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Solidarité - Page 90

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

     
     

    Des réfugiés palestiniens cultivent sur les toits pour ne pas oublier leurs terres

    AFP, Sarah Benhaida, vendredi 15 mai 2015

  • Les 67 ans de la Nakba (UJFP)

    C’est ici notre Palestine !

    15 mai 1948 - 15 mai 2015, soixante-sept ans déjà, soixante-sept ans depuis le début du drame des Palestiniens, soixante-sept ans de souffrance, de malheurs et de massacres pour un peuple digne, soixante-sept ans depuis le début de cette injustice imposée à un peuple sur sa terre, soixante-sept ans de déportation d’un peuple pour le remplacer par un autre peuple.
    Mais, soixante-sept ans de résistance, de patience, de détermination, de courage, et de persévérance pour un peuple toujours debout, un peuple toujours attaché à sa terre et à sa Palestine en dépit de toutes les mesures de cette occupation illégale, une occupation qui dure, qui dure !

     

    Les Palestiniens commémorent les soixante-sept ans de la catastrophe dans un contexte particulier marqué notamment par la poursuite de l’occupation et de la colonisation, l’échec du processus de paix, la domination de l’extrême droite dans la société israélienne, la division interne et l’absence de perspectives pour l’avenir.


    Soixante-sept ans, et les forces de l’occupation violent les droits les plus fondamentaux d’un peuple, soixante-sept ans de politique d’apartheid, de discrimination, et du terrorisme d’Etat d’Israël.
    En 67 ans, Israël a appliqué toutes les mesures inhumaines illégales à l’encontre des Palestiniens, il en a emprisonné plus d’un million, il en a massacré et assassiné des milliers, il a occupé tous leurs territoires.


    L’Etat d’Israël a créé le problème des réfugiés palestiniens qui vivent dans des conditions humanitaires épouvantables dans les pays voisins, et qui souffrent en permanence.
    L’Etat d’Israël est le seul Etat qui, encouragé par les grandes puissances internationales, n’a jamais appliqué aucune résolution des Nations-Unies, pas plus que les accords de paix signés.
    En 67 ans, Israël a toujours été un état illégal, un état hors la loi, un état d’apartheid, un état colonial, un état qui considère les citoyens arabes des territoires de 1948 comme des citoyens de seconde zone, un état qui a construit le mur de la honte en Cisjordanie, un état qui impose un blocus inhumain à la population civile de Gaza, un état qui érige tous les jours de nouvelles colonies dans les Territoires, un état qui vole tous les jours les ressources naturelles appartenant aux Palestiniens.
    Un état qui n’a toujours pas de frontières, un état qui refuse toutes les initiatives de paix régionales et internationales.


    On peut citer maints exemples de l’histoire noire de cette occupation contre les Palestiniens : agressions quotidiennes, massacres, déportations, crimes contre l’humanité, crimes de guerre, la liste est longue, très longue, trop longue.


    Le dernier crime israélien massif contre les Palestiniens, est la dernière offensive militaire contre la population civile de la bande de Gaza en été 2014.
    67 ans de résistance remarquable de toute une population qui poursuit son combat pour retrouver la liberté et vivre digne sur sa terre.

     

    Soixante-sept ans après, les Palestiniens s’interrogent : 67 ans de violation de nos droits ne suffisent-ils pas ? Le temps n’est-il pas venu de réagir et d’imposer à Israël l’application du droit international ? Le temps n’est-il pas venu d’instaurer la justice en Palestine ? Les Palestiniens n’ont-ils pas le droit de vivre, après tant d’années de souffrance, dans un état libre et indépendant ?
    67 ans après cette catastrophe, nous, Palestiniens, et quelles que soient les mesures d’apartheid et de terrorisme d’état pratiquées, poursuivons le combat et les sacrifices pour notre liberté. Nous sommes plus que jamais déterminés et avons un message à délivrer au monde entier, un message clair et précis. Nous sommes toujours attachés aux principes suivants :

     

