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Solidarité - Page 21

  • Syrie Debout : la pugnacité face à l’indifférence (Anti-k)

     

    Avoir du courage. De la détermination.

    Ne jamais baisser les bras, même face à l’indifférence. Les Syriens, les activistes, les réfugiés et leurs soutiens, qui se réunissent régulièrement sur la place de la République, tentent de rester « debout » pour dénoncer la guerre qui ravage le pays depuis 2011, mais surtout pour rappeler que leur révolution n’est pas encore enterrée.

    « Ni Bachar, Ni Daech en Syrie ». 

    Ils sont une petite trentaine à braver le froid hivernal un samedi après-midi sur la place de la République, scandant pendant près d’une heure divers slogans. Ce n’est pas première fois qu’ils se réunissent ici. Gazette Debout a déjà relayé certains de leurs précédents rassemblements au printemps dernier. Une commission Syrie Debout a même été créée par des militants de plusieurs associations syriennes et françaises vivant à Paris. Delphine, l’une des initiatrices de la commission, a vécu presqu’une décennie là-bas. Elle nous confie son sentiment d’urgence : « les Nuitsdeboutistes et la révolution syrienne devaient se rencontrer et travailler ensemble sur des questions de droits humains. Il fallait faire un lien. Ce qui les différencie, c’est la situation d’urgence et le degré de barbarie que subissent les insurgés Syriens aujourd’hui ». 

    Syrie Debout n’a pas eu la vie facile, régulièrement alpaguée par des militants pro-Bachar el Assad. « C’était des Français plus ou moins affiliés aux « Soraliens » mais aussi parfois des Maghrébins, souvent biberonnés au jus anti-impérialiste, qui cautionnent n’importe quelle dictature, pourvu qu’elle soit anti-américaine ou anti- occidentale. Certains ne supportaient pas de voir le drapeau de l’indépendance syrienne flotter sur la place. Leur argumentaire est toujours le même : « mieux vaut Bachar que Daech » ! Ils nient que ce sont les deux faces d’une même médaille», se désole Delphine.

    Elle croit également que beaucoup de Syriens craignaient la police, omniprésente sur la place de la République. Une appréhension qui n’est pas sans fondement, les CRS ayant tenté d’expulser la commission de la place début juillet, sous prétexte que leur lutte ne rejoignait pas celle contre la loi Travail…

    Ni Bachar, Ni Daesh en Syrie

    Les membres de Syrie Debout reviennent inlassablement manifester ici pour transmettre leur message : « ni Bachar, ni Daesh en Syrie ». Ils tentent de faire preuve de pédagogie envers les passants, afin de leur expliquer les enjeux à la fois simples et complexes de ce conflit.

    Ahmad Darkazanli, un Syrien militant très engagé qui a fuit son pays depuis de nombreuses années, estime que les Français sont désinformés. « Il y a beaucoup d’articles qui ne reflètent pas la réalité du terrain. Il s’agit d’une véritable dictature de la désinformation », regrette-t-il. « Entre Bachar, Daech, Al Nostra, l’armée libre, les gens se mélangent un peu les pinceaux ». Et on les comprend. Car les journaux ont beau multiplier les graphiques et articles explicatifs, le néophyte peine à s’y retrouver. Seules restent les images des populations civiles baignant dans leur sang, au beau milieu de villes en ruines.

    Ce soir là, rares sont les badauds qui s’arrêtent pour écouter les slogans ou échanger avec les militants. Malgré cette indifférence, les membres réussissent à garder le moral. « On n’a pas de choix . C’est une lutte qui s’annonce longue. Si nous arrivons à chaque fois à convaincre quelques personnes, c’est déjà ça », tente de se rassurer Delphine. Elle insiste également sur l’expérience d’Alep, véritable laboratoire d’une Syrie démocratique. « Il y a eu un processus d’élections libres avec un conseil municipal élu et renouvelé chaque année. Aujourd’hui, c’est Brita Hagi Hassan qui est le maire d’Alep Est et qui vient régulièrement à Paris pour sensibiliser sur ce qui se passe là-bas ».

    De son coté, Ahmad Darkazanli reste persuadé que plus personne en Syrie ne soutient Bachar el-Assad. « Si je compte 5% de sympathisants, je suis encore très large. Les populations qui fuient dans les zones contrôlées par le régime cherchent simplement à se mettre à l’abri. Elles n’ont pas le choix ». Mais face au soutien Russe dont bénéficie le « boucher de Damas » la vie humaine ne pèse pas bien lourd. « Bachar n’est pas un homme courageux, s’il sent que ses soutiens internationaux l’abandonnent, il partira de lui-même », assure Ahmad Darkazanli. D’autant que l’armée Syrienne Libre pourrait en venir à bout si elle était équipée correctement. « Nous ne demandons pas une intervention internationale dans notre pays. Nous demandons simplement que le véto sur les armes soit levé. L’armée syrienne libre doit avoir les moyens de se battre ».

