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  • Liban: Pour un Etat laïque démocratique (LCR.be)

    liban

     Qui consacre la justice sociale, la liberté et l’égalité

    – Pour un Etat laïque démocratique qui consacre la justice sociale, la liberté et l’égalité  pour tous, hommes et femmes

     Pour une Assemblée constituante élue en dehors du carcan sectaire, qui élaborera une nouvelle Constitution pour le Liban

     – Pour le droit de tous à une vie décente, et dans un environnement propre ne suffoquant pas sous l’odeur des déchets

    Le processus révolutionnaire arabe qui s’est déclenché en Tunisie en décembre 2010 et qui a entraîné la fuite du président Ben Ali a ouvert la voie à un cycle de soulèvements révolutionnaires dans notre région qui ont réussi à renverser plus d’un tyran. Quoique ces soulèvements n’aient pas abouti à réaliser la revendication principale des masses insurgées, à savoir le renversement des régimes en place, des masses populaires libanaises, relativement larges, sont descendues dans la rue sous le slogan de « renverser le régime sectaire libanais ».

    Mais cette tentative n’a pas atteint ses objectifs faute d’organisation et d’une direction résolue et structurée, et à cause de l’inertie de plusieurs forces de la gauche nationale et stalinienne, qui ont préféré haleter derrière des forces et des directions du milieu bourgeois sectaire, sous le fallacieux prétexte d’élargir, autant que possible, le cadre du mouvement, même si au détriment de la radicalité des revendications.

    Cependant ce qui distingue la mobilisation massive des jeunes dans les rues et les places publiques aujourd’hui, c’est qu’elle intervient à un moment où le pouvoir bourgeois en place est arrivé à un stade ultime de pourrissement, accéléré par ses contradictions inextricables et son incapacité à reproduire ses institutions (la présidence de la République, la Chambre des députés, la direction de l’armée, etc.). Sans parler de l’implication de certaines de ses composantes dans des aventures militaires honteuses, hors du Liban, au profit de puissances régionales autoritaires et foncièrement réactionnaires, à l’image des modèles iranien et syrien, et pour affronter la volonté des peuples arabes, notamment l’héroïque peuple syrien.

    Bien évidemment la goutte qui a fait déborder le vase cette fois est le phénomène de la corruption qui a atteint des proportions inégalées et qui a conduit le gouvernement libanais, dans sa quête et ses méthodes ignominieuses de pillage de l’argent public, à la noyade, et qui tente à son tour de noyer les citoyen.ne. s dans la question des déchets. Il voulait se débarrasser de ce problème en le confiant en sous-traitanceà des entreprises appartenant à tel ou tel confident des symboles du pouvoir en place, selon le principe infâme des quotas, sinon à d’anciens seigneurs de la guerre, ou encore des chefs des madhahib (doctrines religieuses) et des confessions. 

    Cependant il a été contraint sous la pression des manifestants qui tiennent des sit-in dans la rue Riad Solh et d’autres qui se sont mobilisés contre lui à annuler les résultats du dernier appel d’offres y afférent. Entretemps,  il essaye de se débarrasser des déchets quotidiens en les déversant dans les montagnes, dans les rivières, dans la mer et sur les plages, dans les forêts, et ailleurs, avec toutes les conséquences désastreuses sur l’environnement et sur la santé des citoyens et tous les résidents du territoire libanais. Ceci à un moment où les Libanais vivent dans des conditions très difficiles et sont exposés à toutes sortes de dangers découlant des orientations politiques, sociales et économiques des symboles du pouvoir, y compris le risque d’entretuement d’ordre sectaire.

    Pour faire face à cette situation, le « Forum socialiste », qui participe de près au mouvement de la jeunesse rebelle, qui subit une horrible répression de la part des forces militaires, propose une principale vision programmatique et appelle les masses qui se sont soulevées à travailler sur sa base. Cette vision programmatique comprend les éléments suivants:

    – Rejeter l’attribution en sous-traitance de la collecte des déchets à des entreprises privées, et placer leur gestion sous la responsabilité des municipalités, en particulier sur la base du tri à la source, et l’adoption du recyclage des déchets qui est en vigueur dans les pays développés, et bénéficier de ce processus pour produire de l’énergie, en pleine conformité avec les règles de protection de l’environnement.

    –  Le jugement des pilleurs de l’argent public devant une justice impartiale, soumise à un régime de responsabilité rigoureux, et l’épuration continue des éléments corrompus, avec le recouvrement des biens et fonds pillés à tous les niveaux, y compris les domaines publics terrestres et maritimes.

    – Mettre fin à la privatisation, et la protection du secteur public en le plaçant sous le contrôle des travailleurs, avec un régime de responsabilité continu.

    – Accorder aux fonctionnaires, y compris les membres des différentes forces armées, le droit de se syndiquer, et toutes les libertés démocratiques, en particulier la liberté d’opinion et d’expression, ainsi que le droit des militaires au vote.

