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  • Tunisie, Kobané, Koweit, Isère: contre les attentats et massacres djihadistes, contre tous les terrorismes (npa)

    logoNPA29

     

    Communiqué du NPA.

    Tunisie, Kobané, Koweit, Isère : contre les attentats et massacres djihadistes, contre tous les terrorismes

    Le NPA exprime toute son indignation, son horreur face aux attentats et massacres de vendredi dernier, qui ont eu lieu dans une usine chimique à St-Quentin Fallavier en Isère, sur la plage de Sousse en Tunisie, dans la ville de Kobané au Kurdistan syrien, et dans une mosquée chiite à Koweit.

    Nous manifestons toutes nos condoléances aux victimes, leurs familles et leur entou- rage. Les instigateurs directs ou indirects de ces actes odieux veulent semer la peur et la haine entre communautés dans les populations des pays concernés et au delà. Quel que soit le rejet qu’ils rencontrent, y compris dans la région arabe, ces fanatiques assoiffés de pouvoir sous couvert de la religion, poursuivent leur offensive pour imposer une idéologie et des pouvoirs totalement obscurantistes et terroristes, dresser les communautés, les peuples les uns contre les autres, les hommes contre les femmes selon des critères sectaires religieux.

    Ils savent hélas pouvoir rebondir sur les politiques cyniques et meurtrières impul- sées par les grandes puissances, les puissances capitalistes internationales et les régimes de chaque pays qui s’en font les relais: politiques sauvages d’austérité, de développement des inégalités sans précédent depuis le 19ème siècle.

    Logiques de guerre impérialistes, de restrictions de toutes les libertés démocratiques, parlementaires, syndicales, d’expression, de circulation sous couvert de guerre pour la compétitivité des entreprises d’une part, et contre le terrorisme d’autre part ; politiques qui cherchent systématiquement à étouffer les nombreux mouvements d’émancipation des travailleurs et des peuples.

    Les organisations djihadistes surfent sur la calamiteuse intervention des USA et de leurs alliés en Irak, de leur complicité avec les monarchies religieuses du Golfe d’un côté et la politique coloniale de l’Etat d’Israël, comme elles surfent sur les politiques sanguinaires d’un Assad en Syrie ou maintenant d’un Sissi en Egypte.

    Elles surfent sur la catastrophique politique française en Afrique depuis tant d’années, celle de la Russie en Asie centrale et au Moyen-Orient. Elles surfent enfin sur les discrimi- nations, le racisme que rencontrent les populations immigrées, les réfugiés dans les pays européens. Mais elles ne proposent aucun avenir favorable aux opprimé-e-s, seulement l’accaparement du pouvoir par quelques émirs autoproclamés qui envoient mourir leurs disciples en tuant tout ce qui leur résiste.

    Alors, pour faire face à la menace djihadiste, les populations ne peuvent compter que sur leurs mobilisations, sur leurs propres luttes unies mais indépendantes des pouvoirs en place, pour conquérir la démocratie et le contrôle de la vie économique. Les organisations du mouvement ouvrier, syndicats, partis politiques de gauche et associations ont la respon- sabilité de se faire les porte-parole des intérêts des classes exploitées pour refuser à la fois le joug des islamistes et les politiques répressives et sécuritaires et austéritaires des gouvernements qui les oppriment et les manipulent.

    Dimanche 28 Juin 2015, mise à jour Dimanche 28 Juin 2015, 12:31

    http://npa2009.org/communique/tunisie-kobane-koweit-isere-contre-les-attentats-et-massacres-djihadistes-contre-tous-les

  • Cela s’est passé un 25 Juin 1998, Assassinat de Matoub Lounes (Babzman)

    maatoub

    Le Rebelle, le cardinal de la chanson kabyle, le symbole, le martyr… Matoub Lounes était le roi de la chanson engagée. Il a été assassiné, dans un faux barrage, le 25 juin 1998.  

    Matoub Lounes ou Lwennes AthLounis est né à Taourirt Moussa, un village de la daïra de Beni Douala au cœur de la wilaya 3, le lundi 24 Janvier 1956, soit une année et demie après le déclenchement de la guerre de libération, une guerre qui a beaucoup influencé l’adolescent, puis l’artiste.

    Petit garçon, il aime particulièrement le retour des moudjahidines au village et suit leurs traces partout. Il fabrique des pistolets et des mitraillettes de fortune et se voit déjà en vaillant moudjahid. À 6 ans comme la plus part des enfants de son âge, il a rejoint l’école primaire de Taourirt Moussa puis l’école des pères Blancs a Beni-Douala. Très bon élève dès le début de sa scolarité, Matoub est aussi attiré par la musique. A neuf ans, il fabrique une guitare avec un bidon d’huile. Il apprend par cœur les chants traditionnels que chante sa mère Nna Aldjia. Matoub vit dans la même région que Chikh El hasnaoui, Slimane Azem et Cherif Hammani. Il fait plusieurs kilomètres à pied pour assister à leurs galas.