    - Non, nous n’oublierons jamais l’histoire noire de cette occupation illégale et ses différents crimes contre notre population civile.
    - Non, nous ne partirons pas d’ici, nous resterons attachés à notre terre. Nous ne partirons pas. Ici, notre terre, ici notre vie, et ici, notre Palestine !
    - Oui, le droit au retour est sacré, et tous les réfugiés palestiniens doivent pouvoir retrouver leurs villes et leurs villages d’origine.
    - Oui, nous poursuivrons notre résistance sous toutes ses formes afin de vivre en liberté sur notre terre, cette terre appelée Palestine, et qui s’appellera toujours Palestine.
    - Oui, nous avons le droit de créer notre Etat libre et indépendant, avec Jérusalem comme capitale.
    - Oui, nous sommes prêts à vivre en paix, une paix durable, mais une paix qui passera avant tout par la justice, par l’application du droit international, par la fin de l’occupation illégale, et par la réalisation de toutes les revendications légitimes du peuple palestinien.

     

    La lutte continue ! Et le combat se poursuit ! Pour une Palestine libre et pour une Palestine indépendante ! Nous sommes tous convaincus que notre liberté s’approche, s’approche, s’approche…

    vendredi 15 mai 2015 par Ziad Medoukh
     
  • Nouveautés sur Info-Palestine

    La dictature égyptienne pousse les migrants à la mer

    David Hearst - 15 mai 2015

     

    Echec de l’OLP dans la crise de Yarmouk

    Ahmad Melhem 13 mai 2015

     

     

     

     

    Israël : mourir dans les « garages pour enfants »

    Julie Couzinet 12 mai 2015

  • Israël : La fuite en avant dans l’apartheid (Alternative Libertaire)

    La victoire de la droite israélienne masque l’unanimisme des sionistes de tous bords pour enterrer tout espoir de paix juste et durable. La seule solution pour qu’advienne une véritable égalité des droits reste l’abandon de la perspective d’un « État juif ».

    Les derniers sondages avaient laissé espérer une Knesset ingouvernable, ce qui aurait été la moins mauvaise issue pour les Palestiniens. Il n’en a rien été. Avec 67 sièges sur 120, la coalition d’extrême droite dirigée par Benyamin Nétanyahou a les mains libres pour gouverner.

    L’échec d’Obama

    Les grands battus, ce sont les travaillistes alliés à Tzipi Livni (vingt-quatre sièges et quarante avec les alliés potentiels). Faut-il avoir des regrets ? Non. Il n’y a pas un seul crime contre le peuple palestinien dans lequel la pseudo « gauche sioniste » ne soit pas impliquée : la Nakba en 1948, la colonisation après 1967, le massacre de Plomb durci à Gaza ou la construction du mur de l’apartheid. Le dirigeant travailliste Herzog a d’ailleurs fait campagne en affichant sur les murs : « Avec Nétanyahou et Bennet, vous allez vivre avec les Arabes, nous on vous garantit la séparation. »

    L’alliée des travaillistes, Tzipi Livni est une ancienne du Mossad, spécialiste des assassinats ciblés et elle dirigeait le pays au moment du massacre de Plomb durci (en 2008-2009, 1 400 morts). Le militant palestinien Ali Abunimah rappelle que si le tandem Herzog-Livni l’avait emporté, les Palestiniens auraient été entraînés dans des pseudo-négociations qui, comme toujours, auraient été des exigences de capitulation. Avec Nétanyahou qui a affirmé qu’« il n’y aura pas d’État palestinien et aucun retrait de Cisjordanie » et qui multiplie les nouvelles constructions dans les colonies, il n’y aura pas de négociations.

    Pour Obama, qui avait été plusieurs fois humilié par Nétanyahou, cette issue est une mauvaise nouvelle. Sa volonté de faire pression sur la direction sioniste sans jamais recourir aux sanctions est un échec. Obama a donné plus de 3 milliards de dollars d’aide militaire à Israël en 2014, permettant ainsi à l’agresseur de renouveler son stock de munitions. Finalement, cela a conforté les électeurs israéliens dans l’idée que tout leur était permis.

