Solidarité - Page 119
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South African workers from NUMSA (National Union of Metalworkers)
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Quimper, rassemblement samedi 16 août
AFPS Pays de Cornouailles
pour l’arrêt définitif des bombardements sur Gaza,
pour la levée du blocus, illégal et criminel de Gaza,
pour l’arrêt de l’agression israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem-Est,
pour des sanctions immédiates contre Israël jusqu’au respect du droit international,
pour le soutien au gouvernement palestinien d’entente nationale,
pour le soutien aux organisations palestiniennes et israéliennes qui appellent à la paix.
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New York
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Jeudi 14 août gare de Brest
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Crimes de guerre à Gaza: les responsables israéliens doivent en répondre devant la CPI (Attac)
Crimes de guerre à Gaza : les responsables israéliens doivent en répondre devant la CPI
Depuis plus d’un mois, Gaza croule sous le déluge des bombes et sous les incursions terrestres de l’armée israélienne, qui ont tué 1900 Palestiniens. La communauté internationale ne prend aucune mesure pour stopper cette agression et les crimes de guerre qu’elle occasionne. 85% des victimes et des blessés sont des civils, dont plus de 400 enfants.
Pendant ce temps, les roquettes du Hamas, supposées justifier l’opération israélienne, ont fait trois victimes civiles. C’est déjà trop, mais la disproportion est absurde et écrasante. Malgré ces crimes de guerre, la communauté internationale se contente de vagues appels au calme, organisant ainsi l’impunité de l’État d’Israël au mépris du droit international et du droit humanitaire.
Le peuple Palestinien exerce depuis 1948 son droit à la résistance pour se libérer de l’occu- pation illégale et du joug colonial. Attac lui exprime sa totale solidarité et soutient la plainte déposée par le ministre de la Justice du gouvernement d’union et par le procureur de la Bande de Gaza devant la Cour pénale internationale (CPI). Devant l’inaction internationale, il s’agit d’une des seules voies existant pour mettre en cause l’impunité des dirigeants israéliens et pour donner aux victimes accès à la justice.
Attac demande au gouvernement français de cesser de soutenir la politique israélienne et de prendre des initiatives internationales fortes pour obtenir :
-L’arrêt immédiat et définitif des bombardements et des incursions terrestres sur la Bande de Gaza
-Une enquête internationale pour établir les responsabilités israéliennes dans les violations du droit international et humanitaire
-La fin du blocus illégal de la Bande de Gaza
-Une force internationale sous l’égide de l’ONU pour protéger la population palestinienne de la Bande de Gaza et de la Cisjordanie
-La fin de la colonisation israélienne en Cisjordanie
-La reconnaissance effective du droit à l’autodétermination du peuple palestinien
-La fin de toute coopération militaire et des ventes d’armes à Israël
-La suspension, sans délai, de l’accord d’association entre l’Union Européenne et l’État d’Israël tant que cet État ne se conforme pas au droit international
-La convocation urgente d’une réunion des hautes parties contractantes à la Quatrième Convention de Genève
Attac appelle tous ses adhérents à renforcer la campagne internationale BDS (Boycott-désinvestisse- ment-sanction) que mène la société civile internationale pour contraindre Israël à changer de politique.
Attac engage tous ses membres à signer la pétition adressée à la Procureure de la Cour pénale internationale : http://icc4israel.wesign.it/fr
Attac France, membre du collectif pour une paix juste et durable entre palestiniens et israéliens
membre de la campagne BDS FranceCommuniqué 13 août 2014
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Agenda AFPS
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Manifestation
AFPS 74 - Annecy, jeudi 14 août 2014 -
Rassemblement
AFPS 85 - La Roche sur Yon, jeudi 14 août 2014 -
RASSEMBLEMENT A BREST JEUDI 14 AOUT
AFPS 29n-BREST, jeudi 14 août 2014 -
Repas de soutien
AFPS Thionville - AFPS Metz - Fameck, samedi 16 août 2014
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Marche à montréal en faveur de Ghaza (El Watan)
Le gouvernement canadien s’oppose à la venue d’enfants palestiniens blessés
Le gouvernement conservateur canadien vient d’opposer une fin de non-recevoir à la demande d’entrée au Canada pour assurer des soins à une centaine d’enfants palestiniens blessés par les récents bombardements de l’armée israélienne sur la bande de Ghaza.