    Quelques jours plus tard, le maire d’Alep Est, Brita Hagi Hassan, est de passage sur la place de la République. L’homme est épuisé : cela fait des mois qu’il ne trouve plus le sommeil. Mais par amitié pour Ahmad Darkazanli, il fait l’effort de venir prononcer un émouvant discours, dont on peut retrouver les principaux éléments dans une interview sur France Culture. Il rappelle la violence, égraine les chiffres des morts, des barils de TNT. « Sous prétexte de combattre le terrorisme, le régime commet encore plus d’actes terroristes ».Pour lui, la seule force apte à combattre Daesh, c’est l’armée libre syrienne.

    Il insiste aussi sur ces 30 000 d’enfants qui sont privés d’école depuis des années. 

    « Ils ne connaissent que la guerre, que les tueries, sans autre référence. Faute d’éducation, ils pourront se faire embrigader par les groupes terroristes. C’est un danger non seulement pour nous mais aussi pour vous en Europe ».

    Toutes ces paroles prennent une étrange résonance, alors que le régime de Bachar el Assad a annoncé vendredi 23 décembre avoir repris le contrôle total de la ville d’Alep après un vaste bain de sang. Face à tant d’horreur, il est facile de détourner les yeux. D’oublier le massacre qui se joue à des milliers de kilomètres de notre territoire. Et pourtant, certains refusent d’oublier et organisent dans toute la France des rassemblements pour soutenir les Syriens : devant la mairie de Paris le 10 décembre dernier à Limoges, à Fougère ( Bretagne) à Angers, La Rochelle, Dijon, Lyon, Lille, Marseille et Strasbourg. Parce que “vivre sans espoir, c’est cesser de vivre.” (Dostoïevski).

    L-A

    http://www.anti-k.org/

  • Paris Alep

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  • Lyon : Alep On T’oublie Pas, Syrie On T’abandonnera Pas

     

    ALEP ON NE T’OUBLIE PAS, SYRIE ON NE T’ABANDONNERA PAS

    RASSEMBLEMENT
    Samedi 24 décembre
    14h30
    Place de Terreaux, 69 Lyon


    Nous sommes en période de Fêtes. Raison de plus pour exprimer notre solidarité avec une population arrachée à sa terre en plein hiver livrée à elle-même pour fatalement grossir les rangs de déplacés et de réfugiés! Mais pour le moment, femmes et enfants sont dehors en attendant un toit (tente!) qui ne vient pas pour s’abriter de la neige qui s’abat sur eux!

     
  • Rennes Syrie

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  • Paris Syrie

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  • Un rassemblement jeudi à Fougères en soutien au peuple d’Alep ( Ouest France)

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    Différentes associations et citoyens fougerais relaient l’appel à manifester d’Amnesty International en soutien aux populations civiles d’Alep en Syrie.

    Le massacre de la population et la situation d’urgence humanitaire que connaît actuellement la ville d’Alep provoquent l’indignation légitime d’une grande part de la population.

    Venez avec une bougie

    Ainsi diverses associations, organisations et, citoyens du pays de Fougères et habitants fougerais se joignent à l’appel d’Amnesty International et invitent à un rassemblement de soutien aux populations civiles bombardées.jeudi 22 décembre Place Aristide-Briand à 18h.

    Lors de ce rassemblement une prise de parole rappellera les positions d’Amnesty International sur la situation à Alep et les personnes présentes auront la possibilité de signer une pétition de soutien. Celles et ceux qui le souhaitent pourront se munir d’une bougie.

    En effet comme le rappelle Amnesty International il s’agit d’une « tragédie humanitaire et d’un scandale diplomatique. Soumise à des bombardements intensifs de l’armée de Bachar al-Assad et de ses alliés russes, la ville d’Alep est, à la mi-décembre 2016, une ville fantôme où règnent la peur et la mort. En quelques semaines, le conflit a fait au moins 415 victimes civiles, selon un bilan publié par les Nations unies. »

    Alep aux mains du régime

    Assiégée pendant plus de quatre mois, soumise un mois durant à un déluge de feu par le régime, Alep, la deuxième ville de Syrie, est en passe d’être reprise totalement par les forces du président Bachar al-Assad avec le soutien crucial de l’allié russe.