    Pourquoi Nétanyahou a-t-il réussi à rallier les hésitants ?

    Parce que les Israéliens ont peur de ne plus avoir peur. Pourtant, il a peu été question de la Palestine pendant la campagne électorale. À quoi bon ? La colonisation, l’extension des colonies et les nouvelles constructions semblent faire consensus. Pourquoi changer de politique puisque le pays, non sanctionné, n’en subit pas les conséquences ?

    L’occupation a tué toutes les solutions politiques : deux États, c’est impossible. La ligne verte (la frontière internationalement reconnue) n’existe plus. Un État où les droits seraient égaux, c’est impossible avec le sionisme.

    Alors les Israéliens qui sont entrés de plus en plus consciemment dans l’apartheid institutionnel ne voient plus comment changer de politique.

    Ils espèrent toujours qu’à terme, les Palestiniens deviendront les « Indiens » du Proche-Orient, parqués dans leurs réserves ou « transférés » au-delà du Jourdain. Ils imaginent que le fait accompli colonial sera légalisé. Nétanyahou a réussi à faire peur à un électorat raciste en expliquant que ses opposants ne pourraient pas gouverner sans l’appui des « Arabes ».

    Nétanyahou n’a pas seulement eu les voix des colons et de l’extrême droite.

    Il a rallié une bonne partie des voix des Juifs orientaux qui sont pourtant les premières victimes de sa politique ultralibérale. La proportion des Juifs israéliens vivant sous le seuil de pauvreté est montée à 21 %.

    À rebours de l’évolution géopolitique

    Nétanyahou a vécu aux États-Unis. Il est lié à la droite républicaine. Il considère Obama comme une anomalie et il agit comme si, éternellement, Israël allait bénéficier du parapluie américain et être un porte-avions occidental au Proche-Orient. Mais le monde bouge. Nétanyahou a toujours fait campagne en diabolisant l’Iran et en prônant une « guerre préventive » qui mettrait à feu la région et ferait oublier la question palestinienne.

    Les gesticulations de Nétanyahou sont d’autant plus indécentes quand il accuse l’Iran de vouloir fabriquer la bombe atomique que le pays de la région qui possède notoirement de nombreuses têtes nucléaires, tout en ayant énergiquement refusé de signer le moindre traité international sur cette question, c’est Israël.

    Le rapprochement entre l’Iran et les États-Unis qui s’esquisse semble irréversible parce qu’il y a un ennemi commun (Daech). Du coup le pari de Nétanyahou, qui consiste à continuer de faire plier la direction américaine, devient risqué.

    Dans les mois qui ont précédé le vote, Nétanyahou s’est alarmé du BDS (campagne internationale de boycott, désinvestissement et sanctions). Ce mouvement continue de remporter des succès. Ainsi, la société française Poma qui avait été pressentie pour la construction d’un téléphérique à Jérusalem, s’est très vite désistée.

    L’adhésion de la Palestine à la Cour pénale internationale annonce peut-être des poursuites contre les dirigeants israéliens. Il est bien téméraire dans ces conditions de s’opposer au protecteur américain.

    Dans la fragmentation de la Palestine réalisée par des décennies d’occupation, de violences et d’apartheid, on oublie souvent les Palestiniens d’Israël qui représentent plus de 20% de la population et subissent, « légalement », de très nombreuses discriminations dans un État qui se définit comme « juif ». Jusque-là, ils s’abstenaient massivement ou se présentaient en ordre dispersé. Le fasciste Lieberman, pour les éliminer de la Knesset, avait eu l’idée de porter à 3,25% le seuil pour avoir des députés.

    Un espoir : la liste commune

    Du coup, les partis palestiniens se sont unis (avec également Hadash, parti d’extrême gauche rassemblant Juifs et Palestiniens). La liste commune qu’ils ont présentée, comportait aussi trois candidats juifs. Avec quatorze sièges, elle devient la troisième force du pays. Elle a fait reculer l’abstention et a permis une unité palestinienne jamais réalisée jusque-là.

