Solidarité - Page 86
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Tarbes:
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Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité
Dédiée à Mohammed Bakr, 9 ans, Ahed Bakr, 10 ans, Zakaria Bakr, 10 ans, Mohammed Bakr, 11 ans.
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Gaza : la famille des 4 enfants tués pendant la guerre indignée
AFP, dimanche 14 juin 2015 -
Cisjordanie : un Palestinien tué par des soldats israéliens
RTBF avec AFP, dimanche 14 juin 2015 -
L’Egypte rouvre le point de passage vers Gaza à Rafah
RFI, dimanche 14 juin 2015 -
Israël : rejet d’une demande sur les constructions en Cisjordanie
Le Figaro avec AFP, samedi 13 juin 2015
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Le festival Palest’ [in] & Out, ou comment donner une nouvelle image de la Palestine
Jeune Afrique, Marlène Panara, dimanche 14 juin 2015 -
Un Américain né à Jérusalem ne sera pas reconnu comme étant né en Israël
Le Monde.fr | Par Gilles Paris (Washington, correspondant), dimanche 14 juin 2015
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Pourquoi les grands médias français occultent-ils la descente du RAID contre Pierre Stambul ? (UJFP)
Article de Mohamed Saadoune paru sur le site du AL HUFFINGTON POST Maghreb-Algérie le 14 juin 2015
L’affaire n’a pas fait "grand bruit" en France, les "grands médias" ont choisi de l’ignorer. Sans Mediapart, Rue 89, Politis et des informations militantes diffusées sur les réseaux, elle n’aurait pas existé. Le Figaro a fait cependant le "minimum" syndical, il est le seul dans la "grande presse" en publiant une synthèse à partir d’un article de la Marseillaise.
Mais les grands médias français ont choisi délibérément de ne pas parler de Pierre Stambul, co-président de l’Union juive française pour la paix (UJFP), victime d’une descente du RAID qui l’a appréhendé, de manière musclée, de nuit, sur la base d’une manipulation le présentant comme ayant tué sa femme.
Un juif, militant des droits de palestiniens et qui est actif dans la campagne BDS, cela semble gêner. Au point d’occulter radicalement l’information. Dans les grands titres de la presse nationale française, l’affaire Pierre Stambul, n’existe pas.
Et pourtant, il y avait des choses à dire dans cette incroyable affaire où un militant, dont le père faisait partie de la résistance française et était membre du groupe Manouchian, est arrêté de manière musclée pour avoir prétendument tué sa femme qui était, à ses côtés, bien vivante et horrifiée de voir comment on traitait son mari.
Les policiers, a expliqué par la suite Pierre Stambul, ont compris après cinq minutes qu’ils avaient fait erreur mais la machine ne s’est pas arrêtée. Pierre Stambul a été arrêté, menotté, emmené et "placé en garde à vue pendant sept heures au commissariat du 8e arrondissement situé rue de... Haïfa, avant d’être relâché "sans une excuse", comme le note la Marseillaise.
Sur les TV françaises qui d’habitude suivent les éléments du RAID lors des descentes contre les barbus, c’est le black-out total. Ou presque.
Car, le Journal de France 3 Provence Alpes, a rompu le silence cathodique et a abordé le sujet qu’on veut taire et a donné la parole à Pierre Stambul, victime probable d’un hacker criminel qui agit en toute impunité à partir d’Israël.
Intimidations
Le politologue Pascal Boniface, directeur de l’IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) note que cette affaire qui rappelle de "mauvais souvenirs" n’a pas du tout "ému les médias et le milieu politique".
Dans le domaine politique, la seule réaction notable* est celle du Parti Communiste français (PCF) qui a dénoncé le "harcèlement" subi par des militants pour une "paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens". Le Parti communiste français a exprimé son soutien et sa solidarité à Pierre Stambul, Jean-Claude Lefort, à Eva Labuc, à Vincent Liechti, "tous ciblés par ces opérations mais aussi par des messages internet insultants et diffamatoires".
