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  • Nouveautés sur Agence Médias Palestine

    La LDJ attaque des palestiniens et des militant-e-s  à Hébron en Palestine occupée

    La LDJ attaque des palestiniens et des militant-e-s à Hébron en Palestine occupée

    Un groupe de vingt cinq Juifs sionistes extrémistes de France a attaqué trois militants internationaux en face des boutiques situées près de la Mosquée Ibrahimi à Hebron, dans la zone H2, cet après midi. Lorsque les militants se sont trouvés face au groupe d’extrémistes, les extrémistes ont commencé à taper des mains et à chanter...
     
     
    Vidéo : En Israël, les chiens sont mieux traités que les Bédouins palestiniens

    Vidéo : En Israël, les chiens sont mieux traités que les Bédouins palestiniens

    Par Ali Abunimah, 24 août 2015 VIDEO: https://www.youtube.com/watch?v=0r-AIm9ELAM « Dans le Naqab (Neguev), les chiens peuvent s’installer dans un hôtel pour animaux très confortable alors que dans le village bédouin voisin d’Atir Umm al Hiran la population n’est pas aussi privilégiée. » Le film d’animation compare le luxe dont peuvent jouir les chiens à l’hôtel...
     
     
    Un an après avoir bombardé les hôpitaux de Gaza, Israël les prive d’électricité

    Un an après avoir bombardé les hôpitaux de Gaza, Israël les prive d’électricité

    Isra Saleh el-Namey – The Electronic Intifada – 7 août 2015 Une Palestinienne reçoit un traitement de dialyse à l’hôpital al-Aqsa, à Deir al-Barah, dans le centre de la bande de Gaza, le 29 juillet. (Photo Ashraf Amra APA) Le travail de Nabeel Muhammad se doit d’être exigeant en toutes circonstances. Il est infirmier auprès...
  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

    Des prisonniers palestiniens au cinquième jour de leur grève de la faim pour mettre fin à la détention administrative

    Samidoun, mardi 25 août 2015
     
    Les six premiers détenus administratifs palestiniens à lancer la grève de la faim collective à la prison de Néguev dans le désert du Naqab / Néguev – qui seront rejoints par de nouveaux groupes de détenus dans les jours et les semaines à venir – entrent maintenant dans leur cinquième journée de grève de la faim. 250 Palestiniens détenus dans (...)

    Sumoud Sa’adat : Mon voyage pour voir mon père ; 45 minutes, une vitre et un téléphone

    Quartiers libres , mercredi 26 août 2015

  • Bahreïn, un militant politique déféré à la justice pour avoir appelé à une réforme (Amnesty)

    Les poursuites judiciaires engagées contre Ebrahim Sharif, un militant politique placé en détention pour avoir dans un discours appelé à une réforme à Bahreïn, montrent que les autorités sont fermement déterminées à réprimer la dissidence et museler la liberté dexpression dans le pays, a déclaré Amnesty International à la veille de louverture de son procès le 24 août.

    Ebrahim Sharif, qui est l’ancien secrétaire général dune formation politique laïque dopposition, la Société nationale pour laction démocratique (Waad), a été arrêté en juillet 2015 après quil eut prononcé un discours lors dun rassemblement public organisé pour commémorer la mort de Hussam al Haddad, un garçon de 16 ans abattu par la police antiémeute en 2012.

    « Sexprimer librement nest pas un crime ; le fait quEbrahim Sharif soit déféré devant un tribunal pour avoir prononcé un discours appelant à une réforme est absurde. Il est clair que les autorités bahreïnites le sanctionnent uniquement parce quil a exercé pacifiquement son droit à la liberté dexpression », a déclaré Said Boumedouha, directeur adjoint du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient dAmnesty International.

    « Cela montre une fois de plus que le gouvernement bahreïnite tente décraser le plus petit signe de dissidence politique. Toutes les charges retenues contre lui doivent être abandonnées. »

    Dans son discours du 10 juillet, Ebrahim Sharif a parlé de la nécessité dun changement à Bahreïn, souligné lattachement de lopposition politique à la non-violence et exhorté le gouvernement à adopter des réformes économiques essentielles. Il a été inculpé d« incitation à la haine et au mépris à légard du régime » et d« incitation à renverser le régime par la force et par des moyens illégaux ».

