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Solidarité - Page 94

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

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    Pour le Trio Joubran, « être artiste, c’est résister »

    L’Orient le Jour, mercredi 8 avril 2015
  • Cri de ralliement pour les déplacés du camp Yarmouk (Le devoir.ca)

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    Une grande mobilisation pour la sécurité des réfugiés palestiniens à Damas s’organise, après leur évacuation

    Ramallah — Manifestations, appel de personnalités, déplacement à Damas d’un dirigeant de l’OLP : les Palestiniens se sont mobilisés lundi pour le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk en Syrie, pris en étau entre les troupes syriennes et le groupe État islamique.

    Le Conseil de sécurité de l’ONU a en outre réclamé que les agences humanitaires puissent avoir accès aux milliers de Palestiniens bloqués dans le camp afin qu’ils puissent être évacués en toute sécurité. 

    Un haut cadre de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Ahmed Majdalani, a expliqué à l’AFP être en route pour Damas pour discuter avec des responsables du gouvernement syrien des « moyens d’offrir une protection à notre peuple à Yarmouk ». « Le gouvernement est la partie principale, c’est lui qui est responsable de la sécurité en Syrie et qui est concerné dès lors qu’il s’agit de protéger le camp », a-t-il estimé.

    Camp assiégé

    L’OLP a appelé « tous les mouvements à se mettre d’accord immédiatement pour protéger le camp des tentatives d’en faire un champ de bataille ». Elle rappelle en outre « l’obligation d’éloigner les civils via des couloirs sécurisés et d’autoriser l’entrée immédiate d’une aide humanitaire et médicale d’urgence ».

    Cet appel a été soutenu par les mouvements présents à Gaza — des islamistes à la gauche — qui, dans un communiqué commun, ont demandé à « s’accorder avec la délégation de l’OLP sur une position commune pour tenir les camps à l’écart [du conflit] et ne pas interférer dans les affaires syriennes ».

    L’OLP a organisé ces derniers jours l’évacuation de 2000 personnes de Yarmouk, qui comptait encore la semaine passée quelque 18 000 habitants. Assiégés depuis plus d’un an par l’armée syrienne, les habitants de ce camp situé à environ sept km du centre de Damas souffrent de pénuries de nourriture, d’eau et de médicaments.

    Selon M. Majdalani, c’est parce que son emplacement aux portes de la capitale est « stratégique » que le groupe EI tente de le prendre « pour y installer des bases d’où il peut lancer ses attaques ». Mais, a-t-il prévenu, « nous ne voulons pas que notre peuple paie le prix d’une bataille qui n’est pas la sienne ».

    Le groupe armé État islamique a lancé mercredi une offensive sur le camp avec l’aide de djihadistes du Front al-Nosra, la branche syrienne d’al-Qaïda, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Ils en contrôlent désormais une grande partie après plusieurs jours d’affrontements contre des combattants palestiniens, qui ont fait une trentaine de morts.

    Dans le même temps, l’armée syrienne a renforcé son siège autour de Yarmouk et mène des raids aériens réguliers sur le camp, dans lequel elle n’est jusqu’ici pas entrée.

    Manifestation

    Dans la bande de Gaza, des dizaines de personnalités politiques, dont les députés du Hamas, se sont rassemblées devant le Parlement pour demander aux belligérants d’arrêter immédiatement les tueries. Il faut que Yarmouk « soit un lieu neutre, à distance de la folie de la guerre », a lancé Mohamed Faraj al-Ghoul, un dirigeant du mouvement islamiste.

    Dans le même temps, une centaine de femmes ont manifesté devant un bureau de l’ONU à Gaza pour, selon une participante, « lancer un appel aux pays arabes et à l’ONU pour qu’ils aident Yarmouk ».

      Des jeunes Palestiniens ont également bloqué l’entrée de la Croix-Rouge à Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël. Sur la porte qu’ils ont cadenassée, ils ont accroché des pancartes de soutien aux habitants de Yarmouk abandonnés selon eux par la Croix-Rouge, a rapporté un photographe de l’AFP

    7 avril 2015

    http://www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/436516/syrie-cri-de-ralliement-pour-les-deplaces-du-camp-yarmouk

     

  • Nouveautés sur Info-Palestine

    À Gaza, des Palestiniens ont démontré leur soutien aux réfugiés du camp Yarmouk, à Damas, qui a été pris d’assaut la semaine dernière par les djihadistes du groupe État islamique.

