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  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

  • La prochaine vague de réfugiés viendra du Yémen (CI)

    http://revolutionsarabes.hautetfort.com/media/02/02/2790114359.jpeg

    La guerre entre les armées du Golfe et leurs alliés locaux contre la rébellion houthiste frappe un des pays les plus pauvres de la planète.

    Désormais, c’est la famine qui guette, poussant des dizaines de milliers de personnes à quitter le pays par la mer.

    “La prochaine crise de réfugiés, ce sera le Yémen”, prédit le spécialiste du Moyen-Orient Juan Cole dans le magazine américain The Nation. Il rappelle que “depuis le début de l’intervention militaire [saoudienne, en mars 2015], le nombre de personnes déplacées à l’intérieur du pays est en forte hausse, avec 1,5 million de personnes”.

    De même, “quelque six millions de personnes ne sont plus très loin de connaître la famine”. Car la coalition arabe dirigée par les Saoudiens a imposé un blocus aérien, maritime et terrestre, arguant qu’il fallait empêcher d’éventuelles livraisons d’armes iraniennes à la rébellion houthistes. Or avant la guerre, le Yémen dépendait à quatre-vingt-dix pour cent des importations pour couvrir ses besoins alimentaires.

    Aussi, selon The Nation, “plus de 125 000 personnes ont déjà quitté le pays, et des milliers d’autres suivent chaque semaine, embarquant sur des cargos vers Djibouti et la Somalie, pour ensuite essayer de rejoindre l’Egypte, [puis l’Europe]. Et, si la coalition arabe dirigée par l’Arabie Saoudite devait réussir à conquérir [la capitale du Yémen] Sanaa, comme elle s’y est engagée, les zaïdites [base sociale des houthistes, nombreux dans la ville] se mettraient eux aussi à fuir par milliers.”

    L’Arabie Saoudite abandonne le Yémen au chaos

    http://www.courrierinternational.com/-la-prochaine-vague-de-refugies-viendra-du-yemen

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

    Femme palestinienne face à un Kataeb, milice fasciste chrétienne liée à Israël

     

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Sabra_et_Chatila

  • Non aux bombardements des peuples, accueil de tous les réfugiéEs ! (Npa)

    Cette semaine, le président Hollande et son gouvernement ont mené deux débats parlementaires, prétendant répondre à la « responsabilité humanitaire de la France en prenant sa part d’accueil de réfugiés », mais aussi pour diminuer le terrorisme et la crise en Syrie par des bombardements contre l’État islamique (Daesh ). Sur ces deux plans, toujours plus nombreux sont celles et ceux qui dénoncent l’inanité de ces réponses et réclament une vraie solidarité.

    La photo d’Aylan, l’enfant syrien noyé a démasqué l’inhumanité de nos « irresponsables politiques » à commencer par Hollande. Alors, il lui faut réagir, à la mesure de sa prétention à diriger une des principales puissances du monde – et plus accessoirement à se dire « de gauche »… Mais cette réaction procède de nouveaux enfumages.

    Avec le peuple syrien, contre les bombardements

    Ainsi en est-il du sort des Syriens : depuis 4 ans, le régime de Bachar el-Assad a écrasé sous la torture et les bombes son peuple soulevé. Des centaines de milliers de morts et disparus, 10 millions de déplacés dont 4 millions réfugiés en dehors des frontières. Pour cela, le régime a pu compter sur l’aide militaire et financière directe de l’Iran et de la Russie. En revanche, les autoproclamées démocraties occidentales, au-delà des mots, n’ont rien fait d’autre que rejeter les révoltés syriens vers les monarchies du Golfe les plus réactionnaires. Avec comme résultat une situation catastrophique sur tous les plans, et l’émergence de Daesh, monstre fécondé par la guerre en Irak menée par les USA, par le massacre mené en Syrie par Assad, et par les dirigeants islamistes voisins.