Il dénonce une "manœuvre grossière" visant à jeter "l’opprobre et le doute sur ces militants d’intimider tous les partisans d’une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens".Un acte clairement antisémite
"L’auteur présumé de ces opérations est connu des autorités françaises. Quelles suites seront réservées à cette affaire qui touche à la réputation d’hommes et de femmes intègres et à la sécurité intérieure de la France ?" s’interroge le PCF qui a demandé qu’une Commission d’enquête parlementaire soit mandatée dans les plus brefs délais pour y répondre avec précision.
Pascal Boniface se demande pourquoi le RAID intervient-il dans une affaire pareille et pourquoi Pierre Stambul a-t-il été emmené "alors que sa femme était à ses côtés et manifestement vivante…."
Pour le politologue, on est en présence d’un "acte clairement antisémite, car c’est bien parce que Pierre Stambul est juif qu’on s’est attaque à lui. Ou plutôt, c’est parce que Stambul est juif et qu’il est critique de la politique du gouvernement israélien, ce qui pour des gens est inadmissible, et nourrit sa haine dévastatrice".
Après Pierre Stambul, Jean-Claude Lefort, député honoraire et ancien président de l’Association France Palestine Solidarité a eu droit à la BAC (brigade anti-criminalité)."Le climat est de plus en plus pestilentiel. On ne peut pas admettre que ceux qui, en raison de convictions universalistes, et quelles que soient leurs origines, puissent être soumis à de telles attaques".
En occultant cette scandaleuse affaire alors qu’il est de leur devoir d’en parler, les grands médias français participent indubitablement à ce climat. dimanche 14 juin 2015
http://www.ujfp.org/spip.php?article4228LIRE AUSSI : Le militant de l’UFJP, 65 ans, a été menotté puis gardé à vue pendant 7 heures avant d’être relâché
* Nous, Npa, on n'est pas notable, alors?
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Ban Ki-moon de l’ONU cède et retire Israël de la liste des graves agresseurs d’enfants (Agence Medias Palestine)
Le Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki-moon a cédé à la pression d’Israël et des Etats-Unis et a retiré l’armée israélienne de la liste officielle de ceux qui contreviennent gravement aux droits des enfants, dans le rapport de cette année sur les enfants dans les conflits armés.
Ce faisant, Ban a rejeté une recommandation officielle de sa propre Déléguée Spéciale aux Enfants dans les Conflits Armés Leila Zerrougui et de nombreuses organisations des droits de l’Homme et de défenseurs des droits de l’enfant.
Cette action de Ban est particulièrement insigne puisque le rapport révélait que le nombre d’enfants tués en 2014 en Cisjordanie occupée et dans la Bande de Gaza, 557, était le troisième en ordre d’importance après l’Irak et l’Afghanistan et avant la Syrie.
109. Les autorités israélienne et palestinienne ont l’obligation de s’assurer que les violations des lois internationales humanitaires et sur les droits de l’Homme sont examinées de façon rapide, efficace, indépendante et impartiale, et que les responsables sont présentés à la justice.
110. Israël a sans cesse prétendu que son opération militaire à Gaza répondait à des tirs de roquettes sur Israël et qu’elle avait été menée en plein accord avec ses obligations internationales. Cependant, je suis profondément inquiet face à l’étendue des graves violations subies par les enfants dues aux opérations militaires israéliennes de 2014. L’échelle sans précédent et inacceptable de l’impact sur les enfants en 2014 soulève de graves inquiétudes à propos de la soumission d’Israël aux lois humanitaires internationales, notamment en ce qui concerne les principes de distinction, de proportionnalité et de précaution dans les attaques, et le respect des lois internationales sur les droits de l’Homme, particulièrement en relation avec l’usage excessif de la force. C’est d’autant plus inquiétant que l’ »Opération Bordure Protectrice » était la troisième opération militaire israélienne majeure sur Gaza en six ans. L’impact cumulé de ces opérations militaires sur les enfants et sur la population civile en général, ainsi que l’occupation militaire continue de l’État de Palestine, est dévastateur. Comme l’établit ce rapport, le nombre d’enfants palestiniens tués (557) est le troisième par ordre d’importance en 2014 après le nombre d’enfants tués en (I) Afghanistan (710) et (II) Irak (679), et avant (IV) la Syrie (368) et (V) le Darfour (197). Le nombre d’écoles endommagées ou détruites dans l’État de Palestine (au moins 543) a été le plus élevé parmi tous les cas étudiés en 2014.