    Son père étant émigré en France, Lounes le remplace dans ses tâches, notamment aux assemblées du village, Tajmaat, et s’impose dans toutes les affaires, ce qui le rend adulte avant l’heure. Durant les années 1970, alors que sa famille déménage aux Issers, dans la wilaya de Boumerdes, Lounes va au lycée de Bordj Menail. A cette période, il commence déjà à s’engager pour la cause berbère. Son engagement lui vaut beaucoup d’inimitié au sein de son lycée, surtout après s’être opposé à l’arabisation. Suite à un incident avec le gardien de l’internat qui a tenu des propos anti amazigh, Matoub Lounes est contraint de quitter les bancs de l’école. Il s’inscrit pour une formation en mécanique générale au CFPA de Bord-el-Bahri, à Alger, mais quitte le centre au bout de quelques mois pour passer son service militaire à Oran où l’attend une nouvelle vie. D’abord, il voit de près le régionalisme et le rejet de la culture Amazigh.

    Il est plus que jamais convaincu de la justesse de ses positions. Lors du conflit algéro-marocain, en 1975, Matoub Lounes refuse d’aller combat aux frontières, ce qui lui vaut une comparution au tribunal militaire. En 1977, il quitte l’Algérie pour la France. Prenant exemple sur Chikh Hadj M’hamed El Anka, Slimane Azem, Chikh El-Hasnaoui et Dahamane El-Harrachi, il tente de se faire un nom au sein de la communauté algérienne émigrante en France. Il est très vite remarqué par la diva H’nifa et Idir. Ce dernier l’encourage à enregistrer son premier album en 1979. « Ay Izem » est une composition de chansons folkloriques Kabyles avec des touches modernes (synthétiseur, et batterie), une première dans la chanson kabyle. Matoub obtiendra le disque d’or suite au nombre de cassettes vendues.

    A l’âge de 23 ans, il devient l’enfant prodige de la Kabylie. Il anime un gala à guichet fermé à l’Olympia, en avril 1980, juste après les événements du printemps berbère. Sur scène, il rend hommage à l’initiateur de l’événement et ose prononcer le mot Amazigh dans ses chansons, un mot tabou durant cette période. Matoub Lounes se fait un nom parmi les grands militants algériens, à coté de Mouloud Mammeri et Kateb Yacine qui le surnomme « le maquisard de la chanson kabyle ».

    Matoub continue à se produire régulièrement, accompagnant les événements politiques du pays : le combat identitaire, la démocratie, la lutte contre la montée de l’intégrisme islamiste, un combat qui a faillit lui faire perdre la vie. Durant les manifestations d’octobre 1988, alors qu’il se rend à à Ain Hammam pour distribuer des tractes appelant à la grève et à la solidarité, un gendarme ouvre le feu sur lui, il est criblé de balles. Après deux années d’hospitalisation et de nombreuses opérations, Matoub réapparait un album intitulé «L’ironie du sort », puis un autre en 1991 « Regard sur l’histoire d’un pays damné », un album dans le style châabi pur, jugé très mature d’un point de vue artistique. En 1992, il sort un autre album où il rend hommage au président Boudiaf récemment assassiné. L’année d’après, il rend hommage à Tahar Djaout dans l’album « Kenza ».

    Cette même année, il anime des spectacles à Montréal et à San Francisco, invité par la communauté Afro-indienne. Il sera honoré par la pose d’une plaque commémorative à l’université de San Francisco. En 1994 Matoub Lounes vit de nouveau un autre cauchemar. L’artiste est kidnappé par un groupe terroriste, le 26 Septembre, non loin de Beni Douala. Le GIA revendique le rapt, mais le chanteur est miraculeusement libéré après 16 nuits de séquestration, suite à une forte mobilisation nationale et internationale. Il répondra à ses ravisseurs par un album mûr, structuré et très engagé, intitulé « Assirem » (L’espoir). Se disant témoin de son temps, Matoub reçoit le Prix de la mémoire collective, le 6 décembre 1994, à la Sorbonne, en France. Son nom résonne dans les grandes capitales occidentales.

    En 1995, il reçoit le premier prix de la liberté d’expression par l’agence Sky, au Canada. Cette même année, il publie son autobiographie, « Rebelle » (Ed. Stock, 1995). Deux plus tard Matoub atteint le sommet de son art. Il signe un album châabi, « Au nom de tous les miens », inspiré du livre de Martin Gray qui porte le même titre que l’album. Matoub qui a marqué toute une génération par ses textes engagés, ses chansons d’amour, son amour pour la patrie quittera la vie un jeudi 25 Juin 1998. Accompagné de son épouse et ses deux belles sœurs, il quittera le restaurant « Concorde » à Tizi-Ouzou, à 13 heures. Sur le chemin du retour vers Beni Douala, il tombe sur un faux barrage. Il est encore une fois criblé de balles. Mais cette fois-ci, il ne s’en relèvera pas. Matoub Lounes sera inhumé dans son village, le 28 juin 1998. Plus d’un millions de personnes l’accompagneront à sa dernière demeure. Son dernier album sortira le 5 Juillet 1998, soit 11 jours après son assassinat.