    – L’instauration de l’échelle mobile des salaires.

    – L’annulation de la nouvelle loi portant sur les expulsions locatives, et la remplacer par une loi qui préserve les droits des locataires, et garantit le droit à un logement décent pour tous.

    – Résoudre le problème du chômage, et garantir l’emploi, la santé et la retraite.

    – L’annulation de la partie de la dette publique qui concerne la dette du Trésor public libanais envers les banques, et la nationalisation des banques et du commerce extérieur.

    – L’instauration de la laïcisation globale, y compris une loi civile des statuts personnels qui garantie le droit au mariage civil.

    – Inviter l’élection d’une Assemblée constituante, sur la base du scrutin proportionnel non confessionnel, avec le Liban comme arrondissement unique. Cette Assemblée élaborera une nouvelle Constitution pour le pays.

    – Le jugement des criminels de guerre, et mettre un terme à l’impunité consacrée par la misérable loi d’amnistie, à la fin de la dernière guerre civile, et clarifier le sort de toutes les personnes kidnappées et disparues durant cette triste période.

    – Reconnaître les droits civils, économiques, sociaux et politiques aux réfugiés palestiniens et leur garantir un logement décent à la place des camps de la honte dans lesquels ils sont entassés.

    – Reconnaître les droits humanitaires aux réfugiés syriens, et leur accorder le statut de réfugiés au lieu de celui de déplacés, ce qui permet de leur garantir le droit à une vie humaine décente, à l’abri de toute discrimination raciale, ainsi que leur permettre d’entrer au Liban sans visa.

    Ce qui se passe aujourd’hui au Liban sont les prémices d’un soulèvement populaire contre l’un des pires régimes bourgeois sectaires. Tous ceux et toutes celles qui sont lésés par ce régime – ils sont la majorité des habitants de ce pays – doivent descendre dans les rues et les places publiques, indépendamment de leur appartenance confessionnelle ou doctrinaire, pour :

    • participer au processus tant attendu et mettre fin à la désintégration sociale existante
    • instaurer un pouvoir démocratique et laïque qui consacre l’égalité pour tous, hommes et femmes, de tous les madhahib et confessions et de toutes les couches sociales, ainsi que la liberté et la dignité humaine et la justice sociale.

    C’est un mouvement qui va laisser ses empruntes progressistes dans toute la région, comme il suscitera une très grande solidarité des peuples de la région et du monde en général.

    Le Forum socialiste Beyrouth 29.08.2015 

    Vidéo

    Traduction de l’arabe par Rafik Khalfaoui

    http://al-manshour.org/node/6508

    http://www.lcr-lagauche.org/liban-pour-un-etat-laique-democratique-

  • Liban: Manifestation massive (L’Orient Le Jour)

    Beyrouth, place des Martyrs

    Ils étaient des dizaines de milliers, samedi place des Martyrs, au centre-ville de Beyrouth, à crier leur ras-le-bol d’une classe politique libanaise qu’ils jugent corrompue et incompétente. Quelques images de cette manifestation organisée par le collectif de la société civile « Vous Puez! », qui a rassemblé des Libanais venant des quatre coins du pays. Ci-dessus, quelques morceaux choisis.

    Qui sont ces Libanais venus dénoncer l’incurie du gouvernement au cœur de Beyrouth?

    Ils n’étaient qu’une poignée d’irréductibles, il y a plus d’une dizaine de jours, à manifester sous le slogan « Vous Puez! » contre la gestion gouvernementale désastreuse du dossier des déchets. Le week-end dernier, ils étaient déjà plus nombreux, au centre-ville de Beyrouth, à dénoncer l’incurie du gouvernement. Des rassemblements qui avaient fini par déraper, notamment en raison de l’infiltration de fauteurs de troubles, en affrontements avec les forces de l’ordre, qui avaient eu la main lourde en matière de répression.

    Samedi, à l’appel des activistes du collectif « Vous Puez ! », des dizaines de milliers de Libanais sont descendus, place des Martyrs, pour dénoncer l’incurie des autorités. Dans le cadre de cette manifestation, les revendications pour une solution à la crise des ordures ont souvent été diluées dans une marée de demandes sociales et politiques. L’expression d’un ras-le-bol général.

    L’Orient-Le Jour a interrogé dix de ces manifestants aux profils diverses, venus des quatre coins du pays pour crier leur colère contre les responsables politiques. Voilà pourquoi ils sont venus manifester :

    Ali el-Hage, 52 ans, agriculteur, originaire de Maaraké (Tyr)

    « Je suis venu réclamer le changement. Je veux changer le pays. Il nous faut un Etat laïc (en bonne et due forme). Assez des zaïms et des chefs politiques! Nous en sommes dégoûtés. Nous devons être des citoyens libanais honnêtes ».

