Solidarité - Page 82
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Nouveautés sur Agence Médias Palestine
Ma’an News Agency – 16 juillet 2015 Hébron (Ma’an) – Les autorités israéliennes ont ordonné qu’après le Ramadan il soit procédé à la démolition d’environ la moitié des maisons d’un village au sud d’Hébron, ont déclaré des observateurs israéliens mercredi. Les organisations, les Rabbins pour les droits de l’homme et B’Tselem, ont déclaré dans un...Ci-dessous, le témoignage de Jacqueline Lecorre, médecin, expulsée arbitrairement le 6 juin dernier comme des milliers de citoyens français d’Israël, sans protestation officielle du gouvernement français. Comportement de la police des frontières israélienne à Tel Aviv ce samedi 6 juin vers 17h : Dès que la policière commence à feuilleter mon passeport, elle fronce les sourcils,...Par Ben White, mercredi 15 juillet 2015 Dimanche, des policiers en civil de la police des frontières israélienne ont fait une perquisition dans le camp de réfugiés de Shuafat, une zone de Jérusalem-Est occupée bloquée par le Mur de séparation, pour arrêter un individu. Face à la résistance de certains habitants, les forces de l’ordre...Lundi 13 juillet 2015 15h26 par IMEMC News Des cours militaires israéliennes ont renouvelé, lundi, des ordres de détention administrative sans charges à l’encontre de 15 prisonniers politiques palestiniens pour des durées allant de 3 à 6 mois. Image : Association Ad-Dameer pour le soutien aux prisonniers et les droits de l’Homme La Société des prisonniers...Par Maureen Clare Murphy, Arts et Culture, 14 juillet 2015 -
Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité Rennes
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La forteresse israélienne : les hauts et bas de la vente d’armes et de la surveillance de masse
Le secteur israélien de l’armement n’a pas pu mettre sur le marché les moyens garantissant une victoire militaire, mais il est maintenant devenu un leader dans la vente de technologies cybernétiques pour la répression et la surveillance de masse. Un technicien de la société Elbit Systems utilise une station de contrôle au sol servant à piloter des drones, lors d’une présentation devant les médias des systèmes réalisés par cette société internationale, à Haïfa le 25 février 2010 – Photo : AFP __7__ (...)
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En Israël il y a otage et otages : la triste mésaventure d’Abra Mengistu
22 juilletpar Michael Warschawski. Vous avez entendu parler du caporal Gilad Shalit ? Bien sûr. Qui, en Europe en tout cas, ne se souvient pas de ce timide garçon à lunettes, mal à l’aise dans son uniforme et son rôle de soldat, qui s’était fait capturer en 2006 par une unité du Hamas et avait été détenu pendant plus de cinq ans comme prisonnier de guerre à Gaza ? Sa capture et l’échec des tentatives israéliennes de le récupérer par des opérations de commando ont fait de Shalit le symbole de la résistance armée (...)
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Israël : Les forces de sécurité commettent des abus à l’encontre d’enfants palestiniens
22 juilletParmi ces abus figurent des immobilisations par pseudo-étranglement, des passages à tabac et des interrogatoires coercitifs Human Rights Watch, mardi 21 juillet 2015 Les forces de sécurité israéliennes ont eu recours à une force excessive pour arrêter ou placer en détention des enfants palestiniens, dont certains n’avaient pas plus de 11 ans. Les forces de sécurité ont pratiqué sur des enfants des immobilisations par pseudo-étranglement, ont lancé vers eux des grenades assourdissantes, les ont passés (...)
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Les arguments fallacieux qui légitiment l’injustice en Cisjordanie.
22 juilletQuand il s’agit de la démolition planifiée du village de Susiya, invoquer la loi est une démarche particulièrement cynique. Editorial de Haaretz – 20 juillet 2015 – 2 h 29. Toutes les maisons du village de Susiya en Cisjordanie ont été construites sans permis. Par conséquent l’intention de l’Administration Civile de démolir les maisons semble respecter le droit, l’ordre et les règles d’aménagement. Le plan a même reçu le feu vert du Juge de la Cour Suprême Noam Sohlberg, qui, au début de mai, a refusé de (...)