    Le succès est encore une fois au rendez-vous d’un opus jugé exceptionnel, qualifié de chef d’œuvre même. Le titre phare est une chanson sur la musique de l’hymne national Qassamen. Interdit de vente, l’album se vend pourtant à des milliers d’exemplaires. Disparu à 42 ans, après 20 ans de carrière, Matoub Lounes laissera derrière lui un répertoire de 28 albums, un livre et beaucoup de citations. Il demeure, aujourd’hui encore, un symbole pour son engagement et son talent.  

     Il disait : « La terre est  ma patrie, l’humanité est ma famille ….. Je préfère mourir pour mes idées que de mourir dans la lassitude ou de vieillesse dans mon lit …… toutes et tous pour une Algérie meilleure » 

    AZIZ HAMDI  

    http://www.babzman.com/2015/cela-sest-passe-un-25-juin-1998-assassinat-de-matoub-lounes/

  • Nouveautés sur Agence Médias Palestine

    Bordeaux: Rencontre exceptionnelle avec ALI ABUNIMAH – Mercredi 8 juillet à 18h30

     

    Bordeaux: Rencontre exceptionnelle avec ALI ABUNIMAH – Mercredi 8 juillet à 18h30

     

     

    10 ans après le lancement de la Campagne internationale BDS par la société civile palestinienne en 2005, et 1 an après les massacres perpétrés par l’armée israélienne l’été dernier à Gaza, Quel bilan, quelles perspectives, quelle solidarité ? Pour en débattre, nous vous invitons à une conférence avec Ali Abunimah, journaliste et essayiste, co-fondateur du...
     
     

     

    Haneen Zoabi: Israël peut l'arrêter, mais la Flottille de la Liberté III va quand même réussir

    Haneen Zoabi: Israël peut l’arrêter, mais la Flottille de la Liberté III va quand même réussir

    Photo d’archives de novembre 2014 lorsque Haneen Zoabi, bien que membre de la Knesset israélienne, a été empêchée d’entrer à Al-Aqsa Samedi 27 juin 2015 Une Arabe-israélienne, membre du parlement d’Israël, la Knesset, a dit vendredi que le message politique et humanitaire de la Flottille de la Liberté III atteindrait son but, même si Israël...
     
     
     

     

    L’Orchestre des Jeunes de Palestine fête ses 10 ans en France

    L’Orchestre des Jeunes de Palestine fête ses 10 ans en France

    L’Agence Média Palestine soutient ce beau projet « Palestine Youth Orchestra » et relaye l’appel ci-dessous de Michele Cantoni, directeur Artistique du Palestine Youth Orchestra. VIDEO : Trailer https://vimeo.com/115788492 Printemps 2015 Appel du Directeur Artistique du Palestine Youth Orchestra Lors de sa première session, en août 2004, l’Orchestre des Jeunes de Palestine (Palestine Youth Orchestra – PYO)...
     
     

     

    Communiqué 27 juin 2015: La Flottille de la Liberté III en route pour Gaza

    Communiqué 27 juin 2015: La Flottille de la Liberté III en route pour Gaza

    En ce jour du 27 juin 2015, quatre bateaux formant la Flottille de la Liberté III ont quitté leurs ultimes points de départ en Europe. Par des moyens de résistance non-violente, ils vont défier le blocus illégal de la Bande palestinienne de Gaza, qui en est à sa neuvième année, en naviguant comme d’habitude des...
     
     

     

    La flottille envoie un message concret d'espoir pour de nombreux Gazaouis

    La flottille envoie un message concret d’espoir pour de nombreux Gazaouis

    Tandis que la Troisième Flottille de la Liberté s’approche de Gaza, tous les yeux sont tournés vers Israël dans l’attente de sa réaction à cette tentative de briser le siège qu’il impose à la bande côtière. Un homme agite un drapeau palestinien à Gaza, en un geste symbolique de bienvenue pour la Flottille de la...
     
     

     

    Israël avertit une nouvelle fois de l’interdiction de la Flottille de la Liberté III à destination de Gaza

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    Des membres du Congrès des États-Unis exigent la fin des mauvais traitements « cruels » sur les enfants palestiniens

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    Ali Abunimah – The Electronic Intifada – 24 juin 2015 Un soldat israélien arrête en enfant palestinien lors d’une manifestation contre l’occupation et la colonisation israéliennes à Beit Ummar, Cisjordanie, le 20 novembre 2012 (Anne Paq – ActiveStills) Dans un rare défi au consensus pro-israélien étouffant dans la capitale nord-américaine, des membres du Congrès enjoignent...
     
     

     

    Flottille Gaza: Une centaine de députés européens demandent la levée du blocus de Gaza

    Flottille Gaza: Une centaine de députés européens demandent la levée du blocus de Gaza

    24 juin 2015 Une centaine de députés européens de tous groupes politiques ont adressé une lettre ouverte à la Haute Représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, pour appeler l’Union Européenne à soutenir pleinement les actions pour la paix de la Flottille de la Liberté, à exiger d’Israël...
  • Tunisie : Le terrorisme ne nous fera pas plier (Essf)


    La Tunisie est une fois encore meurtrie dans sa chair par le terrorisme djihadiste, l’assassinat et le meurtre.