111. J’exhorte Israël à prendre des dispositions concrètes et immédiates, y compris en révisant sa politique et ses habitudes actuelles, afin de prévenir la mort et la mutilation d’enfants et pour respecter les protections spéciales accordées aux écoles et aux hôpitaux. Une mesure essentielle à cet effet est de s’assurer de la responsabilisation des auteurs de ces violations présumées. J’exhorte par ailleurs Israël à engager un dialogue avec ma Déléguée Spéciale et avec les Nations Unies pour garantir qu’il n’y aura pas d’autres graves violations contre les enfants.
#rapport UNSG CAAC : #les forces israéliennes ont tué 557 enfants en 2014 dans les TPO, chiffre le plus élevé en 2014 derrière l’Afghanistan et l’Irak.
8 juin 2015La révélation comme quoi les forces armées d’Israël ont été retirées par Ban Ki-moon de l’annexe du rapport annuel est déplorable, a déclaré Brad Parker, procureur et avocat international à Défense des Enfants International-Palestine (DCI Palestine), à l’Electronic Intifada.
« Le rapport annuel et son annexe sur les enfants, ou « liste de la honte », a été un outil efficace pour la prise en compte de la responsabilité fondée sur les faits et s’est avéré utile pour accroître la protection des enfants dans les situations de conflit armé. Il y a des preuves évidentes de graves et persistantes violations commises par les forces israéliennes depuis au moins 2006 qui auraient dû déclencher leur inscription dans la liste », a ajouté Parker
« La décision du secrétaire général de placer la politique au-dessus de la justice et de la responsabilité envers les enfants palestiniens a fourni aux forces israéliennes un accord tacite pour continuer à commettre impunément ses graves violations contre les enfants », a dit Parker.
La décision du plus haut fonctionnaire de l’ONU sera saluée avec soulagement par l’administration Obama, Israël et d’autres pour qui assurer une telle impunité à Israël importe.
Pression d’Obama
« Le projet du rapport 2015 préparé par la Déléguée spéciale du Secrétaire Général aux Enfants et aux conflits armés, Leila Zerrougui, recommandait d’ajouter Israël et le Hamas à la liste annexe des parties – la dite « liste de la honte » – étant donné leurs violations répétées contre les enfants », a dit Human Rights Watch dans un communiqué du 4 juin.
Human Rights Watch a fait appel à Ban pour qu’il « liste tous les pays et groupes armés qui ont répétitivement commis ces violations et pour qu’il résiste aux pressions évoquées venant d’Israël et des Etats-Unis pour qu’il retire Israël du projet de liste ».
Mais ces pressions se sont révélées irrésistibles pour Ban. Politique Etrangère a écrit la semaine dernière que l’administration Obama avait utilisé un effort concerté pour faire pression sur lui afin qu’il supprime Israël de la liste pour de cynique raisons politiques.
D’après un fonctionnaire anonyme de l’ONU cité par Politique Etrangère, l’administration Obama s’est inquiétée au sujet de fausses accusations comme quoi « la Maison Blanche serait anti-israélienne », alors que les USA achèvent des négociations sensibles sur le nucléaire civil du programme énergétique de l’Iran.
Faux équilibre
Human Rights Watch a soutenu les appels vers Ban pour qu’il mette le Hamas aussi bien qu’Israël sur la liste, mais il semble que ç’ait été une manœuvre pour paraître « équilibré » et éviter les accusations sans fondement de penchants anti-israéliens fréquemment dirigées contre l’organisation.