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Sauvons le village palestinien de Susiya - Stoppons l’épuration ethnique annoncée
18 juilletCommuniqué de l’AFPS, vendredi 17 juillet 2015 Jour après jour, alors que toute perspective de levée du blocus de Gaza semble évanouie, surviennent des annonces de nouvelles confiscations de terres, d’extension de colonies ou, pire encore de démolitions de maisons palestiniennes par dizaines. Cette fois, c’est tout un village palestinien qui est tout simplement menacé de disparition au profit des colons. Selon l’organisation israélienne B’Tselem : « la Haute cour de justice israélienne a donné (...)
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Raid meurtrier contre la flotille pour Gaza : la CPI pourrait tout de même poursuivre Israël
17 juilletRTBF avec Belga, vendredi 17 juillet 2015 La Cour pénale internationale (CPI) a ordonné jeudi à sa procureure de revoir sa décision de ne pas poursuivre Israël pour un raid meurtrier mené contre une flottille humanitaire à destination de Gaza en mai 2010. "La chambre préliminaire a donné une suite favorable à la requête (...) et demandé à la procureure de revoir une telle décision", a déclaré la CPI dans un communiqué. La procureure Fatou Bensouda avait décidé début novembre de ne pas poursuivre Israël (...)
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Gaza, la bombe à retardement (JDD)
L’enclave palestinienne ne s’est pas relevée de la terrible opération militaire israélienne de l’été dernier. La situation humanitaire sur place reste alarmante.
Le constat est unanime. Rien n'a changé depuis un an, à Gaza. Dans des quartiers entièrement détruits, la population continue à vivre dans une détresse absolue au milieu des gravats d'immeubles aux façades éventrées. Il y a un an, l'armée israélienne lançait l'opération "Bordure protectrice". Une guerre de cinquante jours qui a causé la mort de plus de 2.000 personnes côté palestinien, dont 65 % de civils, et de plus de 70 soldats israéliens.
"On n'est pas dans un film, souligne avec force au JDD Erwan Grillon, chef de mission à Médecins sans frontières (MSF) pour Gaza et Jérusalem. Les gens vivent dans les décombres ou s'entassent dans les maisons qui tiennent encore debout. Cela donne une population qui est faible tant sur le plan psychologique, physique qu'économique. Et surtout, elle est sans perspective d'avenir."
Asphyxie quasi totale en raison des blocus israélien et égyptien
Gaza, année zéro, sans nul doute. Le blocus imposé par l'État hébreu depuis 2006, qui limite l'entrée des matériaux, rend impossible toute reconstruction dans l'enclave. La prise de pouvoir du président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, en guerre ouverte contre les Frères musulmans et leurs alliés du Hamas à Gaza, a refermé les portes de la ville frontalière de Rafah, qui servaient en quelque sorte de poumons. Malgré quelques dérogations accordées pour des raisons humanitaires, ce deuxième blocus a entraîné une asphyxie quasi totale des Gazaouis. "Gaza possède la plus forte densité de population au monde. On est en train de construire la génération la plus stressée de la planète, se désespère notre interlocuteur à MSF. 70 % de la population a moins de 30 ans et 50 % moins de 14 ans. Les mères se révèlent incapables de porter secours à leurs enfants. On a tous les symptômes de l'enfermement que l'on retrouve en prison.
Quelque 100.000 Gazaouis toujours sans abri
Quatre-vingt-cinq familles relogées! Pas de quoi pavoiser. Mais, faute de mieux, Pierre Krahenbühl, commissaire général de l'UNRWA, l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, tient néanmoins à mettre ce chiffre en avant. "Il y a quinze jours, nous avons eu la première autorisation pour la reconstruction de bâtiments qui accueilleraient 85 familles. Évidemment, sur 100.000 habitants toujours sans abri, cela peut paraître dérisoire. Mais on peut espérer une dynamique parce que le scepticisme est un luxe que l'on ne peut plus se permettre dans la région." Tous s'accordent à craindre en effet une radicalisation des jeunes. "Ceux qui ont moins de 8 ans ont déjà connu trois guerres, poursuit Pierre Krahenbühl. Avant le blocus, 80.000 personnes recevaient une aide alimentaire. Désormais, ils sont 860.000, et 65% des jeunes sont sans emploi. Sans processus politique, Gaza est devenu une bombe à retardement."