Cette initiative vient d’un médecin canado-palestinien, le docteur Izzeldin Abuelaish, qui a lui-même perdu trois de ses filles, en 2009, tuées par le tir d’un char israélien sur leur maison à Ghaza. Cette expérience est racontée dans un livre qu’il a publié en 2011 sous le titre "Je ne haïrai point". Le gouvernement canadien justifie sa décision par les risques liés au transport qui pourrait aggraver l’état de santé de ces enfants.
La séparation de ces enfants de leurs familles en serait l’autre raison, selon le porte-parole du minis- tère canadien des Affaires étrangères. Le Dr Abuelaish a affirmé aux médias canadiens qu’il est choqué par le fait qu’on puisse refuser des soins à un enfant blessé. «Imaginez un moment que ce soit votre enfant», s’est-il adressé aux conservateurs. «Notre responsabilité éthique est de leur prodiguer l’aide nécessaire au moment où ces enfants en ont besoin», a-t-il ajouté.
Pour lui, si la volonté politique est présente, il suffit d’un avion pour ramener ces enfants. Et l’avion est prêt. Il a aussi mis à contribution les services médicaux et sociaux de la province de l’Ontario. Les 100 enfants, qu’il compte toujours ramener malgré le refus du gouvernement qui doit délivrer les visas, ont des blessures ou sont dans un état qui leur permet de voyager de Ghaza jusqu’au Canada. La majorité a besoin de soins orthopédiques, de chirurgie plastique, vasculaire ou nerveuse.
Plusieurs citoyens canadiens ont proposé d’héberger ces enfants pendant leur séjour au Canada. Le ministre ontarien de la Santé a affirmé, dans un communiqué, qu’il y a «une responsabilité morale à assister les enfants blessés dans des conflits armés». Pour ne pas laisser mourir ce projet, le Dr Abuelaish a lancé une pétition sur internet dans l’espoir d’avoir un appui populaire massif qui infléchirait la position du gouvernement canadien.
Cette attitude du gouvernement canadien ne surprend pas les observateurs qui y voient une volonté des conservateurs de ne pas laisser une telle opération aboutir, car elle risque de ternir l’image de leur allié dans l’opinion publique. Dès le début des bombardements israéliens sur Ghaza, le Premier ministre, Stephen Harper, s’est porté pour la défense d’Israël. Il affirmé à plusieurs reprises que «le Canada continuera d’appuyer de façon inébranlable le droit d’Israël de se défendre».
Le dernier appui à Israël remonte à deux jours avec la mise en place d’une commission d’enquête de l’ONU sur de possibles crimes de guerre à Ghaza. Le ministre des Affaires étrangères, John Baird, s’en est pris à cette commission. «C’est une honte totale, qui ne fera rien pour promouvoir la paix et la dignité dans la bande de Ghaza et pour le peuple palestinien», a-t-il dit.
Marche pour Ghaza
L’attitude du gouvernement canadien dans le dossier palestinien a été dénoncée par plus de 10 000 personnes lors d’une marche qui a sillonné les rues de Montréal, dimanche dernier. Organisée par une coalition de syndicats, d’organisations populaires ou communautaires ainsi que des partis politiques, la marche avait pour but d’exiger l’arrêt de «l’agression israélienne contre Ghaza» qui est «soutenue par le Canada» et «la fin du blocus de Ghaza», entre autres.