Des sources très au fait du rapport final ont dit à l’Electronic Intifada que le Hamas n’est pas non plus sur la liste.
Mais les violations attribuées aux groupes armés palestiniens, dont la mort d’un enfant israélien l’été dernier suite à un tir de roquette depuis Gaza, peuvent difficilement être comparées avec les meurtres de masse systématiques perpétrés impunément contre les enfants palestiniens dans la Bande Gaza et en Cisjordanie par les forces d’occupation israéliennes.
Le Hamas et d’autres groupes palestiniens de résistance armée subissant déjà des sanctions internationales et un embargo sur les armes et étant déjà cataloguées par divers pays comme « organisations terroristes », ajouter le Hamas à la liste n’aurait pas signifié grand-chose.
C’est Israël dont les violations se poursuivent, non seulement impunément mais avec l’aide des gouvernements les plus importants d’Europe et d’Amérique du Nord, qui en est la cause.
DCI-Palestine a fourni des informations sur le meurtre d’au moins 547 enfants palestiniens pendant l’agression israélienne sur Gaza l’été dernier.
Human Rights Watch cite comme faisant partie du dossier israélien le « meurtre illégal d’enfants » en Cisjordanie, dont nadimNuwara et Muhammad Abu al-Thahir, tous deux âgés de 17 ans, abattus par des snipers le 15 mai 2014.
En avril, une commission d’enquête constituée par Ban a découvert qu’Israël avait tué et blessé des centaines de Palestiniens l’été dernier lors de sept attaques sur les écoles régies par les Nations Unies dans la Bande de Gaza.
Sabotage
En mars, il y a eu un tollé parmi les Palestiniens et les défenseurs internationaux des droits de l’Homme lorsqu’on découvrit que des fonctionnaires de l’ONU se révélaient vouloir essayer de saboter, après menaces d’Israël, le processus fondé sur les preuves qui débouche sur une recommandation de mise sur la liste.Les organisations palestiniennes ont demandé aux fonctionnaires de niveau intermédiaire de l’ONU accusés d’interférer dans le processus de démissionner.
Ceci fit que la Déléguée Spéciale Zerrougui assura que le processus décisionnel était encore en cours et qu’en réalité, après avoir collecté toutes les preuves, Zerrougui recommandait en fait qu’Israël figure sur la liste.
Cette recommandation arrive après que les services de l’ONU, en collaboration avec des organisations des droits de l’Homme, ait récolté des preuves selon les critères spécifiques mentionnés dans la Résolution 1612 dun Conseil de Sécurité de l’ONU.
Mais, en dépit du processus apolitique long de plusieurs mois fondé sur les preuves, la décision finale était toujours entre les mains de Ban.
Partenaire des crimes d’Israël
L’enjeu était important pour Israël, et en fait pour Ban, s’il s’était rendu à l’évidence au lieu de se soumettre à la pression politique.« L’introduction d’une partie dans les éléments dclencheurs de la liste du secrétaire général a renforcé la réponse de l’ONU et les possibles sanctions du Conseil de Sécurité, telles que l’embargo sur les armes, les interdictions de voyager et le gel des avoirs », note Human Rights Watch.
« Pour retirer un pays ou un groupe armé de la liste, l’ONU doit vérifier que la partie a cessé ses agressions après avoir mis en place un plan d’action négocié avec l’ONU. »
Ban a une longue histoire dans l’utilisation de son poste pour s’assurer qu’Israël échappe à ses responsabilités, sauf à l’occasion de très gentilles réprimandes verbales presque toujours « compensées » par des critiques contre ceux qui vivent sous occupation israélienne.
Au plus fort de l’agression israélienne de l’été dernier sur Gaza, 129 organisations et des individus distingués ont écrit au secrétaire général le condamnant pour « vos déclarations biaisées, votre défaut d’action et la justification impropre des violations par Israël des lois humanitaires internationales qui s’apparentent à des crimes de guerre. »
Le rapport de Ban, disent-ils, fait de lui un « partenaire » des crimes d’Israël. Sa dernière lâche décision ne fera que cimenter cette réputation bien méritée.