    Des dizaines de victimes, on avance provisoirement le chiffre de 37 morts et plusieurs blessés dans le complexe touristique El Kantaoui à Sousse (Tunisie).

    Ce même jour, deux autres attentats terroristes djihadistes ont eu lieu en France dans l’Isère et au Koweït dans une mosquée.

    Après l’attentat du Bardo, cette attaque meurtrière vise, à n’en pas douter, à semer la peur et la terreur, à faire capoter la saison touristique, à mettre à genoux l’économie tunisienne déjà bien en difficulté et la remise en cause des libertés en Tunisie.

    Les Tunisiennes et les Tunisiens vivant en Ile-de-France, les associations démocratiques, partis politiques progressistes et organisations non-gouvernementales :

    - CONDAMNENT AVEC LA PLUS GRANDE VIGUEUR CES LÂCHES ATTENTATS TERRORISTES DJIHADISTES.

    - S’INCLINENT DEVANT TOUTES LES VICTIMES ET PRÉSENTENT LEURS CONDOLÉANCES A LEURS FAMILLES.

    - LANCENT UN APPEL A L’UNITÉ DU PEUPLE TUNISIEN ET A LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE CONTRE CE FLÉAU.

    - LE TERRORISME NE PASSERA PAS ! LE TERRORISME NE NOUS FERRA PAS PLIER !

    Ils appellent à un

    Rassemblement unitaire Samedi 27 juin 2015 à partir de 17 heures

    à Paris, Place du Châtelet

    Événement Facebook : https://www.facebook.com/events/464898533676583/

    Signataires :

    - ADTF : Association Démocratique des Tunisiens en France
    - AIDDA : Association interculturelle de production, de diffusion, de documentation audiovisuelles
    - AMF : Association des Marocains en France
    - ATF : Association des Tunisiens en France
    - ATMF : Association des Travailleurs Maghrébins de France
    - Association Tunisie Plurielle
    - CCC : Chemins Croisés des Civilisations
    - CFT : Collectif des Femmes Tunisiennes
    - Collectif 3C
    - Courant Populaire
    - CRLDHT : Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l ’ Homme en Tunisie
    - El Joumhouri
    - Front Populaire
    - FTCR : Fédération des Tunisiens citoyens des deux Rives
    - Idéal 92
    - Manifeste des libertés
    - Massar France Nord
    - MCTF : Mouvement Citoyen des Tunisiens en France
    - Parti des travailleurs
    - PPDU : Parti des Patriotes Démocrates Unifiés
    - REMCC : Réseau Euro-Maghrébin Culture et Citoyenneté
    - Union syndicale Solidaires
    - UTAC : Union des Tunisiens pour l’Action Citoyenne
    - Younga Solidaire

    http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article35276

  • Toulouse: la LICRA cherche à faire taire la campagne BDS pour la Palestine (Ujfp)

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    "Accusés" d’avoir participé à la distribution d’un tract de la campagne BDS lors de deux actions, cinq militantEs toulousainEs ont été ou vont être auditionnés par la police.

    A l’issue de leur audition, trois d’entre eux ont déjà reçu une convocation au tribunal pour le 9 décembre.

     

    Ces deux actions d’information à la population - aux abords des magasins Auchan, Sephora et Orange les 19 décembre 2014 et 7 février 2015 - sont inscrites dans le cadre de la campagne internationale BDS qui est, à l’image de celle du boycott de l’Afrique du Sud dans les années 80, une démarche citoyenne, pacifiste et non violente, initiée par la société civile palestinienne pour lancer un courant d’opinion mondial en faveur du respect des droits des Palestiniens et pour en finir avec l’impunité de l’état d’Israël.

    A la demande de la LICRA (association qui serait mieux inspirée de rester sur le terrain de l’antiracisme plutôt que de servir de petite main pour les intérêts de l’Etat colonial israélien), nos camarades sont poursuivis pour " avoir entravé l’exercice normal - des 3 magasins - lors de leur activité économique". Alors que les deux simples distributions de tracts auxquels ils sont supposés avoir participé ont été pacifiques, dans la bonne humeur et sans intimidation envers les passants, dans le domaine public et sans entrée dans aucun magasin.

    L’empressement du procureur à poursuivre contraste avec le silence total de la justice à propos des deux plaintes qui ont été déposées par des militants BDS agressés violemment lors d’une distribution de tracts par un commando pro-israélien le 17 janvier. La police était sur place, les agresseurs photographiés, mais le procureur n’a toujours pas pris le temps de donner suite à ces plaintes.

    La criminalisation des actions militantes BDS a démarré avec la circulaire Alliot-Marie, toujours pas abrogée par ce gouvernement. Mais aujourd’hui, pire encore, c’est la liberté d’opinion et d’expression qui est remise en question. Le 31 mars, le maire de Toulouse a même osé interdire une conférence-débat avec le professeur Farid Esack, ancien compagnon de Nelson Mandela et président de Boycott, Désinvestissement, Sanctions en Afrique du Sud. Nous avons déposé plainte pour illégalité contre cette décision.

    Le droit de critiquer un Etat qui ne respecte pas le droit international, qui colonise et occupe dans le cadre d’une politique d’apartheid, ne peut être remis en question.

