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  • Nouveautés sur Afps Rennes

     

  • Gaz de schiste : mobilisation écologique inédite en Algérie (Basta)

    « Halte à l’exploitation immédiate du gaz de schiste »,

    peut-on lire dans les rues d’Alger le 24 février. Mais aussi dans d’autres grandes villes comme Oran, Tamanrasset, Boumerdès, Batna et Bouira. « La honte ! La honte ! Le gouvernement a cédé le Sahara pour quelques dollars ! »

    Cette mobilisation nationale contre les gaz de schiste coïncide avec le 44e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures en Algérie.

    L’initiative, organisée par plusieurs formations de l’opposition, a été lancée en signe de solidarité avec les populations des provinces sahariennes qui s’opposent à l’exploration et à l’exploitation des gaz de schiste.

    A In Salah, la ville la plus proche des lieux de forage, des manifestations pacifiques et des blocages de routes ont lieu sans discontinuer depuis deux mois pour exiger l’arrêt des explorations (notre précédent article). Le mouvement citoyen d’opposition pointe en particulier les risques de pollution des eaux et de l’air liés à l’usage de la fracturation hydraulique. La semaine dernière, la société civile d’In Salah a déposé à la présidence, à Alger, une demande de moratoire. Le collectif souligne que « les populations du Sud qui ont, par le passé, connu les affres des essais nucléaires et d’armes chimiques, en sont traumatisées ». Et précise que « l’avenir énergétique de l’Algérie n’est pas dans les schistes mais dans l’optimisation de nos ressources conventionnelles, le développement des énergies renouvelables, dans le mixte énergétique et dans les économies d’énergies ».

    Mais le gouvernement n’entend pas céder à la pression.

    Dans un message lu le 24 février en son nom par un conseiller à Oran, le président Abdelaziz Bouteflika a déclaré qu’il fallait « fructifier » et « tirer profit » de tous les hydrocarbures dont le gaz de schiste. Les mobilisations ont par ailleurs donné lieu à des interpellations par la police, omniprésente. Une vingtaine de personnes ont été arrêtées à Alger où les manifestations sont interdites depuis 2001. Le journal El Watan comptabilise une dizaine d’interpellations de militants à Boumerdès. La répression l’emportera t-elle sur cette mobilisation écologique inédite en Algérie ? Selon Hocine Malti, ancien cadre de la Sonatrach, « les citoyens d’In Salah sont déterminés à se battre jusqu’au bout. » Certains commencent même à envisager une grande marche qui partirait des villes du Sud pour rejoindre Alger.

    par Sophie Chapelle 25 février 2015

    http://www.bastamag.net/Algerie-l-opposition-au-gaz-de-schiste-ne-faiblit-pas-malgre-la-repression

    Pour aller plus loin : De l’indépendance au gaz de schiste, une Algérie malade de ses hydrocarbures ?

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    Lire aussi:

    Commentaire: Tout cet argent qui va finir en Suisse!

  • Soirée-débat avec Max Blumenthal le 3 mars 2015 Paris (Agence Médias palestine)

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    *

    Les groupes locaux de l’AFPS Paris-Centre, Paris-Sud, la campagne BDS France-Paris et l’UJFP
    vous invitent à rencontrer le journaliste américain, écrivain et documentariste :

    Max Blumenthal

    Récompensé de nombreuses fois. Ses articles et ses documentaires ont été publiés dans : “The New York Times” “The Los Angeles Times”, “The Daily Beast”, “The Nation”, “The Guardian”, “The Independent Film Channel”, “The Huffington Post”, “Salon.com”, “Al Jazeera English”.

    Son dernier livre “Goliath : Vie et Haine dans le Grand Israël”, offre une vision particulièrement inquiétante de la société israélienne fondée, selon lui, sur la suprématie ethnique.

    En octobre 2014, lors de la session extraordinaire du Tribunal Russell sur la Palestine à Bruxelles, il a témoigné sur les crimes de guerre commis à Gaza par Israël pendant les 50 jours de bombardements sur la Bande de Gaza, entre le 8 juillet et le 26 août 2014.

    La rencontre aura lieu le 3 Mars à 19h00 au C.I.C.P.
    21ter Rue Voltaire – 75011 Paris
    Metro : Ligne 9 – Rue des Boulets

    Inscription à : rencontre3mars@gmail.com

    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2015/02/25/soiree-debat-avec-le-journaliste-et-ecrivain-max-blumenthal-le-3-mars-2015-a-19h-a-paris/

  • Égypte : nouvelle condamnation d’un étudiant pour athéisme (Afriques en lutte)

    Un tribunal égyptien a condamné un étudiant à un an de prison pour avoir « dénigré » l’islam et « prôné » l’athéisme sur Facebook.

    Il avait été arrêté en octobre 2013, à la suite d’une plainte du directeur de son université.