Alors qu’Israël va célébrer cette victoire dans le court terme, dans le long terme cela va vraisemblablement discréditer encore plus l’ONU en tant que mécanisme de responsabilisation et convaincre plus de gens du besoin d’une pression populaire directe sur Israël sous la forme de boycott, désinvestissement et sanctions.
11 juin 2015
Par Ali Abunimah, le 8 juin 2015
Source : Electronic Intifada
Traduction : J.Ch. pour l’Agence Média Palestine
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Nouveautés sur Europe Solidaire Sans frontières
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Une dérive policière inquiétante
Ligue des Droits de l’Homme, jeudi 11 juin 2015 -
Israël accusé de maltraiter « systématiquement » des enfants palestiniens
La Presse Canada avec AFP, jeudi 11 juin 2015 -
Le terminal reliant Gaza à l’Egypte ouvrira 3 jours, dans les deux sens
L’Orient le Jour avec AFP, jeudi 11 juin 2015 -
Intervention policière au domicile d’un ex-député pro-palestinien
Denis Sieffert, Politis, mercredi 10 juin 2015
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Boycott d’Orange : dérapages dans la communication israélienne
Warda Mohamed, Orient XXI, jeudi 11 juin 2015 -
A quoi joue la police nationale ?
mercredi 10 juin 2015 -
Aveuglement sécuritaire
mardi 9 juin 2015
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Succès du meeting BDS contre le sionisme et l'antisémitisme (Npa)
Avec Pierre Stambul à Toulouse
300 personnes se sont pressées hier soir salle Barcelone à Toulouse pour écouter et débattre avec Pierre Stambul, coprésident de l'Union juive française pour la paix, soutenu par la présence de Georges Gumpel et d'André Rosevègue, autres personnalités de l'UJFP. Un débat sur l'opposition juive au sionisme et aux raisons du soutien de l'UJFP à la campagne BDS. Un public bien plus nombreux que celui des réunions publiques précédentes sur la Palestine depuis la fin de la deuxième Intifada.
Cette soirée n'avait pourtant rien eu d'évident. Une des raisons de son organisation conjointe par l'UJFP et par BDS France Toulouse était de répondre, politiquement et symboliquement, à l'interdiction, le 31 mars, de la même salle municipale pour une réunion avec le professeur Farid Esack, président de BDS Afrique du Sud. Pour justifier cette interdiction, combinant mensonge et calomnie, le maire de Toulouse a écrit qu'il s'agissait d'une "réunion publique autour de personnes condamnées pour discrimination et incitation à la haine raciale". Aussi la réunion d'hier intitulée "Antisionisme/antisémitisme : à qui profite l'amalgame" avait pour but de mettre au défi le maire d'interdire une réunion exposant le soutien des Juifs progressistes antisionistes à la campagne BDS.
Les groupes d'extrême droite pro-Israël ne s'y sont pas trompés. A commencer par le site JSSNews dirigé depuis Jérusalem, appelant à empêcher physiquement la réunion, ou au moins à fournir un prétexte à une annulation pour "risque de trouble à l'ordre public". Ensuite par le site des nervis de la LDJ, qui proposait d'appeler la ville et la préfecture pour faire interdire la réunion.
La tenue de la réunion a été un double échec pour les sionistes. La municipalité a eu le bon sens de ne pas pratiquer l'antisémitisme contre l'UJFP, et la contre-manifestation ("Des bus partiront de toutes les grandes villes de France (Nice, Marseille…) et les groupes parisiens arriveront par voiture, avion et train") s'est limitée à une vingtaine d'individus qui sont restés tenus à distance par un solide service d'ordre que nous remercions.
Le succès de la réunion a tenu aussi à la présence d'une assistance jeune qui, en grande partie, entendait pour la première fois l'exposition de l'opposition juive au sionisme et son soutien au BDS. C'est aussi un nouvel encouragement pour le comité BDS France Toulouse. La conférence de Pierre Stambul sera transcrite.