    « Les allégations selon lesquelles les appels lancés par Ebrahim Sharif en faveur dune réforme politique et économique pacifique constituent un appel à la haine ou une incitation à renverser le régime sont absurdes. Tout procès fondé sur de telles accusations forgées de toutes pièces ne devrait pas pouvoir avoir lieu », a déclaré Said Boumedouha.

    Larrestation et le placement en détention dEbrahim Sharif sont intervenus moins dun mois après sa libération le 19 juin à la faveur dune grâce royale. Il purgeait une peine de cinq ans demprisonnement prononcée à lissue dun procès inique. Lui-même et 12 autres militants de premier plan de lopposition politique avaient été condamnés pour avoir mené des mouvements de protestation de grande ampleur contre le gouvernement en février et mars 2011.

    Ebrahim Sharif nest pas le premier militant politique à Bahreïn à être déféré à la justice sur la base daccusations fallacieuses. En juin 2015, Sheikh Ali Salman, le secrétaire général de la principale formation dopposition à Bahreïn, lAssociation islamique nationale Al Wefaq (Al Wefaq), a été condamné à une peine de quatre ans demprisonnement pour des charges similaires : il était accusé dincitation à la haine, davoir incité dautres personnes à désobéir à la loi et davoir insulté publiquement le ministère de lIntérieur. Son procès en appel débutera le 15 septembre.

    Le 18 août, les autorités ont arrêté un autre dirigeant dAl Wefaq ancien membre du Parlement, Sheikh Hasan Isa, à laéroport international de Bahreïn alors quil rentrait de voyage. Al Wefaq a déclaré dans un communiqué ne pas disposer dinformations sur les charges retenues contre lui et elle a ajouté que son avocat navait pas été autorisé à lassister lors de son interrogatoire à la Direction des enquêtes criminelles au ministère de lIntérieur.

    Amnesty International et dautres ONG ont appelé le Conseil des droits de lhomme de lONU à adopter une résolution sur la situation en matière de droits humains à Bahreïn. Il devrait demander la libération de tous les prisonniers dopinion, y compris les défenseurs et militants des droits humains condamnés alors quils nont fait quexercer leurs droits à la liberté de réunion pacifique, dassociation ou dexpression. 21 août 2015, 13:02

    https://www.amnesty.org/fr/press-releases/2015/08/bahraini-political-activist-goes-on-trial-after-calling-for-reform-2/

  • Liban: que le 22 août soit la première étincelle de notre soulèvement contre le régime sectaire et capitaliste (LCR.be)

     

    Au cours de l’hiver 2011, la participation du peuple libanais dans le soulèvement arabe s’est exprimée par des manifestations pour renverser le régime sectaire, et l’instauration d’une société et un Etat laïcs fondés sur la justice sociale et l’égalité, comme un  pas important vers un changement révolutionnaire à tous les niveaux, social, politique et économique. Mais la contre-révolution a rapidement réagi pour saboter ce processus et le pouvoir a réussi à travers ses partis à saper et à détourner ce mouvement.

    Aujourd’hui, l’effervescence revient à la rue sous l’impact de la crise des déchets, qui a montré de nouveau le vrai visage du régime, éclaboussé d’ailleurs par d’innombrables scandales et débâcles, dont le pillage des richesses nationales, le détournement des biens publics et le saccage de tous les aspects de la démocratie. Sans parler de la privation des citoyens de leurs droits sociaux et économiques (comme le montre la façon de gérer les promotions et les salaires), et la mise en œuvre d’une loi dont l’application va engendrer la marginalisation et l’extrême paupérisation d’une large frange de la population, et par ailleurs permettre aux banques de piller la majeure partie du revenu national, et renforcer leur mainmise sur l’ensemble de la société.