«Ghaza, Ghaza le Québec est avec toi», «Ghaza, Ghaza, le Québec ne t’oublie pas» ou «Israël assassin, Harper complice», sont quelques-uns des slogans entendus pendant la marche. Les organisateurs ont tenu à rappeler que ce qui se passe en Palestine est une guerre d’occupation. «Nos voix porteront dans les rues, dans les organisations, dans les médias sociaux et dans les élections», s’est adressée aux manifestants l’une des organisatrices. le 14.08.14 | 10h00 Samir Ben
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«Peu de Palestine reste. Pas à pas, Israël l’efface de la carte (Eduardo Galeano)
Pour se justifier, le terrorisme de l’État fabrique des terroristes :
il sème de la haine et récolte des alibis. Tout indique que cette boucherie de Gaza, qui selon ses auteurs veut en finir avec les terroristes, réussira à les multiplier.
Depuis 1948, les palestiniens vivent condamnés à l’humiliation perpétuelle. Ils ne peuvent même respirer sans permission. Ils ont perdu leur patrie, leurs terres, leur eau, leur liberté, leur tout. Ils n’ont même pas le droit de choisir leurs gouvernants. Quand ils votent pour celui pour lequel ils ne doivent pas voter, ils sont punis.
Gaza est punie. C’est devenu une souricière sans sortie, depuis que le Hamas a proprement gagné les élections en 2006. Quelque chose de semblable était arrivée en 1932, quand le Parti Communiste a triomphé aux élections d’El Salvador.
Baignés dans le sang, les habitants du Salvador ont expié leur mauvaise conduite et depuis ce temps-là ont vécu soumis à des dictatures militaires.
La démocratie est un luxe que tous ne méritent pas. Enfants de l’impuissance sont les roquettes « maison » que les militants du Hamas, parqués à Gaza, lancent maladroitement sur les terres qui avaient été palestiniennes et que l’occupation israélienne a usurpées. Et le désespoir, au bord de la folie suicidaire est la mère des bravades qui nient le droit à l’existence d’Israël, des cris sans aucune efficacité, tandis que la guerre très efficace d’extermination nie, depuis des années, le droit à l’existence de la Palestine. Peu reste de la Palestine. Pas à pas, Israël l’efface de la carte.
Les colons envahissent, et après eux les soldats corrigent la frontière.
Les balles sacralisent la spoliation, en légitime défense. Il n’y a pas de guerre agressive qui ne dit pas être une guerre défensive. Hitler a envahi la Pologne pour éviter que la Pologne envahisse l’Allemagne. Bush a envahi l’Irak pour éviter que l’Irak envahisse le monde. Dans chacune de ses guerres défensives, Israël a avalé un autre morceau de la Palestine, et les déjeuners suivent.
La dévoration se justifie par les titres de la propriété que la Bible a octroyée, par les deux mille ans de persécution dont le peuple juif a souffert, et par la panique que les palestiniens génèrent au guet. Israël est le pays qui ne tient jamais les recommandations ni les résolutions des Nations Unies, celui qui ne respecte jamais les sentences des tribunaux internationaux, celui qui se moque des lois internationales, et est aussi l’unique pays qui a légalisé la torture de prisonniers.
Qui lui a offert le droit de nier tous les droits? D’où vient l’impunité avec laquelle Israël exécute le massacre de Gaza ? Le gouvernement espagnol n’aurait pas pu impunément bombarder le Pays Basque pour en finir avec l’ETA, ni le gouvernement britannique aurait pu raser l’Irlande pour liquider l’IRA.
Est-ce que la tragédie de l’Holocauste implique une assurance d’impunité éternelle ? Ou ce feu vert provient-il de la puissance, le grand manitou qui a en Israël le plus inconditionnel de ses vassaux ? L’armée israélienne, la plus moderne et sophistiquée du monde, sait qui elle tue. Elle ne tue pas par erreur. Elle tue par horreur. Les victimes civiles s’appellent dommages collatéraux, selon le dictionnaire d’autres guerres impériales.