La radicalisation, le spectre de demain, la zone grise où personne ne sait où l'on va, au point que l'on parle d'une implosion à l'intérieur du camp islamiste et d'un rapprochement possible du Hamas avec Israël, face à la menace du groupe terroriste Daech. "Voilà à quoi on est arrivé, souligne un observateur, à considérer que le Hamas pourrait devenir la meilleure des solutions!"
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Nouveautés sur Agence Médias Palestine
Gaza un an après : la crise n’a jamais cessé
7 juillet 2015 – par le Bureau des Nations-Unies pour la coordination des Affaires humanitaires (OCHA) dans les Territoires palestiniens occupés Entre le 7 juillet et le 26 août 2014, la bande de Gaza a connu l’escalade la plus meurtrière dans les hostilités depuis le début de l’occupation israélienne en 1967. Avec des frontières hermétiquement...73 Membres du Parlement Européen appellent l’UE à cesser son soutien aux marchands d’armes israéliens
14 juillet 2015 73 membres du Parlement Européen ont publié une lettre à Federica Mogherini, Haute Représentante de l’Union Européenne et à Jan Robert Smits – Directeur Général de la DG Recherche et Innovation au sujet du soutien de l’UE à des entreprises militaires israéliennes via le programme Horizon 2020. Cette initiative trans-partis unique est...Shahd Abusalama : Un après l’attaque de Gaza, le monde doit cesser de soutenir les crimes d’Israël
Shahd Abusalama, le 13 Juillet 2015 Mon défunt oncle Mohamed Abou Louz et son fils de deux ans. Mon oncle a été tué pendant l’attaque de 51 jours sur Gaza en 2014 J’entends encore la voix de mon père se briser en larmes et résonner à mes oreilles lorsque je l’ai appelé le 13 juillet... -
La lutte contre les tunnels accroît l’asphyxie de Gaza (Afps)
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Le Caire a lancé ces derniers mois une vaste opération contre les trafics avec le territoire palestinien.
Les entrées des deux tunnels sont séparées de quelques mètres à peine. L’une ressemble à un puits, l’autre à un bunker. Elles sont condamnées. Des plaques métalliques empêchent les curieux de pénétrer à l’intérieur. De toute façon, il n’y a guère de curieux dans cette zone de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, accolée au mur frontalier avec l’Egypte.
Le Hamas est aux aguets. Ibrahim R., 26 ans, est un policier du mouvement islamiste, qui contrôle le territoire palestinien depuis 2007. Il s’improvise guide pour convaincre le visiteur de la fin d’une époque : celle des tunnels clandestins. Ces tunnels qui ont permis pendant trente ans à la population d’acheminer de la contrebande en provenance d’Egypte : des cigarettes, de la nourriture, mais aussi des armes et des voitures.
L’histoire que narre Ibrahim R. est celle d’un Hamas vertueux, qui chercherait à empêcher l’exploitation de ces voies de passage et mettre fin aux trafics. " Nous sommes environ 800 hommes à superviser la zone frontalière, longue de 14 kilomètres, explique-t-il. Toute personne qui y pénètre est fouillée. "
En réalité, le gros du travail est abattu, depuis plus d’un an, par l’armée égyptienne. Après l’arrivée au pouvoir d’Abdel Fattah Al-Sissi, le régime égyptien a lancé une vaste opération dans la zone frontalière avec la bande de Gaza. Elle avait deux objectifs : sécuriser le Sinaï, où les djihadistes alliés à l’organisation Etat islamique (EI) montent en puissance et harcèlent l’armée ; lutter contre les trafics avec le territoire palestinien. Le premier est un échec complet, le second une victoire en demi-teinte.