    Une opération d’évacuation a débuté jeudi aux termes d’un accord entre la Russie et la Turquie, soutien de l’opposition armée, mais elle a été suspendue pendant le week-end après des accusations de violation de cet accord par les rebelles.

    Au total, plus de 14 000 personnes, dont quelque 4 000 insurgés, ont déjà quitté le réduit rebelle en direction d’autres zones insurgées du Nord, d’après l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).Il reste au moins 7 000 personnes dans l’enclave rebelle totalement ravagée après la dernière offensive aérienne et terrestre lancée le 15 novembre par le régime Assad et ses alliés.

    Le secteur oriental de l’ex-capitale économique de Syrie était aux mains des rebelles depuis 2012 et sa conquête représente la plus importante victoire du régime de Bachar al-Assad dans la guerre en Syrie.

    Comment agir ?

    Amnesty propose plusieurs façons d’agir afin de soutenir la population d’Alep :

    Adresser un message au ministre des Affaires étrangères russe sur Twitter

    Envoyer un message par mail ou par fax à l’ambassadeur de Russie

    Adresser un message sur Twitter à la présidence syrienne

    Adresser un message sur Twitter au guide suprême Iranien

    Envoyer un message par mail à l’ambassadeur d’Iran.

    Soutien de rassemblement aux populations civiles d’Alep jeudi 22 décembre place Aristide-Briand à Fougères, à 18h.

    http://www.ouest-france.fr/

  • Syrie (NPA)

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    Nous sommes avec le peuple syrien

    Les images accompagnant la chute des derniers quartiers libres d’Alep-est provoquent à juste titre des protestations dans le monde, hélas pas partagées par tous les leaders politiques. L’évacuation de près de 80 000 habitants et des combattants qui restaient encore dans ce minuscule réduit se fait dans les conditions les plus difficiles…

    Après des mois de siège et des semaines d’assaut militaire, les habitants d’Alep ont dû se résoudre à accepter de quitter la ville, comme les insurgés syriens ont été obligés de le faire auparavant à Homs, Daraya et Zabadani… Ils n’ont pu résister aux bombardements incessants avec l’aide des avions russes, à la destruction de toutes les infrastructures et moyens de subsistance, et aux offensives au sol des troupes du régime et des milices dirigées par le pouvoir iranien de Khamenei/Rohani.

    Le régime voulait que la reddition se passe sous son contrôle total en direction d’Alep-ouest, avec à la clé la disparition ou l’enrôlement forcé de nombreux hommes dans l’armée de Damas. Mais les insurgés et l’augmentation de la mobilisation dans le monde ont obtenu que l’évacu- ation finale se fasse vers la zone hors du contrôle du régime, au nord-est d’Alep. Cependant les plus grandes incertitudes continuent de régner sur cette évacuation de milliers d’habitants laissés dans le dénuement le plus total, et qui vont dans une zone qui sera probablement la prochaine cible de Bachar el-Assad.

    Crime contre l’humanité

    Le régime syrien est en fait résolu à éliminer toute opposition, à n’importe quel prix. Les innombrables crimes de guerre qu’il a commis (emploi d’armes interdites dont les armes chimi- ques, exactions multiples contre les populations civiles et les combattants désarmés, contre les infrastructures et personnels médicaux, abandon de toute protection des populations) consti- tuent un crime contre l’humanité se déroulant sous les yeux du monde, avec la complicité ou la passivité de quasiment tous les gouvernements.

    Presque jusqu’au bout, les habitants d’Alep-est ont espéré un cessez le feu qui serait imposé par une « communauté internationale » sensible à leur martyr. Bien sûr, c’est l’alliance du régime avec Poutine et le pouvoir iranien qui les a écrasés sans aucune pitié. Mais cette alliance n’a fait que porter à l’apogée les outils géopolitiques accumulés depuis des années par toutes les grandes puissances : les justifications étatsuniennes, mais aussi britanniques et françaises aux interventions militaires massives dans le tiers monde au nom de la défense de leurs intérêts étatiques et de la « guerre au terrorisme ».

    En ce même nom, le renoncement à l’essentiel des protections juridiques des législations portant sur les droits humains (torture, exécutions extra-judiciaires, emprisonnements sans procès, etc.). Pour justifier ces crimes, le droit à la désinformation médiatique la plus cynique. Et pour garantir ces politiques, le droit de veto à l’ONU qui permet à cinq grandes puissances de s’arroger la vie et la mort de ­populations entières.