    Parmi les élu.e.s, la militante Haneen Zoabi, présente sur le Mavi Marmara lors de la flotille pour Gaza en 2010 et victime de menaces et de violences en plein parlement. Seul point noir : la faiblesse du vote juif pour cette liste. La rupture avec le sionisme reste la question clé pour une paix fondée sur l’égalité des droits.

    Pierre Stambul (Union juive française pour la paix et ami d’AL)

    http://alternativelibertaire.org/?Israel-La-fuite-en-avant-dans-l

  • Gens de Gaza

  • Bientôt à Brest!

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    Comme vous le savez sans doute une nouvelle flottille est en préparation, dans le prolongement de la Flottille de la Liberté 2011 puis de l'Arche de Gaza,  pour dénoncer et tenter de briser le blocus illégal de Gaza.

    Gaza qui est dans une situation particulièrement critique entre blocus israéien et blocus égyptien, toujours en ruines dans le silence général.

    Nous sommes restés en contact régulier avec eux. C'est comme ça que nous avons aussi soutenu le passage de l'Estelle en France en 2012 (escales en Bretagne, à Dournenez, et en Corse) et que nous avons soutenu l'Arche, détruite par un missile l'été dernier.

    Nous nous sommes aussi engagés à faire connaître leur campagne politiquement et médiatiquement. Le moment est venu:

    L'un des 3 bateaux, le navire suédois-norvégien, le Marianne, vient de quitter Gothenberg, direction par étapes  le Danemark puis le sud, mer du Nord, Manche puis Atlantique avant de passer Gibraltar vers la Méditerranée. C'est un ancien batau de pêche transformé pour la campagne, avec 5 membres d'équipage et environ 8 passagers.
    Elle transporte du matériel médical et des panneaux solaires pour Gaza. Jusqu'à l'approche de Gaza ce sont des militants qui font le voyage. Ensuite des personnalités. 

    Le Marianne va faire escale à Brest d'ici une dizaine de jours. Il faut faire connaître leur démarche de solidarité et accompagner leur escale. 

     
    Nous espérons que vous participerez à cette action avec nous. Dès à présent réservez vous pour les 21 et 22 mai!
  • Rennes: Soirée projection documentaire (Afps)

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    Suivie d’une conférence

    Nous sommes heureux de vous informer de la projection d’un film documentaire suivi d’une conférence/débat sur le thème de LA SITUATION DES PRISONNIERS POLITIQUE PALESTINIENS, qui aura lieu jeudi 28 mai à 20h à la Maison des Associations
    (Cours des alliés - Rennes)

    Cette soirée est co-organisée par le Comité Rennais AFPS, Amnesty International, la Ligue des Droits de l’homme (LDH) et l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP), avec le soutien de l’Association des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT) et de la CIMADE.

    La conférence/débat sera précédée de la projection du documentaire ‘PALESTINE, LA CASE PRISON’, réalisé par la Plateforme des ONG pour la Palestine.

    Pour nous aider à décrypter les questions que cette situation soulève face au Droit International et face au Droit Humanitaire, nous pourrons compter sur la présence de trois invités :

    Hafed BURNAT, avocat palestinien, ancien prisonnier et membre du comité de résistance de Bil’in,
    Martine BRIZEMUR, Coordonnatrice Israël, Territoires occupés, Autorité Palestinienne - Amnesty International France,
    Mireille FANON - MENDÈS FRANCE, membre de l’UJFP, Experte au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU et présidente de la Fondation Frantz Fanon

    http://www.rennespalestine.fr/?+SOIREE-projection-documentaire+

  • Nouveautés sur Agence Médias Palestine

     
    Témoignage: Passage éclair en Palestine occupée, par Meïssa et Tofayl

    Témoignage: Passage éclair en Palestine occupée, par Meïssa et Tofayl

    Lundi 27 avril, 14h30. Notre avion atterrit à l’aéroport de Ben Gourion, Tel Aviv, Israël. C’est le début de notre voyage tant attendu en Palestine. Voyage qui durera 24h, durant lesquelles nous ne verrons même pas la lumière du jour. Suite à six mois de préparation, de nombreuses réunions, des rencontres prometteuses, de beaux projets...
     
