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Bahrein

  • Nouveautés "Arabie"

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    Le Qatar expulse vers l'Arabie saoudite un militant des droits de l'Homme

    Bahreïn. Au moins un mort et des centaines de blessés dans le cadre de la violente répression que mène le gouvernement contre l'opposition

    Bahreïn : la police ouvre le feu, un mort et des dizaines de blessés

    Bahreïn. Le pays se dirige vers une «répression totale» des droits humains avec l’interdiction d’un parti d’opposition laïc

    De Cuba au Bangladesh : Comment l’Arabie saoudite veut influencer l’islam mondial et étendre le wahhabisme

     

     

  • Bahreïn. Première affaire civile déférée à un tribunal militaire (Amnesty)

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    Les autorités bahreïnites ont déféré un civil devant un tribunal militaire pour la première fois depuis 2011, à la suite de la ratification par le roi en avril 2017 d'un amendement à la Constitution ayant de très graves conséquences. Le parquet bahreïnite a déféré le cas de Fadhel Sayed Abbas Hasan Radhi, victime d'une disparition forcée, à une juridiction militaire le 9 mai 2017.

    « Cette manœuvre des autorités vise à effrayer la population. Il s'agit également d'un grave coup porté à la justice à Bahreïn. Les procès militaires à Bahreïn sont d'une flagrante iniquité. Le fait de faire juger des civils par des tribunaux militaires est contraire aux dispositions des normes internationales, a déclaré Samah Hadid, directrice des campagnes au bureau régional d’Amnesty International à Beyrouth.

    « La décision de transférer Fadhel Sayed Abbas Hasan Radhi devant un tribunal militaire doit être immédiatement annulée. Il doit être immédiatement autorisé à avoir accès à une représentation juridique digne de ce nom, informé des accusations retenues contre lui, et jugé devant un tribunal civil, conformément aux normes relatives à l'équité des procès. »

    Fadhel Sayed Abbas Hasan Radhi a subi une disparition forcée pendant sept mois à la suite de son arrestation le 29 septembre 2016 à son domicile familial à Hamad Town – au sud-est de la capitale, Manama – par des membres de la Direction des enquêtes criminelles. Durant cette période, il n'a pas été autorisé à consulter un avocat et a été coupé du monde extérieur, ce qui a fait craindre qu'il n'ait été soumis à la torture ou à d'autres mauvais traitements. L'organisation est également préoccupée par le fait qu'il pourrait avoir été contraint de faire des « aveux » qui seront utilisés en tant que preuve lors de son procès devant un tribunal militaire.

    Ses proches n’ont pas été informés de l’endroit où il a été emmené ni des motifs de son arrestation, et ils sont restés sans nouvelles de lui pendant deux semaines jusqu’à ce qu’il les appelle pour leur dire où il se trouvait. Depuis, ils n'ont eu que des contacts très sporadiques avec lui par téléphone.

    Les proches de Fadhel Radhi et Amnesty International ont adressé de nombreuses requêtes au bureau du procureur et au bureau du médiateur du ministère de l’Intérieur, ce dernier étant chargé d'enquêter sur les allégations de torture et d'autres mauvais traitements, mais ils n'ont reçu une réponse que dans la matinée du 9 mai : le bureau du procureur leur a alors annoncé que le dossier de Fadhel Radhi avait été transmis à ce tribunal. Son avocat n'a pas été informé de cette décision, et il n'a reçu aucune information au sujet de ce dossier et des accusations retenues contre son client.

    Amnesty International craint en outre qu'une autre personne soumise à une disparition forcée depuis plus de six mois, Al Sayed Alawi Hussain al Alawi, ne soit déférée devant un tribunal militaire. Cet homme a lui aussi été coupé du monde extérieur depuis son arrestation en octobre 2016 ; il n'a pas eu accès à son avocat durant toute sa détention et on ignore de quoi il est accusé. Il risque toujours d'être soumis à la torture ou à d'autres mauvais traitements.

     
  • Bahreïn : le pouvoir pousse à la confrontation violente (Orient 21)

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    La décision du ministère de la justice et des affaires islamiques de Bahreïn de dissoudre l’Action démocratique nationale, communément appelée Waad, s’inscrit dans une politique de répression de toutes les formes pacifiques d’opposition. Le pouvoir, qui a déjà fermé les portes d’un dialogue politique, pousse ainsi à la violence.