Ibrahim R. monte dans le bureau provisoire où s’affairent des collègues. Leur ancien bâtiment n’est que ruines, après un bombardement israélien à l’été 2014. En hauteur, on perçoit mieux le résultat de l’opération égyptienne, de l’autre côté du mur, à quelques centaines de mètres de là. Les bulldozers ont rasé méthodiquement les habitations de Rafah, ville scindée en deux. Une mosquée reste debout au milieu du désert urbain. Par endroits, la zone tampon avec Gaza a été étendue jusqu’à trois kilomètres. En mai, le président égyptien a déclaré qu’au moins 80 % des tunnels avaient été détruits au cours des six mois précédents. " Les Egyptiens nous font mal, reconnaît le policier du Hamas, mais on a le même sang et un ennemi commun, Israël. "
Le maire de Rafah, Sobi Redwan, mesure les dégâts provoqués par la condamnation des tunnels. " La roue de l’économie est à l’arrêt. Heureusement, la semaine dernière, du ciment égyptien est entré en petite quantité par le point de passage. C’était la première fois depuis l’été. " Conscients du risque d’asphyxie de Gaza, les Egyptiens ont décidé, comme les Israéliens au nord, de desserrer l’étreinte du blocus, pour éviter une explosion de violence. Des contacts avec le Hamas ont même été établis, au nom de la lutte contre le djihadisme. Pendant le mois du ramadan, l’Egypte a accepté de rouvrir quelques jours le point de passage de Rafah. En revanche, pas question de permettre une réhabilitation des tunnels. " Il n’y en a plus, c’est trop dangereux, prétend le maire. Nous ne voulons pas qu’ils réapparaissent. Nous demandons plutôt la fin du blocus. "
Dans les petites épiceries de Rafah, on travaille au ralenti, et ce n’est pas seulement dû au ramadan. Youssef Abou Nadja, 65 ans, s’ennuie derrière sa caisse rouillée. Il est seul aux affaires. Le commerçant a dû changer ses approvisionnements depuis que la pression égyptienne a débuté. " Avant, tous nos produits venaient d’Egypte. Maintenant, je les fais venir de Cisjordanie et surtout d’Israël. "
" Les Egyptiens détruisent nos vies "
Beaucoup d’ouvriers habitués au travail souterrain ont perdu leur emploi, à l’instar d’Oussama S., 24 ans. Pendant sept ans, il a creusé des tunnels, parfois à mains nues, dans des conditions terribles. Certains de ses camarades sont morts ainsi. Ils étaient une trentaine à se relayer, pendant près de six mois, pour parvenir en Egypte. Aujourd’hui, le jeune homme est désœuvré, endetté. " Les Egyptiens ne détruisent pas seulement nos tunnels, mais nos vies. "
Quand l’offre se contracte, les survivants prospèrent. C’est dans un faubourg de la ville de Gaza que reçoit Youssef L., 58 ans. Le rez-de-chaussée de sa maison est en marbre. La décoration est minimaliste. Un lit, une grande télévision. Un mur porte les stigmates d’un éclat de mortier israélien. Youssef L. a les ongles sales et des vêtements guère plus avenants. Il est pourtant à la tête d’un trafic florissant. Depuis deux ans et demi, il s’est lancé dans le secteur des tunnels à Rafah. Ils étaient sept investisseurs à l’origine, plus que deux aujourd’hui. Youssef L. a amené 30 000 dollars au pot commun. Une somme très vite remboursée.
Aujourd’hui, la raréfaction des tunnels lui permet, dit-il d’engranger parfois plusieurs centaines de milliers de dollars par semaine. Lorsque Youssef L. s’est joint à l’entreprise, le tunnel faisait déjà 500 mètres de long. Il a fallu le prolonger de 300 mètres, après que les Egyptiens ont rasé Rafah. Au total, 18 travailleurs se succèdent nuit et jour pour achever le parcours. " Les ouvriers signent un papier avec nous, s’engageant au nom de leur famille à ne pas nous attaquer en justice s’ils meurent ou se blessent ", explique-t-il. Sa vocation : les cigarettes et le tabac. A quatre reprises, les Egyptiens ont découvert la sortie du tunnel et l’ont inondé avec des eaux usées. A chaque fois, il a fallu creuser une nouvelle voie. L’effort en vaut la peine. Youssef L. touche 1 000 dollars sur chaque chargement de 500 paquets de cigarettes.