     
     
    Portrait: Amina Abu El Hayja, 100 ans a manifesté pour le droit au retour en Palestine occupée

    Portrait: Amina Abu El Hayja, 100 ans a manifesté pour le droit au retour en Palestine occupée

    Amina Abu El Hayja, 100 ans, a manifesté en Palestine occupée pour la marche du retour le 23 avril dernier. La Marche du retour, qui coïncide avec le jour israélien de l’indépendance, appelle au droit au retour des Palestiniens qui ont été expulsés ou qui ont du fuir la Palestine en 1948. Amina Abu El...
     
     
     
     
    La société civile palestinienne presse Federica Mogherini, responsable de la diplomatie de l’UE, d’exclure les entreprises militaires israéliennes des programmes de recherche européens

    La société civile palestinienne presse Federica Mogherini, responsable de la diplomatie de l’UE, d’exclure les entreprises militaires israéliennes des programmes de recherche européens

    Dans une lettre à Federica Mogherini, la cheffe de la politique étrangère de l’UE, 30 coalitions palestiniennes, syndicats et organisations de la société civile ont appelé l’UE à exclure les sociétés militaires israéliennes d’Horizon 2020 – un nouveau programme de recherche et d’innovation européen. Palestine occupée, 7 mai 2015 A : Federica Mogherini, Représentante de...
     
     
     
    La mainmise d'Israël sur le tourisme palestinien

    La mainmise d’Israël sur le tourisme palestinien

    Le 6 mai 2015 (mis à jour le 7 mai) Par Amjad Alqasis L’occupation et la colonisation de la Palestine par Israël ne se limitent pas qu’à leurs aspects militaires, mais elles se manifestent aussi dans l’utilisation du tourisme en tant qu’outil politique. Israël utilise cet outil pour renforcer sa position en tant que puissance occupante...
     
     
     
    Le ministre israélien de la Défense promet de tuer plus de civils et menace d'utiliser l'arme nucléaire sur l'Iran

    Le ministre israélien de la Défense promet de tuer plus de civils et menace d’utiliser l’arme nucléaire sur l’Iran

    Asa Winstanley – mercredi 6 mai 2015 Moshe Yaalon en train de parler à la conférence de Shurat HaDin en 2015 Le ministre israélien de la Défense Moshe Yaalon a dit mardi qu’Israël attaquerait tous les quartiers civils dans n’importe quelle future agression sur Gaza ou sur le Liban. Prenant la parole dans une
    conférence...
     
     
     
    « Sept Palestiniens tués en avril, 375 kidnappés » (centre Arhar)

    « Sept Palestiniens tués en avril, 375 kidnappés » (centre Arhar)

    Vendredi 1er mai 2015 par IMEMC News Le Centre Ahrar pour l’étude des détenus et des droits de l’Homme a publié son rapport mensuel sur les violations israéliennes contre les Palestiniens durant le mois d’avril 2015 et a révélé que sept Palestiniens avaient été tués et 375 avaient été blessés. Le rapport documente les violations...
     

    Israël refuse de délivrer des visas d’entrée au Ministre de l’éducation d’Afrique du sud, dirigeant de gauche, et ses officiels

    Vendredi 24 avril 2015 – IMEMC News Le parti communiste d’Afrique du sud (South African Communist Party – SACP) a publié un communiqué condamnant fermement la décision israélienne de refuser un visa d’entrée au Ministre de l’enseignement supérieur et de la formation d’Afrique du Sud, Secrétaire général du parti communiste Sud-africain, le camarade Blade Nzambe...