Plus que jamais le combat continue !Jeudi 11 Juin 2015
Communiqué de BDS-France Toulouse.
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La polémique autour d’Orange élude le vrai problème... (Afps)
...le commerce avec les colonies israéliennes
Nos organisations, signataires du rapport intitulé « Les liaisons dangereuses d’Orange dans le Territoire palestinien occupé », dénoncent le recul du groupe Orange, face aux pressions inacceptables exercées par le gouvernement israélien, au sujet de sa volonté de rupture de contrat avec l’opérateur israélien Partner, présent dans les colonies illégales.
Nous déplorons qu’Orange ne reconnaisse pas publiquement et explicitement les risques auxquels s’expose le groupe, en contribuant indirectement à des violations du droit international à travers sa relation d’affaires avec Partner.
AFPS - Al Haq - CCFD-Terre solidaire - FIDH - LDH - CGT - Union syndicale solidaires
La polémique autour d’Orange élude le vrai problème : le commerce avec les colonies israéliennes
Nos organisations, signataires du rapport intitulé « Les liaisons dangereuses d’Orange dans le Territoire palestinien occupé », dénoncent le recul du groupe Orange, face aux pressions inacceptables exercées par le gouvernement israélien, au sujet de sa volonté de rupture de contrat avec l’opérateur israélien Partner, présent dans les colonies illégales. Nous déplorons qu’Orange ne reconnaisse pas publiquement et explicitement les risques auxquels s’expose le groupe, en contribuant indirectement à des violations du droit international à travers sa relation d’affaires avec Partner.
La polémique actuelle suscitée par les déclarations du PDG d’Orange lors de sa conférence de presse du Caire du 3 juin 2015 est regrettable en ce sens qu’elle fait fi du problème principal : l’illégalité des colonies israéliennes et le respect du droit international.
Nos organisations rappellent que les entreprises françaises doivent, partout où elles opèrent, respecter les droits humains, et en cas de conflit armé comme c’est le cas dans le Territoire palestinien occupé (TPO), se conformer au droit international humanitaire. Ainsi, elles doivent veiller à ne pas contribuer directement ou indirectement au maintien des colonies israéliennes dans le TPO, reconnues illégales en droit international et impliquant de nombreuses violations des droits humains.
Nous déplorons par ailleurs vivement le manque de soutien de l’État français à une entreprise dont il est le principal actionnaire, et l’absence d’affirmation explicite – dans le communiqué du MAE du 5 juin dernier- de la volonté de l’État français de s’assurer que les entreprises françaises ne contribuent pas directement ou indirectement au maintien des colonies illégales.
Conformément à ses obligations internationales en matière de droits humains, à sa politique extérieure au sujet du TPO, et à l’avis publié sur le site internet du Ministère des affaires étrangères le 24 juin 2014, l’État français doit immédiatement interpeller Orange au sujet de sa relation d’affaires avec Partner.
La France a, à maintes reprises, condamné la colonisation israélienne et s’est publiquement prononcée au sujet de l’illégalité, en droit international, des colonies implantées dans le TPO. Nous appelons le gouvernement à être cohérent et à renforcer son soutien aux entreprises françaises pour qu’elles cessent toute activité dans des colonies dont il souligne l’illégalité avec la communauté internationale toute entière, à l’exception de la puissance occupante.
*Les organisations auteures du rapport sont : FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme), CCFD-Terre Solidaire, Al Haq, Association France Palestine Solidarité, Confédération Générale du Travail (CGT), Ligue des droits de l’Homme (LDH), Union Syndicale Solidaires
Le rapport est disponible en français et en anglais.
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Intervention policière au domicile d’un ex-député pro-palestinien (Politis Afps)
Vingt-quatre heures après l’irruption nocturne et violente du Raid au domicile de Pierre Stambul, co-président de l’Union juive française pour la paix, c’est chez Jean-Claude Lefort, ex-président de l’association France-Palestine Solidarité, que les policiers ont débarqué.