    Après tout cela intervient le dernier grand scandale que le pays croule sous les ordures, qui envahissent les forêts, les rivières, les plages et les montagnes, jusqu’aux lieux jusque-là épargnés par leurs saletés et leurs immondices. Mais ce n’est encore là qu’un préalable pour conclure d’autres marchés de pillage au profit de sociétés liées à tel ou tel  zaïm (dignitaire) sectaire bourgeois, avec des conséquences désastreuses sur la santé des Libanais et du reste des habitants du pays, et sur leur sort.

    Le pire c’est que le pouvoir essaye maintenant de faire taire par la répression brutale la jeunesse de ce pays et toutes les masses populaires qui sont descendues dans les rues ces derniers jours. Comme c’est arrivé ce samedi 22 août lorsque les forces de sécurité ont démontré qu’elles ne sont pas concernées par la protection des personnes, et qu’elles sont là juste pour préserver les intérêts de ceux au pouvoir, même s’il faut recourir aux balles en caoutchouc et réelles et aux grenades lacrymogènes. Tout cela n’est qu’une preuve de la crainte du pouvoir de l’expansion d’un mouvement populaire hostile au régime et rebelle contre le joug du sectarisme.

    Il est donc nécessaire d’organiser nos rangs et de reconquérir la rue pour parachever ce que nous avons commencé lors de la manifestation du 22 août, et ce, jusqu’à la satisfaction des revendications immédiates suivantes:

    1. La libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus et l’arrêt des arrestations arbitraires ;
    1. Demander des comptes aux officiers et aux éléments des forces sécuritaires et militaires responsables des tirs de cartouches et de grenades lacrymogènes contre les manifestant.e.s jusqu’à demander des comptes au du ministre de l’Intérieur Nohad El Machnouk et son licenciement ;
    1. Demander des comptes au ministre de l’Environnement Mohammed El Machnouk et son licenciement, et retirer le dossier des déchets des prérogatives du Conseil du développement et de la reconstruction et en transférer la compétence aux municipalités surtout que les prérogatives dudit Conseil ont été fixées par des décrets illégitimes ;
    1. La levée du secret bancaire sur les responsables de la catastrophe des déchets et leur condamnation.

    Il faut poursuivre la mobilisation populaire et s’organiser partout dans des comités populaires en perspective de :

    • faire chuter tout le régime sectaire et l’instauration d’une société et d’un Etat laïques ;
    • dissoudre le Parlement et l’élection d’une assemblée constituante sur la base de la représentation proportionnelle non-sectaire, et le Liban comme arrondissement unique ;
    • soumettre tous les hommes du pouvoir, du sommeil de l’Etat jusqu’à sa base, qui ont pillé de l’argent public à des procès rigoureux, et recouvrer les fonds pillés ;
    • l’annulation de la dette publique, et la suppression du pouvoir des banques par leur nationalisation,
    • assurer les conditions nécessaires pour une justice sociale effective ;

    Ce sont les revendications qui ont été scandées par les masses populaires lors des différents soulèvements arabes résumées dans le slogan « Renverser le régime ! ».

    Toute le pouvoir et toute la richesse au peuple!

    A bas le régime !

    Le Forum Socialiste

    Beyrouth, le 23 août 2015

    Traduction de l’arabe par Rafik Khalfaoui

    http://www.lcr-lagauche.org/liban-que-le-22-aout-soit-la-premiere-etincelle-de-notre-soulevement-contre-le-regime-sectaire-et-capitaliste/

  • Nouveautés sur Agence Médias Palestine

     
    À voir : ces skateboards qui apportent de la joie dans une vie brisée par l’occupation

    À voir : ces skateboards qui apportent de la joie dans une vie brisée par l’occupation

    Sarah Irving – The Electronic Intifada – 21 août 2015 VIDEO: https://vimeo.com/135585858 Le petit film de Maen Hammad, Kickflips Over Palestine, est une représentation magnifiquement réalisée et intime d’une petite – mais grandissante – sous-culture en Palestine. (Le kickflip est une figure de skateboard), En un peu plus de vingt minutes, il révèle au spectateur...
     
