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Solidarité - Page 95

  • Palestine, l’Agriculture : le nerf de la guerre (Résistance Npa 64)

    Le 7 février dernier a eu lieu à Macaye une journée d’information et de soutien à la Palestine. A cette occasion nous avons rencontré Ana qui y a fait une intervention sur l’agriculture dans ce pays.

     

    Résistances : Peux-tu nous dire dans quel cadre tu as rencontré des représentantEs de l’agriculture palestinienne et ta motivation pour le faire ?

    Ana : Je représentais ELB au sein de la délégation d’observation des droits des paysans et des paysannes et des pêcheurs dans les Territoires Occupés Palestiniens, organisée par La Via Campesina, mouvement paysan international. Cette délégation était composée de représentantEs de différentes organisations paysannes du Pays Basque et d’Andalousie (EHNE-Bizkaia, SOC, ELB), certaines travaillant pour la souveraineté alimentaire des peuples. La Via Campesina a répondu ainsi à l’appel à soutien lancé par le syndicat agricole palestinien l’Union of Agricultural Workers Commitee (UAWC) qui est la première organisation paysanne palestinienne à rejoindre le mouvement de La Via.

    La délégation avait donc deux objectifs : premièrement, exprimer notre reconnaissance, notre soutien et notre solidarité à l’UAWC et aux paysanNEs et pêcheurs palestiniens dans leur lutte quotidienne face à l’occupation israélienne et deuxièmement, recueillir les témoignages des organisations et de la population palestinienne sur la violation systématique des droits humains et la spécificité de la situation vécue par les pêcheurs et les paysanNEs palestiniennes. Cette information a été recueillie dans la cadre de  la Déclaration des Droits des paysans et des travailleurs ruraux qui est actuellement en discussion à Genève. Ce dossier, en cours de rédaction, servira pour l’approbation de cette déclaration proposée par La Via Campesina afin de protéger les droits de la paysannerie partout dans le monde (droit à la terre, aux semences,

    : Quels sont les produits les plus cultivés en Palestine et quels sont les problèmes rencontrés pour pouvoir le faire, en particulier ceux posés par Israël ?

    A : L’agriculture a toujours été une composante très importante dans la vie et l’économie  palestiniennes et continue à l’être malgré l’occupation israélienne. Elle représente 6 % du P.I.B. (Produit Intérieur Brut) et concerne 13 % de la population active.

    Les productions les plus importantes sont les olives, les légumes, la volaille, les œufs, les fruits tels que le raisin, les figues, les oranges, les citrons ou les dates et les céréales. La Palestine est autosuffisante pour certaines de ces productions mais elle dépend des importations pour la viande rouge et surtout pour le blé. 

    Le gouvernement sioniste utilise deux outilss principaux pour mener sa politique d’occupation : la construction des colonies illégales dans les territoires occupés et la construction du mur. Toutes ces constructions impliquent confiscation et expropriation des terres, ainsi que d’autres ressources telles que l’eau. La terre et l’eau sont les deux moyens de production principaux en agriculture et Israël limite ou empêche leur accès.

    Beaucoup des paysanNEs ont leurs terres de l’autre côté du mur. Pour traverser les portes du mur elles/ils doivent faire  des détours de dizaines de kilomètres et doivent avoir un permis. Les horaires pour la traversée du mur sont très limités : une demi-heure à 6 heures le matin, à 12 et 17 heures l’après-midi. Malgré le permis, l’armée israélienne qui en contrôle les portes peut décider d’en refuser le passage. Le plus souvent au moment des récoltes ou lors de la vente au marché local jusqu’à péremption des produits. 

    D’autres pratiques communes employées contre la paysannerie sont : la démolition des infrastructures agricoles (bâtiments agricoles, installations d’irrigation, etc.) et des maisons familiales ; la destruction des cultures agricoles ; le déracinement d’oliviers centenaires ; la confiscation d’animaux et la pollution des terres et des nappes d’eau souterraines.