    Aujourd’hui comme hier, la réponse de puissances impérialistes comme la France n’est pas d’aider, mais de se substituer à la souveraineté des peuples par des interventions militaires directes, des bombardements en Syrie dont on est sûrs des résultats contre-productifs : « dommages collatéraux » sur les populations, rappel d’un passé colonial honni, renforcement de la cause de Daesh en tant qu’ennemi des grandes puissances coalisées … et obligation de reprendre toujours plus de coopération avec le tyran de Damas pour l’accès à son espace aérien, voire pour une « solution politique ». Les avions français pourront ainsi croiser les hélicoptères du régime, en route pour les villes où ils déversent leurs terribles barils de poudre. Des centaines de millions dépensés pour des démonstrations médiatiques à courte vue (ainsi, qu’ont changé les 3 500 bombardements de la coalition menée par les Américains en Irak depuis un an ?).

    Pendant ce temps, les combattants de la ville stratégique de Marea, au nord d’Alep, sont abandonnés dans leur lutte sur deux fronts, contre les forces d’Assad et celles de Daesh. Les forces kurdes, qui ont été jusque-là les plus efficaces contre l’État islamique, sont abandonnées à la vengeance du président Erdogan contrarié dans son entreprise de domination totale de la scène politique turque. Et pendant ce temps, l’Union européenne et la France réduisant drastiquement leurs financements, coupent l’aide d’urgence du Programme alimentaire mondial dans les camps de réfugiés de Jordanie, du Liban et de Turquie, qui ont accueilli l’écrasante majorité de celles et ceux qui ont fui la Syrie. Quoi d’étonnant alors que des populations totalement désespérées accélèrent leur fuite jusqu’en Europe ?

    Contre le tri des réfugiés, pour l’ouverture des frontières

    On ne peut ressentir qu’une immense colère face à la réalité crue : depuis des années, et contre les conventions internationales, l’État français a rejeté l’essentiel des réfugiés de guerre syriens comme irakiens, afghans, érythréens comme soudanais ou congolais. Aujourd’hui, face à une tragédie qui ne peut plus être éludée, le président et le gouvernement replâtrent leurs politiques honteuses : ils veulent bien accueillir 12 000 réfugiés de plus par an (soit 2 pour 10 000 habitants…), mais en les triant au loin : Syriens et Irakiens au détriment des autres ressortissants de pays en guerre, et les plus immédiatement « utiles » possible.

    C’est ce qu’a affirmé ingénument Pascal Brice, directeur général de l’Ofpra (Office français de la protection des réfugiés et apatrides), justifiant lors d’une visite à Munich le tri parmi les réfugiés : «  la majorité sont des Syriens éduqués et formés. Nous avons rencontré un ingénieur, un avocat […] On a affaire à des gens de la classe moyenne qui souhaitent avant toute chose travailler et élever leurs enfants. » Sous-entendu : les pauvres, les ressortissants d’autres pays, eux n’ont pas ces qualités et ne sont pas les bienvenus ! Et effectivement, les négociations européennes veulent compenser l’accès à une proportion de réfugiés un peu plus grande qu’avant, par un rapatriement d’autant plus brutal des « migrants économiques » hors des frontières de l’Union européenne – savent-ils seulement où ?

    Ainsi, derrière l’affichage médiatique, la réponse des gouvernants à un grand mouvement européen de solidarité de population à population – hélas comparativement faible en France – c’est toujours l’inhumanité. Face à cela, nous devons rassembler largement autour de l’exigence de mesures d’urgence pour éviter d’autres catastrophes humanitaires, et imposer ensemble des vraies solutions contre toutes les exploitations et les oppressions.

     

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

    Une femme israélienne toise une femme palestinienne lors d'une manifestation contre la visite de juifs orthodoxes et de colons israéliens sur l'esplanade des Mosquées, mardi 14 octobre.