Quand on interroge le passeur sur le rôle du Hamas, qui dit condamner les tunnels, un grand éclat de rire résonne. " On ne peut rien sortir du tunnel sans qu’ils ne le sachent ! On prévient avant chaque livraison. On leur paie 1 000 shekels (238 euros) pour un chargement de cigarettes. " Il y a un mois, son partenaire égyptien a emprunté le tunnel pour venir à Rafah, avant de repartir en sens inverse, le même jour. Les Egyptiens ont alors inondé le tunnel. Quand le partenaire a voulu en utiliser un autre, pour livrer les cigarettes, les soldats l’ont tué.
Piotr Smolar - Le Monde, dimanche 12 juillet 2015
http://www.france-palestine.org/La-lutte-contre-les-tunnels-accroit-l-asphyxie-de-Gaza
Lire aussi:
http://www.algeria-watch.org/fr/article/pol/palestine/ghaza_vivante.htm
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Nouveautés sur Agence Médias Palestine
ONU : L’offensive israélienne de 2014, la plus mortelle depuis 1967
Jeudi 9 juillet 2015 par IMEMC News & Agencies L’offensive israélienne de 51 jours sur Gaza l’an dernier a été « la plus mortelle » et « l’escalade la plus destructive » depuis 1967, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Office for the Coordination of Humanitarian Affairs – OCHA). Mardi, le porte-parole du Bureau,...Un an plus tard, la reconstruction de Gaza est bloquée
Charlotte Silver – The Electronic Intifada – 8 juillet 2015 Après un an : une mosquée détruite dans Gaza ville, le 30 juillet 2014, après qu’elle a été touchée par une attaque israélienne (à son sommet), et le même endroit, un an après, le 7 juillet 2015. (Ashraf Amra APA Images) Il y a un...« La question, c’est juste, quand » : Max Blumenthal, sur les guerres de la bande de Gaza dans son passé – et dans son avenir
Elias Isquith – 27 juin 2015 – Salon L’auteur de « La guerre de 51 jours : ruines et résistance à Gaza » a raconté à Salon ce qu’il a vu dans les décombres d’un pays en état de siège. Illustration de la première de couverture du livre « La guerre de 51 jours :... -
Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité
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Israël va "collaborer" à minima avec la CPI
L’Orient le Jour, AFP, samedi 11 juillet 2015 -
Deux Israéliens seraient retenus à Gaza, dont un par le Hamas
L’Orient le Jour avec AFP, vendredi 10 juillet 2015 -
À Gaza, la trêve tient toujours, jusqu’à quand ?
L’Orient le Jour avec Reuters, vendredi 10 juillet 2015 -
L’Internationale Socialiste adopte un projet de résolution sans précédent pour soutenir la Palestine
Ma’an News, jeudi 9 juillet 2015
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Entre Israéliens et Palestiniens, le statu quo n’existe pas
L’Orient le Jour,Tribune de Thomas Vescovi , samedi 11 juillet 2015 -
Pourquoi le Hamas reste une équation insoluble pour Israël
L’Orient le Jour, Lina Kennouche avec Michel Goya et Alain Gresh, samedi 11 juillet 2015 -
Gaza. La cible : les civils palestiniens
Pierre Barbancey, l’Humanité, vendredi 10 juillet 2015 -
Gaza 2014, les paradoxes d’une guerre pas comme les autres : Contradictions israéliennes, complicité égyptienne
Jean-François Legrain, Orient XXI, jeudi 9 juillet 2015
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Nouveautés sur "Amnesty"
Justice pour les victimes des crimes de guerre commis pendant le conflit de Gaza
https://www.amnesty.org/fr/latest/campaigns/2015/07/justice-victims-war-crimes-gaza-conflict/
Un outil numérique innovant permet de discerner les violations relevant de pratiques bien établies commises par Israël à Gaza
https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2015/07/launch-of-innovative-digital-tool-gaza/
Yémen. L'analyse de plusieurs frappes et d'armes montre que la coalition a tué des dizaines de civils avec des bombes puissantes
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Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité
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Un an après la guerre, le désespoir des Gazaouis
Murielle Paradon, RFI, mercredi 8 juillet 2015 -
Guerre à Gaza : la majorité des blessés encore traités sont des enfants (MSF)
L’Orient le Jour avec AFP, mercredi 8 juillet 2015 -
Mustafa Barghouti : Gaza attend la reconstruction et la levée du blocus
Ma’an News, mardi 7 juillet 2015 -
L’unique opérateur mobile à Gaza, accusé de fraude fiscale, rouvre
L’Orient le Jour avec AFP, lundi 6 juillet 2015
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Vivre et survivre en Palestine occupée
Jason Cone, Mediapart, mercredi 8 juillet 2015 -
Un an après la guerre, Gaza au point mort
Piotr Smolar, Le Monde, mardi 7 juillet 2015 -
A Gaza, un an après la guerre, rien n’a changé, sinon « pour le pire »
Libération avec AFP, lundi 6 juillet 2015
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Dossier: Violences à Gaza et impasse palestinienne (Orient 21)
Il y a tout juste un an, le 8 juillet 2014, débutait l’offensive israélienne sur Gaza par une phase de bombardements qui faisait plus de 200 morts. Le 26 août, l’Égypte, la Palestine et Israël annonçaient un accord de cessez-le-feu permanent. Le 23 septembre, après une première séance de négociations entre Israéliens et Palestiniens organisée sous l’égide de l’Égypte, on annonçait la reprise de pourparlers fin octobre ; à cette date, un nouveau report sine die à l’initiative de l’Égypte... Orient XXI proposait alors cette série d’articles qui permettaient de faire un point sur l’avant « guerre de Gaza ».
Selon un porte-parole du Djihad islamique, un cessez-le-feu à Gaza aurait été négocié par l’Égypte mais Israël dément. À supposer qu’il soit établi et respecté, il faut savoir qu’il ne sera que provisoire. Tant que les territoires palestiniens resteront occupés, tant qu’il n’y aura pas d’État palestinien, il ne peut y avoir de paix stable. Or, les négociations israélo-palestiniennes sont dans l’impasse.
Il faut aussi noter que, malgré le retrait des troupes israéliennes de Gaza en 2005, ce territoire reste occupé, comme le reconnaît l’ONU. Non seulement pour des raisons légales, mais parce que la vie des Palestiniens de Gaza est décidée par ses geôliers, même si ceux-ci campent à l’extérieur. Deux exemples parmi tant d’autres : 35 % des terres cultivables et 85 % des eaux pour la pêche sont partiellement ou totalement inaccessibles aux Gazaouis à la suite des restrictions imposées par Israël. D’autre part, le territoire reste soumis à un blocus qui aggrave la situation et qui amène les Nations unies et la communauté internationale à accepter et à gérer l’inacceptable.
- Silence, on négocie Où en sont les discussions entre Israéliens et Palestiniens ? Alexis Varende, Octobre 2013
Et, à chaque étape, le gouvernement israélien invente une nouvelle condition pour un accord, la dernière étant que l’Autorité reconnaisse Israël comme « État du peuple juif ».
- Un « État juif » pour interdire un État palestinien La sécurité au détriment de la paix Alexis Varende, Mars 2014
Comme à chaque escalade, que ce soit en 2008, lors de l’invasion israélienne de Gaza, en novembre 2012 ou aujourd’hui, ce sont des raids israéliens visant des militants qui ont entrainé une riposte d’organisations palestiniennes.
- Palestine, des assassinats ciblés contre la paix Une stratégie israélienne immorale et dangereuse Jean-Paul Chagnollaud, Mars 2014
Pourtant, à chaque fois, l’Union européenne et la France reprennent le récit israélien sur la responsabilité, [confirmant une nouvelle fois leur alignement sur Tel-Aviv.
Il suffit de jeter un œil sur les cartes ci-dessous pour mesurer combien, au cours des décennies, le territoire palestinien a été conquis, rongé, colonisé. C’est la négation de la promesse, toujours reportée, de la création d’un État palestinien, de la reconnaissance du droit des Palestiniens à l’autodétermination qui reste la cause de l’instabilité.