    Catastrophe dans le camp de Yarmouk, investi par l’État Islamique

    Maureen Clare Murphy - 6 avril 2015

    Et si l’on parlait de l’arsenal nucléaire israélien ?

    Ramona Wadi

    C’est Israël, la vraie menace nucléaire au Proche-Orient !

    Lamis Andoni

     

  • Assad et Daesh unis contre les Palestiniens de Damas (Rue 89)

     

    Le camp palestinien de Yarmouk, dans la banlieue sud de Damas, comptait au moins 100 000 résidents au début de la crise syrienne.

    Les différentes factions palestiniennes sont parvenues à le préserver durant plus d’un an de l’escalade militaire qui gagnait peu à peu le reste de la capitale. Mais le bombardement aérien du camp par l’aviation d’Assad en décembre 2012, officiellement « par erreur », a précipité Yarmouk dans l’horreur du conflit.

    Depuis juillet 2013, l’armée syrienne et les milices chiites qui lui sont alliées (Hezbollah libanais et mercenaires irakiens) ont imposé à Yarmouk un siège d’une extrême sévérité. La population du camp est tombée en-dessous de 20 000 personnes, dont les ressources se sont épuisées avec la poursuite du blocus. Les premiers cas de morts de faim ont été rapportés en décembre 2013.

    Les organisations humanitaires estiment aujourd’hui qu’au moins 166 personnes ont péri de la faim à Yarmouk. Ce chiffre ne prend pas en compte les civils abattus par les snipers du régime lors de leur quête désespérée de nourriture, ni les victimes de séquelles désormais irréversibles d’une sous-alimentation prolongée. Les appels répétés de l’ONU, formellement responsable de ce camp de réfugiés, n’ont débouché que sur des distributions ponctuelles d’aide humanitaire, et non sur la levée d’un blocus aussi meurtrier.

    « On aura Bachar et les djihadistes »

    J’écrivais en décembre 2013, à propos de Yarmouk, que « à jouer Bachar contre les djihadistes, on aura Bachar et les djihadistes ».

    Cette sinistre prédiction s’est réalisée avec l’offensive éclair menée par les djihadistes de Daesh, le 1er avril 2015, qui leur a permis d’occuper la plus grande partie du camp de Yarmouk. Il est impossible que les partisans de Baghdadi, absents de Yarmouk comme de la banlieue de Damas, aient pu ainsi investir un camp hermétiquement assiégé sans une complicité active du régime Assad.

    Le despote syrien, dont le machiavélisme force l’admiration de certains, fait ainsi d’une pierre deux coups : il escompte briser par le truchement de Daesh la résistance de Yarmouk, inébranlable malgré les terribles souffrances de la population ; il met en scène la menace djihadiste à quelques kilomètres du centre de Damas, afin de se poser une fois encore comme moindre mal face à ce péril, alors même que, dans le nord-ouest de la Syrie et à la frontière jordanienne, il vient d’essuyer de très sérieux revers militaires.

    Aux dépens des forces révolutionnaires

    On ne répètera jamais assez que les territoires conquis par Daesh l’ont été aux dépens des forces révolutionnaires, et non du régime Assad. Ce qui était déjà vrai dans le reste de la Syrie l’est aussi à Yarmouk de manière tragiquement caricaturale : la contre-offensive menée par les factions palestiniennes et révolutionnaires contre Daesh, depuis le 2 avril 2015 à Yarmouk, est en effet la cible des pilonnages du régime Assad et des attaques de ses supplétifs.

    Assad et Daesh ne sont que les deux faces du même monstre. Les activistes syriens le martèlent sur tous les tons, sans jamais négliger l’arme de l’humour. Le camp de Yarmouk, bombardé, affamé, mais toujours insoumis, est dorénavant livré par Assad à la terreur djihadiste. Le silence qui entoure une telle barbarie en dit long sur le monde dans lequel nous vivons.

