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Après le vote au Conseil de sécurité, il faut aller de l’avant
Déclaration du Bureau National de l’AFPS La résolution pour la reconnaissance de l’État de Palestine n’a pu être adoptée par le Conseil de sécurité de l’ONU en raison des pressions américaines (8 pour, 5 abstentions, 2 contre). Ainsi les États-Unis refusent toute initiative en faveur d’un règlement du conflit sur la base du droit international et se posent en garants inconditionnels de l’impunité d’Israël. Non seulement ils ont voté contre, mais ils ont contraint à s’abstenir deux États africains, (...)
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Des noms pour Gaza : nous n’oublierons pas !
31 décembre 2014Jewish Voice for Peace : une Voix Juive pour la Paix Parmi les visages des militants qui ont apporté leur concours à la réalisation de ce diaporama, vous pourrez reconnaître celui d’Angela Davis... Les luttes pour les droits et la liberté sont indivisibles !
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Echec de la résolution palestinienne à l’ONU sur un accord de paix avec Israël
31 décembre 2014LeMonde.fr, AFP, mercredi 31 décembre 2014 Il n’y avait guère d’espoir qu’elle aboutisse. La proposition de résolution palestinienne sur un accord de paix avec Israël a été définitivement enterrée, mardi 30 décembre, par le Conseil de sécurité des Nations unies. Les quinze membres du Conseil ne se sont prononcés que tard, mardi, mais dès la fin d’après-midi les États-Unis, proche allié d’Israël, avaient annoncé qu’ils s’opposeraient à cette résolution proposant notamment un accord de paix d’ici douze (...)
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Démolitions de maisons à Jérusalem : les Israéliens laissent deux familles sans abri
30 décembre 2014JERUSALEM (Ma’an) - Les autorités israéliennes ont détruit mardi trois maisons, un restaurant et une boucherie dans le village de Jabal al-Mukabbir, situé à l’est de Jérusalem. Le raid a eu lieu à l’aube et a laissé deux familles palestiniennes sans abri. Selon les chiffres de l’ONU, ce raid porte cette année le nombre total de propriétés palestiniennes détruites par les bulldozers israéliens en Cisjordanie et à Jérusalem-Est à 561, entraînant le déplacement de plus de 1 165 personnes. La police (...)
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2014, les comptes de l’occupation : 6059 Palestiniens arrêtés en Cisjordanie
30 décembre 2014Selon le Comité des détenus et ex-détenu, Les troupes israéliennes ont arrêté 6059 Palestiniens dans toute la Cisjordanie. Le responsable du département des statistiques du comité des détenus et anciens détenus palestiniens, Abd al-Nasir Farawneh, a révélé que le nombre d’arrestations a augmenté de façon significative après l’enlèvement présumé de trois colons le 12 Juin ; 505 arrestations ont été signalés en moyenne chaque mois, ce qui représente près de 17 arrestations chaque jour ! Farawneh indique que (...)
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Ces Israéliens qui se veulent pacifistes : encore un effort
30 décembre 2014Ce texte de Richard Wagman était destiné à paraître dans le journal Libération, en réponse à un article de Avraham B. Yeshoshua, paru dans l’édition du 24-25 décembre de ce journal dans la rubrique « Rebonds ». Mais ce texte a été refusé. Le voici : Avraham B. Yeshoshua, écrivain israélien, nous informe dans les pages « Rebonds »de Libération du 24-25 décembre de la présence de sa signature – et de celle de près de 1 000 autres personnalités israéliennes – sur une pétition exhortant les parlements européens à (...)
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Le mouvement Hamas : entre résistance et gouvernance - 1e partie
30 décembre 2014Alors que le groupe vient juste d’être retiré cette semaine de la liste des organisations « terroristes » de l’Union Européenne, il y a toujours eu une contradiction inhérente au cœur de Hamas, le Mouvement de la résistance islamique en Palestine. Cette contradiction réside entre son projet de résistance armée contre Israël d’une part, et son souhait de participer à un gouvernement d’autre part. Tandis que l’histoire des mouvements de libération nationale dans les pays du sud montre que ces deux buts ne (...)
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Les partis arabes appellent à l’unité en vue des élections israéliennes
30 décembre 2014Alors que la Knesset s’apprête à débattre de propositions de lois qui nuiraient considérablement aux activités politiques des partis palestiniens, les membres arabes évaluent les options qui s’offrent à eux tout en recherchant des moyens d’accroître leur pouvoir collectif au sein du Parlement. RAMALLAH, Cisjordanie — Le 8 décembre, la Knesset a voté sa dissolution en prélude aux élections qui auront lieu le 17 mars 2015. Ces élections constitueront un défi majeur pour les partis arabes, puisqu’ils devront (...)
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Sang contaminé : le virus du profit (Lutte Ouvrière)
Khalid al-Jabor, à Paris, avec les photos de ses fils victimes du sang contaminé
Un père de famille d'origine irakienne, qui a perdu ses cinq enfants hémophiles, contaminés par le sida lors de transfusions sanguines, a porté plainte contre Sanofi, actuelle propriétaire des laboratoires Mérieux.
Il l'accuse d'avoir sciemment vendu aux hôpitaux irakiens des stocks de sang contaminé. En 1985, la loi lui ayant interdit de vendre aux hôpitaux français ses stocks de sang non chauffés, le laboratoire Mérieux avait décidé de les écouler en Grèce, en Libye, en Syrie, en Tunisie, en Arabie saoudite et en Irak.
La cour d'appel de Lyon a jugé en 2002 que « l'entreprise était consciente des risques qu'elle faisait courir » et qu'elle avait été motivée « par un souci mercantile ».
Si la responsabilité de l'entreprise est indiscutable, celle des pouvoirs publics l'est également.
Non seulement l'État français, pourtant informé des risques, a tardé à obliger les laboratoires à chauffer le sang à haute température - procédure plus onéreuse - pour détruire les virus du sida et de l'hépatite C qu'il risquait de contenir, mais il a autorisé l'exportation de ce sang potentiellement contaminé.
En 2010, le groupe Sanofi avait proposé au père de famille, en échange de son silence, de l'indemniser à hauteur de 25 000 dollars par enfant décédé. Indigné, il a refusé et s'est fait le porte-parole de toutes les victimes irakiennes, devant se battre contre son propre État. Des années après, il réclame de la justice française qu'une indemnisation correcte soit versée aux parents des victimes et que la vérité soit admise par l'entreprise. Ce serait la moindre des choses.
Aline Urbain
http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2422&id=13