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Solidarité - Page 81

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

  • Changement d’image pour le Festival du film de Locarno pour essayer de se dérober au boycott d’Israël (Aurip)

    Plus tôt cette année, des professionnels de l’industrie cinématographique du monde entier se sont engagés à boycotter le Festival international du film de Locarno, en Suisse, en raison de son partenariat avec l’Israel Film Fund parrainé par l’État israélien.

    En dépit des efforts des organisateurs du festival, rebaptisant la section du festival consacrée aux films financés par l’État israélien – et « équilibrant » avec des films arabes d’Afrique du Nord -, les signataires en faveur du boycott restent fermes sur leur engagement à ne pas participer à Locarno.

    Avec le soutien financier du gouvernement israélien, la section « Carte Blanche » du festival devait être consacrée aux films venant d’Israël, présentés au dernier stade de la production afin de mettre en valeur les réalisateurs pleins d’avenir devant les représentants de l’industrie.

    Aujourd’hui, il semble que le festival est en train d’essayer de se dérober à la condamnation de sa relation avec l’État d’Israël – et au boycott qui monte – en modifiant le nom de la séance « Carte Blanche ».

    Évoquant « certaines réactions que l’édition de cette année a provoquées », le site du Festival international du film de Locarno affirme que la décision a été prise de « changer le nom de l’initiative, en la renommant "First Look", parce que le nom précédent de "Carte Blanche" ne reflète pas suffisamment la façon dont le projet est organisé et qu’il donne lieu à de fausses interprétations ».

    « Un équilibre »

    Dans ce qui paraît être une surenchère cynique sur ce qui est présenté parfois comme un « équilibre », une autre section du festival – le programme Open Doors – va être, cette année, consacrée aux films venant des pays d’Afrique du Nord de langue arabe, Maroc, Algérie, Libye et Tunisie.

    Le site du festival avait publié des affirmations tout aussi fallacieuses dans sa déclaration initiale d’avril, défendant le choix d’Israël pour le programme alors nommé « Carte Blanche », quand il prétendait :

    « Cela a été le cas en 2007 quand le Festival a consacré la section Open Doors aux pays du Machrek (Syrie, Liban, Jordanie, Israël, Iraq, Territoires palestiniens et Égypte), avec la rétrospective 2006 "Est de la Méditerranée" des Pardi di domani, ou quand il a mis l’accent en 2013 sur les films syriens, produits en dépit de conditions incroyablement difficiles. Pour nous, ces principes de la liberté artistique représentent un symbole auquel on ne peut renoncer. »

    Sauf que selon un communiqué de BDS Tunisie, la plupart des réalisateurs et producteurs tunisiens ont retiré leurs films du festival en protestation contre la présence institutionnelle israélienne. La page correspondante sur le site du festival semble bien confirmer l’existence d’un désarroi dans le programme, car elle a été effacée et aucun contenu nouveau n’est venu la remplacer.

    Et selon un courriel envoyé à The Electronic Intifada par la réalisatrice palestinienne primée Annemarie Jacir, plusieurs des réalisateurs algériens et marocains se sont également retirés, ce qui montre la réticence des artistes du monde arabe à se laisser utilisés pour blanchir Israël.

    Changer de nom

    Représentant déjà une vitrine précieuse pour les professionnels de l’industrie, les films projetés au programme « First Look » seront aussi éligibles à un prix comprenant 60 000 € de services post-production par Rotor Film et un soutien publicitaire de 5500 € par le Film français.

    Selon le quotidien israélien Ha’aretz, les organisateurs du festival persistent à prétendre que le changement de nom a eu lieu parce que « la nature du projet, qui est consacré au cinéma israélien, n’est pas une "carte blanche" étant donné que ce n’est pas une plate-forme pour l’État d’Israël ni pour l’Israel Film Fund, et parce que le choix des films en post-production est réservé à la seule direction artistique du festival. »

    Cependant, Ha’aretz affirme aussi que le programme officiel du festival « montre clairement que le cinéma israélien aurait apprécié bien davantage la représentation ».

    Deux autres films israéliens avaient été donnés en très bonne position dans le programme du festival et sur les listes des nominés pour les prix. Le réalisateur israélien Nadav Lapid avait été désigné comme juré pour l’un des prix du festival.

    5 août| Sarah Irving pour The Electronic Intifada
     
  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

     

  • Israël-Palestine: les incendies de la colonisation (A l'Encontre)

     
    En France, "la Ligue de défense juive" est autorisée, mais interdite en Israel et Usa!
     