    Mahdi Haïdar, 30 ans, employé chez Porsche, et son neveu Jeffrey, trois ans, originaires du Liban-sud

    « Nous avons tous le devoir de manifester. Mon salaire ne me suffit pas. On nous vole, on nous dépossède de nos bien de toute part, sans distinction entre les confessions. Je manifeste aussi pour l’avenir de mon neveu Jeffrey ».

    Mayyas Ayyach, 20 ans, étudiante à l’AUB, et Line Moustapha, 18 ans, étudiante à l’Université libanaise, toutes deux originaires du Chouf

    « J’ai toujours participé aux manifestations, notamment celles en faveur du mariage civil au Liban et des droits de la femme, explique Mayyas Ayyach. Aujourd’hui, il ne s’agit plus de manifester pour une solution à la crise des déchets. Nous exprimons à présent un ras-le-bol général.  Nous devons tous manifester notre colère, en tant que Libanais ». « Nous devons changer toute cette classe politique, renchérit Line Moustapha.  Il nous faut des dirigeants clairvoyants. Nous demandons à ce que tous les Libanais nous soutiennent. Tous ensembles, nous pouvons obtenir le changement ».

    Bilal, 24 ans, propriétaire d’un café, résidant à Tyr

    « Je suis là aujourd’hui pour réclamer que l’autoroute de ma ville soit asphaltée, que le courant électrique soit assuré 24h sur 24. Je manifeste évidemment contre la décharge d’ordures à Deir Qanoun, dans ma ville, aussi ».

    Fouad Karaki, 48 ans, en recherche d’emploi, et son épouse Fatima, 38 ans, femme au foyer, résidents dans le quartier de Bechara el-Khoury (Beyrouth).

    « Je vivais à l’étranger, explique Fouad Karaki. Mais je suis rentré il y a deux ans, et j’espé- rais trouver un emploi au Liban. En vain. Je manifeste aujourd’hui à cause des provocations de nos dirigeants. Ils forment un petit gang qui est toujours au pouvoir. Qu’ils ramassent eux-mêmes nos déchets dans les rues. La crise des ordures a été un déclencheur, mais tout est pourri. La corruption s’est répandue partout. Il est temps de dresser les potences devant le Grand sérail (siège du gouvernement) ». « Je manifeste pour réclamer mes droits. Assez! Cette situation ne peut plus durer », lance Fatima.

    Emne Nasreddine, 25 ans, originaire de Baableck, employée dans une ONG qui s’occupe des réfugiés syriens au Liban. « Mère, devrais-je faire confiance au gouver- nement? » peut-on lire sur sa pancarte, en allusion à un titre du groupe Pink Floyd.

    « Mon père a du quitter le pays. Ma mère ne peut pas assurer les frais de son traitement médical. Je manifeste pour que tout cela change et qu’on puisse rester au Liban ».

    Rita Abdelkader, 37 ans, femme au foyer, originaire de Choueifat (au sud de Beyrouth), accompagnée de ses deux enfants

    « Je manifeste pour faire tomber le gouvernement. Les pauvres s’appauvrissent davantage à cause de nos responsables politiques. Je réclame également une solution à la crise des ordures, une assurance maladie et des soins hospitaliers décents. Oui, je manifeste pour beaucoup de choses. Nos dirigeants croient que les sièges du pouvoir leur appartiennent éternellement. Depuis que je suis né, la classe politique est la même ».

    Samar Khoury, 56 ans, originaire de Tripoli, praticienne en médecine chinoise

    « Je suis venue en compagnie de ma fille de 19 ans. Il était temps qu’on manifeste. Les ordures étaient enfouies, mais aujourd’hui, elles s’accumulent sous nos yeux. Nous sommes unis à présent. Nos demandes sont basiques : courant électrique, eau, air propre, une solution à la crise des déchets. Toutes ces demandes sont en fait nos droits, tout simplement. Les Libanais ont enfin compris cela ».

    Daniella Fayad, 25 ans, originaire du Akkar, employée dans une ONG qui travaille avec les réfugiés syriens au Liban.

    « Je suis dans la rue aujourd’hui pour réclamer quatre choses : une nouvelle loi électorale pour les législatives, la décentralisation, du sang neuf au sein de la classe dirigeante, et évidemment une solution à la crise des déchets ».

    Jamil Ali Hassan, 61 ans, commerçant, résidant à Beyrouth

    « Je suis venu exprimer mon soutien à ce mouvement (Vous Puez !) qui a réussi un exploit : rassembler les partisans du 14 et du 8 Mars autour de mêmes demandes. Je réclame l’activation du système libanais et non son changement. Notre pays protège les libertés, les bases démocratiques sont là. Mais elles ne sont pas appliquées. Je viens de la génération qui a échoué. C’est pour cela je soutiens cette nouvelle génération ».