  • Yarmouk : ce que les médias ne vous disent pas ! (Info-Palestine)

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    La couverture de la crise dans le camp de Yarmouk en Syrie ignore le contexte historique plus large des réfugiés palestiniens, explique Tom Charles.

    Ban Ki-Moon a récemment décrit les conditions de vie à l’intérieur du camp de Yarmouk en Syrie comme étant celles « du cercle le plus profond de l’enfer ».

    Les commentaires du secrétaire général des Nations Unies ont été illustrées par une masse de rapports, publiés sur al-Araby Al-Jadeed, des horreurs subies par les habitants palestiniens du camp.

    Leur souffrance a commencé en 2012 avec le siège des forces de Bachar al-Assad, et le mois dernier le camp a été envahi par le groupe de l’État islamique (EI).

    Les scènes à l’intérieur du camp ont été choquantes.

    Toutefois, cela ne devrait pas être une surprise étant donné l’histoire des réfugiés palestiniens. Leur sort a été dangereusement absent des pourparlers de paix au Moyen-Orient, des médias occidentaux et du débat politique occidental.

    Les réfugiés palestiniens ne sont pas représentés par un organisme politique ayant un poids quelconque. En conséquence, ils restent des victimes et les gouvernements occidentaux subissent peu de pression pour régler leurs problèmes. Les gouvernements successifs du Royaume-Uni - lequel a une dette historique envers les réfugiés palestiniens - ont tous failli.

    Avant cette dernière tragédie, peu de gens au Royaume-Uni avaient entendu parler de Yarmouk, ou de la situation à laquelle ses habitants sont confrontés.

    Peut-être que certains pourraient avoir pensé : « Pourquoi ces gens ne rentrent-ils pas en Palestine ? »

    La vérité est la suivante : les gens de Yarmouk ont ​​été expulsés par Israël, qui a depuis nié leur droit au retour dans leur foyer ancestral.

    Les nouvelles des médias au Royaume-Uni ont omis de donner à Yarmouk tout contexte historique.

    Il y avait peu de mentions de la Résolution 194 des Nations Unies, qui garantit le droit au retour en Israël/Palestine à tous les Palestiniens réfugiés, et pas seulement à ceux de Yarmouk.

    J’ai trouvé un appel important pour qu’Israël intervienne : dans un article de Oudeh Besharat, dans Haaretz, le journal israélien, Besharat déplorait le fait qu ’« aucune question morale ne soit soulevée concernant le rôle d’Israël dans la création des camps de la mort ».

    Il a raison ; au Royaume-Uni, la condamnation des crimes commis contre les réfugiés palestiniens est une chose, fournir aux gens une idée de la solution en est un autre.

    Deux choses sont évidentes mais rarement exposées dans les médias traditionnels : une solution juste et légale au Moyen-Orient est uniquement possible via une solution à la crise des réfugiés palestiniens, qui ne peut intervenir que par la mise en œuvre du droit au retour. Et plus tardera sa mise en œuvre, plus s’approfondira la tragédie pour les Palestiniens.

    La politique consistant à faire la charité aux Palestiniens est, au mieux, un pansement sur une plaie béante, tout en maintenant la position des Palestiniens comme victimes. Mais c’est cela la politique du Royaume-Uni : la destruction de la vie palestinienne est traitée par les agences de réfugiés sous-financées et les dons de bienfaisance. Depuis Yarmouk occupée par l’EI, et dans toute la région, la situation des Palestiniens reste atrocement précaire.

    Dans toutes les situations dans tous les pays du Moyen-Orient, il est impossible de montrer un seul endroit où les réfugiés palestiniens apparaissent comme les gagnants. En Irak, en Égypte, en Libye, au Koweït, en Jordanie, au Liban, en Syrie, en Israël, à Gaza et en Cisjordanie, il existe largement et suffisamment d’exemples historiques montrant qu’ils seront à nouveau les victimes de tout bouleversement, conflit ou changement de régime.