A Gaza, sur chaque dix dommages collatéraux, trois sont enfants. Et s’ajoutent par milliers, les mutilés, les victimes de la technologie de l’écartèlement humain que l’industrie militaire essaie avec réussite dans cette opération de purification ethnique. Et comme toujours, toujours la même chose : à Gaza, cent pour un. Par chaque cent palestiniens morts, un Israélien. Des gens dangereux, avertit l’autre bombardement, pour le compte des médias de masse de manipulation, qui nous invitent à croire qu’une vie israélienne vaut autant que cent vies palestiniennes.
Et ces médias nous invitent à croire aussi que sont humanitaires les deux cents bombes atomiques d’Israël, et qu’une puissance nucléaire appelée Iran a été celle qui a anéanti Hiroshima et Nagasaki.
La soi-disant communauté internationale : existe-t-elle ? Est-elle quelque chose de plus qu’un club de marchands, de banquiers et de guerriers ? Est-elle quelque chose de plus que le nom scène que prennent les États-Unis quand ils font du théâtre ? Devant la tragédie de Gaza, l’hypocrisie mondiale brille encore une fois. Comme toujours, l’indifférence, les discours vides, les déclarations creuses, les déclamations ronflantes, les postures ambiguës, rendent un tribut à l’impunité sacrée. Devant la tragédie de la Gaza, les pays arabes se lavent les mains. Comme toujours. Et comme toujours, les pays européens se frottent les mains.
La vieille Europe, si capable de beauté et de perversité, répand quelque larme tandis qu’elle célèbre secrètement ce coup de maître.
Parce que la partie de chasse aux Juifs a toujours été une coutume européenne, mais depuis un demi-siècle cette dette historique est demandée aux palestiniens, qui sont aussi sémites et qui n’ont jamais été, ni ne sont, antisémites. Ils paient, par le sang comptant et trébuchant, un compte des autres.
(Cet article est dédié à mes amis juifs assassinés par les dictatures latino-américaines qu’Israël avaient conseillées).
Eduardo Galeano
Aporrea.org. Caracas, le 26 novembre 2012.
*Eduardo Galeano, est un écrivain et journaliste uruguayen, célèbre pour avoir écrit « Les veines ouvertes de l’Amérique Latine ». Gagnant du prix Stig Dagerman, il est considéré comme l’un des écrivains les plus remarquables de la littérature latinoaméricaine.El Correo. Paris, 5 août 2014.
http://www.elcorreo.eu.org/Peu-de-Palestine-reste-Pas-a-pas-Israel-l-efface-de-la-carte-Eduardo-Galeano
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La situation en Palestine (Npa jeunes)
L’offensive militaire israélienne sur la bande de Gaza a des conséquences sur la situation en Cisjordanie.
Depuis le début des bombardements, les palestiniens manifestent leur solidarité avec l’enclave palestinienne dans laquelle il y a désormais plus de 1000 martyrs dont une majorité de civils, de très nombreux enfants et tout autant de femmes.
Dans la plupart des grandes villes de Cisjordanie, comme à Naplouse, à Ramallah ou encore à Bethlehem, les manifestations sont quotidiennes avec pour objectif affiché d’en découdre avec l’armée israélienne. Des affrontements ont donc régulièrement lieu et c’est à coup de gaz lacrymogènes, de balles en caoutchouc mais aussi en tirant à balles réelles que l’armée repousse les manifestants. Ces affrontements ont provoqué la mort de près d’une dizaine de palestiniens de Cisjordanie depuis 2 semaines.Les colonies et l’occupation en point de mire ?
Les affrontements ne s’opposent pas seulement à l’armée mais aussi aux colons israéliens, installés illégalement sur le territoire. Parfois, notamment près d’Hébron et de Naplouse, les colons organisent des contre-manifestations et tirent eux-aussi contre les manifestants. C’est comme ça par exemple, un militant d’Hébron s’est fait tuer récemment lors d’une manifestation pacifiste.