Selon l’ancien député du Val-de-Marne, il était 2 h 30 du matin quand une vingtaine de policiers de la Brigade anti-criminalité sont intervenus à son domicile, à Ivry-sur-Seine (94). C’est un voisin qui a averti Jean-Claude Lefort, qui se trouvait en province. Constatant son absence, les policiers n’ont pas défoncé la porte, contrairement à ce qui s’était passé la veille au domicile marseillais de Pierre Stambul.
Il est difficile cette fois de croire à une « bavure policière ». Beaucoup de questions se posent. De qui viennent les ordres ? Pourquoi ces interventions nocturnes chez des personnalités connues, responsables associatifs ou ancien élu de la République ? Pour l’heure, Pierre Stambul n’a toujours reçu aucune explication ni aucune excuse. Et le préfet est aux « abonnés absents » lorsque Jean-Claude Lefort tente de le joindre au téléphone. Il est grand temps que le ministre de l’Intérieur s’explique.
Par
- 10 juin 2015http://www.politis.fr/Intervention-policiere-au-domicile,31469.html
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A quoi joue la police nationale ?
mercredi 10 juin 2015 -
Aveuglement sécuritaire
mardi 9 juin 2015
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Pierre Stambul, UJFP interpellé par le Raid à cause d’un hacker (Essf)
Selon le préfet de police de Marseille, il s’agit d’un « canular très bien monté » par un « hacker ». Stambul compte porter plainte, notamment contre la police.
« Le Raid a débarqué au domicile de notre camarade Pierre Stambul », s’alarme l’Union juive française pour la paix (UJFP), dans un texte publié sur son site internet mardi 9 juin 2015. « Les forces de police ont utilisé le protocole pour neutralisation de terroriste retranché armé, poursuit le communiqué. Faisant évidemment chou blanc, le Raid n’en a pas moins appelé la police nationale qui a emmené Pierre menotté. » Selon le préfet de police de Marseille, Laurent Nunez, joint par Mediapart, le militant marseillais, co-président de l’Union juive française pour la paix, a été victime d’un « canular très bien monté » par un « hacker » pour l’instant encore non identifié.
Que s’est-il passé exactement ? Fils d’un résistant et rescapé du célèbre groupe Manouchian, Pierre Stambul, âgé de 65 ans, raconte ainsi son interpellation, joint au téléphone à Mediapart mardi en début d’après-midi : « Lundi à 23h, j’ai reçu un coup de téléphone sur ma ligne fixe, qui est dans l’annuaire. J’ai décroché, on a raccroché. C’est comme ça que le Hacker Ulcan a pu pirater ma ligne. Il a ensuite téléphoné avec ma ligne à la police, en disant que j’avais tué ma femme, que j’étais armé et que je tirais sur tout ce qui bougeait. Mardi, à 3h50 du matin, le Raid a enfoncé les portes du lotissement où j’habite, plaqué au passage au sol le fils de mon voisin. Je suis sorti en disant : « Monsieur Stambul ? C’est moi. »
Les hommes du Raid m’ont mis au sol très violemment, me frappant à la mâchoire. J’ai été menotté pendant plus d’une heure, alors que la femme que j’étais censé avoir tué était à deux mètres. Ils ont ensuite passé le relais au commissariat de police du huitième arrondissement de Marseille, qui a attendu trois heures pour m’entendre, et qui a encore attendu trois heures après cela pour me relâcher, autour de 11h30. 7 heures de garde à vue pour un motif dont ils aurait pu vérifier l’inanité en deux minutes, et qui ressemblait qui plus est à trois autres agressions du même type qui ont déjà eu lieu. »
« Il y a deux mois, poursuit en effet Pierre Stambul, encore très choqué, il y a eu exactement la même agression que celle que j’ai subie, contre l’autre co-président de l’UJFP, Jean-Guy Greilsamer, arrêté également chez lui suite à un canular. Deux autres militants en ont également fait les frais. C’est toujours Ulcan, hacker confirmé, et la police se laisse encore prendre au piège, c’est scandaleux. Et croyez-moi, vu la violence des policiers, un homme encore plus âgé que moi y serait resté. »
Pour lui, son arrestation est directement liée au contexte international : « Depuis quelques jours, il y a une campagne folle en Israël, qui a peur de la campagne BDS [boycott, désinvestissement, sanction, lire notre enquête ici], et tous les jours nous recevons des menaces, relayées par le site JSSnews et par la ligue de défense juive, qui parle de l’“immonde Stambul”. » Pierre Stambul ne compte pas en rester là, et annonce qu’il portera plainte dans les jours qui suivent contre le comportement de la police, de même que l’UJFP. Pierre Stambul devait participer ce mardi soir à une réunion à Toulouse, organisée par l’UJFP et le comité Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS) pour dénoncer l’occupation par Israël de la Cisjordanie.