    Le mur permet à Israël de contrôler et restreindre les mouvements de la population palestinienne mais aussi les produits en décidant quels sont ceux qui rentrent et/ou qui sortent de Cisjordanie et de Gaza. Il empêche les produits palestiniens de traverser le mur et les frontières pour être vendus ailleurs et en même temps, inonde les marchés locaux de Cisjordanie des produits à bas prix pour contrer  la vente des produits palestiniens (dumping). De plus, les paysanNEs palestiniennes doivent acheter des produits de mauvaise qualité à Israël à des prix exorbitants car tout le commerce passe par Israël, augmentant ainsi leurs charges alors que les recettes de leurs produits diminuent. Cette situation met en danger la rentabilité des exploitations palestiniennes, en les obligeant à travailler en dehors de la ferme, très souvent dans des industries ou exploitations des colonies.

    R : Quelles possibilités de s’organiser pour ces paysanNEs et quelles luttes peuvent-elles/ils mener face à l’Etat sioniste ?

    A : La politique d’occupation d’Israël a deux piliers principaux : l’appropriation de la terre et l’expulsion de la population. Ainsi les paysanNEs palestinienNEs deviennent l’objectif principal de cette politique, ils/elles sont la première ligne de la résistance. Le fait de rester sur ses terres et de continuer à les travailler constitue la résistance la plus puissante. Leur identité est liée au travail de leur terre et leur conscience de l’importance de continuer à produire pour nourrir leur peuple.Malgré les attaques israéliennes, leur nombre se maintient. Il y a environ 110.000 fermes dans les Territoires occupés palestiniens et 120.000 hectares cultivés, dont la moitié d’oliviers.

    R : Comment pouvons-nous aider ces personnes et par là même le peuple palestinien dans la production/vente de leurs produits ? Le boycott tel que prôné par B.D.S. est-il une solution ? Est-elle approuvée par les agriculteurs/trices en Palestine ? Quel message faire passer à la population du Pays basque à ce sujet ?

    A : La campagne de Boycott, Désinvestissements et Sanctions est l’outil que les organisations palestiniennes nous offrent pour les soutenir et il faut absolument y adhérer et le mettre en place à tous les niveaux. Toutes les organisations et touTEs les paysanNEs avec lesquelles nous nous sommes entretenuEs soutiennent le BDS. L’occupation actuellement ne coûte rien à Israël, au contraire, il gagne de l’argent avec le tourisme international dans la Mer Morte et en exploitant les meilleures terres agricoles palestiniennes avec de main d’œuvre pas chère.

    C’est le moment d’agir individuellement et collectivement,  d’utiliser la force de nos choix de consommation contre l’occupation sioniste. Boycott d’Israël !

    La journée « Palestina Eguna » a été positive et a rencontré un écho certain.

    Entretien avec Ana Bados militante d’ELB (Euskal Herriko Laborarien Batasuna)

  • Nouveautés AFPS

  • Nouveautés sur AFPS

  • 2014, année la plus meutrière pour les civils Palestiniens depuis la Guerre des Six jours de 1967 (Le Vif.be)

     
     
    Le nombre de civils Palestiniens tués lors d'affrontements avec Israël a atteint en 2014 un niveau sans précédent depuis la guerre des six jours de juin 1967, selon un rapport de l'ONU rendu public jeudi.
     

    "2014 a connu le pire bilan pour les pertes civiles parmi les Palestiniens depuis 1967", en raison surtout du bilan des morts durant l'opération "Bordure protectrice" lancée l'été dernier par l'armée israélienne dans la bande de Gaza.

    Lors de cette opération, "plus de 1.500 civils ont été tués, 11.000 ont été blessés et 100.000 déplacés", des personnes qui n'avaient toujours pas retrouvé de domicile fin 2014, selon le rapport annuel de l'Office des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires dans les territoires palestiniens occupés (Ocha).

    Au total, 2.220 Palestiniens, dont des combattants, ont été tués dans la bande de Gaza. Parmi les victimes figurent 550 enfants, précise le document intitulé "Vies fragmentées". Côté israélien, 73 personnes ont été tuées, dont 67 soldats.