     

  • Avec les réfugiés de Syrie ici, et toujours au côté de la révolution là-bas (AL)

    « C’est par millions que les Syriens fuient les massacres, la destruction du pays, la misère et les spoliations... La sauvagerie de Daech en rajoute dans cette tragédie. Elle ne doit pas faire oublier que celle du régime continue. C’est pourquoi le combat pour en finir avec Assad et avec son régime demeure parfaitement légitime. »

    Depuis le mois de janvier, plus de 3000 réfugiés sont morts sur les chemins de l’exil, en essayant de rejoindre l’Europe. Ces hommes, ces femmes, ces enfants, après avoir subi de multiples violences (guerre, bombardements, tortures,...), dans leur pays d’origine et lors de leurs parcours migratoires chaotiques, se heurtent aux « murs » des législations et dispositifs de l’Union Européenne : règlement de Dublin, agence de surveillance et de contrôle des frontières (Frontex)...

    À ces dispositifs, auxquels participent les gouvernements français et allemand, s’ajoutent des dispositifs des États nationaux. Ainsi en France, l’actuel gouvernement a laissé en place les politiques restrictives en matière d’accueil et de droit d’asile prises précédemment (notamment par Sarkozy).

    De plus, de nouveaux textes (loi sur l’asile, loi sur le droit des étrangers), sous couvert d’apporter des améliorations en matière de séjour, perpétuent voire aggravent la précarité des personnes en situation régulière. Ces textes prévoient d’accentuer encore la chasse aux étrangers et la surveillance de la population en autorisant notamment la préfecture à consulter, à tout moment, les données de nombre d’organismes (établissements scolaires et du supérieur, Sécurité sociale, poste, banques…)

    Les gouvernements de nos pays ont une large part de responsabilité dans cet exode massif de réfugiés : soutien politique plus ou moins masqué et ventes d’armes aux dictatures qui écrasent leurs peuples, sans parler des interventions militaires et du pillage économique. Quant à la Syrie, d’où affluent aujourd’hui massivement les réfugiés, les gouvernements des États-Unis et d’Europe ont choisi depuis 4 ans de laisser pourrir la situation. Bachar al-Assad peut donc, depuis 4 ans, avec son appareil militaire et policier torturer et massacrer quotidiennement la population.

    C’est par millions que les Syriens fuient ces massacres, la destruction du pays, la misère et les spoliations... La sauvagerie de Daech en rajoute dans cette tragédie dont est victime le peuple syrien. Elle ne doit pas faire oublier que celle du régime continue, avec l’objectif d’anéantir la résistance d’un peuple qui s’est soulevé contre plus de quarante ans de dictature. Ce pourquoi le combat pour en finir avec Assad et avec son régime demeure parfaitement légitime.

    Hollande a annoncé l’extension à la Syrie des bombardements français contre Daech, jusque-là cantonnés à l’Irak. Quel rapport avec la question des réfugiés ? Quelle utilité alors que les bombardements américains ont montré leur inefficacité pour stopper Daech ? Alors que l’armée d’Assad contrôle le ciel syrien, cela n’implique- t-il pas une collaboration entre l’armée française et l’armée d’Assad ?

    Au-delà des gesticulations médiatiques, s’agit-il de préparer un changement stratégique de la politique française ? Pour renoncer à l’exigence d’en finir avec Bachar al-Assad et le reconnaître comme un interlocuteur indispensable. Ce que réclament de longue date et de plus en plus fortement nombre de voix au plan international et en France...

    Dans le même temps, on laisse le gouvernement Erdogan intensifier sa guerre contre les Kurdes, pourtant en première ligne face à Daech... Il faut déplorer l’insuffisance de la solidarité du mouvement ouvrier international, lequel devrait être en première ligne pour apporter de l’aide au peuple syrien, et aux autres peuples de la région qui se voient privés de leurs droits. Celle-ci pèse lourdement dans l’isolement des combats de ces peuples contre les dictatures, les guerres et la misère...

    Cette solidarité est plus que jamais nécessaire et urgente, comme l’est aussi l’accueil en France de tous les réfugiés qui en font la demande : un accueil digne de ce nom, pérenne (régularisation), libre de toute surveillance. Ce qui implique de dénoncer et d’imposer que cessent les violences exercées en France (procédures de tri, de rétention administrative, de surveillance de la population, d’expulsion, etc.) et de combattre les lois qui le permettent.