    Le 1er janvier 2017, un commando de quatre à six personnes a attaqué à l’arme automatique la prison centrale de Jaw située sur la côte sud-est de l’île, tuant un gardien et permettant l’évasion de dix détenus. Huit d’entre eux avaient été condamnés à des peines de prison à perpétuité pour diverses actions violentes ou détention d’armes. Immédiatement, le ministère de l’intérieur a dénoncé l’action d’une « cellule terroriste » bénéficiant d’appuis étrangers — sous-entendu iraniens —, et engagé une chasse à l’homme pour retrouver les fugitifs, contrôlant les grandes voies de circulation et bouclant divers quartiers chiites connus pour leur sentiment anti-régime.

    Dans ce contexte d’intenses contrôles sécuritaires, la cavale des évadés a duré moins de deux mois. L’un d’entre eux, Reda Al-Ghasra, qui s’était déjà illustré par trois évasions, a été tué lors de l’interception par la marine bahreïnienne de l’embarcation à bord de laquelle il essayait de fuir le royaume le 9 février1. D’après le procureur général, les autres ont été arrêtés le 4 mars lors d’une vaste opération de police qui aurait permis de débusquer une cellule terroriste de 54 membres et de saisir armes et matériel explosif. Outre 41 personnes résidant au Bahreïn, la cellule comprenait 12 membres basés en Iran ou en Irak ; l’un des leaders du groupe aurait utilisé l’Allemagne comme base arrière pour organiser les déplacements des autres vers l’Iran ou l’Irak en vue de recevoir une formation dans la manipulation d’armes et d’explosifs dans les camps d’entraînement des Gardiens de la révolution.

    L’attaque de la prison de Jaw constitue une étape inquiétante dans la crise politique au Bahreïn : c’est en effet la première fois que l’opposition radicale monte une opération commando impliquant une telle sophistication, marquant un degré supplémentaire de violence et contrastant avec les techniques utilisées jusqu’alors, qui consistaient en l’explosion de bombes, mises à feu à distance, lors du passage de véhicules de police. Depuis le mois d’octobre 2012 et l’explosion d’une bombe artisanale à Eker tuant un policier, ce mode opératoire a coûté la vie, chaque année, à plusieurs membres des forces de l’ordre bahreïniens, étrangers ou golfiens2. Dès 2013, le nombre d’explosions de « véritables » engins explosifs improvisés (EEI) l’emportait sur l’emploi de « faux », canulars apparus dans les mois suivant l’éviction du rond-point de la Perle pour tourner en dérision les forces de police. Le recours à cette technique de détonation à distance constituait déjà en soi une rupture de nature avec les formes de guérilla urbaine — cocktails Molotov et pneus brûlés — qui étaient et sont toujours utilisées par les jeunes des villages chiites sans plus de formation.

    Suivant la logique du pire, c’est désormais l’option de la violence armée qui occupe le devant de la scène au Bahreïn. En dépit du maillage sécuritaire très dense, des fusils d’assaut circulent sur l’île. Le gouvernement bahreïnien y voit le signe indéniable de l’aide militaire apportée par les Gardiens de la révolution iraniens à la rébellion bahreïnienne, et ainsi, la confirmation de l’implication de l’Iran qu’il dénonçait depuis 2011 dans une sorte de prédiction autoréalisatrice. Cette montée en puissance des réseaux capables de se procurer des armes intervient dans le vide laissé par la répression de l’opposition légaliste pacifique, qui a ostensiblement donné raison aux plus extrêmes au sein de l’opposition, convaincus de la nécessité de faire chuter le régime par tous les moyens. Pour l’heure, le succès de l’attaque de Jaw démontre une faille dans l’appareil sécuritaire bahreïnien du ministère de l’intérieur. Ses conséquences ont été de plusieurs ordres.