Plusieurs actions de sabotage ont eu lieu. Par exemple, le courant d’une colonie israélienne a été coupé volontairement par des militants palestiniens près de Ramallah. Ou encore, jeudi 24 juillet, un cortège de plus de 20 000 manifestants s’est rendu au check-point de Kalandia, le plus gros de Cisjor- danie dans le but de le détruire. Là-aussi, l’armée n’a pas hésité à tirer à balles réelles pour se proté- ger sur un territoire où elle n’est pas censée se trouver. Cette manifestation ainsi que le jour de colère qui a suivi, le vendredi 25 juillet, sur les plus gros mouvements qu’a connu la Cisjordanie depuis la fin de la seconde Intifada.L’Autorité Palestinienne, complice d’Israël ?
L’AP est elle aussi sérieusement accusée lors de ces mobilisations. Déjà avant les bombardements sur la bande de Gaza, un poste de Police à Ramallah avait été caillasses par les manifestants. Le manque de radicalité des prises de position de Mahmoud Abbas est très largement critiqué et dans de nombreuses manifestations, l’Autorité Palestinienne fait le jeu d’Israël en tentant d’empêcher les jeunes de s’affronter directement à l’armée.A Bethlehem, l’un des centres de l’AP qui se trouve sur le parcours des manifestations est réguliè- rement sujet à des provocations et de légers incidents ont lieu. À Naplouse, dans le sud de la Cisjordanie, un poste de Police a été brûlé par les jeunes.
La pression monte donc en Cisjordanie et l’ambiance se tend à la fois contre Israël mais aussi contre l’Autorité Palestinienne dont, pourtant, de nombreux palestiniens dépendent économiquement par le biais notamment des salaires des fonctionnaires.
Habituellement, l’Aïd, qui marque la fin du Ramadan est une période festive, cette année, elle sera marquée par de très nombreuses manifestations matinales en solidarité avec Gaza et contre l’occupation et la colonisation en Cisjordanie. Cette situation n’est pas près de se détendre notamment à cause de la répression qui s’abattra sur les palestiniens des territoires occupés dès que l’armée israélienne aura fini son massacre sur la population gazaouie.
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Déclaration de solidarité avec la révolution syrienne (RS21)
Alors que les syrien.ne.s commémorent le premier anniversaire des attaques chimiques du régime Al-Assad sur Al Ghouta, qui a causé la mort de plusieurs centaines de personnes, nous les soussigné.e.s, manifestons notre solidarité avec les millions de syrien.ne.s qui luttent pour la dignité et la liberté depuis mars 2011. Nous appelons les peuples du monde à agir en faveur de la révolution et de ses objectifs, exigeant la fin immédiate de la violence et la fin du régime illégitime d’Al-Assad.
À la date du premier anniversaire des attaques, le 21 août, nous appelons les partisan.ne.s de la révolution syrienne, et des soulèvements régionaux et mondiaux pour la liberté, la dignité et la justice sociale, à organiser des manifestations pour dénoncer les atrocités, la désinformation, les mensonges et silences couverts de honte, et faire preuve de solidarité, à la fois politique et matérielle, avec les efforts en cours des mouvements de base en Syrie.
Les révolutionnaires syrien.ne.s ont continué à lutter pour la liberté, malgré les nombreux obstacles auxquels ils/elles sont confronté.e.s. Pour tuer la révolution, le régime syrien a poursuivi quatre stratégies:
1) la militarisation des révoltes par une longue campagne de six mois de répression violente des protestations pacifiques
2) l’islamisation de l’insurrection en ciblant les groupes laïques et en renforçant les djihadistes,
3) le détournement du conflit vers une logique sectaire par le recrutement d’un nombre croissant de combattants chiites de l’étranger, couplé avec le ciblage des zones sunnites, et
4) l’internationalisation de la guerre en invitant l’Iran et la Russie à jouer un rôle central. Au même temps, des pays comme les États-Unis, l’Arabie Saoudite et le Qatar ont soutenu des groupes réactionnaires pour miner la révolution populaire.