    Ocha a indiqué ne pas avoir été en mesure de vérifier lui-même le nombre de victimes fourni par des ONG, des sources palestiniennes et israéliennes.

    En Cisjordanie occupée et à Jérusalem, 58 Palestiniens ont été tués et 6.028 autres blessés en 2014, soit le niveau le plus élevé depuis des années, ajoute le rapport. Durant la même période, 12 Israéliens ont été tués. Le nombre de Palestiniens détenus "pour des raisons de sécurité" a pour sa part augmenté de 24% à 5.258 prisonniers en moyenne mensuelle l'an dernier.

    En Cisjordanie et à Jérusalem-Est, 1.215 Palestiniens ont été expulsés de leur domicile détruit par les autorités israéliennes, soit le chiffre le plus élevé depuis qu'Ocha a commencé en 2008 à faire ce type de décompte.

    Le rapport dénonce également la poursuite de l'expansion des colonies israéliennes en Cisjordanie et à Jérusalem-Est contraire au droit international.

    "Au total, quelque 4 millions de Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza sont restés sous un régime d'occupation militaire israélienne", déplore l'Ocha
     
    26/03/15 à 08:39 - Mise à jour à 08:39
     
  • Isoler Israël (Afps Rennes)

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    Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a toutes les raisons de se réjouir.

    Il a provoqué la surprise en remportant une victoire décisive aux dernières élections législatives, s’assurant ainsi un troisième mandat consécutif. Son parti, le Likoud, a obtenu un avantage de cinq sièges à la Knesset sur son principal rival, l’Union sioniste de centre-gauche. Mais il faut s’attendre à ce que les célébrations soient de courte durée. La tactique employée par Netanyahu pour parvenir à ce résultat – en revenant sur son engagement en faveur d’une solution à deux États avec la Palestine et en promettant de poursuivre les implantations de colonies dans les territoires occupés – aura sans doute de graves conséquences politiques et diplomatiques pour Israël.

     

    Ces dernières années, la ligne dure suivie par le Premier ministre de l’État hébreu a sapé de manière croissante la crédibilité d’Israël tout en convainquant les Palestiniens vivant dans les territoires occupés qu’un véritable accord avec Israël était impossible. (En fait, les Palestiniens n’ont montré que peu d’intérêt pour le résultat de ces élections). Maintenant que Netanyahu a durci sa rhétorique, avec pour récompense un renouvellement de son mandat, il faut s’attendre à ce que le mouvement international visant à isoler Israël prenne de l’ampleur. En fait, il ne fait plus aucun sens de soutenir des négociations directes entre Israël et les Palestiniens parce que les hypothèses qui sous-tendaient cette approche ont volé en éclats.

    La première hypothèse était que les deux parties acceptaient la solution de deux États comme base d’un accord de compromis.

    Et Netanyahu avait de fait déclaré lors d’un discours à l’Université Bar Ilan en 2009 qu’il était prêt à accepter la création d’un État palestinien à condition qu’il soit démilitarisé et que les Palestiniens reconnaissent Israël comme la patrie du peuple juif. Ce n’est plus le cas : deux jours avant les élections, Netanyahu a explicitement promis que son gouvernement n’accepterait jamais la création d’un État palestinien.

    La seconde hypothèse implicite des négociations de paix était qu’Israël, étant un pays démocratique, ne souhaiterait pas imposer pour toujours sa loi à un autre peuple par le biais d’une occupation militaire, niant ainsi son droit humain fondamental à l’autodétermination. Mais Netanyahu a maintenant démontré qu’Israël n’est une démocratie que pour ses citoyens juifs, en rejetant les citoyens israéliens arabes, qui représentent 20 pour cent de la population du pays, en des termes racistes flagrants. Aux dernières heures des élections, Netanyahu a appelé les Israéliens juifs à aller voter parce que « les électeurs arabes se rendent en masse vers les bureaux de vote ».