    Le tribunal correctionnel de la ville d’Ismaïlia, située au nord-est de l’Egypte, a rendu son verdict. L’étudiant en lettres, arrêté il y a plus d’un an à la suite d’une plainte de son chef d’établissement, a été condamné à un an de prison pour avoir « dénigré l’islam » et « prôné » l’athéisme sur le réseau social Facebook. « Ses collègues s’étaient plaints au directeur de l’université de ses opinions et de son athéisme affiché […] c’est pourquoi la police l’a arrêté » confirme l’avocat Ahmed Abdel Nabi, qui suit l’affaire de près. Arrêté en octobre 2013, le jeune homme, âgé de 21 ans, avait été libéré sous caution le 3 décembre suivant. Il pourrait de nouveau être remis en liberté conditionnelle en attendant son procès en appel, s’il paye une caution fixée à 1000 livres (environ 115 euros).

    La loi égyptienne punit toute insulte ou manque de respect à l’égard des trois religions monothéistes que la Constitution du pays reconnaît et protège : l’islam, le christianisme et le judaïsme. L’athéisme est largement refusé par une société égyptienne conservatrice, et les autorités religieuses du pays, musulmanes comme chrétiennes, ont à plusieurs reprises insisté sur la nécessité de le combattre.

    Début janvier, un étudiant avait déjà été condamné à trois ans de prison pour avoir annoncé être athée sur son compte Facebook. Son procès en appel doit débuter le 9 mars.

    « Les verdicts prononcés contre des citoyens pour l’expression de leurs opinions en matière de religion consacrent les restrictions importantes imposées à la liberté d’expression en Egypte, » a estimé mercredi dans un communiqué l’Association pour la liberté de pensée et d’expression de M. Abdel Nabi.

    Source : AFP 26 février 2015

    http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/egypte/article/egypte-nouvelle-condamnation-d-un

     

  • Nouveautés sur "Lutte Ouvrière"

  • Répression à Alger (Essf)

    Les services de sécurité ont empêché les militants du mouvement Barakat de tenir leur rassemblement prévu ce samedi aux environs 13h, devant la Grande-Poste d’Alger.

    Ce sit-in a été organisé pour exprimer leur soutien aux huit chômeurs incarcérés à Laghouat, et dénoncer l’incarcération du journaliste Abdelhaï Abdessamai, à la prison de Tébessa depuis 19 mois.

    Pour rappel, ces mêmes détenus à la prison de Laghouat, se réclamant militants des droits de l’Homme et des chômeurs, avaient été condamnés à 6 mois de prison ferme et 6 mois avec sursis, en plus de 5 000 DA d’amende. Dès la proclamation du verdict, le 11 février dernier, ils ont entamé une grève de la faim, pour dénoncer les peines que la justice à prononcées à leur encontre.

    Source : Liberté Algérie 25 février 2015

    http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/algerie/article/repression-a-alger

  • Les droits de l’Homme bafoués au Maroc avec la complicité active du Gouvernement français (ESSF)

    Maroc : Les droits de l’Homme bafoués avec la complicité active du Gouvernement français

    Le conseil d’administration de l’ASDHOM, réuni le 22 février 2015 à Paris, s’est préoccupé de la recrudescence inquiétante des atteintes aux droits humains au Maroc.

    Au-delà des mouvements que mènent les détenus politiques pour améliorer leurs conditions de détention et les arrestations qui seront traités dans le point régulier de l’ASDHOM, dans le cadre de sa campagne de parrainage, le Conseil d’Administration tient à faire la déclaration suivante :

    L’intrusion violente dans les locaux de l’AMDH à Rabat par une trentaine de policiers en civil, sans mandat, en dit long sur la poursuite de l’acharnement des autorités contre cette composante militante et active de la société civile marocaine. Les policiers ont molesté Rabia Bouzidi , membre de la commission administrative de l’AMDH, qui leur a fait courageusement face en refusant de leur fournir les clefs du local, avant de procéder au saccage des portes. Le but de l’opération était de mettre la main sur deux journalistes français, pris en filature et surveillés depuis leur arrivée au Maroc. Jean-Louis Perez et Pierre Chautard , journalistes d’investigation de l’Agence Premières Lignes, avaient demandé l’autorisation de filmer pour réaliser un documentaire sur l’économie marocaine pour le compte de la chaîne de télévision France3. N’ayant pas eu de réponse à leur demande, ils ont décidé de se rendre au Maroc pour effectuer des entretiens en privé sur le sujet. Tout leur matériel a été confisqué. Dépossédés même de leurs portables, ils ont été expulsés vers la France. Cette pratique est loin d’être une exception, puisqu’il y a quelques semaines, une équipe de France 24 s’est vue confisquer ses enregistrements d’entretiens avec des humoristes sur la liberté d’expression artistique au Maroc.