    Occupation coloniale et « djihadisme juif »

    Vendredi 31 juillet 2015 au matin était découvert l’incendie criminel revendiqué par l’organisation juive terroriste politico-religieuse Tag Mehir d’une maison palestinienne à Douma. Le jeudi soir 30 juillet, un juif ultraorthodoxe poignardait six participant·e·s à la Gay Pride à Jérusalem ; une jeune fille de 16 ans décédait dimanche 2 août. Les incendiaires inscrivent leurs agissements dans la perspective d’extension de la colonisation, l’étayant sur des considérations religieuses. L’auteur de l’attaque contre la Gay Pride – Yishai Schlissel, un Haredi [1], récemment sorti de prison, qui avait déjà poignardé trois participants à la Gay Pride de 2005 [2] – se réfère à une idéologie religieuse dont les piliers sont Daat Thora (Ce que dit la Torah) et Emounat hahamim (La foi dans les sages). Cette mouvance a trouvé un relais politique avec des partis comme le Shass, qui défend les intérêts de ce secteur ultraorthodoxe.

    Samedi 12 août, des milliers d’Israéliens ont manifesté dans plusieurs villes d’Israël, à l’appel du mouvement « La paix maintenant » contre l’attentat perpétré à Douma et l’attaque contre les manifestants de la Gay Pride.

    Suite aux déclarations du premier ministre Benyamin Netanyahou qui condamne ces crimes et promet leur punition, tant les Palestiniens que la gauche officielle israélienne lui attribuent la responsabilité de l’impunité des extrémistes juifs et d’une politique étatique constante de conquête et de terreur qui ne peut que leur donner la conviction qu’ils sont justifiés dans leurs activités terroristes. A propos de l’incendie criminel, Noam Sheizaf, le 3 août, dans la publication israélienne en ligne +972, indique, à juste titre, que la responsabilité repose tout autant sur ceux qui, dans « la gauche officielle » (Parti travailliste), pensent que « l’occupation est acceptable » et doit se perpétuer, si ce n’est s’étendre. Il en conclut que « sans combattre l’occupation il n’y a pas de chance de bataille victorieuse contre le terrorisme juif ».

    « Le prix à payer »… de la colonisation

    Vendredi dernier, en pleine nuit, deux extrémistes juifs, du milieu des colons en Cisjordanie occupée, jetaient par la fenêtre un cocktail Molotov dans la maison où dormait une famille palestinienne à Douma, un village de 3000 habitants près de Naplouse, dans le nord des Territoires occupés. L’incendie fut immédiat. Un bébé d’un an et demi, Ali Dawabsheh, mourrait calciné. Sa famille est hospitalisée dans un état grave, sa mère, Reham, est brûlée au troisième degré sur 90% de son corps, son père Saad, au deuxième degré sur 80%, son frère, Ahmad, au deuxième degré sur 60%. Les voisins ont trouvé les trois blessés gisant devant la maison en feu et le bébé calciné à l’intérieur. Les attaquants ont incendié la maison voisine aussi mais elle était vide. Ils ont écrit dessus « vengeance » en hébreu et dessiné une étoile de David. Les voisins les ont vus fuir vers la colonie de Maale Efraim, toute proche, considérée illégale par les Nations Unies et les gouvernements de ladite communauté internationale.

    D’après la police israélienne, les deux incendiaires appartiendraient à l’organisation extrémiste juive Tag Mehir, « Le prix à payer », qui prétendait réagir ainsi contre la destruction deux jours auparavant par les forces israéliennes de deux maisons de colons juifs à Beit El, près de Ramallah, qui avaient été déclarées illégales par la Cour suprême, et contre l’expulsion de quelques dizaines de colons d’une autre colonie illégale près de Naplouse. Face aux colons qui manifestaient leur indignation, le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, avait aussitôt annoncé la construction de 300 nouvelles maisons dans la même colonie d’implantation de Beit El. Ces groupes comme Tag Mehir agissent pour démontrer la faiblesse du pouvoir colonial gouvernemental qui ne voudrait pas vraiment accentuer sa mainmise sur la Cisjordanie. Et chaque crime contre des habitants palestiniens s’accompagne d’une formule : « Il faut leur donner une leçon. » Une analogie peut être tracée avec les actions de l’OAS (Organisation armée secrète) en Algérie dès 1961, qui s’attaquait aussi bien aux Algériens qu’à certaines personnalités françaises, officielles ou non, « prêtes à lâcher l’Algérie française ».