    En réduisant à néant les deux hypothèses sans lesquelles toute négociation avec les Palestiniens est impossible, le gouvernement israélien et, indirectement, la majorité des Israéliens ont détruit le mince vernis de légitimité que la communauté internationale avait appliqué à un pays qui occupe un autre peuple depuis bientôt cinq décennies. Les raisons qui justifiaient de ne pas critiquer Israël de manière trop virulente au sein des institutions internationales ou de recourir au boycott pour punir Israël pour ses crimes de guerre ne sont plus valables.

    Certains groupes ont bien sûr reconnu depuis longtemps que des mesures plus draco- niennes  s’imposaient, notamment celui créé par des Palestiniens de la diaspora et des sympa- thisants en 2005, la campagne internationale Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS), qui a pour objectif de faire en sorte qu’Israël cesse de violer le droit international, en particulier en ce qui concerne sa politique de colonies de peuplement. Le mouvement BDS a rencontré assez d’opposition dans plusieurs régions du monde, pour ses tactiques jugées inutiles et injustifiées. Cette situation va changer.

    De même, les États-Unis se sont opposés à l’adhésion de la Palestine – qui a le statut d’État observateur non membre à l’Onu – à la Cour pénale internationale (CPI). Malgré l’absence de progrès dans les négociations de paix, l’administration américaine continue à croire à la démocratie israélienne et à la volonté de l’État hébreu de poursuivre dans le sens d’une solution à deux États. Cela aussi va changer.

    Pour le dire simplement, alors que le gouvernement israélien est revenu sur son engage- ment à négocier la paix avec la Palestine, la communauté internationale ne peut plus justifier l’approche suivie jusqu’à présent. Elle doit maintenant se conformer à ses valeurs proclamées et isoler Israël, politiquement et économiquement. Les dirigeants à travers le monde doivent en outre soutenir les tentatives faites par la Palestine pour résoudre le conflit avec Israël par le biais d’agences internationales neutres comme la CPI. Et les forums internationaux, tel le Conseil de sécurité des Nations unies, doivent condamner le refus de l’État hébreu à mettre fin à une occupation de 47 ans et lui faire clairement comprendre qu’il ne bénéficiera plus d’une diplomatie de deux poids, deux mesures.

    En 1990, lorsque Saddam Hussein a envoyé les troupes irakiennes envahir le Koweït au prétexte de reprendre des territoires perdus, le Conseil de sécurité des Nations unies a voté, en vertu du chapitre VII de la Charte de l’Onu, pour l’imposition d’un strict embargo financier et commercial contre l’Irak. De même, lorsque l’Afrique du Sud, sous le régime de l’apartheid, niait ses droits humains fondamentaux à la population noire, majoritaire dans le pays, la communauté internationale a appliqué une campagne de désinvestissement et de sanctions de grande ampleur.

    Aujourd’hui, Israël évoque des raisons historiques pour occuper un autre peuple. Son gouvernement, qui a révélé ses tendances racistes, nie à quatre millions de Palestiniens leurs droits fondamentaux et utilise même la force militaire à leur encontre. La communauté internationale se doit de répondre en conséquence en intensifiant les boycotts, les désinvestissements et les sanctions, jusqu’à ce que les Palestiniens puissent vivre librement dans un État réellement indépendant aux côtés d’Israël.

    Daoud Kuttab, L’Orient le Jour, lundi 23 mars 2015

    © Project Syndicate, 2015. Traduit de l’anglais par Julia Gallin

    Daoud Kuttab (@daoudkuttab), ancien professeur à l’Université de Princeton, et fondateur et ancien directeur de l’Institut des médias modernes de l’Université al-Qods à Ramallah, est un militant pour la liberté de la presse au Moyen-Orient.

    http://www.rennespalestine.fr/

  • Tous Tunisiens, tous au Forum Social Mondial ! (Attac)

    *

    L’attentat qui frappe la Tunisie soulève indignation et colère.