    Dimanche 30 Août 2015 Matthieu KARAM

    http://www.lorientlejour.com/-ces-libanais-qui-ont-crie-leur-ras-le-bol-place-des-martyrs

    http://www.courrierinternational.com/article/liban-beyrouth-une-nouvelle-manifestation-contre-lincurie-de-la-classe-politique

    http://www.courrierinternational.com/depeche/liban-le-pouvoir-sous-pression-apres-une-manifestation-monstre.afp.com.20150830.doc.4975k.xml

    Voir aussi:

    http://revolutionsarabes.hautetfort.com/liban/

  • Maroc: la monarchie frappe l’extrême gauche (Alternative Libertaire)

    Le pouvoir de Mohammed VI sévit contre la principale organisation socialiste révolutionnaire au Maroc, la Voie démocratique.

    Celle-ci s’oppose avec courage à l’oligarchie qui grenouille au palais royal et subit aujourd’hui l’intimidation et la répression. Par-delà la Méditerranée : solidarité !

    Les militants et les militantes de La Voie démocratique ont décidé de boycotter les élections communales et régionales organisées par le pouvoir marocain début septembre. Celles-ci se veulent un alibi démocratique, dans un royaume où la répression organisée par le Makhzen — le pouvoir marocain et ses institutions — s’exerce contre toutes celles et tous ceux qui résistent, revendiquent, s’organisent pour défendre leurs droits et leurs libertés et construire une alternative.

    Militant-es politiques, syndicalistes, animateurs ou animatrices d’associations de chômeurs, femmes en lutte, défenseurs de l’autodétermination des peuples… l’État marocain réprime à tour de bras.

    Le 25 août, il s’en est pris aux militants et militantes de La Voie Démocratique menant campagne pour le boycott des élections du 4 septembre.

    A Rabat, 11 personnes ont été arrêtées ; A Agadir et Bouizakarne, la Police a empêché les diffusions de tracts en s’en emparant ; A Sidi Moktar, la Gendarmerie royale a convoqué des militants pour leur participation à cette campagne ; A Boujad, la famille d’un militant a reçu des menaces, pour les mêmes raisons…

    Aujourd’hui, c’est le vice-secrétaire national de La Voie démocratique qui a été arrêté suite à une diffusion de tracts dans sa ville de Salé. Nous affirmons notre solidarité avec les militants et militantes de La Voie Démocratique que le pouvoir marocain prétend faire taire ! Nous exigeons la libération de tous les prisonnier-es politiques et le respect des libertés !

    Alternative libertaire, le 27 août 2015

    http://alternativelibertaire.org/?Maroc-la-monarchie-frappe-l

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

    Les mineurs palestiniens privés de droits de la défense

    Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT France), jeudi 27 août 2015
  • Israël. Un chef de police, militaire et entrepreneur d’une société de «contre-terrorisme» (Al'Encontre.ch)

    La nomination de Gal Hirsch comme nouveau chef de la police en Israël a suscité quelques articles de presse soulignant les liens entre des secteurs de l’armée, des sociétés d’exportation d’armes, des entreprises israéliennes dites de sécurité agissant à l’échelle internationale et la police du gouvernement Netanyahou.

    Ainsi, le quotidien Haaretz, en date du 28 août, citait les états de service de l’ex-commandant de la Brigade de Galilée brigadier Gal Hirsch à la tête de sa société Defensive Shield Holding. Depuis 2007, la firme a été active en Géorgie, accompagnant l’encadrement militaire israélien. Ses «spécialistes» ont pris part à des entraînements de troupes spéciales au Kazakhstan! Defensive Shield recrute parmi les corps d’élite de l’armée israélienne.

    Elle a aussi servi à l’organisation de systèmes de sécurité de la Principauté de Monaco. Elle est active en Amérique latine et en Afrique. Gal Hirsch est aussi actionnaire de la société Nirtal (Training & Supply of Combat Equipment LTD), spécialisée entre autres dans «le contre-terrorisme», «la guerre sur des terrains urbains».

    Gal Hirsch déclarait le 26 août: «La police israélienne, hommes et femmes, de vrais combattants, ont été pendant de nombreuses années mes frères et sœurs, des frères d’armes et des partenaires au cours de nombreuses missions.» Sa nomination confirme le type de bloc politico-militaire-policier dominant en Israël. Haggai Matar, dans sa brève note, éclaire le personnage militaire-policier. (Rédaction A l’Encontre)

    Il faut savoir trois choses au sujet de Gal Hirsch, le nouveau chef de la police d’Israël, qui a soutenu les routes ségréguées et le tir contre un jeune Palestinien.