    Spirale sécuritaire

    D’abord, quinze jours après l’évasion, le Bahreïn rompait un moratoire sur les exécutions capitales qui prévalait de facto depuis 2010. Pour la première fois depuis le soulèvement populaire, les autorités exécutaient trois hommes jugés coupables de la mort de trois policiers (dont un Émirien, Tariq Al-Chehi), tués à Daih lors de l’explosion d’un EEI, en dépit d’allégations, par les organisations de défense des droits humains, de confessions arrachées sous la torture. Certains observateurs bahreïniens ont vu dans l’accélération soudaine de la procédure et l’épuisement des recours, suite à la confirmation de la peine par la Cour de cassation, la pression des Émirats arabes unis craignant de voir les responsables de la mort d’un de leurs lieutenants s’évader à leur tour. Toujours est-il que l’exécution des trois jeunes a donné lieu, sans surprise, à des manifestations dans plusieurs villages chiites dont les participants scandaient des slogans hostiles à la monarchie. Ces mouvements de protestation se sont terminés par des heurts avec les forces de l’ordre, ainsi que l’incendie volontaire d’un bâtiment officiel du gouvernorat du Nord.

    Ensuite, l’évasion de la prison de Jaw a infligé un cinglant revers aux forces du ministère de l’intérieur, dirigé par le cheikh Rachid Ben Abdullah, réputé très proche du roi. D’après les observateurs bahreïniens, la mise en difficulté du cheikh Rachid donnait l’occasion, au sein de la famille royale, à la faction plus radicale des Khawalid3 opposée au compromis et partisane de l’option sécuritaire, de reprendre l’avantage.

    Dès le 5 janvier 2017, un décret rendait aux services de renseignement, la National Security Agency (NSA) — bénéficiant d’une relative autonomie par rapport au ministère de l’intérieur4 — le pouvoir d’arrêter, de placer en détention et d’interroger les suspects en matière de terrorisme. Pouvoir qu’un décret de novembre 2011 lui avait ôté, conformément aux recommandations du rapport Bassiouni5. En effet, ce dernier, notant déjà que ces pouvoirs étaient « une anomalie pour une agence de renseignement »6 avait établi la responsabilité de l’agence dans la mort sous la torture du cofondateur du journal d’opposition Al-Wasat, Abdul Karim Fakhrawi, et avait mis au jour des pratiques systématiques et mauvais traitements physiques et psychologiques assimilables à de la torture. Au vu de la détérioration rapide de la situation, la création en 2012 d’un poste d’ombudsman pour enquêter sur les plaintes déposées contre l’agence semble une garantie dérisoire pour rassurer sur ces pratiques lors de détentions.

    Une seconde mesure revient sur l’un des principaux acquis du rapport Bassiouni tout en empiétant sur les pouvoirs du ministère de l’intérieur : le Parlement a approuvé le 5 mars un amendement constitutionnel permettant aux tribunaux militaires de juger des civils. Le ministre de la justice l’a estimée nécessaire pour faire face à une « guerre irrégulière ». Là encore, le rapport Bassiouni avait salué le transfert des dossiers des tribunaux militaires de sûreté nationale vers des juridictions civiles et la possibilité d’appeler de leurs jugements devant la Cour de cassation, doutant que la façon dont le Code pénal y avait été appliqué soit conforme au droit international humanitaire7.

    Ainsi pour réaffirmer son contrôle de la situation et donner plus de pouvoir à son appareil sécuritaire, le régime de Manama est-il revenu sur les acquis principaux et les réformes qu’il avait engagés avec force publicité au lendemain de la crise de 2011, agitant le danger du terrorisme, dont il a lui-même alimenté le terreau en étouffant les voix de l’opposition disposées au dialogue.

    En finir avec toute opposition

    Parachevant la logique binaire de radicalisation, le ministre de la justice et des affaires islamiques dont dépendent les « associations politiques » (désignées comme telles en l’absence de partis officiellement reconnus) a annoncé le 6 mars son intention de dissoudre la dernière association d’opposition qui restait encore, l’Action démocratique nationale, communément appelé Waad , pour, entre autres, son « soutien au terrorisme » ou « la glorification d’individus condamnés pour terrorisme ».