     
    Les cas de typhoïde ont triplé dans le camp de réfugiés de Yarmouk

    Les cas de typhoïde ont triplé dans le camp de réfugiés de Yarmouk

    Patrick Strickland, 21 août 2015 Un travailleur de l’UNRWA soigne des civils de Yarmouk où les cas de typhoïde ont plus que triplé en trois jours. (UNRWA) Le nombre de cas de typhoïde confirmés a « plus que triplé » depuis mardi parmi les Palestiniens du camp de réfugiés de Yarmouk en Syrie, selon l’UNRWA, agence de...
     
     
     
    Démolitions de maisons et déplacements à grande échelle dans Jérusalem, la vallée du Jourdain et la zone E1

    Démolitions de maisons et déplacements à grande échelle dans Jérusalem, la vallée du Jourdain et la zone E1

    ICAHD – Jérusalem, 19 août 2015 Photo Credit: Micha Kurtz Le Comité israélien contre les démolitions des maisons (ICAHD) déplore les démolitions et les déplacements qui se poursuivent à Jérusalem-Est, en zone E1 près de Maale Adumim, et dans la vallée du Jourdain. À 3 h 30 de matin, l’armée, la police et la police...
     
     
     
    250 détenus administratifs dans une prison du Néguev lancent une grève de la faim

    250 détenus administratifs dans une prison du Néguev lancent une grève de la faim

    18 aout 2015 (mise à jour : 18 aout 2015 21 h42) Image: Maan News BETHLEEM (MA’an) – Quelques 250 détenus administratifs palestiniens retenus dans la prison israélienne du Néguev ont débuté mardi une grève de la faim illimitée pour protester contre leur enfermement sans procès ni charge. Un représentant des prisonniers a rapporté à Ma’an qu’Israël...

  • Une rentrée universitaire difficile (Algeria Watch)

    ETUDIANTSREVOLTE

    Le CNES menace de paralyser les campus

    L a prochaine rentrée universitaire sera des plus dures. Les responsables du secteur doivent agir dès maintenant pour faire face aux multiples problèmes qui risquent de l’entraver.

    La première est sans doute le manque de places pédagogiques. En plus de la surcharge, les 380 000 nouveaux bacheliers n’ont pas seulement besoin de places pédagogiques, mais aussi d’encadrement. Dans ce sens, le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) déplore justement un grand manque d’enseignants. D’après Abdelmalek Rahmani, coordinateur du CNES, cette rentrée sera l’une des plus difficiles qu’a connues l’université algérienne.

    En plus des distorsions rapportées par les étudiants quant au système LMD, sa non-conformité avec les besoins du marché du travail ainsi que l’abstention de plusieurs employeurs de le reconnaître en tant que véritable diplôme, les enseignant du CNES comptent entamer un mouvement de protestation dès la rentrée.

    D’après M. Rahmani, la décision de la grève a été prise lors du conseil national de juin dernier. «Lors de notre rencontre, nous avions débattu plusieurs points, dont entre autres le recul clair et net de la tutelle de toute initiative de partenariat. Du temps de l’ancien ministre, nous avions signé un traité dans ce sens après plusieurs mois de négociations. L’actuel ministre semble ne pas lui donné de l’importance et ferme toutes les portes du partenariat», explique-t-il.

    Selon notre interlocuteur, ce blocage sans raison ne fait que décourager les enseignants qui espéraient débattre de leurs problèmes après la signature de ce traité. Il cite, à titre d’exemple, les équivalents de doctorat, la progression dans la carrière et le logement. «Même l’université d’été, que nous avions prévue pour débattre justement tous ces problèmes, n’a pas été tenue pour des causes liées aux moyens et aux moult pressions menées sur les différents membres du conseil», ajoute-t-il, avant d’annoncer que le bureau national se réunira le 23 du mois en cours et sera succédé par le conseil national dans lequel seront définies les dates de ce mouvement de grève.