    Attac exprime toute sa sympathie et son émotion aux proches des victimes. La nature des cibles - apparemment surtout des touristes de diverses nationalités - démontre à nouveau l’infernale logique de la « guerre des civilisations » post-11 septembre.

    Ce monde d’inégalités, de prédation sociale et de destruction écologique nourrit les fanatismes et donne tous les prétextes aux partisans de la violence aveugle. Ces évènements surviennent alors que le forum social mondial de Tunis, préparé par la société civile tunisienne et le mouvement démocratique, ouvre dans quelques jours.

    Nous déclarons dès à présent notre solidarité avec le peuple tunisien et notre détermination renforcée à retrouver nos amis tunisiens dans le grand rendez-vous altermondialiste, qui accueillera des délégations du monde entier venues soutenir le processus démocratique en Tunisie.

    Nous sommes tous Tunisiens, et nous serons au FSM !

    vendredi 20 mars 2015, par Attac France
     
     
  • Nouveautés sur "Agence Médias Palestine"

     
    Israël a détruit 18 maisons arabes dans le Néguev la semaine dernière

    Israël a détruit 18 maisons arabes dans le Néguev la semaine dernière

    Mardi 17 mars 2015 Un bulldozer israélien démolissant des maisons PLS48.net a rapporté que le ministère de l’intérieur israélien avait annoncé hier qu’il avait détruit 18 maisons arabes dans le désert du Néguev la semaine dernière. Dans une déclaration, le ministère a expliqué avoir supervisé la destruction des maisons en coopération avec le Fond National...
     
     
     
    Ali Abunimah: Pourquoi je suis soulagé que Netanyahu ait gagné

    Ali Abunimah: Pourquoi je suis soulagé que Netanyahu ait gagné

    Ali Abunimah – 18 mars 2015 – The Electronic Intifada Benjamin Netanyahu au congrès américain le 3 mars. (Caleb Smith/Flickr) Beaucoup avaient espéré que Benjamin Netanyahu serait battu aux élections israéliennes d’hier. Je n’étais pas de ceux-là. Beaucoup l’avaient déjà enterré – des sondages pré-électoraux montraient son parti, le Likoud, à la traîne derrière l’Union...
     
     
     
    Gidéon Levy: Netanyahu mérite le peuple israélien, et ce peuple le mérite

    Gidéon Levy: Netanyahu mérite le peuple israélien, et ce peuple le mérite

    Si après tout cela, le phénix israélien a réussi à renaître de ses cendres et à être réélu, quelque chose s’est vraiment brisé, peut-être sans espoir de réparation. Par Gideon Levy, le 18 mars 2015 Des supporters de l’Union Sioniste attendent l’arrivée d’Isaac Herzog au quartier général du parti à Tel Aviv après les résultats...
     
     
     
    Artists for Palestine au Forum Social Mondial à Tunis

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    Artists for Palestine sera au prochain FSM à Tunis. Voici le programme, à diffuser ! : https://www.facebook.com/artistsforpalestine.org/photos/pcb.848713985190542/848711855190755/?type=1&theater CA (RE)COMMENCE DES LUNDI 23 MARS A TUNIS IT STARTS FROM MONDAY MARCH 23 IN TUNIS : ARTISTS FOR PALESTINE SERA AU FSM TUNIS AT World Social Forum TUNIS INAUGURATION ART EXPO PALESTINE LUNDI 23 03 2015 –...
     
     
     
    le Cirque derrière le mur

    le Cirque derrière le mur

    « Nous faisons cela parce que nous avons besoin de créer une meilleure Palestine, c’est à dire politiquement, mais aussi socialement. » Nayef Abdallah est né réfugié dans le camp de réfugiés de Faraa d’une famille qui a été chassée de sa maison de Haïfa pendant la Nakba – les événements entourant la création d’Israël en 1948...
     