    Face à cette culture de mort, à ce culte de la mort, qui sont partagés par Assad et Daesh, les habitants de Yarmouk opposent leur volonté de vivre, envers et contre tout. Cela s’appelle la résistance, celle du pianiste Ayham Ahmed, toujours assiégé dans Yarmouk, celle des frères Mohammed et Yasser Jamous, rappeurs désormais réfugiés en France.

    N’abandonnons pas Yarmouk une fois de plus à ses bourreaux.

    Jean-Pierre Filiu
    Universitaire
    Publié le 04/04/2015 à 11h37
     
  • "Depuis l’arrivée de l’EI à Yarmouk, on vit cloîtrés" (Afps)

     

    Dans le camp de Yarmouk, près de Damas, de violents combats ont éclaté entre des groupes armés palestiniens et les jihadistes de l’organisation de l’État islamique qui ont pénétré dans la zone mercredi. Une situation qui paralyse un peu plus encore les habitants qui vivent depuis des mois dans des conditions humanitaires désastreuses.

    Les jihadistes sont parvenus à s’emparer mercredi d’une grande partie du camp de réfugiés palestiniens. Des groupes armés palestiniens, dont celui d’Aknaf Beit al-Maqdess proche du mouvement islamiste Hamas, ont alors lancé une contre-offensive contre l’organisation jihadiste et réussi à reprendre certains secteurs du camp, a indiqué Anouar Abdelhadi, un représentant de l’OLP à Damas cité par l’AFP.

    Selon lui, six personnes ont été tuées et 17 blessées dans ces affrontements. Yarmouk est assiégé depuis plusieurs mois par les forces du régime syrien qui essaye de chasser les groupes rebelles du camp. Ils sont 18 000 à souffrir de pénuries de nourriture, d’eau et de médicaments.

    "Personne n’ose plus distribuer les aides"

    Ahmed est un réfugié palestinien de Yarmouk.

    "Les conditions de vie étaient déjà difficiles dans les camps depuis plusieurs mois, mais là c’est intenable. Il y a des tirs et des snipers partout, je n’ai pas osé mettre le nez dehors depuis deux jours. Pour s’approvisionner en eau, nous avons l’habitude de remplir des jerricanes dans des puits dans certains quartiers du camp mais ces endroits sont devenus trop dangereux. Mercredi, un ami photographe, Jamal Abou Khalifé, a été tué alors qu’il couvrait ces combats. C’est désolant, il était jeune et plein d’espoir."

    "Le seul hôpital qui était tenu par les volontaires du Croissant-Rouge a été évacué mercredi [Selon certaines sources, il serait dans une zone désormais contrôlée par les jihadistes de l’organisation État islamique] car il a été touché par des tirs d’obus.

    La distribution des denrées alimentaires est également interrompue. Des ONG ont fait parvenir des aides à l’intérieur du camp hier mais personne n’a osé les distribuer car le point de distribution est situé dans la rue de la Palestine où les combats ont lieu aujourd’hui."

    "C’est vraiment dommage parce la situation commençait à s’améliorer ces dernières semaines et les aides de l’ONU étaient distribuées trois fois par semaine depuis le 5 mars [les autorités syriennes avaient interrompu l’acheminement de l’aide humanitaire en décembre 2014 en raison d’affrontements entre des factions palestiniennes proches du régime et des groupes d’insurgés retranchés dans le camp, notamment des combattants du groupe jihadiste Jabhat al-Nosra, ndlr]."

    Omar K. est secouriste. Il travaille dans un dispensaire improvisé depuis le début des combats. Dans ce centre médical, trois personnes sont mortes sous ses yeux.

    Personne ici ne souhaite que les jihadistes de l’EI prennent le contrôle du camp. C’est vrai que des formations islamistes comme de Jabat al-Nosra sont présentes depuis plusieurs mois ici, mais ils ne persécutent pas les gens comme le fait l’organisation de l’EI ailleurs. Par exemple, ils n’ont pas interdit la vente de tabac. En revanche, ils sont inflexibles avec le blasphème [en janvier 2015, l’organisation Jabat al-Nosra avait exécuté un jeune accusé de blasphème].