    Ainsi, lorsque le président d’Israël, Reuben Rivlin, déclare qu’il ressent « …honte et douleur… pour eux qui ont choisi le chemin du terrorisme et ont perdu leur humanité », il reçoit de suite des menaces de mort sur les réseaux sociaux de la part de ces extrémistes. Et sur Facebook, la qualification suivante s’affirme : « Rivlin, youpinet traître, que ta mémoire soit oubliée. »

    L’organisation israélienne de défense des Droits humains, B’Tselem a comptabilisé depuis août 2012 neuf maisons de Palestiniens en Cisjordanie incendiées par des civils israéliens, en plus de mosquées et de cultures. B’Tselem rappelle qu’il y a quelques semaines, un groupe de personnes a lancé un cocktail Molotov dans un taxi dans lequel voyageait une famille palestinienne qui fut grièvement blessée. Les Nations Unies ont compté depuis le début de l’année jusqu’au 6 juillet 112 agressions par des extrémistes juifs contre des Palestiniens ou leurs propriétés, dont 39 ont fait des blessés. En 2014, il y avait eu 312 agressions de ce type. Pour B’Tselem, « un événement comme l’assassinat d’un bébé d’un an n’était qu’une question de temps ». B’Tselem attribue cela à la passivité des autorités israéliennes : « Cette politique crée l’impunité pour les crimes de haine et encourage les attaquants à continuer. » La police israélienne soupçonne les attaquants d’être en relation avec l’attaque incendiaire au mois de juin de l’église de Tabgah, près de Tibériade au nord d’Israël, où la tradition situe le miracle de Jésus des pains et des poissons. Pour B’Tselem, « le fait que la police n’a pas résolu ces cas n’est pas le fait du destin, mais de la non-application de la loi contre les colons violents » [3].

    Il faut toutefois rappeler que la majorité des Palestiniens tués en Cisjordanie le sont par l’armée israélienne, baptisée du nom de IDF (Armée de défense d’Israël). En outre, Noam Sheizaf, dans l’article cité, indique que l’Autorité palestinienne dépense 25% de son budget pour la sécurité, « dont le but est plus de protéger les Israéliens que les Palestiniens ». Des « opérations de sécurité » qui se font en collaboration avec les services israéliens.

    Occupation coloniale et racisme

    Dans son article du 3 août, contre « l’esprit malin » de l’extrémisme juif, l’écrivain israélien David Grossman écrit justement : « Avec une sorte d’obstinée négation de la réalité, le premier ministre et ses partisans se refusent à comprendre dans toute sa profondeur la vision du monde qui s’est cristallisée dans la conscience d’un peuple conquérant après presque cinquante ans d’occupation. C’est-à-dire l’idée qu’il existe deux types d’êtres humains. Et que le fait que l’un est soumis à l’autre signifie, probablement, qu’il est inférieur par sa nature même. » [4]

    David Grossman condamne « la haine maligne » et le « maximalisme » des extrémistes juifs, mais il ne dit strictement rien dans son article de leurs justifications religieuses. Le théocratisme inspire de manière omniprésente les lois israéliennes qui privilégient ses citoyens juifs, qui attribuent un monopole d’Etat aux prescriptions des rabbins orthodoxes contre les rabbins « conservateurs » et « libéraux ».

    Ce théocratisme officiel, malgré les apparences de laïcité, ne peut que donner un avantage « moral » aux fanatiques religieux, violents ou non-violents, ainsi justifiés de se considérer plus conséquents et fidèles à l’idéal même de l’Etat d’Israël.

    Et le Centre Alternatif d’Information de Jérusalem a raison de rappeler hier sur son site internet que le terrorisme juif a accompagné le sionisme dès le début. [5]

    Le « djihadisme juif »

    Le 3 août 2015, Libération publie un article de Nissim Behar sur l’univers halluciné des extrémistes religieux juifs violents. Il écrit : « On s’engueule beaucoup dans la salle des pas perdus des palais de justice israéliens. Et l’on s’y bat parfois. Jeudi à Nazareth, ce sont pourtant des cris de joie qui ont résonné devant la porte du tribunal de district (l’équivalent d’une cour d’appel) lorsque Moshe Orbach, 24 ans, a été autorisé à quitter la prison pour être assigné à résidence. Cette décision était tellement inattendue que son avocat en a eu la larme à l’œil.

     »Considéré comme « extrêmement dangereux » par le Shabak (la Sûreté générale israélienne, plus connue en Europe sous son ancien nom de « Shin Beth »), cet habitant de Bnei Brak (une ville ultraorthodoxe jouxtant Tel-Aviv) est en effet soupçonné d’avoir participé à de nombreuses attaques anti-musulmanes. Il est également accusé d’avoir, avec trois autres individus, mis le feu le 18 juin à l’église de la Multiplication, un important lieu saint chrétien de Tibériade.