    Asma Bersali El Watan, 20 août 2015

    http://www.algeria-watch.org/fr/article/pol/syndicat/cnes_menace_paralysie.htm

    Voir aussi sur LMD:

    http://www.huffpostmaghreb.com/2014/11/19/etudiants-algeriens-conte_n_6185794.html

  • Nouveautés sur "Amnesty"

    Résultat de recherche d'images pour "mauritania slaves"

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

    http://revolutionsarabes.hautetfort.com/media/02/01/2569370095.jpeg

    250 prisonniers palestiniens maintenus en détention administrative déclarent qu’ils lanceront une grève de la faim illimitée

    Samidoun, vendredi 21 août 2015
    250 prisonniers palestiniens maintenus en détention administrative dans la prison de "Néguev" dans le désert du Naqab/Néguev au Sud de la Palestine ont annoncé qu’ils lanceront une grève de la faim illimitée pour vaincre la détention administrative. La déclaration, publiée le 18 août, a aussi exprimé un soutien à leur camarade détenu (...)
  • Le massacre des civils continue en Syrie (A l'Encontre.ch+ Amnesty)

    Deux ans après les massacres chimiques à al-Ghouta à Damas, le régime syrien continue à utiliser tous les moyens pour exterminer toute la population qui a osé un jour se soulever et revendiquer ses droits de liberté, dignité et démocratie.

    Le 16 août 2015 l’aviation du régime syrien a ciblé un marché à Douma à al-Ghouta, faisant plus de cent victimes. Quatre ans de barbarie du régime syrien et la communauté internationale continue à s’étonner à chaque nouveau massacre. La moitié de la population est aujourd’hui déplacée, un million de Syriens sont handicapés, plus de 250’000 syriens ont trouvé la mort, les centres de détention syriens cultivent l’horreur de la torture et la communauté internationale se contente de s’étonner !!!

    A l’occasion du deuxième anniversaire du massacre par armes chimiques dans les banlieues de Damas, FSD diffuse la déclaration_ lancée par plusieurs organisations en France :

    Association de solidarité avec les Femmes Syriennes,

    Souria Houria,

    Collectif urgence solidarité Syrie,

    Syrian Woman’s Network,

    Déclaration de Damas / France,

    Syrian Democratic People’s Party et signée par plusieurs organisations dont FemmeS pour la Démocratie.

    Empêchez les massacres chimiques en faisant chuter
    le régime assassin de Bachar El Assad

    Le 21 août prochain marquera le deuxième anniversaire du massacre chimique commis par le régime syrien de Bachar El Assad en 2013 dans les deux Ghouta de Damas où des attaques ont été lancées avec des armes de destruction massive interdites depuis la première guerre mondiale. Ces attaques au gaz sarin toxique ont causé la mort de 1454 civils en majorité des femmes et des enfants, des milliers de personnes ont été gravement atteintes, sans parler des déformations apparues par la suite chez les embryons, et des effets désastreux causés à l’environnement.

    Franchissant les lignes rouges que lui avaient fixées des puissances internationales, le régime n’a pourtant été désarmé que d’une partie de son arsenal chimique, celui près à l’emploi, répondant à des considérations régionales et internationales mais pas à la sécurité des civils syriens ni aux principes du droit humanitaire international, laissant intactes les capacités de ce régime criminel à produire et utiliser des armes sales tels que les gaz au chlore, moins compliqués et moins coûteux à confectionner, que ce régime ne cesse d’employer jusqu’à aujourd’hui contre les populations des zones en révolte.

    Des ONG locales et internationales ont documenté des dizaines d’attaques de ce type dans de nombreuses régions de Syrie, ayant fait des centaines d’autres martyrs. En outre, ce régime continue d’utiliser des armes classiques ayant une grande capacité de destruction massive telles que des barils d’explosifs que larguent ses hélicoptères contre les zones résidentielles échappant à son contrôle et abritant les forces révolutionnaires syriennes. À cet arsenal de destruction, le régime a ajouté récemment des mines marines.

    Les ONG indiquent que l’étendue des destructions, le nombre de morts, de blessés et de réfugiés restent en constante progression et que les Syriens continuent d’être laissés seuls face à un régime criminel soutenu par des forces internationales et régionales non moins criminelles que lui, et aussi méprisantes du droit international.

    Les organisations signataires de cette déclaration appellent toutes les forces politiques, les organisations de la société civile, les ONG, les démocrates, défenseurs de la liberté, des droits de l’homme et de la justice partout dans le monde à unir leurs efforts pour pousser le conseil de sécurité de l’ONU à :

    1- Prendre des mesures efficaces pour empêcher définitivement le régime syrien d’utiliser l’aviation militaire et les armes de destruction massive contre la population civile.