    Les combats ont lieu un peu partout dans le camp mais les jihadistes de l’EI contrôlent déjà toute la zone ouest au niveau de la rue Loubya ainsi que la zone est. Ils ont aussi coupé les accès vers les quartiers de Yelda et Babila jouxtant le camp à l’ouest, et où les habitants se rendent régulièrement pour acheter de la nourriture. Si ces combats continuent, on court vers une véritable catastrophe quand les habitants auront épuisé leurs stocks de nourriture.

    France 24, vendredi 3 avril 2015

    http://www.france-palestine.org/Depuis-l-arrivee-de-l-EI-a-Yarmouk-on-vit-cloitres

    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20150402-syrie-yarmouk-camp-palestiniens-damas-etat-islamique/

    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/malgre-une-incursion-mediatique-a-yarmouk-daech-ne-menace-pas-damas_1667805.html

    http://www.aljazeera.com/news/2015/04/isil-enters-yarmouk-refugee-camp-syria-capital-150403124537528.html

    Commentaire: Il en ressort que chassés un temps par les rebelles (dont le Hamas) ils sont revenus.

     

  • Le 1er festival Ciné-Palestine (Ujfp)

    *

    La première édition du Festival Ciné-Palestine (FCP) est prévue du 29 mai au 7 juin 2015, à Paris et dans le département de la Seine-Saint-Denis. Il s’agit d’une première du genre en France, par l’ampleur du projet, dédié avant tout à l’aspect culturel et à la diversité des formes d’expression cinématographique palestinienne.

    En proposant une programmation de qualité et en développant un important travail de communication, ce Festival entend promouvoir la richesse de l’œuvre cinématographique palestinienne et soutenir une nouvelle génération d’artistes qui fait preuve d’une créativité foisonnante.

    Le Festival Ciné-Palestine est piloté et mis en œuvre par le comité d’organisation, émanation de l’association éponyme, en partenariat avec l’association de l’Autre Journal.

    http://festivalpalestine.paris/le-festival/

    http://www.ujfp.org/

  • Nouveautés sur AFPS Rennes

    • Qui a dit ?...

       

      La situation au Proche-Orient est suffisamment catastrophique pour provoquer des prises de positions courageuses ! Nous nous demandions où étaient passés les grands intellectuels engagés, capables de prendre des positions vigoureuses, même à contre-courant... Et voilà qu’il nous tombe un ministre, qui remonte ses manches et montre enfin la voie ! Quoi... Vous rêvez ? Vous avez la berlue ? Jugez-en ! Qui a dit : « Et ils voudraient que l’Histoire ne puisse pas exister avant eux ni en dehors d’eux. (...)

       

    • Non à l’arbitraire militaire qui frappe Salah Hamouri : écrivez aux députés et sénateurs d’Ille et Vilaine !

      2 avril

       

      Écrivez aux députés et aux sénateurs d’Ille et Vilaine pour qu’ils interviennent auprès du Ministre des Affaires Étrangères, Laurent Fabius : Salah Hamouri ne doit plus être victime de l’arbitraire de la soldatesque israélienne ! Inspirez-vous du modèle de lettre ci joint pour écrire à vos élus ! Liste des parlementaires du département (députés et sénateurs) : Thierry Benoït : tbenoit@assemblee-nationale.fr Marie-Anne Chapdelaine : (...)


    • Salah Hamouri, interdit d’étudier, victime de l’arbitraire militaire

      2 avril

       

      Déclaration du Bureau National de l’Association France-Palestine Solidarité Salah Hamouri, pour qui nous nous sommes battus au long de ses si longues années de détention, vient de recevoir un « ordre militaire » lui interdisant, pour raisons de sécurité et pour une durée de six mois, d’entrer en Cisjordanie. Sans donner le moindre indice, le commandant militaire évoque de « sérieux doutes pour la sécurité de l’Etat et des citoyens » à l’appui de sa décision. Ainsi pour protéger les citoyens israéliens, (...)


    • Interpellez les parlementaires d’Ille et Vilaine pour la libération de Khalida Jarrar !

      2 avril

      Écrivez aux députés et aux sénateurs du département pour qu’ils interviennent auprès du Ministre des Affaires Étrangères, Laurent Fabius : il faut qu’il exige de l’occupant israélien la libération de Khalida Jarrar ! Nous vous proposons d’utiliser le modèle de lettre ci-joint pour faciliter votre démarche ! Liste des parlementaires du département (députés et sénateurs) : Thierry Benoït : tbenoit@assemblee-nationale.fr Marie-Anne Chapdelaine : machapdelaine@gmail.com Dominique De Legge : (...)