    Héritier du Front populaire de libération du Bahreïn, le Waad, courant laïc de gauche, ne représente pourtant pas une force de mobilisation dangereuse pour le régime comme pouvait l’être celle du puissant Wefaq, dissous en juin 2016. Le Wefaq, qui captait les griefs des nouvelles générations formulés en termes de discrimination confessionnelle, pouvait se targuer d’approcher la majorité parlementaire. Même dissous, le procès contre son leader spirituel dénaturalisé le cheikh Issa Qassim mobilise des foules à tel point que son village, Diraz, est bouclé et Internet coupé. Son allié, le Waad, dont les militants — sunnites comme chiites — sont issus principalement des classes moyennes urbaines et des rangs des intellectuels, n’avait jamais eu de député à la chambre basse. Pourtant sa présence demeure gênante : son alliance solide avec le Wefaq chiite, tout comme son discours articulant des idées politiques de gauche faisant écho au discours occidental sur les droits civiques et politiques donnent la preuve que les revendications ne sont pas purement confessionnelles ni inspirées du modèle iranien.

    En éliminant les courants politiques constitués ayant opté pour la négociation, le régime bahreïnien entend pouvoir se livrer, sous couvert de lutte antiterroriste, à la seule opposition qui reste, celle des groupuscules armés. Pourtant, sa répression contre toute forme d’opposition — y compris pacifique — sape la légitimité dont il se prévaut pour agir contre la violence. C’est elle qui fait que le conflit prend peu à peu les traits que le gouvernement bahreïnien lui prêtait depuis le début du soulèvement : ceux d’une rébellion armée, prête à en découdre, y compris en recourant à l’aide étrangère.

    Claire Beaugrand

    1L’interception de l’embarcation, filmée par les autorités bahreïniennes a conduit, d’après un communiqué du ministère de l’intérieur, à la mort de deux complices et l’arrestation de sept autres personnes impliquées dans l’attaque de la prison de Jaw.

    2Pour l’année 2014, Anthony Cordesman recense la mort de six policiers et un civil lors d’explosion de bombes improvisées. Lire The Arab-U.S. Strategic Partnership and the Changing Security Balance in the Gulf, Center for Strategic and International Studies, Washington, octobre 2015  ; p. 362. Le think tank américain pro-israélien Washington institute for Near East Policy avance, quant à lui, le nombre de douze victimes parmi les policiers, depuis 2012.

    3Appartiennent à la branche des Khawalid le ministre de la cour royale, Khaled Ben Ahmed Al-Khalifah, le ministre de la défense, Khalifa Ben Ahmed et le ministre de la justice, Khaled Ben Ali Al-Khalifa.

    4Le directeur de la NSA a rang de ministre et siège, aux côtés du ministre de l’intérieur, au Conseil suprême de défense.

    5La commission indépendante d’enquête sur le Bahreïn (Bahrain Independant Commission of Inquiry, BICI) dirigée par Chérif Bassiouni avait été mise en place, à la demande du roi, fin juin 2011 pour faire la lumière sur les événements sanglants de février et mars 2011. Elle a rendu ses conclusions le 23 novembre 2011.

    6«  This is an anomaly when compared to other intelligence agencies, whose functions are limited to information gathering and analysis and do not extend to arrest powers  », p. 43 du rapport.

    7«  The Commission has a number of concerns about their conformity with international human rights law and with the Constitution of Bahrain  », p. 305.

    Claire Beaugrand  23 mars 2017

    http://orientxxi.info/

  • Nouveautés sur "Amnesty International"

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    Des éléments de preuve mettent en évidence des crimes de guerre imputables aux forces de l'Armée nationale libyenne

    Émirats arabes unis. Un raid nocturne surprise conduit à l'arrestation d'un éminent défenseur des droits humains

    Bahreïn. Une figure majeure de l’opposition poursuivie pour des tweets «incitant à la haine» envers le gouvernement

    Émirats arabes unis. La décision de maintenir Osama al Najjar en détention est «indéfendable»

    Soudan. La nomination à l’organe directeur de l’OIAC est un affront aux victimes d’attaques chimiques

    L'agence de l'ONU doit maintenir la pression sur le Qatar, car sa réforme sur le travail des migrants n'est pas à la hauteur

  • Bahrein (Al Manshour)

     

    لمنشور

     

    عن البحرين والثورة التي لا تنسى!
    -- الكاتب/ة: نضال فرح --
    "استطاع هؤلاء العمال توحيد صفوفهم للتصدي لآلة الاضطهاد الرأسمالي الجديدة المسلطة على رؤوسهم. فنظموا أول إضراب في البحرين وفي الخليج عام 1938 بدعم من البرجوازية الوطنية المكونة من وجهاء وأعيان الشيعة والسنة والتي كانت تتزعم تيارا يطالب بإصلاحات إدارية. كان الإضراب احتجاجا على تشغيلهم عبر مقاولين يقومون باقتطاع نسبة كبيرة من أجورهم البائسة في الأصل، فكانت المطالبات برفع الأجور وتحسين أوضاع العمل. اللافت في ذلك الإضراب هو أن من قام به هم عمال خزانات الزيت التابعة لشركة "بابكو" في منطقة سترة التي تعد في المرحلة الراهنة القلب النابض للثورة الشعبية!"

    De Bahreïn et de la révolution qui n'oublie pas ! -- L'écrivain Nidal Farah -- " a réussi à ces travailleurs de s'unir pour faire face à une persécution capitaliste nouvelles sur la tête. Les systèmes et la première grève à Bahreïn et dans le golfe en 1938 avec l'appui de la bourgeoisie nationale composée des dignitaires conscient que les chiites et les sunnites, qui était un chef exige des réformes administratives. C'était une grève pour protester contre leur emploi par des entrepreneurs font de déduire une proportion importante de leur salaire misérable à l'origine, les réclamations des salaires et l'amélioration des conditions de travail. Remarquable à cette grève, c'est que qui a fait des réservoirs d'huile de babaco dans la région de la veste qui est dans la phase actuelle le cœur de la révolution populaire !"
     
  • Noueautés "Bahrein" sur "Amnesty International

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    Manif de médecins à Bahrein

    Bahreïn. Le report du procès de Nabeel Rajab pour la sixième fois tient du harcèlement

    Bahreïn. La crise des droits humains est imminente

    Bahreïn. Les premières exécutions depuis plus de six ans sont un terrible coup porté aux droits humains

    Le Soudan doit mettre fin aux attaques à caractère politique visant des étudiants du Darfour

  • Nouveautés sur Europe Solidaire Sans frontières

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    • Syria
      List of Progressive & Democratic Syrian Opposition Groups, Individuals, Websites

      , by DAHER Joseph

      Reach out and contact these groups, individuals and websites to help Syrians who are still fighting for justice and human rights. This is a long list. Please scroll down to the end and past the graphics.
      Al-Jumhurriya website, Yassin al-Haj Saleh, Karam Nachar, Yassin Swehat (...)

    • Kuwait
      Syria: Ode to Fallen Dreamers

      , by HASSAN Budour

      “The only revenge to which I aspire is witnessing the triumph of the noble ideals for which I fought, and for which so many men and women in this country have lost their lives and their freedom.”
      — Marcos Ana, communist poet who spent 23 years in General Franco’s prisons
      For those of us not (...)

    • Syria
      Syria: Damascus’ stifled voice from the left

      , by HASSAN Budour

      The story of Syrian Revolutionary Youth: the rise and fall of a grassroots movement offering a third alternative beyond the regime/Islamists binary, whose clear, principled stance made it the target of extreme regime persecution.
      It has been over a year and a half since the last organized (...)

    • Islam politique, islamisme
      Un théâtre intégré d’opérations terroristes – III – La campagne d’Europe de Daech : l’Espagne

      , par FILIU Jean-Pierre

      Après l’Allemagne et le Danemark, nous complétons cette série sur la campagne de Daech en Europe par une troisième et dernière étude de cas : l’Espagne.
      Le 11 mars 2004, l’Espagne a été frappée par ce qui demeure à ce jour, avec 192 morts, le pire attentat djihadiste sur le continent européen . Rappelons (...)