     »Si Orbach avait été palestinien, il aurait été jugé de manière expéditive par un tribunal militaire siégeant à Beth El, une colonie de Cisjordanie, et aurait écopé vite fait d’une peine de prison d’au moins quinze ans. Mais en tant que ressortissant d’Israël, il est jugé par une cour pénale. Orbach est considéré comme un délinquant « ordinaire » et bénéficie des nombreux droits accordés aux prévenus. »

    Pendant ce temps, continuer à abattre légalement des Palestiniens

    Les manifestations de Palestiniens de vendredi ont vu deux jeunes manifestants tués par l’armée israélienne : Laith al Jaldi, 17 ans, résident du camp de réfugiés de Jalazon, a été abattu près de Birzeit, parce qu’il aurait lancé un cocktail Molotov contre les soldats, et Mohammed al-Masri, 17 ans aussi, près de la barrière de la bande de Gaza parce qu’il lançait des pierres contre les soldats et qu’il n’obtempérait pas aux ordres de se tenir à distance de la barrière. L’agence d’information Maan comptabilise depuis le début de l’année une vingtaine de tués par les forces de l’ordre israéliennes. [6]

    Le gouvernement israélien, comme d’ailleurs à sa manière aussi la gauche officielle israélienne, fait campagne pour condamner « le terrorisme d’où qu’il vienne », des extrémistes juifs comme des Palestiniens. Donc dans la pratique, pour les premiers, mesures de sécurité avec gants de velours, pour les seconds, toute la gamme de la répression coloniale, avec son étayage légal, comme l’illustrent deux articles portant sur deux lois récentes lois et un projet de loi.

    A l’Encontre  3 août 2015

     http://alencontre.org

    http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article35572

    Plus:

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_de_d%C3%A9fense_juive

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

     

    « Le prix à payer » : l’assassinat d’un bébé palestinien

    vendredi 31 juillet 2015
    Un nouvel et ignoble attentat vient d’être commis par des extrémistes israéliens contre une famille palestinienne dans la nuit du 30 au 31 juillet à Kafr Douma, un village proche de Naplouse. Quatre colons ont incendié une maison laissant sur les murs l’inscription « Prix à payer ». Un enfant de 18 mois est mort brûlé, un autre est blessé, les (...)
  • Israël autorise l'alimentation de force des prisonniers en grève de la faim (Courrier International)

    *

    Le Parlement israélien a adopté jeudi une loi autorisant l'alimentation de force des prisonniers en grève de la faim si leur vie est en danger, a indiqué un porte-parole.

    Cette loi, qui vise à empêcher surtout les détenus palestiniens de cesser de manger pour faire pression sur les autorités israéliennes, avait été approuvée par le gouvernement en juin 2014, lors d'un très vaste mouvement palestinien de grève de la faim. Des dizaines de prisonniers avaient alors été hospitalisés.

    Si le texte de loi ne mentionne pas explicitement les Palestiniens, le ministre à la Sécurité Intérieure, Gilad Erdan, a affirmé que "les grèves de la faim des terroristes en prison sont devenus un moyen de menacer Israël".

    La loi, adoptée par 46 voix contre 40 sur 120 députés au total, "crée un équilibre correct entre l'intérêt de l?Etat à préserver la vie d'un prisonnier et les droits (du détenu) ainsi que son intégrité corporelle", selon David Amsalem, un député du parti Likoud du Premier ministre Benjamin Netanyahu, cité par le porte-parole.

    "La loi sera appliquée uniquement si un docteur estime que la poursuite de la grève de la faim crée un risque immédiat pour la vie du prisonnier ou des dégâts permanents à sa santé", a ajouté M. Amsalem.

    La Liste arabe unie, qui regroupe les principaux partis arabes au Parlement, a dénoncé "une loi pour torturer les prisonniers palestiniens", qui nie leur droit "légitime" à résister. Elle reflète la "vision tordue" du gouvernement Netanyahu sur "les valeurs démocratiques fondamentales".

    Selon l'Association pour les droits civiques en Israël, la majorité des prisonniers en grève de la faim sont des Palestiniens maintenus en détention administrative, une disposition controversée héritée du mandat britannique sur la Palestine qui permet à Israël de détenir des Palestiniens sans inculpation ni jugement pour des périodes de six mois renouvelables indéfiniment.

    Un groupe de 10 associations a dénoncé la loi, affirmant que son seul but était "de briser mentalement et physiquement les détenus administratifs et les prisonniers exprimant leur protestation de façon non violente".

    Mardi, le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Juan Mendez, et celui sur le droit à la Santé, Dainius Puras, avaient demandé au Parlement de ne pas voter la loi.