    1. Pendant la seconde Intifada [qui commença en septembre 2000 suite à la présence d'Ariel Sharon sur l'Esplanade des Mosquées] après un certain nombre de coups de feu et de cocktails Molotov lancés par des Palestiniens contre des voitures israéliennes, le nouveau chef de la police, Gal Hirsch, avait interdit aux Palestiniens d’emprunter la Route 443. Elle est ainsi devenue une route destinée aux seuls Israéliens. Or, cette route avait été construite sur des terres privées et publiques palestiniennes, avec un accord qu’Israël accepterait qu’elle serve de route pour les résidents locaux palestiniens. Cette interdiction a également créé une situation paradoxale où les Palestiniens voulant tirer sur des voitures israéliennes pouvaient le faire plus facilement, puisque la route était réservée exclusivement aux Israéliens. En 2009, la Cour suprême a rejeté la politique raciste de ségrégation pour la Route 443. Cependant l’armée a trouvé des moyens de contourner cette décision. Aujourd’hui, même si les Palestiniens sont autorisés à emprunter cette route, l’organisation du trafic fait en sorte de les détourner vers des routes alternatives, moins bonnes.

    2. Après avoir été obligé de quitter l’armée suite à la deuxième guerre contre le Liban [juillet-août 2006], Gal Hirsch est devenu un entrepreneur indépendant et a lancé une compagnie appelée «Pilier de défense, du nom de l’opération de 2002 à Gaza dans laquelle il a servi comme général en chef. Le site de cette entreprise révèle qu’elle est spécialisée dans l’approvisionnement d’équipement de combat militaire et policier et fournit entre autres des conseils en matière de sécurité.

    3. Hirsch a fait partie de ceux qui ont soutenu Israël Shomer, le commandant de brigade qui a abattu un jeune palestinien [Muhammad al-Casba, 17 ans] ayant lancé des pierres contre son véhicule en lui tirant trois balles dans le dos et dans la tête [mars 2015]. Hirsch a décrit le garçon comme étant un «terroriste» et a justifié ses tirs, malgré une vidéo qui montre clairement que Shomer a choisi de sortir de son véhicule militaire, de prendre en chasse le jeune Palestinien qui tentait de fuir et de lui tirer dans le dos, alors que sa vie n’était pas menacée. (Article paru sur le site israélien +972 le 26 août 2015; traduction A l’Encontre) Par Haggai Matar

    Publié par Alencontre le 28 - août - 2015
     
  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

    Les élèves de Susya : “les colons nous suivent, volent nos sacs et déchirent nos livres”

     

    Palestine News Network (PNN), jeudi 27 août 2015
  • Manifestations en Irak: le parlement, sous pression de la rue, vote des réformes anticorruption (Essf)


    Il aura fallu une vague de chaleur, plus de 50 degrés dans les rues de Bagdad, pour que soudain la guerre contre l’Etat islamique (EI) passe au second plan et pour que l’Irak refasse de la politique. Depuis le 31 juillet, des manifestations ont lieu dans la capitale, dans le grand port du Sud, Bassora, et dans les villes saintes chiites de Nadjaf et Kerbala. On y dénonce des coupures d’électricité insupportables par cette chaleur, et la corruption au sein de l’Etat, qui en est l’une des causes. Poussé par la rue, le premier ministre, Haïder Al-Abadi a présenté, dimanche 9 août, un ambitieux plan de réforme du fonctionnement de l’Etat. Le Parlement, sous pression, a approuvé, mardi 11 août, les mesures anticorruption présentées par le chef du gouvernement.

    Ce plan prévoit la suppression immédiate des trois postes de vice-premiers ministres et de vice-présidents, attribués par convention à un chiite, un sunnite et un Kurde. Ce système de répartition du pouvoir selon des lignes confessionnelles et partisanes est un héritage de l’occupation américaine et un symbole du profond dysfonctionnement de l’Etat irakien. Déjà, le vice-premier ministre Baha Al-Aradji, membre du mouvement chiite Sadr, a présenté sa démission. Une enquête sur des soupçons de corruption a été ouverte à son encontre.

    La principale victime de cette réforme serait le vice-président Nouri Al-Maliki, ex-premier ministre de 2006 à 2014, évincé quelques semaines après la conquête par l’Etat islamique (EI) de larges pans des provinces sunnites de l’ouest et du nord du pays. M. Maliki, secrétaire général du parti religieux chiite Dawa, auquel appartient M. Al-Abadi, reste puissant au sein de l’appareil d’Etat, dont il a contribué à façonner les travers autoritaires, clientélistes et confessionnels. C’est lui qui avait réprimé la première vague de manifestations spontanées d’inspiration libérale qu’avait connue l’Irak, fin 2011, en même temps que celles des zones sunnites. « On a l’impression que cette séquence pourrait tourner la page Maliki dans l’esprit de la population irakienne », estime Robin Beaumont, doctorant à l’EHESS.

    M. Al-Abadi souhaite également remplacer de hauts fonctionnaires de l’administration centrale et des provinces, hors des quotas confessionnels et partisans usuels. Il fusionne des ministères pléthoriques, où l’on plaçait des amis politiques.

    « Ils nous ont volés au nom de la religion »

    Les manifestations qui lui ont donné ce mandat fort ont été organisées notamment sur les réseaux sociaux par des fonctionnaires, des journalistes, des membres de la société civile, souvent jeunes, qui dénoncent les partis religieux au pouvoir : « Ils nous ont volés au nom de la religion », scandent-ils.