    2- Établir des zones de sécurité sur le sol syrien pour protéger les civils et faciliter le retour des réfugiés avec tout ce que cela implique légalement et pratiquement.

    3- Retirer la légitimité internationale au régime d’Assad et exclure ses criminels de la solution politique, afin de créer un environnement propice à la lutte contre le terrorisme pour éradiquer ce dernier.

    Communiqué de presse: envoyé par FemmeS pour la Démocratie
    femsyr.lausanne@gmail.com

    http://femmesdemoc.wordpress.com/

    Publié par Alencontre le 20 - août - 2015
     
     
    Lire aussi:
     
  • Irak, un petit vent d’espoir (Lcr.be)

    https://i1.wp.com/xendan.org/arabic/imgnews2/basra-1-8-2015-bb.jpg

    Basora

    Depuis la fin du mois de juillet, et malgré des attentats terroristes continus de l’Etat Islamique contre des civils irakiens, des manifestations populaires massives ont eu lieu dans la capitale Baghdad et plusieurs villes du sud pays pour dénoncer principalement la corruption et la faillite politique des partis politiques confessionnels au pouvoir en demandant notamment la dissolution du parlement, la fin de la domination du clergé sur la structure de l’Etat irakien et la modification de la Constitution de manière à mettre un terme aux quotas confessionnels.

    Les manifestations condamnaient également les pannes et coupures d’électricité continues, la détérioration des services publics et la non redistribution des profits de la vente du pétrole aux classes populaires.

    L’étincelle qui a provoqué cette colère généralisée, dont les sources sont beaucoup plus profondes, notamment l’autoritarisme croissant et absence de justice sociale avec plus de 35% d’irakiens vivant sous le seuil de pauvreté, fait suite à la répression par les services de sécurités et milices réactionnaires chiites liés au gouvernement d’une manifestation demandant la fourniture d’électricité dans une région au nord de la ville de Bassorah causant la mort d’un manifestant et faisant 4 blessés.

    Même si des partis conservateurs et alliés au gouvernement et des figures religieuses ont appelé à participer aux manifestations, sans mobiliser pour autant leurs membres, par opportunisme et tenter d’amadouer le mouvement, les manifestant-es, dans sa grande majorité composé de jeunes et avec une présence féminine importante, remettaient en cause le régime politique dans son entier…

    On pouvait en effet entendre dans ces manifestations des appels pour un Etat laic et non confessionnel, contre la division entre population sunnites et chiites, pour les droits des femmes et l’égalité, et une dénonciation claire des partis politiques confessionnelles avec des pancartes sur lesquelles on pouvait notamment lire « le parlement et l’Etat Islamique (ou Daech) sont les deux faces d’une même pièce », « Daech est né des entrailles de votre corruption » « l’Humain ne survit pas de la religion mais du pain et de la dignité », « au nom de la religion, ils agissent comme des voleurs », « non au confessionnalisme, non au nationalisme oui à l’humanité », « il n’y a pas de fin à la corruption dans un système confessionnel et nationaliste, etc…

    L’ancien premier ministre Nouri al-Maliki, dont les huit années au pouvoir, de 2006 à 2014, ont été entachées d’accusations de corruption, d’autoritarisme et d’aliénation de la population sunnite et qui a toujours une influence importante dans le régime irakien, surtout dans les services de sécurités e divers milices confessionnelles chiites, était particulièrement la cible des manifestant-es qui chantaient des slogans demandant qu’il soit jugé pour ses crimes et affaires de corruptions. Une commission d’enquête parlementaire irakienne a d’ailleurs jugé l’ancien Premier ministre et 35 autres personnes responsables de la chute de la deuxième ville d’Irak, Mossoul, tombée sans encombres aux mains de l’EI en juin 2014. Il a été notamment accusé, en tant que commandant en chef de l’armée, de chercher à centraliser le contrôle de l’armée dans ses services et d’avoir joué une part importante dans son affaiblissement en nommant notamment des commandants choisis pour leur loyauté plutôt que leur compétence.