     
     
    "Après les élections israéliennes" - Commentaires et analyses d'Eyal Sivan

    « Après les élections israéliennes » – Commentaires et analyses d’Eyal Sivan

    Après les élections israéliennes : premiers commentaires et analyses d’Eyal Sivan qui a suivi les élections en Israël jusqu’à ce matin 18 mars 2015 (propos recueillis par Michèle Sibony) Quels ont été les faits marquants durant la dernière période de la campagne qui peuvent expliquer ces résultats? Nous étions dans une situation où tous les...
     
     
     
    Quand la représentante de l'UE félicite le criminel de guerre Netanyahou pour sa victoire

    Quand la représentante de l’UE félicite le criminel de guerre Netanyahou pour sa victoire

    Alors que l’extrême droite vient de remporter les élections en Israël, Federica Mogherini, vice présidente du parlement européen a félicité dans un communiqué officiel de l’Union Européenne le criminel de guerre Netanyahou suite à sa victoire. Le communiqué publié aujourd’hui sur le site de l’Union Européenne: Hier, le peuple israélien a voté dans le cadre...
     
     
     
    Des euro-députés interdit une deuxième fois d'entrer à Gaza par Israël

    Des euro-députés interdit une deuxième fois d’entrer à Gaza par Israël

    Le Groupe Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique condamne le refus persistant d’Israël à autoriser l’entrée dans Gaza aux eurodéputés[i]. 18/03/2015 Les députés européens Martina Anderson[iii] et Neoklis Sylikiotis[iv] qui faisaient partie d’une délégation de députés européens de différents groupes politiques ont été retenus pour interrogatoire pendant plus de 2 heures à l’aéroport de Tel Aviv...
     
     
     
    Record du nombre de violations des médias en Palestine en 2014

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    RAMALLAH (Ma’an) – Le Centre Palestinien pour le Développement et la Liberté des Media (MADA) a dit dimanche que l’année 2014 a vu 465 violations de la liberté des media en Cisjordanie occupée, dans la bande de Gaza et à Jérusalem Est. Ghazi Hanania, le président de MADA, a dit à des reporters que 2014...
     
     
     
     
    Six adolescents, un adulte, détenus par l’armée près de Jénine

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    Samedi 15 mars 2015 07h39 par IMEMC & Agences Samedi soir, les soldats israéliens ont détenu six adolescents palestiniens et un adulte du village d’al-‘Arqa, à l’ouest de la ville de Jénine au nord de la Cisjordanie. Le Bureau de Coordination du District Palestinien (Palestinian District Coordination Office – DCO) a réussi à obtenir leur...
     
     
     
     
    Gideon Lévy: Pour voir à quel point Israël est devenu raciste, regardez à gauche

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    Les sommets atteints par l’expression de la haine contre les Arabes sont choquants, tout comme leur acceptation par le public israélien. Par Gideon Lévy, dimanche 15 mars 2015, 6h20 Le « vol chocolat » d’Israël – l’équivalent politique de cet incident récent, une vidéo de ce qui est devenu un virus, dans laquelle des passagers...
     
     
     
    Précaire et dangereuse : une journée dans la vie d’un pêcheur de Gaza

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    Mohammed Omer – Middle East Eye – 16 février 2015 Malgré l’accord de cessez-le-feu, la marine de guerre israélienne poursuit ses attaques contre les bateaux de Gaza dans la zone de pêche étendue, provoquant peur et privations. Des pêcheurs reviennent avec seulement une petite pêche et cela parce qu’ils ont été forcés de pêcher à...

  • Bordeaux Palestine

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  • La résistance syrienne, toujours (Npa)

     

    Comme cadeau d’anniversaire pour les quatre ans de l’insurrection syrienne, le gouvernement des États-Unis par la voix de John Kerry, a laissé entendre qu’un compromis serait souhaitable avec Bachar Al-Assad.
     
    Même si Kerry a tenté de noyer le poisson ensuite, les USA (comme la Russie) louvoient pour retrouver leur leadership et étouffent les aspirations des peuples à la liberté, la justice sociale et la dignité.
     