    Il faut en finir avec Frontex, le dispositif de Dublin et toutes les lois sur les étrangers qui entravent la liberté de circuler.

    Collectif Avec la Révolution Syrienne : Alternative libertaire, Cedetim, Émancipation, Ensemble, NPA, UJFP, Union syndicale Solidaires

    http://alternativelibertaire.org/?Avec-les-refugies-de-Syrie-ici-et

  • Tunisie (Anti-k)

    Déclaration sur la tragédie des migrations en méditerranée

    DECLARATION SUR LA TRAGEDIE DES MIGRATIONS EN MEDITERRANEE : Drame et violations des droits humains
     
    Nous, les organisations signataires de cette déclaration :
    1. Prenons connaissance des derniers développements relatifs au drame des migrations en Méditerranée, véritable désastre humanitaire avec 000 personnes migrantes qui ont traversé la Méditerranée depuis janvier 2015 et au moins 2 600 morts recensés.
    2. Considérons les violations des droits des personnes migrantes et réfugiées comme un affront à la dignité humaine et aux conventions
    3. Exprimons notre vive préoccupation face au silence des pays arabes et des organisations arabes au sujet du drame des personnes migrantes et refugiées originaires notamment d’Irak, de Syrie, de Lybie et prenons note de la déclaration de l’Union Africaine- Juin 2015
    4. Soulignons l’échec de la communauté internationale à mettre fin aux crises en Irak, Syrie et Lybie et à mettre en œuvre des stratégies de développement durable dans les pays du Sud de la Méditerranée et les pays africains, en vue de faciliter une réelle répartition des richesses, le respect des droits civils, politiques, économiques.
    5. Condamnons vigoureusement les restrictions au droit de quitter tout pays y compris le sien, qui a une force juridique contraignante et est consacré dans le Pacte international des droits économiques sociaux et culturels, les conventions de l’OIT sur les droits des migrants (97 et 143) et la Convention des Nations Unies relative au statut des réfugiés.
    6. Réitérons avec force notre condamnation des violations flagrantes des droits humains constatées par les organisations internationales et les organisations de la société civiles qui ont conduit à la mort d’au moins 20,000 hommes, femmes et enfants depuis 15 ans, et sont le résultat de politiques de gestion des frontières agressive et discriminatoires, ainsi que de l’absence de véritables politiques d’
    7. Exhortons les Etats partenaires de l’Union européenne à refuser de nourrir cette logique d’exclusion meurtrière, en particulier dans le cadre de sa coopération en matière de mobilité, mais aussi lors du sommet Euro-Africain prévu les 11 et 12 novembre 2015 à Malte
    8. Exprimons notre pleine solidarité avec les personnes migrantes et réfugiées qui subissent des traitements inhumains et des violences racistes sur les deux rives de la Méditerranée et les frontières de l’Europe de l’Est et les Balkans; Rappelons que l’Union européenne se montre complice de ces maltraitances, sur son territoire, en mer, mais aussi à l’extérieur de l’Europe, aux antipodes avec ses Appelons à ce que les droits fondamentaux et la dignité de ces personnes soit respectés en tous lieux.
    9. Dénonçons le triplement des moyens de l’agence Frontex, et l’absence de financements suffisants alloués au sauvetage en mer ainsi qu’à l’accueil (budget annuel de Frontex en 2015 : plus de 115M EUR ; budget annuel du bureau européen sur l’asile : 15M EUR)
    10. Notons les initiatives envisagées par les pays de l’Union Européenne :
    • Pour adopter une politique européenne unifiée de droit d’asile qui doit être basée sur les normes internationales
    • Pour la suspension immédiate du règlement de Dublin II ;
    • Pour élargir les consultations au sujet de cette politique aux pays africains dans le cadre du sommet Afrique – Union Européenne qui se tiendra à Malte en novembre prochain et aux pays arabes concernés.
    • Pour créer des centres de sélection et d’accueil des personnes réfugiées et
    A ce sujet, nous exprimons nos vives inquiétudes quant à la fonction de ces centres qui pourraient devenir des centres de détention et de tri des personnes. Nous nous y opposons.
    Nous exigeons que ces espaces soient des centres d’accueil, et que les acteurs de la société civile puissent y avoir accès, de même que les organisations internationales compétentes. Nous exigeons que les personnes accueillies dans ces centres soient libre de circuler en dehors, et que l’examen de leur situation individuelle de façon juste et équitable par les autorités impartiales et indépendantes y soit garanti. Nous demandons enfin que des moyens conséquents soient alloués pour assurer un accueil digne et des procédures respectueuses des garanties procédurales.
    • Pour que les violations des droits des personnes soient sanctionnées, que les victimes puissent porter plainte et obtenir réparation, qu’il s’agisse de violences perpétrées par des gardes-frontières, des policiers, des trafiquants, ou des
    • Pour faire la vérité sur les personnes disparues en mer en poursuivant les criminels
    • Pour développer des couloirs légaux et sécurisés de passage et de sauvetage en mer des personnes migrantes et réfugiées.