« Dans la nuit, le commissariat du 9e arrondissement de Marseille a reçu un appel d’un dénommé Pierre Stambul affirmant qu’il venait de tuer sa femme, explique de son côté Laurent Nunez, le préfet de police de Marseille. Il a laissé ses coordonnées. Les policiers ont procédé à un contre-appel au numéro indiqué, et l’homme a répondu en répétant qu’il avait tué sa femme, qu’elle avait un trou dans la tête et qu’il tirerait sur tout le monde. » Selon le préfet, les policiers ont eu recours à l’antenne marseillaise du Raid pour se rendre sur place vers 4h30 du matin. « Ils ont trouvé Pierre Stambul et sa femme vivante et l’ont placé en garde à vue pour dénonciation mensongère, car ils ont cru qu’il était à l’origine de l’appel », poursuit Laurent Nunez. Le militant a été libéré « vers 10h30 ».
Le préfet de police de Marseille indique avoir appelé l’UJFP pour présenter ses excuses pour cette « mauvaise interprétation » des policiers. Il souligne que le canular était « très bien monté », la technique du contre-appel étant « très étonnante ». « Cela ressemble beaucoup au mode opératoire de Grégory Chelli [le vrai nom d’Ulcan - ndlr] et nous avons demandé à M. Stambul de déposer plainte », dit Laurent Nunez. Grégory Chelli, alias Ulcan, est un hacker franco-israélien déjà visé par plus d’une demi-douzaine de procédures pour des faits assez graves. Fin octobre 2014, le hacker a été arrêté et placé en garde à vue, puis relâché après 48 heures d’interrogatoire par les policiers d’Ashdod (Israël), où il réside. L’ambassade d’Israël en France venait de publier un communiqué assurant aux autorités françaises leur volonté de coopérer dans le traitement judiciaire de cette affaire, même si les deux pays ne disposent d’aucune convention d’extradition.
Adepte des canulars et autres impostures téléphoniques de mauvais goût, Grégory Chelli avait notamment fait croire aux parents d’un journaliste de Rue89 dont un article lui avait déplu que leur fils était mort, au début du mois d’août 2014. Puis dans le même registre, Ulcan s’était ensuite fait passer pour Pierre Haski, cofondateur de Rue89, en faisant croire à la police qu’il venait de tuer sa compagne, et en provoquant – là encore – une intervention policière nocturne et traumatisante au domicile du journaliste. La même chose était arrivée voilà quelques jours au négationniste Robert Faurisson. Les conséquences graves de ces impostures avaient conduit le ministère de l’intérieur à alerter tous les commissariats, les incitant à la prudence en cas d’appel suspect, en recourant notamment à la procédure du contre-appel. Ce qui n’a manifestement pas suffi ici.
Louise Fessard et Pierre Puchot
* « Le militant Pierre Stambul, de l’UJFP, a été interpellé par le Raid à cause d’un hacher ». MEDIAPART le 09 juin 2015.
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article35134
Voir aussi:
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article35133
http://www.politis.fr/L-incroyable-bavure-du-Raid,31460.html
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Afps Lannion