    Leur initiative a « pris » dans la population épuisée par la faiblesse de l’Etat, essentiellement parmi les chiites. « Depuis un an, tout est gelé au nom de la lutte contre Daech. Les services publics se délitent. Il n’y a plus de centre. C’est une lutte de tous contre tous pour des revenus qui baissent avec les prix pétroliers », analyse Loulouwa Al-Rachid, chargée de mission auprès de l’International Crisis Group en Irak.

    Des proches de l’ayatollah Ali Al-Sistani, principale autorité chiite d’Irak, à la parole rare, se sont rangés derrière la grogne populaire lors du sermon de la prière du vendredi, à Kerbala. Ils ont enjoint M. Al-Abadi à « frapper d’une main de fer  » les corrompus.

    Les observateurs s’attendent à ce que Nouri Al-Maliki, qui s’est déclaré favorable à cette réforme, ne se laisse pas écarter aisément. Le risque est grand, même si les parlementaires l’approuvent, qu’une telle réforme s’enlise.

    Le mouvement est d’ores et déjà soumis à des tentatives de récupération par des groupes religieux. Vendredi, la milice Asaïb Ahl Al-Haq, pro-iranienne, défendait à Bagdad, parmi les manifestants, une « mobilisation civile », pendant de la « mobilisation populaire » armée contre l’EI. « On a réussi à empêcher les miliciens de harceler les vrais manifestants. On n’allait pas laisser faire. On a distribué des drapeaux et pour l’instant, ça marche », dit Anasse Azzaoui, un manifestant.

    Louis Imbert
    Journaliste au Monde
    17 août 2015

    * « Irak : le Parlement, sous pression de la rue, vote des réformes anticorruption ». LE MONDE | 11.08.2015 à 10h38 • Mis à jour le 17.08.2015 à 00h37 :
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/08/11/le-premier-ministre-irakien-lance-des-reformes-sous-pression-de-la-rue_4720627_3218.html?xtmc=irak&xtcr=43

    http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article35730

  • Insurrection citoyenne en Irak (Orient21)

    Contre la corruption et la mainmise iranienne

    Malgré la guerre qui s’enlise contre l’organisation de l’État islamique (OEI), malgré les tensions attisées pour diviser sunnites, chiites et Kurdes, un mouvement citoyen voit le jour en Irak pour en finir avec un pouvoir corrompu et confessionnel. Il exprime, de manière fragile, une volonté de reconstruire une nation irakienne indépendante, loin des ingérences étrangères, y compris celles de l’Iran.

    «  Cette révolution, on pourrait l’appeler la révolution du thermomètre  », ironise Faysal, 38 ans, l’un des tout premiers manifestants de la place Tahrir à Bagdad. Faysal aime se présenter comme laïc et libéral, un courant selon lui majoritaire chez les manifestants de la place Tahrir. «  Ici, il n’y a que des jeunes qui ne veulent pas du mélange entre la religion et la politique et des personnes plus âgées qui ont milité à gauche durant des années  », explique-t-il. «  Dans le sud à Nadjaf et à Bassora, c’est différent, ils sont plus à l’écoute des partis religieux, mais ce qui nous rassemble tous, laïcs, religieux, apolitiques, c’est non seulement la lutte contre la corruption et contre les défaillances des services publics mais surtout un besoin de changement de système  ». «  La chaleur a eu du bon en Irak, elle a montré que la société civile irakienne est encore là. On ne parle plus de l’organisation de l’État islamique mais du peuple irakien  » se réjouit Mazen, 25 ans, lui aussi venu manifester sur la place Tahrir.

    Le rassemblement, spontané, a été provoqué par une vague de chaleur insupportable, sans l’électricité que les gouvernements irakiens successifs depuis 2003 avaient promis de rétablir. Or, 12 ans après l’invasion américaine, il n’y a en moyenne que trois heures d’électricité par jour, «  sauf chez les ministres  », note Mazen. Commerçant dans le quartier central de Karrada, il a fermé boutique pour aller scander des slogans comme «  Non aux voleurs, non au gouvernement, oui à l’Irak  ».

    Sous la pression de la rue, le premier ministre actuel Haïder Al-Abadi a proposé des réformes sans précédent. À commencer par la suppression des postes inutiles et de la gabegie de l’État. Il s’attelle ainsi à remplacer de hauts fonctionnaires de l’administration centrale et des provinces, tout en «  oubliant  » volontairement les quotas confessionnels et partisans usuels. La compétence sera désormais mise en avant.