    Nous exigeons la mise en place d’un mécanisme de suivi des actions et d’évaluations précitées en concertation avec la société civile.

    1. Nous opposons à toutes les initiatives et mesures sécuritaires de refoulement, d’externalisation des frontières et d’encouragement au retour des personnes réfugiées et
    2. Réitérons nos propositions pour éviter l’improvisation et adopter une approche concertée, globale et cohérente visant à trouver une réponse internationale et humaine à la crise des personnes migrantes et réfugiées qui risque de se prolonger et de s’
    3. Lançons un appel à la tenue d’une conférence mondiale sur la question de la crise humanitaire et existentielle des personnes migrantes et réfugiées avec la participation des acteurs de la société
    4. Appelons à la vigilance et à la mobilisation continue de toutes les forces vives de la société civile pour protéger les droits des personnes réfugiées et des migrantes
    Signataires :
     
    Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’homme en Tunisie CRLDHT
    Union générale tunisienne du travail UGTT
    Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux FTDES
    Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives FTCR
    Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme – REMDH
    Confédération générale italienne du travail CGIL
     
    CHERBIB Mouhieddine
  • La Tunisie révolutionnaire, le 18 septembre à Marseille (AL)

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    Le processus révolutionnaire déclenché en Tunisie (2010-2011), et propagé dans toute la région arabe s’est heurté aux manœuvres de puissants adversaires : primo, le fondamentalisme islamique obscurantiste ; secundo, le fondamentalisme néolibéral usurpateur et colonialiste ; tertio, le fondamentalisme d’une gauche nationaliste centralisatrice.

    La dynamique populaire a été court-circuitée, et remplacée par un soi-disant « processus démocratique » qui limite les tâches révolutionnaires et conduit à une restauration de l’ancien régime.

    Le courage des jeunes révoltés, des citoyens des régions et des secteurs populaires marginalisés n’a pas suffi à démanteler les vieilles structures et à émanciper le peuple du joug de l’État et du système capitaliste.

    L’absence d’une stratégie révolutionnaire réfléchie, d’un programme d’action déterminé et d’une capacité organisationnelle efficace en est la cause principale.

    Néanmoins elle a ouvert des débats et conduit à une remise en cause des stéréotypes du XXe siècle liés au modèle soviétique, principale entrave au développement d’autres horizons révolutionnaires.

    Ce livre souhaite contribuer à ce débat, pour dépasser l’ère de la stagnation et du désarroi. Il essaie de capter les inventions populaires inédites pour penser le processus révolutionnaire du XXIe siècle.

    • Mohamed Amami, Tunisie, la révolution face à la mondialisation des fondamentalismes contemporains, Éditions franco-berbères, 2015, 160 pages, 12 euros.
     

    Le 18 septembre à Marseille

    19 heures à Mille Bâbords

    61 rue Consolat, 13001 Marseille

    Alternative Libertaire Marseille

    http://alternativelibertaire.org/?La-Tunisie-revolutionnaire-le-18

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

  • Solidarités!

     

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