    Ces objectifs étaient au cœur du soulèvement provoqué par la sauvagerie et la politique néolibérale du régime de Bachar Al-Assad, responsable ensuite de l’immense majorité des 215 000 mortEs recensés, des villes rasées, des millions de déplacéEs. Très affaibli en 2012, le régime a trouvé son salut dans l’aide décisive du régime iranien, du Hezbollah libanais et de la Russie de Poutine.
     
    Mais les révoltés syriens ont aussi été trahis par leurs faux « amis » qui ont permis l’émergence d’un deuxième front d’oppression. L’État islamique/Daech est un cas d’école : créé par Al-Qaïda et les sbires de Saddam Hussein en Irak, mis en selle par le régime syrien, financé par les monarchies pétrolières et la Turquie, légitimé par les attaques américaines, pendant que les démocrates n’étaient encouragés que verbalement. Le monstre ayant échappé à tous ses créateurs, il justifie maintenant de nouvelles manœuvres prétendant le contrecarrer.

    La révolution syrienne continue pourtant de s’exprimer de multiples façons, à Damas et d’autres villes contrôlées par le régime, par une vague de protestations ; dans le sud, par la résistance armée pluraliste ; dans le nord, autour de Kobané, en alliance militaire avec les kurdes du PYD ; à Idlib et à Alep par les mobilisations autant contre le régime que contre les islamistes qui ont pris le pouvoir. Et on a vu à Alep la difficulté à parvenir à une simple trêve permettant la survie des populations.
     
    Les 14 et le 15 mars, nous étions au côté des Syriens mobilisés dans leur pays comme à l’étranger, pour la liberté et la justice en Syrie, contre Assad et contre Daech, contre l’abandon des réfugiéEs et l’accaparement des aides humanitaires par le régime, cela sous l’égide d’institutions internationales indifférentes à « ceux d’en bas ».

    Jacques Babel

  • Tunisie, un attentat contre les forces vives de la première révolution du monde arabe (Npa)

     

    Le NPA exprime toute son horreur face à l'attentat qui a causé plusieurs dizaines de morts et de blessés en Tunisie.

    Les responsables de cet acte odieux ont voulu semer la peur contre la population, les travailleurs et aussi affirmer, malgré les revers qu'ils ont subis ces derniers temps, que leur volonté d'instaurer un État islamiste, comme dans d'autres pays de la région, demeurait intacte.

    En s'attaquant à des touristes étrangers, ils ont voulu simultanément porter un coup durable à l’économie tunisienne qui tire une part importante de ses ressources du tourisme et affirmer leur mépris de la culture et de la liberté.

    Ils espèrent que le développement d'un chaos, à la fois économique et sécuritaire, facilitera la réalisation de leur projet. Cet attentat va inévitablement renforcer « au nom de l'union nationale » les mesures répressives à l'égard de toutes celles et ceux qui revendiquent et qui luttent pour leurs droits dans ce pays, en premier lieu les militantEs des organisations ouvrières. Le pouvoir qui a dirigé la Tunisie en  2012 et 2013 porte une lourde responsabilité politique et morale. Il a en effet protégé et laissé prospérer les milices islamistes pendant de longs mois et a entravé les poursuites à leur égard.

    Aujourd'hui le gouvernement, au service des classes dominantes dirigé par Essebi et auquel participent des membres d'Ennahdha, ne peut être en rien un rempart contre la montée en puissance des groupes armés se réclamant de l'Islam politique.

    Pour faire face à la menace djihadiste, la population tunisienne ne peut compter que sur l'importance de ses mobilisations, sur ses propres luttes pour conquérir la démocratie et le contrôle de la vie économique.

    Les organisations du mouvement ouvrier, syndicats, partis politiques de gauche et associations doivent se faire les porte-paroles des intérêts des classes exploitées pour refuser à la fois le joug des islamistes et la politique répressive et sécuritaire du gouvernement.

    Montreuil, le 19 mars 2015

    http://npa2009.org/communique/tunisie-un-attentat-contre-les-forces-vives-de-la-premiere-revolution-du-monde-arabe