    • Khalida Jarrar, parlementaire palestinienne, enlevée ce matin par l’armée d’occupation israélienne

      2 avril

      Très tôt ce matin, jeudi 2 Avril, plus de 60 soldats de l’occupation israéliennes ont attaqué la maison de la parlementaire palestinienne Khalida Jarrar, une dirigeante de la gauche palestinienne et féministe. Elle a été brutalement arrêtée, l’armée est rentrée chez elle à coups de pied dans la porte d’entrée et tenant son mari dans une chambre séparée. Très tôt ce matin, jeudi 2 avril, plus de soixante soldats de l’occupation israélienne ont attaqué la maison de la parlementaire palestinienne Khalida Jarrar, (...)


    • Yarmouk aux mains de l’Etat islamique

      1er avril

      Pris en étau entre le régime Assad et les combattants djihadistes des réseaux Al-Nosra et Daech, les réfugiés du camp de Yarmouk, dans la banlieue sud de Damas, vivent l’enfer. Ce mercredi, la nouvelle est tombée, diffusée par les autorités palestiniennes, que le camp aurait été pris par les combattants de l’Etat islamique. Depuis quelques semaines, la rumeur circulait quant au basculement de djihadistes d’al-Nosra dans les rangs de l’EI. Yarmouk était le plus grand camp de réfugiés palestiniens de (...)


    • Syrie : l’Etat islamique envahit le camp de Yarmouk, proche de Damas

      1er avril

      Les combattants de l’Etat islamique contrôlent le camp palestinien de Yarmouk, près de Damas, du moins en grande partie. L’offensive s’est déroulée mercredi 1er avril au matin et, selon plusieurs sources, les jihadistes ont pris position dans plusieurs des principales artères de ce camp situé à moins de huit kilomètres du centre de Damas. Jamais depuis l’émergence de l’organisation Etat islamique en 2013, celle-ci ne s’était autant approchée, les armes à la main, du centre de Damas. L’offensive a été (...)


    • La Palestine devient le 123e membre de la Cour pénale internationale

      1er avril

      La Palestine compte désormais officiellement parmi les 123 Etats membres de la Cour pénale internationale (CPI). Mais l’Autorité palestinienne ne déposera pas, du moins dans l’immédiat, de « plainte » visant la colonisation israélienne, comme l’avait annoncé début mars le ministre des affaires étrangères, Riyad Al-Maliki. « Nous ne cherchons pas la vengeance, mais la justice », a-t-il déclaré lors d’une conférence à l’Institut des sciences sociales (ISS) de La Haye, aux Pays-Bas, la veille de la cérémonie (...)

     

  • Khalida Jarrar doit être libérée (Afps)

     

    Communiqué de l’AFPS, jeudi 2 avril 2015

    La députée palestinienne Khalida Jarrar vient d’être arrêtée cette nuit par les forces d’occupation israéliennes à son domicile de Ramallah, c’est à dire en « zone A » d’après les accords d’Oslo. Zone théoriquement sous contrôle exclusif palestinien, mais Israël en toute arrogance ne s’encombre pas de ses « détails » qu’il viole régulièrement. Son domicile a été saccagé, ses deux ordinateurs ainsi que son téléphone portable lui ont été confisqués.

    La députée membre de la direction du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP), l’une des composantes historiques de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) avait déjà reçu, en septembre 2014 un ordre militaire israélien pour quitter Ramallah et s’« exiler » pour six mois à Jéricho, autre ville palestinienne située en « zone A ». Le motif invoqué à l’époque par les israéliens pour justifier cet absurde ordre militaire est que Madame Jarrar « met en danger la sécurité de la région ».

    Khalida Jarrar qui avait refusé de signer cet ordre arbitraire avait fini par obtenir gain de cause après s’être réfugiée pendant plusieurs jours dans une tente devant le siège du Conseil législatif palestinien, au sein duquel elle est en charge du dossier des détenus palestiniens dans les prisons israéliennes . Elle avait été alors soutenue par de très nombreuses organisations des droits de l’Homme en Palestine et dans le monde.