Le cas des « Douma4 », campagne pou demander la libération de l’activiste révolutionnaire Razan Zeitouneh et 3 autres de ses camarades, montre également que les révolutionnaires syrien.ne.s se battent sur deux fronts.
Quatre activistes courageux/ses, travaillant pour le Centre de documentation des violations, ont été enlevé.e.s en décembre 2013 par des inconnus, masqués et armés, censés appartenir à des groupes islamistes. Ces activistes ont été ciblé.e.s parce qu’ils/elles ont dénoncé régulièrement tout forme de tyrannie et les violations des droits de l’homme, indépendamment de l’auteur. Leur prise en otage est un rappel que la révolution syrienne n’est pas seulement contre la dictature d’Al-Assad, mais aussi de plus en plus contre les groupes réactionnaires et opportunistes qui s’opposent aux objectifs de la révolution : la démocratie, la justice sociale et la fin du sectarisme.
Le premier anniversaire des attentats chimiques est l’occasion de réaffirmer l’importance du processus révolutionnaire, non seulement en Syrie mais aussi dans l’ensemble du monde arabe. La lutte des syrien.ne.s contre la dictature, le djihadisme global et l’impérialisme d’où qu’il vienne, ne devrait pas être considérée comme quelque chose de local ou même de régional. Elle fait partie d’un moment insurrectionnel où le monde est devenu le champ de bataille. Les nouveaux développements en Irak, et la reprise de la guerre contre Gaza, ont montré que le sort de la révolution syrienne est reliée à la situation dans toute la région. La lutte des syrien.ne.s pour la dignité, la liberté et l’autodétermination ne peut être dissociée de la résistance historique contre le sionisme, les luttes égyptiennes contre le despotisme militaire, le soulèvement bahreïni contre la dictature, la lutte des kurdes pour l’autodétermination, celle des zapatistes et d’autres populations autochtones contre le racisme et le néolibéralisme, ou les massifs soulèvements ouvriers sur tous les continents contre les exigences d’austérité entraînées par la crise.
La révolution en Syrie est à un carrefour, et les révolutionnaires syrien.ne.s sont dans le besoin désespéré de soutien dans leur lutte sur plusieurs fronts. Une victoire pour les différentes contre-révolutions rendrait permanent le plus grand nettoyage ethnique de notre siècle, laisserait le pays en ruines, et déstabiliserait gravement la région et le monde. Cependant, une révolution réussie en Syrie déclencherait les aspirations révolutionnaires longtemps réprimées dans le monde arabe et au-delà.
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Organizing Groups:
Comité català en Solidaritat amb el Poble Sirià
https://www.facebook.com/comitesolidaritatSiriaEurope Solidaire Sans Frontières (ESSF)
http://www.europe-solidaire.org/MENA Solidarity Network
http://menasolidaritynetwork.com/Solidaridad Global con la Revolución Siria, Barcelona
https://www.facebook.com/solidaridadglobalSyrian Revolution Bases of Support
https://www.facebook.com/Syrian.Revolution.Support.BasesSyria Solidarity Movement
https://www.facebook.com/pages/The-Global-Solidarity-Movement-for-Syria/1429409790648167The global campaign of solidarity with the Syrian revolution
https://www.facebook.com/pages/Global-Campaign-of-Solidarity-with-the-Syrian-Revolution/147353662105485La asociacion SODEPAU de Barcelona (Catalunya)
http://sodepau.wordpress.com/International Socialists (IST Norway)
http://www.intsos.no/Movimiento Corriente Roja/Spain
http://www.corrienteroja.net/Assoc. Rose di Damasco onlus, Italy
https://www.facebook.com/pages/Rose-di-Damasco/393073777428392?sk=infoSource:
http://rs21.org.uk/2014/08/13/statement-of-solidarity-with-the-syrian-revolution/