    Admiration, complaisance et aveuglement

    Dans ce contexte, il faut dénoncer les prises de position scandaleuses de Marine le Pen et de François Fillon. Ils admirent Poutine pour sa capacité à incarner un pouvoir fort, qui ne s’em- barrasse pas de contingences « droits-de-l’hommistes » et qui défend sans états d’âme la « civilisation chrétienne ». En bons héritiers du colonialisme, ils assument que les peuples de la région arabes doivent être dirigés d’une poigne de fer.

    Hélas, nous voyons à gauche des discours tendant à converger avec ce position- nement, remettant en cause les informations les plus vérifiées par les médias, cela au nom des manipulations passées. Malgré sa propension à jouer les victimes, avec d’autres, Jean-Luc Mélenchon persiste à propager le mensonge selon lequel il n’y aurait plus de démocrates dans la résistance à Assad, que les combattants d’Alep sont tous « les assassins de Charlie », voire assimilables à « des Waffen-SS »… passant par pertes et profits le fait que Daesh a été chassé d’Alep en 2014 ! Bref, qu’il n’y a plus rien à défendre dans l’insurrection syrienne. Les tortures et massacres de masse du régime sont relativisés, le fait que les bombardements du régime et de ses alliés épargnent Daesh pour se concentrer sur les zones où existent des coordinations citoyennes est nié.

    Leur hypocrisie, nos solidarités

    Mais nous ne sommes pas dupes des larmes hypocrites des membres du gouvernement socialiste qui disent défendre le peuple syrien, alors qu’ils en avaient le pouvoir et n’ont rien fait. Ni pour permettre aux Syriens insurgés de se défendre, ni pour empêcher l’aide humani- taire d’être accaparée par l’appareil du régime massacreur, ni pour accueillir dignement les centaines de milliers de réfugiés qui fuyaient la guerre en espérant trouver un asile, même provisoire, dans les pays d’Europe.

    Nous ne devons pas nous résigner à accepter la perte de l’humanité élémentaire qui, seule, offre l’espoir d’un avenir meilleur.

    Il faut saluer et amplifier les mobilisations citoyennes en solidarité avec les habitants d’Alep, exiger l’arrêt immédiat de tous les bombardements au Moyen-Orient, qui ne règlent en rien le problème de la montée de courants terroristes. Nous devons exiger la fin des sièges des villes syriennes, l’envoi d’aide humanitaire d’urgence. Nous devons consolider des liens de solidarité concrets avec les démocrates syriens. Et nous avons besoin d’une révolution complète des institutions internationales comme l’ONU, qui ne servent aujourd’hui qu’aux puissants.

    Mardi 20 décembre 2016, Jacques Babel

    http://npa2009.org/

  • Contre l'agression sioniste (Front Populaire de Tunisie)

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    A BAS LES ASSASSINATS IMPUNIS DE L’ÉTAT D’ISRAËL

    VIVE LA SOLIDARITÉ AVEC LA LUTTE DU PEUPLE PALESTINIEN POUR TOUS SES DROITS

    Jeudi 15 décembre, des assassins ont tué par balles Mohamed Zouari alors qu’il quittait à bord de sa voiture son domicile à Sfax (pas moins de 20 impacts de balles).
    Nous, associations démocratiques et les partis politiques de l’immigration tunisienne en France, présentons nos sincères et tristes condoléances à la famille du martyr.
    Nous dénonçons ce lâche assassinat et toutes les agressions permanentes contre le peuple palestinien et les militants qui soutiennent sa cause, pour ses droits nationaux, contre l’occupant israélien, qui, dans le silence honteux et complice des pays européens mène une politique coloniale abjecte.

    RASSEMBLEMENT JEUDI 22 DÉCEMBRE 2016 A 18 HEURES
    TOUS ENSEMBLE A LA FONTAINE DES INNOCENTS

    Fontaine des Innocents - Châtelet
    Jeudi 22 Déc.2016 à 18h30

    Front Populaire de Tunisie - section France

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  • Nouveautés sur Agence Médias Palestine

     
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      MARDI 20 DECEMBRE 2016 A 20H AU BAB ILO *: Toshikuni DOI, cinéaste de premier plan au Japon, sera de passage à Paris pour présenter plusieurs de ses films. Nous présenterons en sa présence, son film documentaire « BRISER LE SILENCE » au BAB ILO LE MARDI 20 DECEMBRE A 20H : Au printemps 2002, l’armée israélienne a...
     