    • Islam politique, islamisme
      Un théâtre intégré d’opérations terroristes – I – La campagne d’Europe de Daech : l’Allemagne

      , par FILIU Jean-Pierre

      Cet article a été écrit avant l’attentat de Berlin du 20 décembre 2016.
      Daech considère le continent européen comme un théâtre intégré d’opérations terroristes. La fermeture toute récente du corridor d’accès des djihadistes à la Turquie est intervenue trop tard pour casser l’élan de la campagne d’Europe, (...)

    • Islam politique, islamisme
      Attentat sur un marché de Noël à Berlin : ce que l’on sait et ce que l’on ignore

      , par Le Monde.fr

      L’attaque sur un marché de Noël lundi soir a fait douze morts, dont un passager du camion, et 48 blessés. Les autorités recherchent toujours l’auteur de l’attentat.
      Au moins douze personnes sont mortes dans l’attaque contre le marché de Noël de la Breitscheidplatz à Berlin, lundi 19 décembre. Les (...)

    • Kuwait
      Kuwait: Prison sentence overturned for human rights defender Rana Al-Sadoun

      , by GCHR

      The Gulf Centre for Human Rights (GCHR) welcomes the news that a three-year prison sentence with hard labour imposed against human rights defender Rana Al-Sadoun was overturned by the Criminal Court in Kuwait on 04 December 2016.
      According to news reports, Al-Sadoun was obliged to sign a (...)

    • Bahrain
      Bahrain: Women Human rights defender Ghada Jamsheer freed from prison

      , by GCHR

      Bahrain: Human rights defender Ghada Jamsheer freed from prison, allowed to work off remainder of her sentence
      Women’s rights defender, writer and blogger Ghada Jamsheer was freed on 12 December after four months in prison in Bahrain, after reaching an agreement to work for the rest of her (...)

     

  • Nouveautés sur "Amnesty International"

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    Qatar. Les travailleurs migrants restent en danger malgré les réformes

    Bahreïn. Un responsable de l'opposition condamné à neuf ans d'emprisonnement à l'issue d'un jugement inique et arbitraire

    Égypte. Il faut traduire en justice les responsables de l'attentat visant une église, le plus meurtrier depuis des années

    Égypte. Libérez un journaliste détenu depuis plus de trois ans pour avoir pris des photos

    Égypte. Une défenseure des droits des femmes est arrêtée sur fond d’intensification inquiétante de la répression

  • Sommet du Conseil de coopération du Golfe (Amnesty)

    King of Bahrain, Hamad bin Issa al-Khalifa, attends a Gulf Cooperation Council (GCC) summit on December 6, 2016, in the Bahraini capital Manama. British Prime Minister Theresa May was to join Gulf Arab leaders at the summit in Bahrain for talks on trade after Britain's exit from the European Union. (Stranger/AFP/Getty Images)

    Répression systématique de la liberté d’expression dans le Golfe

    Le bilan déplorable des droits humains dans les États du Golfe ne doit pas être balayé sous le tapis lorsque les États membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) se réuniront dans la capitale bahreïnite, Manama, les 6 et 7 décembre, à l’occasion de leur sommet annuel, a déclaré Amnesty International lundi 5 décembre 2016.

    Il est à noter que les droits humains seront absents de l’ordre du jour du sommet annuel, qui réunira les six États du CCG – Bahreïn, Koweït, Oman, Qatar, Arabie saoudite et Émirats arabes unis – pour débattre de la coopération en matière de commerce et de sécurité, sans évoquer la vague de répression qui balaie la région pour des motifs de sécurité.

    « Depuis quelques années, à travers les pays du Golfe, nous constatons que les militants des droits humains, les opposants politiques pacifiques et les détracteurs des autorités sont systématiquement pris pour cibles au nom de la sécurité. Des centaines d’entre eux sont harcelés, poursuivis illégalement, déchus de leur nationalité, détenus de manière arbitraire ou dans certains cas emprisonnés voire condamnés à mort à l’issue de procès iniques, dans le cadre d’une initiative concertée visant à les intimider et à les réduire au silence, a déclaré Randa Habib, directrice régionale du bureau d’Amnesty International pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient.

    « Le recours à ces méthodes pour piétiner les droits des citoyens dans les États du CCG doit prendre fin sans délai. »

    La Première ministre britannique Theresa May, qui doit assister au sommet du CCG, a une occasion unique d’évoquer les préoccupations relatives aux violations des droits humains relevant d’une pratique bien établie dans la région.