    Le «  nouvel empereur  »

    «  Pourquoi avoir attendu 12 ans pour donner la priorité aux compétences et non au clientélisme  ? Les Irakiens ont été trompés durant des années, ils veulent que cela cesse  », s’exclame le journaliste et écrivain Sarmad Al-Taïe à Bagdad. Pour lui, cette crise est beaucoup plus profonde qu’un soulèvement contre l’incompétence des services publics. Il affirme que ce qui se joue actuellement relève d’une lutte interne entre deux courants contradictoires au sein des mouvements chiites : les nationalistes et les partisans de l’Iran. Si les manifestants sont volontairement descendus dans les rues, certaines organisations en ont profité pour tenter de les instrumentaliser. À l’instar du hachd al-chaabi  unités de mobilisation populaire  »), la milice soutenue militairement par l’Iran en la personne du général Ghassem Souleimani pour lutter contre l’organisation de l’État islamique. «  Cette milice est montée en puissance et se sent aujourd’hui beaucoup plus légitime et probante que les dirigeants actuels. Elle vise désormais une représentation politique et a cherché à utiliser ces manifestations pour renverser le pouvoir représenté par son rival, le premier ministre Haïder Al-Abadi  », analyse-t-il. Le journaliste va encore plus loin. Selon lui, cette lutte se mène directement entre le pouvoir iranien et le clergé chiite irakien. «  D’un côté le premier ministre Abadi a réussi à rallier la plus haute autorité chiite, Ali Al-Sistani, de l’autre le général Soleimani est soutenu par les courants islamistes et par Nouri Al-Maliki. Un changement de cap sans précédent est en train de s’opérer  », affirme le journaliste spécialiste des mouvements chiites.

    L’analyste politique Wathak Al-Kader abonde dans le même sens. «  Abadi a fait des concessions. Il a réussi un coup politique, celui de transformer ces manifestations en combat patriotique et non sectaire. Cela a augmenté sa popularité. La question se pose désormais de la réponse de l’Iran et du courant islamiste de son parti qui voit d’un mauvais œil son approche patriotique  », s’inquiète-t-il. De hauts gradés de l’armée irakienne, joints par téléphone et souhaitant rester anonymes, confirment l’implication non seulement militaire mais politique de celui qu’ils surnomment «  le nouvel empereur d’Irak  » : Ghassem Souleimani. Ce dernier se sentirait directement menacé par Haïder Al-Abadi qui, au détriment de son prédécesseur Nouri Al-Maliki, est en train de gagner la rue.

    Est-ce la fin de l’Irak tel qu’on l’a connu depuis 2003  ? Pour la première fois depuis le changement de gouvernement, les Irakiens contestent directement ce qu’ils considèrent comme étant l’obstacle majeur au développement : le système politique mis en place par les Américains, avec son paradigme arbitraire de quotas, de séparation des pouvoirs en fonction des confessions, encourageant ainsi un sectarisme perpétuel et sans autre alternative à long terme. Et la mainmise de l’Iran sur les affaires intérieures de l’Irak depuis le départ des GI. Même à Kerbala, fief chiite, les manifestants scandent désormais ce slogan : «  L’Iran dehors, Bagdad est désormais libre  !  »

    Rivalité entre Maliki et Abadi

    Mais une autre menace est à prendre au sérieux. Nouri Al-Maliki, ex-premier ministre, avait réagi aux manifestations dans un discours tenu le 9 août dernier. Il les avait comparées au soulèvement de Fallouja et de Ramadi dans le département d’Al-Anbar. «  Ces manifestations ne doivent pas se transformer en sit-in prolongé comme ce fut le cas dans la région d’Al-Anbar. Ces manifestations ne doivent pas demander la chute du gouvernement. Il faut réconcilier ce gouvernement, non pas le faire tomber. Si ce gouvernement tombe, rien n’empêchera de faire tomber le prochain, et que gagnera l’Irak  ? On regrettera ensuite l’époque d’aujourd’hui et on regrettera le bain de sang causé par cette chute  » a-t-il déclaré devant des centaines de militants. Un discours perçu comme un ultimatum envers les manifestants de Tahrir. «  Nous devons faire sortir le hachd al-chaabi du terrain politique  », a ainsi répondu le premier ministre actuel, fort de sa nouvelle popularité. «  Il faut qu’il y ait une barrière de séparation. Nous ne pouvons pas impliquer des combattants dans une rivalité politique  », a-t-il insisté.

    C’est justement en réaction au discours d’Al-Maliki que l’ayatollah Ali Al-Sistani, la principale figure religieuse du pays, a officiellement demandé à Abadi «  d’avoir le courage d’évincer les hommes qui participent à la corruption et à la gabegie de l’État  ». Le Parlement a ensuite soutenu Abadi en votant les réformes qu’il proposait. Le lendemain, les manifestants ne demandaient plus la chute du gouvernement, mais le maintien du premier ministre actuel. Maliki a ainsi perdu la bataille politique. Reste que sur le plan militaire, Haïder Al-Abadi est désavantagé par rapport à Nouri Al-Maliki qui bénéficie du soutien de l’armée et de forces paramilitaires comme le hachd al-chaabi et qui vient de se rendre à Téhéran, sans aucun doute pour chercher des appuis. S’il a officiellement soutenu Abadi dans ses réformes, dont la première est de supprimer son poste de vice-président, rien ne dit qu’il soutiendra son rival sur le terrain militaire. En parallèle, une commission parlementaire a désigné l’ancien premier ministre Nouri Al-Maliki et 35 autres personnes comme les responsables de la chute de Mossoul, la deuxième ville du pays, tombée aux mains de l’organisation de l’État islamique en juin 2014. Un outil de plus pour écarter l’ex-premier ministre.