    Nous appellerons début septembre à la constitution d’un large comité de soutien pour faire respecter la liberté d’expression pour BDS, pour l’abrogation de la circulaire Alliot Marie, pour la relaxe de nos camarades. Dès aujourd’hui nous appelons à manifester le mercredi 9 décembre devant le TGI de Toulouse. Ils ne nous feront pas taire !

    BDS France Toulouse
    vendredi 26 juin 2015

    http://www.ujfp.org/spip.php?article4267

     

  • Voyage d’affaires : l’« alacrité » néocoloniale de Hollande en Algérie (Npa)

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    La visite éclair de Hollande à Alger lundi15 juin a été pour beaucoup d’entre nous l’occasion de mesurer l’humour cynique de Hollande...

    Celui-ci a commenté ses deux heures de réunion à huis-clos avec Bouteflika, cloué sur sa chaise roulante et incapable de s’exprimer en ces termes : « Il m’a donné l’impression d’une maîtrise intellectuelle, d’une capacité de jugement et même c’est rare de rencontrer un chef d’État qui a cette alacrité, cette capacité de jugement »... Caractériser l’état de Bouteflika d’« état de vigueur et de vitalité, souvent mêlé de bonne humeur et d’entrain » relève d’un grand mépris, une fois de plus affirmé, du dirigeant de l’ancienne puissance coloniale.

    Celui-ci est venu en fait pour discuter avec les réels dirigeants de l’Algérie, jamais élus, des intérêts géostratégiques et économiques de la France dans la région, en confortant au passage le pouvoir politique algérien qui collabore à ses projets. C’est comme cela que l’ont ressenti de nombreux AlgérienEs, mais visiblement très peu de médias français !

    Un néocolonialisme politique…


    En effet, Hollande a fait de cette visite un soutien politique au président moribond, marionnette entre les mains des réels dirigeants que le président français a aussi rencontrés : le général Toufik, chef du département du renseignement et de la sécurité (DRS) qui a choisi Bouteflika en 1999, et Ouyahia, le directeur du cabinet de la présidence.

    Car Bouteflika termine sa carrière comme il l’avait commencée en 1965 lors du coup d’État contre Ben Bella, en marionnette politique des dirigeants de l’armée algérienne. Et avec l’imprimatur de l’ancienne puissance coloniale en prime ! Alors que ce pouvoir politique est rejeté de la population, réélu en 2014 avec près de 50 % d’abstention déclarée (74 % de participation en 2009), il manie la répression contre les syndicalistes un tant soit peu indépendants et contre les mouvements sociaux, comme les chômeurs de Ouargla ou la population d’In Salah en lutte contre l’expérimentation de l’exploitation des gaz de schistes. Il impose une grande braderie de tout ce qui est commercialisable dans les ressources de l’économie algérienne.

    Un soutien bien évidemment intéressé pour les intérêts néo­colonialistes des représentants du capitalisme français. D’un point de vue géostratégique d’abord, car l’impérialisme français cherche à se faire reconnaître comme une puissance incontournable en prouvant ses capacités à ramener l’ordre en Afrique de l’Ouest. Or, depuis la chute de Khadafi, l’Algérie reste la seule puissance militaire régionale capable de peser dans une situation qui, de la Libye au Tchad ne cesse de s’enfoncer dans le chaos. Au Mali, c’est l’Algérie qui a pesé dans l’aboutissement des négociations diplomatiques qui permettront peut-être à l’armée française d’alléger son dispositif en aboutissant à des accords entre l’État malien et les rebelles. Cela vaut bien quelques concessions politiques de l’État français pour conforter le pouvoir algérien.

    … qui appuie les intérêts économiques de la bourgeoisie française


    D’autant que l’Algérie, bien que confrontée à des difficultés inquiétantes (chute des cours des hydrocarbures de 43 % lors des 4 premiers mois de 2015 qui font basculer une balance commerciale de l’excédent au déficit…) reste un pays qui connaît une croissance économique supérieure à celle de la zone euro. Cela en fait donc une cible pour les capitalistes. Alors que les entreprises françaises restent le premier partenaire économique de l’économie algérienne, depuis 2013 ,ce sont les entreprises chinoises qui leur ont raflé la position de 1er fournisseur, et depuis 2013, une entreprise algérienne, Cevital, a même réussi une politique d’implantation en France en rachetant des entreprises comme Oxxo (fenêtres en PVC) ou FagorBrandt (leader de l’électroménager).

    La visite de Hollande avait donc des objectifs économiques de VRP des grands groupes déjà présents comme Alstom, Sanofi, la RATP ou Renault, mais aussi de promouvoir des possibilités de nouvelles implantations pour Peugeot (dont le dimensionnement ne correspond pas aux attentes du pouvoir algérien) ou Total dans l’exploitation des gaz de schiste, cela  malgré les dénégations officielles de l’État français. Hollande se veut aussi, en Algérie comme ici, le défenseur des PME françaises, cela sans parler des éventuels contrats d’armement militaire qu’il place méthodiquement de l’Inde au Qatar en passant par l’Arabie saoudite.
    Tout cela vaut bien une petite déclaration hypocrite, en se disant que le ridicule ne tue pas. Mais c’est peut-être sans compter sur la mémoire des « sans-dents » qu’Hollande méprise tant, qu’ils soient en France ou en Algérie.