    « Depuis des années, les alliés occidentaux des États du CCG, dont les États-Unis et le Royaume-Uni, répugnent à parler franchement des violations endémiques des droits humains dans le Golfe. Ils tournent ainsi le dos aux innombrables victimes dans la région. Il est grand temps que les alliés du CCG cessent de faire passer le commerce et la coopération en matière de sécurité avant les droits humains et Theresa May doit saisir cette occasion d’aborder des problèmes clés en matière de droits », a déclaré Randa Habib.

    Dans les années qui ont suivi les soulèvements de 2011 dans le monde arabe, plusieurs pays du Golfe ont adopté des lois répressives relatives au terrorisme, à la cybercriminalité et aux rassemblements publics, en vue de restreindre la liberté d’expression et de sanctionner ceux qui critiquent les politiques gouvernementales, leurs dirigeants ou ceux d’autres États du CCG.

    Dans les pays du CCG, se dégage clairement une tendance qui consiste à s’appuyer sur des lois générales et vagues relatives à la sécurité afin de condamner des militants et détracteurs pacifiques à l’issue de procès d’une iniquité flagrante.  

    « Si les tensions sont vives dans la région depuis la montée du groupe armé se désignant sous le nom d’État islamique (EI) et le risque d’attentats meurtriers, ce n’est pas une excuse pour se déchaîner en écrasant toute forme de dissidence pacifique. Les gouvernements du CCG doivent cesser d’utiliser la sécurité comme un prétexte pour justifier la répression », a déclaré Randa Habib.

    Parmi ceux qui sont pris dans les filets de la répression figurent des défenseurs des droits humains, des leaders de l’opposition, des journalistes, des avocats et des universitaires.

    Citons entre autres en Arabie saoudite l’avocat et défenseur des droits humains Waleed Abu al Khair, dont le cas illustre parfaitement l’usage de la loi antiterroriste pour sanctionner ceux qui exercent leur droit à la liberté d’expression. Il purge actuellement une peine de 15 ans de prison après avoir été condamné à l’issue d’un procès inique aux termes de la loi antiterroriste de 2014, pour diverses infractions liées à son travail en faveur des droits fondamentaux et pour un acte qui ne devrait même pas être criminalisé. Il a défendu de nombreux militants pacifiques et a critiqué haut et fort le terrible bilan de l’Arabie saoudite en termes de droits humains.

    Le 1er décembre, le tribunal antiterroriste de Riyadh a alourdi à l’issue d’un procès iniqueen appel la peine prononcée à l’encontre d’Issa al Hamed, défenseur saoudien, de neuf à 11 années de prison.

    Cas emblématique aux Émirats arabes unis, l’avocat spécialiste des droits humains Mohammed al Roken purge une peine de 10 ans de prison. Il a été déclaré coupable d’infractions liées à la sécurité nationale à l’issue du procès collectif, et inéquitable, de 94 accusés.

    Dans la région, des citoyens se retrouvent à purger de lourdes peines de prison simplement pour avoir osé exprimer leurs opinions librement sur les réseaux sociaux. Le célèbre militant bahreïnite Nabeel Rajab compte parmi plusieurs militants dans les pays du CCG qui ont été poursuivis illégalement pour avoir posté des commentaires sur Twitter.

    Au Koweït, Abdallah Fairouz, militant des droits humains arrêté en novembre 2013, purge une peine de cinq ans et demi de prison pour des tweets dans lesquels il affirmait que nul ne devrait bénéficier d’une immunité de poursuites au seul motif qu’il réside dans un palais royal. Cet homme est un prisonnier d’opinion.

    S’exprimer librement pour critiquer les politiques mises en œuvre par le gouvernement et appeler à des réformes pacifiques a valu à Ali Salman, responsable de la principale formation d’opposition à Bahreïn, la Société islamique nationale Al Wefaq, une condamnation à neuf ans de prison. Ce fut une atteinte choquante à la liberté d’expression. En outre, ce parti a été fermé.