    Des groupes de milices liés à l’ancien premier ministre al-Maliki et/ou bien à la République Islamique d’Iran (RII) n’ont d’ailleurs pas hésité à s’attaquer à des manifestants à l’arme blanche dans certaines villes comme Baghdad et Kerbala avec la neutralité bienveillante des forces de sécurité locales faisant plus d’une trentaine de blessés à Baghdad notamment et une dizaine à Kerbala notamment.

    En plus une large foule dans la ville de Kerbala, haut lieu symbolique du chiisme, n’a pas hésité également à dénoncer l’influence hégémonique de la République Islamique d’Iran sur le gouvernement irakien et ses interventions dans les affaires du pays en chantant « Kerbala est libre, Téhéran dégage! Dégage! » après que des groupes de milices confessionnelles chiites, nommés les « forces de mobilisations populaires », formés et structuré par le régime irakien avec l’assistance directe de représentants officiels de la RII de la pour combattre l’Etat Islamique, et des hommes du clergé shiite scandaient des slogans à la gloire du Guide suprême iranien Ali Khamenei. Les manifestant-es furent ensuite attaqués par ces milices.

    Quelques jours après, toujours dans la ville de Kerbala, des manifestant-es ont tenté de prendre d’assaut le bâtiment du gouvernement local de la province, mais ils ont été repoussé par les forces de sécurité.

    Ce mouvement populaire massif s’est accompagné aussi de grèves dans certains secteurs, particulièrement de l’énergie et de l’industrie, s’opposant aux privatisations and pour des meilleures conditions de travailles.

    Le gouvernement irakien dirigé par le Premier Ministre Haider al-Abadi, du mouvement fondamentaliste islamique chiite Dawa, a réagi à ces manifestations en faisant voter des nouvelles lois contre la corruption et a supprimé d’importants postes (notamment des trois vice-Premiers ministres et trois vice-présidents, dont Nouri al-Maliki) et de privilèges des ministres et députés pour tenter de mettre fin à ce mouvement. Le programme proposé par le Parlement porte également sur la « réduction immédiate et globale » du nombre très important de gardes du corps des officiels, sur la suppression des « provisions spéciales » allouées aux hauts responsables et enfin sur l’abolition « des quotas confessionnels ». Le plan propose que les responsables politiques ne soient plus choisis selon leur appartenance confessionnelle ou ethnique, mais selon « leurs compétences, leur honnêteté et leur expérience »…

    Ces mesures resteront néanmoins probablement seulement propagandiste et un moyen de calmer la colère croissante des classes populaires irakiens, parce que les principaux bénéficiaires du régime confessionnel sont ces mêmes députés qui ont voté ces lois.

    Il faut témoigner notre solidarité avec les masses populaires irakiennes, qui n’ont cessé de souffrir des oppressions locales, de la dictature de Saddam Hussein aux partis confessionnels et réactionnaires au pouvoir depuis 2005, en plus de l’EI, et des interventions régionales, de la RII et des monarchies du Golfe, et internationales impérialistes, particulièrement des Etats Unis de l’embargo à l’invasion et l’occupation militaire à partir de 2003, dans leurs luttes pour la démocratie, la justice sociale, l’égalité et contre le confessionnalisme.

    C’est un petit vent d’espoir qui souffle d’Irak dans une région dominée et écrasée par des dictatures sanguinaires et des forces réactionnaires.

    Joseph Daher 20 août 2015

    Pour voir des vidéos et photos des manifestations:

    https://syriafreedomforever.wordpress.com/2015/08/17/continued-protests-in-iraq-مظاهرات-مستمرة-في-العراق/

    https://syriafreedomforever.wordpress.com/2015/08/09/slogans-chanted-by-protesters-on-tahrir-square-in-baghdad-شعارات-في-التحرير-في-مدينة/

    https://syriafreedomforever.wordpress.com/2015/08/08/العراق-ينتفض-ضد-الفساد-و-الطبقة-السياس/

    Source : Syria Freedom Forever

    http://www.lcr-lagauche.org/irak-un-petit-vent-despoir/