    Cathy Billard

     
  • Solidarité avec les prisonniers politiques égyptiens face à la machine répressive de Sissi (Essf)

    Collective death sentence

    Une campagne de solidarité internationale a été lancée il y a quelques semaines par des activistes égyptiens avec les prisonniers politiques égyptiens et dénoncer la répression massive et sanglante du régime militaire au pouvoir, présidé par l’ex maréchal Sissi, contre toute forme d’opposition.

    En effet depuis l’arrivée au pouvoir de Sissi, en juillet 2013, la machine répressive s’est mise en mouvement de façon extrêmement violente.
    Les estimations des conséquences de la répression à ce stade tournent autour de 2 500 morts et 17 000 blessés, quelque 16 000 arrestations, et plus de 1000 condamnations à mort au terme de procès expéditifs.


    Il faut notamment ne pas oublier le massacre commis en août 2013 par les services de sécurité contre les membres des Frères musulmans au Caire, causant la mort de plus de 1 000 manifestants, ou encore l’assassinat par un policier, au cours d’une manifestation pour les 4 ans de la révolution, en janvier 2015, de la militante de la gauche révolutionnaire Shaimaa el-Sabbagh.
    Les prisonniers politiques sont aujourd’hui plus de 40 000 dans tout le pays. Le régime a condamné à mort des centaines de membres du mouvement islamiste des Frères musulmans, y compris l’ancien président Morsi, sans parler des milliers d’entre eux qui sont détenus.

    La nature contre révolutionnaire et réactionnaire du mouvement des Frères musulmans, comme on a pu le constater lors de leur période au pouvoir et depuis le début du processus révolutionnaire en Egypte avec une alliance quasi totale avec le leadership militaire, qui le réprime depuis juillet 2013, contre les autres composantes démocratiques et de gauche, ne doit en aucun cas nous arrêter de défendre les droits démocratiques de toutes et tous, y compris des membres du mouvement islamiste, dans le cas contraire nous retrouverions dans le camp de l’oppresseur.

    Les militants démocrates et de gauche n’ont pas été épargnés. Ainsi, plusieurs figures de la révolution comme Mahiennour Al Masry et Youssef Chaaban, membres des socialistes révolutionnaires, l’activiste Alaa Abdel Fattah, ou encore des leaders du mouvement du 6 avril, organisation de jeunes révolutionnaires, ont été victimes de la répression.

    De plus, le mouvement « Liberté pour les courageux », qui lutte contre les arrestations de militants, a recensé 163 disparitions depuis avril 2015, pour la plupart des militant-es de gauche et démocrates. On a retrouvé la trace de la plupart des interpellés, mais 66 restent introuvables. Dans le passé, tous ses activistes s’étaient battus contre les politiques autoritaires et antisociales, que ce soit sous le régime Moubarak, ou sous celui des Frères Musulmans.


    Des milliers de militants révolutionnaires, laïcs, athées, démocrates ou syndicalistes, sont emprisonnés, réprimés ou poussés à l’exil. La censure de la presse est également imposée : toute critique du régime des militaires est impossible. Les manifestations sont quasi interdites, tandis que le droit de grève est étranglé. Le régime discute aussi de mettre hors la loi les syndicats indépendants, et interdit la grève aux employés de l’État…


    Le régime n’a pas hésité à dissoudre le club de supporters de foot des « Ultra », qui avait joué un rôle important dans le processus révolutionnaire, en décrétant qu’il s’agit d’une organisation terroriste. Le « Mouvement du 6 avril » est menacé d’être désigné comme groupe terroriste, tandis que les « Socialistes révolutionnaires » sont accusés de conspirer avec des forces étrangères pour semer le chaos dans les rues égyptiennes.

    Cette répression massive a reçu l’appui déterminé des monarchies réactionnaires de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis. L’Arabie Saoudite, le Koweit et les Emirats Arabe Unis ont d’ailleurs annoncé en Mars dernier des aides cumulées de 12 milliards de dollars, sous forme d’investissements pour l’économie égyptienne et d’aides au développement, et dont trois milliards seront déposés à la Banque centrale lors d’une conférence économique internationale, avec la présence de représentants de plus de 100 pays et 25 groupes ou organismes internationaux, organisée par le régime égyptien dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh pour attirer les investisseurs étrangers.

    De leurs côtés, les gouvernements occidentaux ne se préoccupent guère des violations des droits démocratiques en Egypte, tout en autorisant toujours la vente d’armes et de technologies de surveillance au régime de Sissi. Par exemple les relations avec le régime autoritaire de Sissi en Egypte se sont normalisé rapidement ces derniers mois suivant l’accord commercial conclu entre le gouvernement français et le régime égyptien concernant la vente des avions militaires Rafale, en plus d’autres contrats conclus par différentes sociétés françaises avec le régime égyptien. C’est sans oublier la récente visite de Sissi à la chancelière allemande Merkel qui préfère les intérêts des hommes d’affaires allemands à la défense des droits démocratiques. Lors de la visite en Allemagne, Sissi a en effet signé un contrat de 9 milliards de dollars avec la société allemande Siemens, la plus grande commande de l’histoire de la société, pour fournir l’Egypte avec de nouvelles centrales gaz-vapeur et l’énergie éolienne.