    À Bahreïn, aux Émirats arabes unis et au Koweït, depuis quelques années, des centaines de personnes sont illégalement déchues de leur nationalité, ce qui les rend souvent apatrides et les prive de droits majeurs. Fait inquiétant, cette méthode semble de plus en plus utilisée pour punir les dissidents.

    « Dans les États du CCG aujourd’hui, exercer vos droits fondamentaux ou exprimer librement vos opinions peut très facilement vous conduire derrière les barreaux. Ces États doivent cesser de considérer les militants indépendants et les détracteurs pacifiques comme des criminels. Au lieu d’enfermer ces citoyens pendant de longues périodes sous le faux prétexte de défendre la sécurité nationale, ils doivent accepter l’examen de leurs bilans en termes de droits humains », a déclaré Randa Habib.

    Complément d’information

    Les violations des droits humains dans les États du CCG vont au-delà de la répression de la liberté d’expression et se traduisent par des arrestations arbitraires, des actes de torture et des mauvais traitements en détention, des procès iniques, l’insuffisance de protection des droits des travailleurs migrants et le recours à la peine de mort. Par ailleurs, la coalition militaire conduite par l’Arabie saoudite, qui englobe plusieurs pays du CCG, a lancé une série d’attaques illégales au Yémen, dont certaines pourraient constituer des crimes de guerre.

    https://www.amnesty.org/

  • Bahreïn. Un dirigeant de l'opposition condamné à neuf ans de prison pour des discours pacifiques (Amnesty)

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    Dans une attaque contre le droit à la liberté d'expression, les autorités de Bahreïn ont confirmé lundi 30 mai la condamnation du leader de l'opposition Ali Salman et prolongé sa peine de prison de quatre à neuf ans, en raison de ses discours critiques envers le gouvernement, a déclaré Amnesty International.

    « La condamnation de Sheikh Ali Salman est clairement motivée par des considérations politiques et vise à faire savoir à tous que même des demandes légitimes et pacifiques de réforme ne resteront pas impunies. Cet homme est un prisonnier d’opinion qui n’aurait jamais dû être incarcéré. Il doit être relâché sans délai et sans condition », a déclaré James Lynch, directeur adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.

    Le 16 juin 2015, Ali Salman, le secrétaire général de la principale formation d'opposition à Bahreïn, la Société islamique nationale Al Wefaq, a été condamné à l'issue d'un procès inique à une peine de quatre ans d'emprisonnement pour diverses charges, notamment pour avoir « insulté publiquement le ministère de l'Intérieur » et « incité d'autres personnes à désobéir à la loi ». Ces accusations sont en lien avec des discours qu'il a prononcés en 2012 et 2014.

    Son appel, en instance depuis huit mois, vient finalement d'être rejeté le 30 mai par la Cour d'appel de la capitale Manama.

    En septembre 2015, le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a demandé aux autorités bahreïnites de le libérer immédiatement et de lui accorder des réparations satisfaisantes.

    Ces dernières années, Bahreïn a resserré son étau sur la liberté d'expression, procédant à de multiples arrestations et harcelant opposants et militants. 

    Ebrahim Sharif, ancien secrétaire général de la Société nationale pour l’action démocratique (Waad), a été incarcéré pendant un an le 24 février pour avoir appelé à des réformes dans un discours. Fadhel Abbas Mahdi Mohamed, ancien secrétaire général du Rassemblement démocratique national unitaire (parti al Wahdawi), a fait appel d'une peine de cinq ans de prison prononcée à son encontre au terme d'un procès inique en juin 2015, pour une déclaration faite par son parti qui condamnait les frappes aériennes de la coalition dirigée par l'Arabie saoudite au Yémen.

    « En plaçant trois opposants de premier plan derrière les barreaux, les autorités font clairement savoir que la critique ne sera pas tolérée à Bahreïn et que quiconque ose les contester se met en danger », a déclaré James Lynch.

    Amnesty International considère Ali Salman, Ebrahim Sharif et Fadhel Abbas Mahdi Mohamed comme des prisonniers d'opinion, incarcérés uniquement pour avoir exprimé sans violence leurs opinions. 30 mai 2016

    https://www.amnesty.org/fr/bahrain-opposition-leader-jailed-for-nine-years-over-peaceful-speeches/