     
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  • Syrie : pourquoi Jean-Luc Mélenchon se trompe (Regards)

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    Dominique Vidal, spécialiste du Proche et du Moyen-Orient, a regardé Jean-Luc Mélenchon lors de l’émission On n’est pas couché du samedi 23 février. Il décrypte les analyses de Jean-Luc Mélenchon sur la Syrie, qui ont fait polémique.

    Il est rare que, dans une émission de grande écoute, la situation syrienne occupe une telle place : près d’un quart d’heure. Mais ce fut, hélas, le trou noir d’une intervention par ailleurs brillante de Jean-Luc Mélenchon.

    Car le candidat à l’élection présidentielle opère un grand écart incompréhensible dans son raisonnement. Dans un premier temps, il considère à raison qu’il n’y a pas de solution militaire à une crise politique et s’oppose donc à toute intervention militaire occidentale, en particulier française, en Syrie. Et on le suit. En revanche, mystère de la logique mélenchonienne, il soutient l’intervention russe. Et il le fait au nom de la lutte contre Daesh et de la solidarité envers les Kurdes assaillis par l’armée turque.

    L’intervention russe a pour but de sauver Bachar El Assad

    Malheureusement, je crois que Jean-Luc Mélenchon connaît mal le dossier. La Turquie est constante : de tout temps, elle s’est focalisée sur les Kurdes. Le fait qu’elle intervienne désormais en territoire syrien n’est qu’une question de degré. Il n’y a rien là de radicalement neuf.

    De surcroît, Jean-Luc Mélenchon tait la réalité de l’intervention russe.

    Tous les observateurs, en dehors des Russes, relèvent que l’action russe est principalement dirigée contre les opposants modérés au régime de Bachar El Assad. Le type de bombardement – le carpet bombing : tapis de bombes – s’inspire des actions de l’armée russe en Tchétchénie. L’aviation russe bombarde civils et militaires de façon indifférenciée. C’est très choquant. Un hôpital d’une ONG vient même d’en être la cible.

    J’ai accueilli récemment à l’Institut de recherches et d’études Méditerranée Moyen-Orient (Iremmo), pour un débat, l’ambassadeur russe en France, Alexandre Orlov : il n’a pas même présenté le combat contre Daesh comme objectif de l’intervention de son pays en Syrie. Le but de celle-ci, a-t-il dit, c’est de sauver Bachar El Assad et son régime. Car, s’ils tombaient, ce serait la porte ouverte à une extension du djihadisme, notamment dans le Caucase. Qu’est-ce qui permet à Jean-Luc Mélenchon de dire que l’objectif des Russes est d’abattre Daesh ? D’autant que, je le répète, l’écrasante majorité des bombardements russes ne visent pas les djihadistes.

    Poutine ne défend que les intérêts de Moscou, du moins ce qu’il considère comme tels

    Jean-Luc Mélenchon a pris l’habitude de se faire l’avocat de Poutine, en Syrie comme en Ukraine. Visiblement, il croit déceler une continuité entre l’URSS et la Russie. Cette filiation est une vue de l’esprit. À supposer que l’URSS ait agi au plan international pour défendre des causes justes, Poutine ne défend plus ni ces causes, ni les valeurs qui les inspiraient. Poutine ne défend que les intérêts de Moscou, du moins ce qu’il considère comme tels. Car il y a un grand écart entre les véritables intérêts de la Russie et la manière dont le groupe dirigeant les conçoit.

    Je pense que Jean-Luc Mélenchon reproduit la même erreur d’analyse en ce qui concerne les régimes arabes.

    Le nationalisme arabe, laïque et socialiste ( et pour le moins despotique Note du Blog) pour a disparu depuis longtemps. Les régimes de Saddam, hier, ou d’Assad, aujourd’hui, n’ont aucun rapport avec ceux des années 1960-1970. La politique progressiste (tellement progressiste que les gens se sont réfugiés dans l'Islam! Note du Blog) a été remplacée par une politique libérale, marquée par les dénationalisations.

    De véritables mafias dominent l’Irak comme la Syrie. Et la dimension laïque s’est réduite au point de n’être plus qu’une façade pour Occidentaux de passage. Saddam Hussein faisait de plus en plus référence à l’islam dans les dernières années de sa dictature. Et Bachar Al-Assad instrumentalise les minorités comme un fond de commerce politique. Il y a eu fondamentalement une rupture au tournant des années 1980. Étrangement, Jean-Luc Mélenchon semble l’ignorer.

    20/12/2016 Ivan Villa Propos recueillis par Catherine Tricot.

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