    La fin d’un système  ?

    Et qu’en sera-t-il des Kurdes et des sunnites  ? Si ces derniers soutiennent de facto les réformes, c’est également pour revenir au rang d’acteurs à Bagdad et pour contrer l’influence de l’Iran. Quant aux Kurdes, comme à l’accoutumée, ils resteront les faiseurs de roi et choisiront le camp qui protègera leurs intérêts. Pour Sarmad Al-Taïe, c’est probablement la fin d’un système. «  Il se dit dans les couloirs du Parlement qu’un comité du parti Daawa va être organisé pour soutenir Abadi et éloigner le courant pro-Maliki et ainsi prendre un peu de distance avec l’Iran. On parle même de modifier la Constitution  », s’étonne le journaliste.

    Certes, les manifestations actuelles cachent une lutte interne entre les factions chiites, mais elles détermineront aussi la place des autres confessions et des ethnies sur l’échiquier politique. À moins qu’on ne les désigne désormais que par ce qu’elles ont en commun : la citoyenneté irakienne. Reste une question en suspens : quelle sera la réaction du «  nouvel empereur  », Ghassem Souleimani  ?

    Orient XXI  Feurat Alani 24 août 2015
    Journaliste et producteur chez Baozi production, il a vécu quatre ans à Bagdad, où il était notamment correspondant de I>Télé, Ouest France, La Croix et Le Point. Il collabore avec les émissions L’Effet Papillon et Spécial investigation (Canal +) ainsi que Arte Reportage (Arte).
    Site : Baozi prod
     

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  • Solidarité avec le soulèvement des masses populaires libanaises (Lcr.be)

    Déclaration du Courant de la Gauche révolutionnaire en Syrie

    Solidarité avec le soulèvement des masses populaires libanaises

    Notre pays frère le Liban vit ces derniers jours des manifestations et des protestations pacifiques qui exigent la chute du régime et l’assainissement du pays de ses politiciens… avant ses déchets. En effet ces manifestations veulent destituer le gouvernement et le Parlement dont le mandat a été prolongé, mettre fin aux seigneurs de la guerre ainsi que renverser tout le système politique sectaire et corrompu en vue de le remplacer par un autre qui reflète les aspirations des masses populaires et leurs intérêts.

    Il y a cependant une dictature politique en place qui a préféré répondre aux manifestations par la violence. Les forces de sécurité ont alors chargé les manifestants avec des balles réelles et en caoutchouc, des grenades lacrymogènes et des véhicules anti-émeutes faisant des blessés parmi les jeunes révoltés. Elles ont également arrêté un certain nombre de manifestants dans une tentative de briser la volonté du peuple qui a déclaré la révolution contre la corruption.

    Les régimes en place se diffèrent certes par leur nomination ou leurs fondements mais ils se ressemblent par leur nature, étant des régimes tyranniques qui servent les intérêts d’une caste à la fois gouvernante et possédante. Une caste qui, dans tous les pays arabes, exerce la tyrannie, s’adonne au pillage et trempe dans la corruption au profit d’une petite minorité et au détriment de la majorité de la population exploitée qui plus est subit une paupérisation et une répression accrues. Mais ces régimes corrompus oublient une réalité dont les révolutions de ces dernières années ont apporté la preuve criante que lorsque le peuple un jour veut la vie, force est au destin de répondre.

    Aussi le peuple au Liban, comme en Irak, rejoint les révolutions qui ont balayé la région sous le slogan: Le peuple veut renverser le régime… pour la liberté, la dignité, l’égalité et la justice sociale.

    Le Courant de la Gauche révolutionnaire en Syrie exprime sa pleine et entière solidarité avec nos frères et sœurs de la jeunesse et des masses populaires qui se sont soulevés contre le système politique et social corrompu et pourri au Liban dont la puanteur se répand partout. Il est certainement temps de s’en débarrasser.

    Nos ennemis sont communs…

    Et notre lutte est commune

    Et toujours avec la lutte des masses populaires pour leur émancipation

    Tout le pouvoir et toute la richesse au peuple

    Le Courant de la Gauche révolutionnaire en Syrie
    23 août 2015
    Traduit de l’arabe par Rafik Khalfaoui
     
    http://www.lcr-lagauche.org/solidarite-avec-le-soulevement-des-masses-populaires-libanaises/