    Les Etats Unis de leur côté ont finalement annoncé mi avril le dégel de la dernière enveloppe de 650 millions de dollars pour le régime égyptien qui avait été bloqué après la destitution de Morsi et conditionnée par des réformes démocratiques. Cette enveloppe fait partie des 1,5 milliards de dollars d’aide au régime égyptien alloué chaque année par les Etats Unis, dont 1,3 milliard en assistance militaire. Cela s’ajoute aux hélicoptères de guerre Apache livrés récemment pour soutenir Le Caire dans sa lutte contre les jihadistes dans le Sinai. Ils ont annoncé aussi que l’aide annuel pour l’année 2016 sera délivré sans aucun changement.

    Face à ce constat, les organisateurs des actions de protestation à l’échelle internationale demandent, en collaboration avec les militants égyptiens, la fin de la répression des manifestations en Egypte, la libération des prisonniers politiques, des procès équitables pour toutes et tous, l’arrêt de la torture et des exécutions arbitraires. En plus de cela, il nous faut montrer notre solidarité avec les prisonniers politiques en Egypte et apporter notre soutien à toutes celles et tous ceux qui luttent pour les objectifs originaux de la révolution : « pain, liberté et justice sociale » comme scandaient les manifestant-es en 2011 sur Tahrir.

    DAHER Joseph  16 juin 2015

    Ce texte a été publié sur

    https://syriafreedomforever.wordpress.com/2015/06/16/solidarite-avec-les-prisonniers-politiques-egyptiens-face-a-la-machine-repressive-de-sissi/


    Une version courte a été publiée dans le journal le Courrier : 


    http://www.lecourrier.ch/130698/solidarite_avec_les_prisonniers_politiques_egyptiens


    Un tract d’appel à un rassemblement est en ligne sur

    http://www.solidarites.ch/geneve/international/885-18-06-2015-manif-egypte

     

    http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article35252

  • Appel aux Député(e)s de l’Assemblée Nationale française (Amdh)

    amnesty stop torture 2015

    Rejetez le « protocole additionnel à la convention d’entraide judiciaire en matière pénale entre le Maroc et la France ».

    Mesdames et Messieurs les Député(e)s,

    Vous allez débattre du projet de loi autorisant l’approbation du protocole additionnel à la convention d’entraide judiciaire en matière pénale entre la France et le Maroc, n° 2725, déposé le 15 avril 2015.

    Mesdames et Messieurs les Député(e)s,

    Vous n’êtes pas sans savoir que ce projet veut enterrer les plaintes déposées par des personnes1 qui affirment avoir été torturées au Maroc. Ces mêmes personnes ont reçu le soutien d’associations de défense des Droits Humains reconnues tant au Maroc qu’en France ou à l’international)2. Ce ne sont pas les plaintes de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture(ACAT) qui ont provoqué la crise diplomatique entre le Maroc et la France durant l’année 2014, mais c’est plutôt « le fait que le Maroc est un État tortionnaire. »3

    Le dernier rapport d’Amnesty International évoque 173 cas de torture recensés entre 2010 et 2014. Ce rapport précise que « Les responsables marocains renvoient l’image d’un pays ouvert, respectueux des droits humains. Mais tant que la menace de la torture planera sur les détenus et les voix dissidentes, cette image ne sera qu’un mirage sous des apparences trompeuses, la torture est utilisée pour étouffer la contestation et entache certaines condamnations prononcées par la justice. Que vous remettiez les inégalités en question ou exprimiez vos convictions, vous courez le risque d’être victime de violences et d’actes de torture. »

    Mesdames et Messieurs les Député(e)s,

    La commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) recommande le rejet de ce projet. Dans son avis sur le projet de loi autorisant l’approbation du protocole rendu le 21 mai 2015, la CNCDH exprime :

    « … son opposition résolue à l’adoption du projet de loi autorisant l’approbation du protocole additionnel, dès lors qu’elle conduit à bouleverser nombre de règles françaises de compétence répressive internationale dans les rapports entre la France et le Maroc.

    La CNCDH insiste tout particulièrement sur le fait que la France est liée par la Convention des Nations unies de 1984 qui impose l’établissement d’une compétence universelle en matière de crimes de torture, afin de prévenir l’impunité de leurs auteurs. Pour la CNCDH, la France ne saurait adopter un accord bilatéral allant à l’encontre du but et de l’objet de cette convention ».

    L’approbation de ce projet renforcerait l’impunité. Cet accord est une tentative de détourner, voire liquider, les procédures judiciaires en cours parce qu’elles gênent cet « ami de la France ». Approuver cet accord donnerait un signal fort aux tortionnaires au détriment des conventions et normes internationales ratifiées par les deux pays, le Maroc et la France. Approuver cet accord c’est apporter un soutien à un pouvoir politique qui continue à pratiquer la torture, à protéger ses intérêts et par conséquence cautionner l’impunité et les violations graves des droits humains.

    C’est pourquoi nous, signataires, vous demandons, Mesdames et Messieurs les député(e)s, de rejeter ce projet.

    1 Notamment Zakaria Moumni, Naama Asfari et d’autres.

    2 ACAT, Amnesty, AMDH, HRW, FIDH, etc.

    3 https://www.acatfrance.fr/communique-de-presse/le-maroc-assigne-en-justice-les-victimes-de-torture-et-lacat

    Premières organisations signataires

     

    • L’Association Marocaine des Droits Humains-Paris/IDF (AMDH-Paris/IDF).
    • L’Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF).
    • L’Association des Femmes Chefs de Famille (AFCF).
    • L’Association des Marocains en France (AMF).
    • L’Association Marocaine des Droits Humains (AMDH-Nord France).
    • Le Forum Citoyenneté et Solidarité des Marocains en Europe (FCSME).
    • L’Association Française d’Amitié et de Solidarité avec les Peuples d’Afrique (AFASPA).
    • L’Association Franco-Chilienne Cordillera.
    • L’Association Marocaine des Droits Humains-Belgique (AMDH-Belgique).
    • Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale (CEDETIM-IPAM).
    • Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT).
    • Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT).
    • La Voie Démocratique Paris (VD-Paris).
    • L’Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA).
    • L’association Survie(Survie).
    • Comité pour le respect des libertés et  des droits de l’homme au Sahara occidental (CORELSO).
    • L’Association Femmes Plurielles.
    • L’association Elghorba.
    • Le Forum de Solidarité Euro-méditerranéenne (FORSEM).

     

    Premières personnes signataires

     

    • Zakaria Moumni, « torturé durant quatre jours dans le centre de torture de Témara au Maroc. Dans la salle de torture, j’ai vu et identifié le directeur de la DGST, Abdellatif Hammouchi ».
    • Mustapha Adib, « ancien détenu arbitraire de 1999 à 2002 (durant le règne du roi Mohammed 6) selon le Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire relevant de l’ONU; détention à elle seule considérée comme de la torture selon les critères du Comité contre la Torture».
    • Claude MANGIN-ASFARI, « ex commissaire générale des Guides de France (scoutisme français), chevalière dans l’ordre national du mérite, épouse du détenu politique Sahraoui défenseur des droits humains Naama Asfari ayant porté plainte avec l’ACAT devant les tribunaux français et le comité spécial de l’ONU contre la torture à Genève ».
    • Aminetou Ely, Présidente de l’AFCF(Mauritanie). Prix des Droits de l’Homme de la République Française 2006, Médaille de Chevalier de la Légion d’Honneur Française 2010.
    • Khadija Ryadi, ancienne présidente de l’AMDH, Prix des Nations Unies pour les Droits de l’Homme 2013.
    • Driss Elkherchi, président de l’ATMF.
    • Ouadie El Hankouri, président de l’AMDH-Paris/IDF.
    • Larbi Maaninou, enseignant, ancien président de l’ASDHOM, de l’ASADH et FMVJ-France.
    • Jérôme Gleizes, Conseiller de Paris.
    • Madjid Benchikh, Professeur émérite de l’Université de Cergy-Pontoise, ancien président d’Amnesty International en Algérie.
    • Rudolf Bkouch, Professeur émérite à l’Université de Lille, membre de l’UJFP et de l’IJAN Juif antisioniste.
    • René Gallissot, historien, professeur émérite.
    • Jean-Jacques BUGE, 9 rue Pompidou 59810 Lesquin.
    • Jean-Paul Le Marec, militant associatif.
    • Said Sougty, Secrétaire régional Europe de la Voie Démocratique.
    • Azahoum Boualam, universitaire.

     

    Contacts presse :

    Mohamed JAITE, amdh.paris@gmail.com, 07.52.62.96.62

    Driss ELKHERCHI, delkherchi@yahoo.fr, 06.06.81.68.30

    http://amdhparis.org/wordpress/?p=2527

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    1) »Demandons à nos autorités de faire pression pour qu’Israël, qui a menacé d’empêcher les bateaux d’arriver à Gaza, port de la Palestine, ne fasse pas encore acte violent de piraterie en haute mer. La Flottille doit passer, le blocus doit tomber ! » Ecrivez à Laurent Fabius: laurent.fabius@diplomatie.gouv.fr Ecrivez à Manuel Valls: premier-ministre@premier-ministre.gouv.fr 2) Envoyez à...
     
     

     

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    Le bureau exécutif a ajouté, lors d’un communiqué rendu public aujourd’hui, que tant que le ministère de la Santé n’aura pas satisfait les revendications des agents de la santé, cette action pourrait se prolonger.

    Par ailleurs, la fédération générale de la santé a expliqué cette action par l’indifférence totale des autorités concernées quant aux répercussions d’un tel acte.

    Sporce : Jawhara FM 23 juin 2015

    http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/tunisie/article/tunisie-gratuite-des-soins-dans