    Une trentaine de députés palestiniens se trouvent dans les geôles israéliennes, dont certains en détention administrative, c’est à dire sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux. L’arbitraire total est conforté par le silence de la communauté internationale même lorsque les personnes visées sont des dirigeants de premier plan. Ainsi les soldats de l’occupation ont pu tuer en toute impunité un ministre, Ziad Abu Ein. C’était le10 Décembre 2014, il manifestait pacifiquement contre l’expropriation des terres palestiniennes en faveur de l’extension de colonies à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme.

    Ces crimes et cette répression au quotidien sont condamnables et moralement inacceptables. Il est nécessaire et urgent d’y mettre fin. La France doit l’exiger fermement des Israéliens en des termes autrement plus directs que ceux utilisés par le porte-parole du Quai d’Orsay lorsqu’il avait été questionné sur les circonstances de la mort du ministre Ziad Abu Ein. Tout en se refusant de nommer les auteurs des « violences qui ont conduit à la mort du Ministre », il s’était borné à appeler les « autorités israéliennes à faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame », tout en relevant que le « ministre de la défense d’Israël a annoncé qu’une enquête était en cours ». Le résultat est celui qu’on pouvait attendre d’une telle « enquête » : l’assassin du ministre n’a jamais été inquiété.

    Le Ministère des Affaires étrangères doit en tirer la conclusion qui s’impose en exigeant aujourd’hui la libération immédiate de Khalida Jarrar.

    La France et l’UE doivent mettre en œuvre les quarante recommandations extrêmement précises du tout dernier rapport des chefs de mission en poste à Jérusalem et Ramallah sur la situation à Jérusalem.

    Le Bureau national

    http://www.france-palestine.org/Khalida-Jarrar-doit-etre-liberee

  • Syrie: le groupe EI envahit le camp palestinien de Yarmouk, proche de Damas (Afps)

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    Une photo de la foule attendant la distribution de nourriture à Yarmouk, le 31 janvier, prise par un membre de l’UNRWA.
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    Les combattants du groupe Etat islamique contrôlent le camp palestinien de Yarmouk, près de Damas, du moins en grande partie. L’offensive s’est déroulée mercredi 1er avril au matin et, selon plusieurs sources, les jihadistes ont pris position dans plusieurs des principales artères de ce camp situé à moins de huit kilomètres du centre de Damas.

    Jamais depuis l’émergence de l’organisation Etat islamique en 2013, celle-ci ne s’était autant approchée, les armes à la main, du centre de Damas. L’offensive a été menée depuis une localité voisine du camp. Elle a permis aux combattants de l’Etat islamique de prendre le contrôle d’une grande partie du camp de Yarmouk.

    Des centaines de combattants ont lancé une attaque surprise en direction du camp à partir du quartier voisin de Hajar al-Aswad. Ils ont profité de la complicité de plusieurs groupes jihadistes liés au Front al-Nosra, la branche syrienne d’al-Qaïda, qui leur ont secrètement prêté allégeance. Dans leur progression, ils ont balayé une milice locale liée au Hamas palestinien, appelé Aknaf Beif al-Maqdas. Les combats se poursuivent dans certains points, mais la majeure partie de Yarmouk est tombée entre leurs mains.

    Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), qui dispose d’un vaste réseau d’informateurs sur le terrain, c’est un groupe proche du Hamas qui tente de résister aux assaillants jihadistes.

    L’armée syrienne, qui encercle le camp de trois côtés, a réagi à ce grave développement sur le terrain en bombardant à l’artillerie et avec l’aviation plusieurs secteurs de Yarmouk.

    Le camp de Yarmouk est le plus grand camp de réfugiés palestiniens en Syrie.

    Avant la révolution de 2011, il comptait près de 160 000 habitants. Il n’en compte désormais plus que 18 000. Resté neutre durant la première année de la guerre civile, le camp avait ensuite pris fait et cause pour la rébellion. Et depuis 2013, ses habitants souffrent de pénuries de nourriture, d’eau et de médicaments, en raison du siège imposé par le régime syrien.

    RFI, jeudi 2 avril 2015

    http://www.france-palestine.org/Syrie-le-groupe-EI-envahit-le-camp-de-Yarmouk-proche-de-Damas