’accompagner des jeunes femmes dans l’écriture, la réalisation, la diffusion de créations audiovisuelles et la mise en oeuvre d’ateliers d’éducation à l’image. Nous avons produit entre autres le dernier long-métrage documentaire d’Alexandra Dols, Moudjahidate, diffusé sur trois continents (Europe, Afrique et États-Unis) et distribué en DVD et VOD.

    Les projections en avant-première

    Nous nous réjouissons par ailleurs de la présence du Dr. Samah Jabr qui accompagnera le film lors de ses dates : (accès et tarif dans les liens)

    – Samedi 26 nov – Fontenay sous BoisCinéma le Kosmos – 20h
    – Dimanche 27 nov – La Roche sur YonCinéma le Concorde – 18h
    – Lundi 28 nov – GennevilliersCinéma Jean Vigo – 18h30
    – Mardi 29 nov – AngersCinéma les 400 coups – 20h15
    – Jeudi 1 déc – GrenobleCinéthéâtre La Ponatière à Échirolles à 19h15
    – Vendredi 2 déc – ParisCinéma Studio Luxembourg, l’Accatone (en soirée)

    Extrait

     

    Consultez chaque jour la page Facebook et Teaser#1 pour découvrir de nouveaux extraits.

    Novembre 2016 – Extraits du dossier de presse du Film – Contact : Alexandra Dols, Hybrid Pulse – hybridpulse8@yahoo.fr

    mercredi 23 novembre 2016

    http://chroniquepalestine.com/derriere-fronts-resistances-resiliences-palestine/

  • Un carnet de voyage en Palestine et en Israël sur les déplacements des populations (CCFD)

    Lors de leurs visites en France, les partenaires palestiniens et israéliens du CCFD-Terre Solidaire expliquent toujours à quel point les dispositions et lois discriminatoires et foncières qui pèsent sur la population sont au cœur du conflit israélo-palestinien : Réfugiés, exilés et déplacés aux biens confisqués, Bédouins du Néguev privés de leur terre, « résidents » de Jérusalem menacés de perdre leur droit à habiter leur ville, habitants de Cisjordanie confrontés à l’expropriation de leurs terres et à la captation de leur eau par les colons...

    Les membres du réseau thématique Palestine-Israël se demandaient comment rendre compte de tous ces dispositifs administratifs, juridiques et militaires complexes, qui se traduisent au fil des ans et des décennies par le déplacement des populations palestiniennes et leur regroupement sur un territoire de plus en plus restreint.

    Documenter les déplacements forcés et témoigner

    Treize bénévoles ont été sur place du 27 septembre au 12 octobre 2014 pour documenter de façon claire les déplacements forcés des populations palestiniennes et pouvoir en témoigner [1]

    Tous avaient déjà participé à l’un des voyages en Palestine organisés par le CCFD-Terre Solidaire. Leur objectif à leur retour : transmettre une compréhension globale des violations des droits des populations palestiniennes qui conduisent à leur déplacement et empêchent le conflit de se résoudre. L’originalité de leur démarche : ne pas seulement s’attarder sur les expropriations récentes, mais aller aussi dans des sites où le processus de déplacement des populations palestiniennes est à l’œuvre depuis plusieurs décennies, notamment en Israël.

    Sept lieux emblématiques

    Pour cela, ils ont choisi sept lieux particulièrement emblématiques. Ils sont situés à la fois en Israël, avec la ville d’Acre, le Néguev, les villes de Ramle et Lod, et en Cisjordanie, avec la Vallée du Jourdain, Jérusalem-Est, les collines du sud d’Hébron et des villages près de Bethléem cernés par le mur. Chaque jour, un binôme prenait des notes et des photos. Le soir, il faisait un compte-rendu au groupe pour que celui-ci puisse le compléter et le valider.

    Au final, ils ont choisi de restituer leur mission sous forme d’un carnet de voyage, pour rester au plus près de la rencontre avec celles et ceux qui vivent au quotidien la réalité des expulsions. Pour chaque site, le carnet explique le contexte pour que le lecteur puisse décrypter une situation complexe, des témoignages, et une rubrique plus personnelle sur ce qui a frappé les participants.

    Un seul regret pour les bénévoles : n’avoir pas pu aller à Gaza, du fait du blocus, bien que le CCFD-Terre Solidaire y appuie plusieurs partenaires. La bande de Gaza, qui abrite 1,82 million d’habitants, dont 1,26 million de réfugiés, sur une bande de territoire de seulement 41 km de long sur 7 km de large, est pourtant une illustration frappante de cette politique visant à regrouper et isoler la population palestinienne sur un territoire le plus restreint possible.

    Pour Françoise Guyot, qui organise régulièrement des voyages sur place, l’important était aussi de montrer comment

    « ces hommes et ces femmes s’organisent pour rester debout, ne pas se résigner, résister de façon créative, face à ces mesures qui n’en finissent pas de s’inventer et de se légaliser ».

     

    http://ccfd-terresolidaire.org/