    Le Royaume-Uni et la politique occidentale continuent de soutenir le refus israélien du droit de retour. Des rapports sérieux et contextualisés des événements par nos médias sont une condition préalable pour que le public soit informé sur ce qui se passe dans cette région. Et une fois suffisamment informé, il devrait être en mesure d’exiger de son gouvernement qu’il agisse.

    dimanche 10 mai 2015 - 18h:24 Tom Charles

    http://www.info-palestine.net/spip.php?article15361

  • Israël : après le succès électoral de la « Liste [arabe] commune » (Essf)

    http://revolutionsarabes.hautetfort.com/media/02/00/4257780932.jpeg

    La mobilisation des Palestiniens d’Israël se poursuit

    Plusieurs milliers de citoyens palestiniens d’Israël, auxquels s’étaient joints quelques centaines de juifs solidaires, manifestaient ce 28 avril sur la place Rabin à Tel Aviv.

    Ce qu’en ont retenu les médias, c’était le nombre important de « drapeaux de l’OLP », en fait le drapeau palestinien, ce qui est une constante dans les rassemblements de la minorité palestinienne d’Israël.

    Cette manifestation faisait suite à la mobilisation électorale sans précédent derrière la « Liste [arabe] commune » qui a eu 13 élus lors des dernières élections législatives.

    Le fait que les quatre partis arabes aient dû s’unir pour maintenir une représentation parlementaire de la minorité palestinienne a non seulement permis d’augmenter le nombre de leurs élus, mais surtout a créé une dynamique de mobilisation au sein d’une population qui semblait s’être repliée sur elle-même au cours des quinze dernières années.

    Car il est important de le rappeler : il y a 15 ans, en octobre 2000, Ehud Barak réprimait dans le sang les manifestations de solidarité avec les Palestiniens de Cisjordanie que les provocations de Barak-Sharon avaient poussés à bout.

    Un combat commun pour l’égalité et la démocratie

    La campagne électorale de la Liste commune a montré que cette sombre période est bien derrière nous. Elle a également mis en scène une nouvelle génération de cadres politiques dans tous les partis composant cette liste, des cadres revendicatifs, éloquents et à l’écoute de leur public.

    La campagne s’est déroulée dans une ambiance très combative, ceci face à une droite qui n’a pas caché ses plans concernant la minorité arabe : poursuivre l’offensive législative contre et rajouter encore de nouvelles lois à l’arsenal des lois discriminatoires votées au cours de la législature précédente. « Attention, les Arabes se mobilisent en masse pour aller voter », avait déclaré Benyamin Netanyahou le jour des élections, ne cachant pas que pour lui, il s’agissait bien de l’ennemi de l’intérieur, une véritable cinquième colonne...

    Il semble que ni l’atmosphère raciste ambiante, ni le discours de haine des dirigeants politiques, ni la nouvelle législation ouvertement discriminatoire, n’arrivent aujourd’hui à stopper la volonté de faire front. Et c’est ce que l’on a clairement ressenti ce 28 avril à Tel Aviv. Et si cette manifestation est peut-être une hirondelle qui annonce un petit printemps arabe en Israël, cela peut aussi être une bonne nouvelle pour le mouvement pacifiste israélien, qui lui aussi a cessé d’exister depuis 15 ans, l’un expliquant l’autre : le massacre d’octobre 2000 avait été rendu possible par l’auto-liquidation du mouvement progressiste israélien de masse, deux mois auparavant.

    Un réveil palestinien pourrait donc servir de locomotive à un réveil du mouvement israélien contre l’occupation. C’est en tout cas ce à quoi s’attellent les nouveaux dirigeants de la minorité nationale arabe, qui ont lancé un appel clair et sans ambiguïté aux progressistes israéliens pour les rejoindre dans le combat pour l’égalité et la démocratie.

    De Jérusalem, Michel Warschawski

    * « Israël : après le succès électoral, la mobilisation des Palestiniens d’Israël se poursuit ». Paru dans Hebdo L’Anticapitaliste - 288 (07/05/2015). http://www.npa2009.org/

    http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article34910