    Jérusalem (AFP) 30.07.2015 - 10:18
     
     
  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

    Provocations, colonisation, répression : Ne pas laisser faire

    Communiqué de l’AFPS, lundi 27 juillet 2015
     
    Le ministre de l’agriculture israélien, Uri Ariel, escorté de militaires, a pénétré ce dimanche avec un groupe de colons sur l’esplanade et à l’intérieur de la mosquée Al Aqsa, amenant une réplique des fidèles et une vive intervention de la police. Cette provocation traduit la fuite en avant extrêmement dangereuse d’un gouvernement israélien prêt (...)

    Et Amnesty:

    https://www.amnesty.org/fr/latest/campaigns/2015/07/justice-victims-war-crimes-gaza-conflict/

  • L’ONU menace de réduire son aide aux réfugiés palestiniens (Afps)

     

    Dirigée par le Suisse Pierre Krähenbühl, l’UNRWA, l’agence onusienne de soutien aux réfugiés palestiniens, traverse la pire crise financière de son histoire.

    La colère gronde parmi les réfugiés palestiniens. L’UNRWA menace en effet de couper dans les programmes d’aide en leur faveur. Des manifestations ont eu lieu dans la bande de Gaza, où près de la moitié des habitants dépend de l’aide de l’agence onusienne de soutien aux réfugiés palestiniens, mais aussi en Jordanie. Les protestataires dénonçaient une « conspiration ». A Gaza, le mouvement islamiste Hamas a lui aussi mis en garde contre ce qu’il considère comme « une déclaration de guerre » contre le peuple palestinien.

    L’UNRWA est confrontée à la « pire crise financière » de son histoire. L’organisation a été créée en 1949, après la création de l’Etat d’Israël et la guerre avec les Etats arabes voisins, qui a provoqué le premier exode palestinien. Elle vient en aide à 5 millions de réfugiés en Cisjordanie et à Gaza, en Jordanie, au Liban et en Syrie. Ils n’étaient que 750 000 bénéficiaires en 1950.

    Retarder la rentrée scolaire

    « La crise financière actuelle pourrait nous contraindre à retarder la rentrée scolaire », a mis en garde le directeur de l’agence, le Suisse Pierre Krähenbühl, dans un communiqué. « Une telle décision créerait beaucoup d’anxiété et de désespoir pour les centaines de milliers de garçons et de filles dévoués à leurs études. Nos écoles fournissent une certaine stabilité dans une région qui en manque singulièrement. » L’UNRWA gère quelque 700 établissements scolaires au Proche-Orient. Il manque 101 millions de dollars dans ses caisses pour finir l’année.

    Pierre Krähenbühl avait donc convoqué dimanche une réunion d’urgence des pays de la région et des principaux donateurs de l’UNRWA à Amman, la capitale jordanienne. Mais les résultats de cette rencontre n’étaient pas connus. Le Suisse devait proposer au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, de revoir le système de financement de l’UNRWA.

    Le budget de l’organisation, soit 1,4 milliard de dollars pour les années 2014 et 2015, est presque exclusivement assuré par les contributions volontaires des gouvernements. Les fonds reversés via l’ONU sont minimaux. Les Etats-Unis et l’Union européenne sont les plus généreux. L’Arabie saoudite figure également parmi les vingt premiers donateurs, de même que la Suisse.

    Guerre en Syrie

    L’éducation est la première dépense de l’UNRWA, qui ne prévoit pas de toucher à ses activités dans les domaines de la santé, y compris la vaccination des enfants, ou de l’eau potable. Les programmes d’urgence, à Gaza depuis la guerre de l’été dernier et auprès des réfugiés palestiniens en Syrie pris en étau dans le conflit entre le régime et les groupes armés, sont financés de façon séparée, mais se trouvent également en déficit.

    Simon Petite, Le Temps, mardi 28 juillet 2015

    http://www.france-palestine.org/L-ONU-menace-de-reduire-son-aide-aux-refugies-palestiniens

  • 2ème édition de Palestine en Campagne (Ujfp)

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    les 14, 15 & 16 Août 2015 à Gages.

    Un week-end pendant lequel l’Aveyron se remet à parler arabe !

    3 jours de festivités, de rencontres, d’échanges, de forums et débats, et de performances artistiques de toutes sortes et surtout avec des artistes palestiniens qui feront le déplacement pour nous retrouver en Aveyron dans une ambiance fraternelle et conviviale ; bref une ambiance de famille !

    Expo, Concerts, Danse, Forums, Contes, Débats, Gastronomie, Cinéma....

    http://www.ujfp.org/spip.php?article4296

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité