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  • Palestine, Syrie, un combat commun ? (Npa)

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    Julien Salingue, auteur de nombreux ouvrages sur la Palestine

    Lana Sadeq, un point de vue de militante palestinienne

    Ziad Majed, politologue, professeur des études du Moyen-Orient à l'Université américaine de Paris

    deux témoignages de militants du camp de Yarmouk : Mohamad Shaban et Thaer al-Sahli

    et un court-métrage : "le siège"

    Une réunion publique pour tenter de répondre à quelques questions :

    Yarmouk, un des 13 camps de Palestiniens en Syrie : Quels objectifs stratégiques de Assad dans l'encerclement et la répression de Yarmouk ? Quelles formes de résistances depuis 2011 ?

    Palestiniens dans la révolution syrienne : Quelles implications des Palestiniens dans la révolution syrienne ? Quel rôle de la jeunesse et quels liens avec l'ensemble de la population syrienne ?

    Palestiniens réfugiés en Syrie, avant 2011 : Quel statut des Palestiniens en Syrie ? Quels liens avec la Palestine ?

    Résistances palestinienne et syrienne : mêmes obstacles politiques ? 

    Quelles actuelles forces politiques de résistances syrienne et palestinienne,

    quelles faiblesses internes ? Quels rôles des puissances étrangères ?

    Lieu :

    salle des Alternatifs, 40 rue de Malte 75011 Paris M° République

    Réunion organisée par 

    le Collectif Avec la Révolution Syrienne (Alternative Libertaire, Cedetim, Collectif Urgence Solidarité Syrie,  Émancipation, Ensemble, NPA, PDPS, UJFP, Union syndicale Solidaires) 

    et le Forum Palestine Citoyenneté

     

    https://www.facebook.com/aveclarevolutionsyrienne

    http://npa2009.org/evenement/paris-palestine-syrie-un-combat-commun

  • Cour d'appel de Paris : La famille de Ali Mecili conteste le non-lieu (Algeria Watch)

    La famille d'Ali Mecili, opposant algérien assassiné par balle en plein Paris en 1987, a contesté jeudi devant la cour d'appel de Paris le non-lieu rendu en novembre 2014 par une juge d'instruction française et demandé que l'enquête reste ouverte.

    La cour d'appel, devant laquelle le parquet général a demandé la confirmation du non-lieu, rendra sa décision le 10 septembre. En exil en France depuis 1965, Ali Mecili, devenu avocat au barreau de Paris, avait été assassiné de trois balles au soir du 7 avril 1987, dans le hall de son immeuble, en plein centre de Paris. Sa famille a toujours accusé le pouvoir algérien ou les services secrets d'être impliqués dans la mort de cet opposant. Ali Mecili avait confié à ses proches, avant le crime, avoir été menacé à plusieurs reprises.

    «Fermer ce dossier, c'est admettre l'impunité pour les crimes politiques», a affirmé à l'AFP Annie Mecili, devant la cour d'appel où l'audience était à huis clos. Ali Mecili était porte-parole d'Hocine Aït-Ahmed. L'avocat avait joué un rôle important dans le rapprochement entre Aït Ahmed et l'ancien président de la République Ahmed Ben Bella. Aït Ahmed et Ben Bella avaient fondé en 1985 à Londres un front uni contre le président de l'époque, Chadli Benjedid.

    Deux mois après le crime, la brigade criminelle avait interpellé un suspect, Abdelmalek Amellou. Ce dernier avait été relâché après sa garde à vue et expulsé vers l'Algérie sur ordre du ministre de la Sécurité Robert Pandraud.

    Pour l'avocat de la famille Mécili, Me Antoine Comte, «l'empressement des autorités françaises à se débarrasser de ce suspect montre bien qu'il s'agissait d'une « affaire d'État»». L'enquête avait longtemps piétiné avant la délivrance en 2007 de deux mandats d'arrêts contre Abdelmalek Amellou et un diplomate algérien arrêté en août 2008 à l'aéroport de Marseille. Cette arrestation avait provoqué une crise diplomatique entre Alger et Paris. En 2010, le diplomate algérien avait bénéficié d'un non-lieu. «La complaisance des autorités françaises dans ce genre d'assassinat n'aboutit qu'à une chose, c'est qu'ils se reproduisent», a dénoncé Me Comte. Selon une source proche du dossier, le dernier non-lieu rendu par la juge constate que les multiples demandes de coopération internationale sont «demeurées vaines».

    par R. N., Le Quotidien d'Oran, 20 juin 2015

    http://www.algeria-watch.org/fr/article/just/affaire_mecili/non_lieu_conteste.htm

  • Inquiétudes en matière de sécurité alimentaire en Mauritanie (Afriques en lutte)

    NOUAKCHOTT - La Mauritanie, un pays affecté par la faim chronique, pourrait voir sa disponibilité alimentaire chuter à son niveau le plus bas depuis de nombreuses années si la sécheresse continue de ravager les cultures, les troupeaux et les moyens de subsistance.

    On estime à 1,3 million le nombre de personnes qui seront touchées par l’insécurité alimentaire cette année, selon la plus récente évaluation du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC, selon le sigle anglais), qui bénéficie du soutien des Nations Unies. On s’attend à ce que près d’un demi-million d’entre elles souffrent d’insécurité alimentaire grave d’ici juin et « soient incapables de satisfaire leurs besoins alimentaires sans une aide extérieure ». Environ 21 000 personnes souffriront d’insécurité alimentaire extrême ou d’une perte quasi totale de leurs moyens de subsistance.

    « La Mauritanie est un pays qui est perturbé par les changements climatiques et par les chocs récurrents liés au climat, comme la sécheresse », a dit Janne Suvanto, directrice pays du Programme alimentaire mondial (PAM) en Mauritanie. « Au cours des dernières années, il y a eu des chocs successifs qui ont sérieusement affecté la sécurité alimentaire et nutritionnelle du pays. Cela a particulièrement compromis la capacité de résilience des populations les plus vulnérables. »

    De nombreuses familles ne se sont toujours pas remises de la sécheresse de 2012. Plus de 800 000 personnes ont alors eu besoin d’une aide humanitaire.

    Mme Suvanto a dit à IRIN que des évaluations récentes avaient montré que la situation en matière de sécurité alimentaire s’était progressivement détériorée en Mauritanie depuis la mi-2013 et qu’elle était actuellement semblable à ce qu’elle était pendant la sécheresse de 2012.

    Pas suffisamment d’eau

    Environ 75 pour cent du territoire mauritanien se trouve dans le désert saharien et 25 pour cent dans le Sahel. Selon la FAO, les précipitations annuelles moyennes s’élèvent à moins de 100 millimètres par année. Les habitants locaux disent qu’elles sont devenues encore moins fréquentes et plus irrégulières au cours des dernières années.

    Vu la pauvreté du sol et les mauvaises conditions agricoles, de nombreuses personnes sont contraintes de pratiquer le pastoralisme et l’élevage.

    « Ces dernières années ont été de plus en plus difficiles », a dit Hussein Ould Imijen, qui a déjà perdu 10 bêtes cette année à cause de la faim et de la soif. C’est une perte dévastatrice, car, comme la plupart des membres de la communauté, la capacité de M. Imijen à nourrir sa famille dépend de la vente de son bétail.

    Zeinabou Mint Mamadou Ould Neji, une résidente du village de Taboit, a dit à IRIN : « Les faibles précipitations des dernières années n’ont pas permis de recharger la nappe phréatique. »

    Elle a ajouté que les niveaux d’eau dans les puits étaient à peine suffisants pour boire et pour cuisiner, et encore moins pour arroser les cultures et les potagers.

    L’eau est rare, même dans des communes comme Azgueiloum, au Gorgol, une région située dans le sud de la Mauritanie et le long du fleuve Sénégal.

    « Nous avons récolté quelques haricots et du maïs cette année, mais la sécheresse précoce nous a coûté très cher », a dit Aminetou Mint Abeid, qui fait partie d’une association de femmes maraîchères à Nabaam. « L’aide fournie par les ONG internationales nous a permis d’être un peu plus indépendants et de satisfaire nos besoins, mais ce n’est pas suffisant quand les temps sont durs. »

    Souleymane Sarr, en employé d’Oxfam, est du même avis. L’organisation tente d’améliorer l’accès à l’eau au Gorgol.

    « L’eau est primordiale dans toutes ces régions », a-t-il dit à IRIN. « On ne peut pas les aider à accomplir quoi que ce soit sans garantir un accès durable à l’eau. »

    Pas suffisamment de nourriture

    L’an dernier, en raison des faibles précipitations, les récoltes de céréales sèches, comme le millet, le sorgho et le riz, ont été 38 pour cent moins abondantes que la moyenne des cinq dernières années. Selon Mme Suvanto, du PAM, l’écart, relativement important, signifie que la saison de soudure de cette année sera encore plus difficile qu’à l’habitude.

    De nombreuses familles ont commencé à diminuer le nombre de repas qu’elles prennent chaque jour ainsi que la qualité de la nourriture. Plusieurs personnes ont également commencé à vendre des biens pour se procurer des aliments de base.

    Près de 140 000 enfants de moins de cinq ans, femmes enceintes et mères allaitantes souffrent maintenant de malnutrition aigüe.

    Le programme d’alimentation scolaire du PAM, qui a jusqu’à présent permis de nourrir quelque 86 000 élèves du primaire issus des familles les plus vulnérables du pays, a été suspendu en mars en raison d’un manque de fonds. Cette suspension pourrait affecter gravement la santé des enfants d’âge scolaire. Certaines personnes accusent le gouvernement de ne pas en faire plus.

    « Aucune des familles que vous voyez dans ce village n’a reçu un seul des sacs de denrées qu’elles étaient censées recevoir du gouvernement », a dit Isselmou Ould Mohamed. « Sans Oxfam, ACF ou les ONG locales, il y aurait encore plus d’animaux morts. »

    « Ce sont des actes criminels », a dit un résident de la commune de Monguel qui a souhaité garder l’anonymat. « Ici, nos enfants ont faim et notre bétail meurt. Et [le gouvernement] ne propose toujours pas de solution », a ajouté l’homme en colère.

    Le ministère du Développement rural, qui est responsable des programmes d’agriculture et d’élevage, a refusé de commenter. La majeure partie des personnes qui souffrent d’insécurité alimentaire vivent dans les régions rurales, mais les travailleurs humanitaires disent qu’une attention particulière doit désormais être accordée aux zones urbaines, où la faim se répand.

    Selon des évaluations récentes du PAM, la situation en matière de sécurité alimentaire en périphérie de la capitale, Nouakchott, se détériore depuis 2011. Cela est dû en grande partie à l’exode de la population rurale vers les villes en quête de nourriture ou d’emplois.

    Mme Suvanto, du PAM, a dit que son organisation travaillait actuellement en collaboration avec le gouvernement et d’autres partenaires sur le terrain pour développer les filets de sécurité des familles les plus vulnérables du pays en distribuant des vivres et de l’argent.

    Les pénuries de fonds continuent toutefois de limiter les opérations.

    Le projet actuel du PAM est financé à hauteur de 32 pour cent seulement. Au moins 28,1 millions de dollars seront nécessaires pour poursuivre les opérations jusqu’à la fin décembre. Le budget actuel permet au PAM de couvrir 45 pour cent seulement des besoins dans les régions où l’organisation concentre ses efforts.

    21 juin 2015 par IRIN

    http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/mauritanie-55/article/inquietudes-en-matiere-de-securite

  • Salon International de l’Aéronautique du Bourget 2015: Elbit criminel, Thales complice (Ujfp)

    BDS en action - Samedi 20 juin 2015

    Une trentaine de militant-e- s de la campagne BDS France (Boycott/Désinvestissement/Sanctions), lors d’une action non-violente, ont investi le stand de l’entreprise israélienne Elbit, principal fournisseur de drones tueurs à l’armée israélienne (Notamment lors du dernier massacre dans la bande de Gaza en 2014) Un autre groupe, au même moment, est intervenu sur le stand de Thales pour dénoncer le partenariat avec Elbit pour la fabrication du drône Watchkeeper, qui pourrait équiper l’armée française.

    La campagne BDS appelle à un embargo militaire immédiat et des sanctions contre l’Etat d’Israël jusqu’à ce qu’il applique le droit international.

    Pour la campagne BDS France, les sociétés israéliennes présentes sont complices de crimes de guerre, et doivent être jugés et condamnés par un tribunal international. Au lieu de cela, la France ouvre grand les bras, et leur permet de faire leur business en toute impunité. dimanche 21 juin 2015

    EMBARGO MILITAIRE CONTRE ISRAEL
    GAZA GAZA, ON OUBLIE PAS !
    BOYCOTT ISRAEL APARTHEID
    STOP ARMING ISRAEL

    Campagne BDS France
    www.bdsfrance.org

    http://www.ujfp.org/spip.php?article4257

  • Procès d'antisémitisme par la Ldh contre deux porte-paroles du comité Bds 34 (Ujfp)

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    NOUS SOMMES INNOCENTS DES ACCUSATIONS PORTÉES CONTRE NOUS !

    Une affaire grotesque et préjudiciable

    Le mardi 9 juin 2015, une délégation de cinq membres de BDSF34 dont nous, Saadia et Husein, avons rencontré la délégation de la LDH (Ligue des Droits de l’homme), dont son président d’honneur Michel Tubiana et la présidente de la LDH34 Sophie Mazas.

    Lors de cette rencontre, Sophie Mazas, à l’origine de la plainte contre nous, a bien reconnu qu’elle savait pertinemment que nous n’étions ni antisémites ni négationnistes. M Tubiana l’a également déclaré. Mais ils s’acharnent néanmoins à proclamer que nous devons « assumer nos responsabilités politiques » et reconnaître publiquement « notre erreur ». Si nous le faisons, « on en reste là ! » disent-ils.

    Mais où en reste-t-on ?

    Nous sommes convoqués le 25 juin au tribunal. Les membres présents de la LDH, avocats pour certains, nous précisent que quoi que nous fassions, nous serons poursuivis et que des organisations comme la LICRA ou le CRIF pourront également se porter partie civile.

    Alors pourquoi cette rencontre aujourd’hui ?

    La seule proposition de la LDH est que nous refassions un communiqué confirmant nos propos déjà écrits dans notre communiqué du 19/03. Nous répondons ici favorablement à cette demande en renouvelant nos déclarations déjà publiées, à savoir :

    - Nous n’avions pas vu le texte caché derrière une image que nous avons partagée sur Facebook.
    - Nous sommes totalement en désaccord avec les propos ignobles tenus dans ce texte.
    - Dès que nous avons été informés de notre méprise, nous avons immédiatement supprimé le texte, la photo et l’expéditeur du post en question.
    - Nous combattons avec toute notre énergie l’antisémitisme mais aussi l’amalgame qui assimile antisionisme et antisémitisme.

    Mais alors pourquoi cette plainte ?

    Pourquoi avoir porté publiquement ces accusations extrêmes alors même que les dirigeants de la LDH nous connaissent et reconnaissent que nous ne sommes pas ceux qu’ils prétendent ?

    Pourquoi porter plainte contre un groupe actif qui ne ménage pas son énergie pour défendre les droits Humains notamment des palestiniens ?

    Le fait d’avoir omis de publier un démenti écrit au moment des faits justifie-t-il une telle plainte ?

    Car c’est uniquement sur cette omission en temps et en heure, que les dirigeants de la LDH justifient leurs accusations. Nos explications sur le contexte de l’été 2014, où nous étions tous mobilisés pour dénoncer les crimes de l’Etat israélien, où plusieurs d’entre nous tremblaient pour leur famille à Gaza qu’ils tentaient de joindre difficilement, révoltés par les vidéos circulant sur le net, montrant des militaires israéliens ouvrant le feu sur des enfants sur la plage de Gaza… pourraient être prises en compte pour comprendre cette « omission »…

    Non, rien n’y fait, vous avez commis une erreur clament les dirigeants de la Ldh, vous devez assumer !

    Nous sommes poursuivis et allons passer en procès pour :

    « Contestation de crimes contre l’humanité, provocation publique à la commission de crimes ou délits, à la discrimination ou à la haine raciale – apologie du crime sur Facebook ».

    Ces accusations vont laisser une trace indélébile dans nos mémoires et nous poursuivre toute notre vie avec les conséquences que l’on peut imaginer.

    Mais au-delà de nous, c’est aussi à la cause palestinienne que nous pensons. Cette affaire va surtout renforcer la criminalisation des militants de BDS, cette campagne non violente initiée par le peuple palestinien pour dénoncer les crimes de l’Etat d’Israël et réclamer Liberté, Justice et Egalité.

    Avec cette plainte, la LDH a ouvert la porte aux attaques des officines sionistes (LICRA et Cie.) et renforce le climat actuel qui profite aux amalgames, aux raccourcis de pensée ne permettant pas un combat clair anticolonial contre tous les racismes : antisémitisme, islamophobie, anti-rom ….

    NOUS SOMMES INNOCENTS DES ACCUSATIONS PORTÉES CONTRE NOUS !

    NOUS EN APPELLONS À VOTRE SOLIDARITÉ

    Rendez-vous jeudi 25 juin à 13h30

    Devant le tribunal correctionnel de Montpellier

    Place Pierre Flotte (Près jardin du Peyrou)

    Saadia et Husein,

    Avec le Comité BDS France 34

    Montpellier le 15 juin 2015

     

     
    dimanche 21 juin 2015
     
  • Gaza: rien n'a changé

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    Photo: The Guardian

  • Nouveautés sur Agence Médias Palestine

    Un commandant de l’armée israélienne  a reçu l’ordre d’attaquer une clinique de Gaza

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    Photo : La destruction provoquée par Israël dans le quartier de Shujaiya à Gaza en juillet 2014. (Anne Paq / ActiveStills) Il a été demandé à un commandant de l’armée israélienne de donner l’ordre aux troupes de bombarder des structures médicales pendant la guerre de Gaza de 2014. Nerya Yeshurun, lieutenant-colonel, a donné l’ordre de...
     
     
    Le bateau pour Gaza "Marianne" arrive à Palerme en Sicile

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    Le 14 juin 2015 Le 15 juin à 16 H., le chalutier Marianne de Göteborg sera accueilli à Palerme en Sicile, Italie, dans le port de Cala. A 18 H., les personnes intéressées pourront rencontrer l’équipage et les passagers. Le bateau, qui fait route vers la Méditerranée orientale où il rejoindra les autres bateaux de...
     
     
     
    Un officier israélien : « Bombarder une clinique à Gaza a remonté le moral des soldats »

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    Gili Cohen – Ha’aretz L’unité de blindés a détruit la clinique parce que le Hamas opérait à partir de là, et afin de venger le meurtre d’un officier, a déclaré un commandant adjoint de brigade. Un officier des Forces de défense israéliennes (FDI) qui ont tiré des obus sur une clinique à Gaza pendant la...
     
     
     
    La Coalition de la Flottille de la Liberté : Marianne est presque en Méditerranée

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    13 juin : Coalition de la flottille de la Liberté Marianne, le chalutier qui fait route vers les autres bateaux de la troisième Flottille de la Liberté pour Gaza, est prête à entrer en Méditerranée. Après être partie de Suède, Marianne a fait escale en Norvège, en Allemagne, en France, en Espagne et au Portugal...

  • Algérie. Moins de mosquées, plus de logements ! (Courrier International)

     

    “Moi, ça fait treize ans que j’attends un appartement. On m’a dit que j’aurai un trois-pièces fin décembre, inch Allah ! Et ce sont des milliers de familles qui attendent, comme moi, depuis des années. Je ne comprends pas !”

    C’est un voisin qui a lu dans la presse, comme moi, que le gouvernement venait d’embaucher 1 500 ouvriers de plus pour accélérer le chantier de la grande mosquée d’Alger [la construction d’une gigantesque mosquée, qui serait la troisième plus grande du monde, a été lancée par le président Bouteflika en février 2012]. Il n’a pas osé aller plus loin dans son commentaire. Voisin, d’accord, mais sait-on jamais ? Ecoute-moi, mon frère : “Dieu est beau et il aime la beauté”, mais pas la beauté à tout prix, pas au détriment de l’essentiel. Pour toi comme pour moi, les dépenses pour l’éducation et la santé passent avant l’achat de nouveaux meubles ou de vêtements luxueux, n’est-ce pas ?

    Ensuite, s’il y a une religion qui recommande la simplicité dans le rituel, c’est bien l’islam.

    Les mosquées doivent être dépouillées de toute fioriture qui risquerait de distraire le fidèle dans sa prière. La terre entière est une mosquée en ce sens qu’on peut prier partout pourvu que l’espace soit propre. Il y a des mosquées-cathédrales, mais c’est surtout pour l’espace et la décoration architecturale, qui a atteint des sommets dans l’art islamique. Alors, il y a les rois et les princes qui ont voulu laisser leur empreinte dans l’Histoire et qui ont donc dépensé sans compter pour glorifier Dieu à leur façon. Mais c’étaient des puissants à qui tout appartenait et qui ne faisaient pas de différence entre leur fortune personnelle et celle du peuple.

    Mais dans notre cas, c’est différent, puisqu’on n’a pas de roi.

    Enfin, pas tout à fait. Tu es d’accord avec moi si je te dis qu’il est plus logique d’accélérer les chantiers de logements, de barrages ou d’hôpitaux que celui d’une mosquée. Est-ce que tu me suis ? Donc, comme Dieu bénit chaque fidèle qui participe à l’édification d’une mosquée, les hommes ont cru qu’ils pouvaient s’acheter une conduite en donnant de l’argent, sans se poser la question de savoir si cet argent est propre, disons halal. Parce que, aujourd’hui, avec les intégristes, la religion se résume à halal ou haram, yajouz ou layajouz [licite ou illicite]. Code pénal pour analphabètes du religieux. Pour eux, c’est plus important d’entrer du pied droit dans la mosquée que de savoir si l’argent versé aux mosquées est propre ou pas.

    Suspicion

    Je n’accuse personne. Je dis simplement que l’Algérie a plus besoin aujourd’hui d’hôpitaux, de centres de dialyse, de chimiothérapie, d’écoles et de collèges, de bonnes universités que de grandes mosquées. Elle a plus besoin de maternités et de crèches que de services de gériatrie. N’y vois aucune allusion. C’est l’avis de tout le monde. C’est ce qu’on entend dans les mosquées. Est-ce que tu es d’accord avec moi ? D’une certaine manière, ceux qui font tout pour glorifier Dieu en grand spectacle ont complètement raté leur objectif, parce qu’on ne triche pas avec Dieu.

    Ils le savent, d’ailleurs, parce que les formules rituelles dans leurs discussions font souvent appel à des clichés du genre, “Dieu seul le sait”, “Dieu m’est témoin”, etc., mais ils oublient que Dieu est réellement omnipotent et qu’il sait tout. Donc ils peuvent tricher avec toi et moi, mais pas avec Dieu, tu comprends ? Dans les mosquées, on évite d’aborder la question, parce qu’il y règne une atmosphère de suspicion qui n’a pas lieu d’être. La mosquée perd de sa sacralité, le doute s’installe entre les fidèles, on s’épie au lieu de communier, on n’ose pas dire ce qu’on pense, on se retrouve à craindre les murs plus que Dieu. C’est vrai ou pas ?

    C’est vrai qu’aujourd’hui il y a une espèce de surenchère entre les hommes politiques. C’est à celui qui se montrera le plus près de la masse des fidèles, quel que soit son passé, quelle que soit sa morale. Savoir que des milliards vont servir à construire la troisième plus grande mosquée du monde quand les gens meurent à l’entrée des hôpitaux faute de soins, quand on va se soigner les dents en Tunisie et que pour un rien on débarque au Val-de-Grâce [où le président Bouteflika se fait soigner], ça fait un peu désordre, tu ne crois pas ? Alors bien sûr, au crépuscule de la vie, lorsque le sommeil tarde à venir, on se tourne vers Dieu, parce qu’on sait qu’on va le retrouver bientôt et on essaie de lui dire combien on regrette et qu’on aimerait tellement se racheter.

    Croyant

    On décide de lui offrir le plus grand des temples, comme au temps des idolâtres, avant que l’islam y mette fin. Ensuite, tout se mélange et on oublie que Dieu sait tout et qu’on ne peut lui raconter de boniments. Je ne sais pas si tu lis le Coran dans le texte. Je te propose ce verset (9/107) : “Il en est qui ont édifié une mosquée par rivalité et par impiété pour semer la discorde entre les croyants et faire de ce lieu le repaire de celui qui, auparavant, avait combattu contre Dieu et Son Prophète. Ce sont ces gens-là qui, aujourd’hui, viennent jurer de toute leur force qu’ils ne voulaient faire que du bien, alors que Dieu est témoin qu’ils ne racontent que des mensonges.”

    Tu es libre de penser ce que tu veux de mes élucubrations. Je voulais te faire partager mon doute sur la sincérité des hommes. Excuse-moi, mon frère. C’est ce que je pense et, si tu es vraiment croyant, prie Dieu pour qu’il accorde sa miséricorde, malgré tout, à tous ces gens, même s’ils continuent à nous prendre pour des imbéciles. Ai-je bien fait de dire tout cela [à mon voisin] ? Après tout, je ne le connais pas bien et je ne sais pas comment il va réagir. J’ai pourtant pris toutes les précautions pour faire en sorte de l’amener à réfléchir et à ne jamais prendre pour argent comptant ce que les hommes politiques racontent. Y suis-je arrivé ? Je n’en sais rien. J’aurais peut-être réussi à lui apprendre à être moins crédule.

    Publié le 17/06/2015 - 09:03
    Aziz Benyahia
    Publié le 20 mai 2015 dans Algérie-Focus (extraits) Alger

    http://www.courrierinternational.com/article/algerie-moins-de-mosquees-plus-de-logements

  • Projet de loi contre les violences faites aux femmes (Algeria Watch)

    Inquiétude et mobilisation du mouvement associatif

    Des animatrices du mouvement associatif sont actuellement en concertation pour définir les voies et moyens de faire pression sur le gouvernement afin de l’amener à adopter le projet de loi.

    Le mouvement associatif entend «presser» le Conseil de la nation et exiger qu’aucune concession ne soit faite. Le projet de loi relatif à la protection des femmes contre toutes formes de violences avait été adopté à la majorité par l’APN, début mars dernier. Pourtant, sa présentation au Conseil de la nation n’est toujours pas d’actualité.

    Pression sur les autorités

    Ce qui inquiète au plus haut point les réseaux de protection des femmes. «Nous sommes actuellement en concertation avec d’autres associations afin d’adopter une feuille de route et discuter des actions et démarches à suivre afin de faire pression sur les autorités», affirme ainsi Dalila Djerbal, membre du réseau Wassila.

    Ce projet de loi, tant discuté «a été soumis par le gouvernement au Conseil de la nation et attend d’être débattu», a précisé hier Tayeb Louh, ministre de la Justice et Garde des sceaux, afin d’expliquer «ce retard». «Nous ne sommes pas naïves. Au vu du chahut provoqué par l’adoption de cette loi, nous sommes conscientes des réticences qu’il y a autour de ce projet», explique Mme Djerbal. «Nous sommes étonnées et inquiètes de ce blocage et on ne cerne pas quel en est l’objectif», ajoute-t-elle.

    Et elle n’est pas la seule à être soucieuse de ce qui ressemble à s’y méprendre à un rétropédalage. «Dans le cas où le statu quo perdurerait, l’Algérie deviendrait la risée du monde. Car quoi de plus naturel et nécessaire que de punir les auteurs de violences ?» s’exclame maître Nadia Aït Zai, juriste et présidente du Centre d’information et de documentation sur les droits des enfants et des femmes (Ciddef).

    Celle-ci estime qu’il s’agit d’«une anomalie que ce projet, pourtant adopté au mois de mars, ne soit toujours pas programmé, tandis que d’autres textes de loi sont à l’ordre du jour alors même qu’ils sont ultérieurs». «Il n’y a aucun motif valable et légal, ils doivent laisser la loi suivre son cours, car dans la législation, rien ne justifie un éventuel blocage. Mais il est tout de même impératif que ce soit fait avant juillet et que cela ne soit pas relégué à la session d’automne. Car cela signifierait une temporisation et une tentative de faire oublier cette loi», s’alarme-t-elle.

    Discours misogyne

    Et si les saillies haineuses et les discours misogynes n’ont pas manqué lors de la présentation de ce texte de loi, il est du devoir des autorités de ne pas céder à la pression d’une minorité au détriment de la volonté populaire et gouvernementale. Car quelle que soit l’hostilité aussi farouche qu’irraisonnée rencontrée au sein de la société, la seule réaction qui importe est celle des personnes victimes de maltraitances qui elles, n’ont pas été entendues et dont la protection est du ressort des législateurs.

    «Les seules qui ne se sont pas exprimées sont les femmes violentées et qui ont trop peur ou trop honte pour en parler», rappelle Me Aït Zai, qui ajoute : «Quant aux hommes qui justifient ou excusent la maltraitance, nous les rencontrons tous les jours lorsqu’ils accompagnent leurs filles ou leurs sœurs battues et qu’ils sont aussi indignés que honteux.»

    D’autant plus que ce n’est qu’«une modification du code pénal, un processus de réadaptation des lois pour les mettre en accord avec les mutations de la société et aussi assurer la sécurité de tous», rappelle la juriste. «Cette loi, au contraire de ce qui a été clamé par ses détracteurs, renforcera la structure familiale et non la disloquer en protégeant tous ses membres, femmes, enfants mais aussi hommes», conclut Me Aït Zai.

    Ghania Lassal El Watan, 17 juin 2015

    http://www.algeria-watch.org/fr/article/femmes/mobilisation_associations.htm