    L’invasion des locaux de l’AMDH est le prolongement des intimidations faites lors du discours du 15 juillet 2014 du ministre de l’Intérieur devant le Parlement marocain où il a chargé les organisations de défense des droits de l’Homme au Maroc en les traitant d’agents de l’étranger. L’AMDH s’est vue interdire pratiquement toutes ses activités. Les autorités sont allées jusqu’à la menacer de lui retirer son statut d’utilité publique et lui reprochent d’accueillir dans son siège des réunions et conférences d’associations non autorisées comme c’est le cas de « Freedom Now » qui milite pour la liberté de la presse.

    Les autorités marocaines s’obstinent à ne pas permettre aux journalistes de mener en toute indépendance leurs investigations sur la réalité sociale, économique et politique du Maroc.

    C’est justement ce que viennent de dénoncer les organisations de défense de la liberté de la presse telle que celle du Prix Albert Londres . Dans son communiqué du 20 février relatif à l’expulsion manu militari des deux journalistes français, cette association qui récompense les meilleurs reportages journalistiques a décidé d’annuler l’édition qui était prévue au mois de mai à Tanger pour protester contre cette expulsion. Elle trouve que « les conditions –précaires- de la liberté de la presse dans le Royaume sont de notoriété publique » et que « le Prix Albert Londres ne peut pas laisser planer le doute d’une quelconque indulgence pour des pratiques contraires à son éthique, encore moins d’une connivence avec des autorités qui ordonnent ou laissent faire ».

    Ces atteintes aux droits humains se multiplient au lendemain de la tenue à Marrakech du Forum Mondial des Droits de l’Homme, où les officines officielles tel que le CNDH se sont mobilisées pour essayer de berner l’opinion internationale et de lui faire croire que le Maroc a tourné la page des années de plomb.

    Le gouvernement français loin de se préoccuper de cette situation, s’est empressé de donner des signes dits d’amitié en décidant de décorer un dignitaire de ce pouvoir répressif en remettant l’insigne d’officier de la légion d’honneur pour Abdellatif Hammouchi .

    Abdellatif Hammouchi, n’est autre que le patron de la DGST, le contre-espionnage marocain. C’est contre lui, rappelons-le, que trois plaintes ont été déposées en France. Deux pour « complicité de torture », déposées par l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture ( ACAT ) au nom du citoyen franco-marocain, cinéaste de son état, Adil Lamtalsi , et de Naâma Asfari , défenseur des droits de l’Homme sahraoui incarcéré à Salé. Et une troisième pour « torture », déposée par le jeune champion du monde de boxe thaïe, Zakaria Moumni .

    Un épisode de brouille diplomatique conduisant le Maroc à suspendre toute collaboration judiciaire avec la France est survenu au moment où un juge français a essayé, il y a un an, de remettre une convocation à Abdellatif Hammouchi quand il était à Paris.

    Le gouvernement français en se déshonorant ainsi, espère retrouver la collaboration policière avec le Maroc, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme ravivée par les lâches actes commis contre les journalistes de Charlie Hebdo et les clients de supermarché cacher à Paris en janvier. Est-ce pour ces mêmes raisons d’Etat que les autorités du Maroc et de la France ont évité de dénoncer ou de s’inquiéter des menaces de mort proférées via les réseaux sociaux à l’encontre de la journaliste marocaine collaboratrice à Charlie Hebdo, Zineb El Rhazoui , et de son compagnon ?

    Cette décoration est un affront aux victimes de la torture et à la justice. L’exécutif français commet une grave erreur en se rendant complice de l’Etat marocain dans sa protection d’un présumé tortionnaire. Tout est fait pour que Abdellatif Hammouchi ne soit pas inquiété par la justice, mais d’un autre côté, l’Etat marocain contre-attaque en déposant plainte contre les victimes Zakaria Moumni, Adil Lamtalsi et son soutien l’ACAT. Des convocations à se présenter devant un juge à Rabat, le 24 février 2015, leur ont été adressées.

    Cette affaire est non sans nous rappeler, malheureusement et toute proportion gardée, la tristement célèbre affaire Ben Barka. Cela fait bientôt cinquante ans que cette affaire se perd entre les arcanes de la justice à cause, justement, de ces complicités des Etats qui ne veulent pas que la justice et la vérité se fassent.

    L’ASDHOM rappelle à l’Etat marocain qu’il vient de signer, au sortir du Forum mondial des droits de l’Homme de Marrakech, le protocole facultatif contre la torture et qu’il a aussi déposé auprès du secrétaire général de l’ ONU les instruments pour mettre en place un mécanisme national de protection ( MNP ). Cet engagement l’oblige à protéger ses citoyens de la torture et non d’encourager l’impunité en protégeant des présumés responsables de torture ou de crimes.

    L’ASDHOM rappelle également à l’Etat français qu’il est soumis au devoir de la séparation des pouvoirs. Il doit protéger les victimes en leur facilitant l’accès à la justice et non entraver cette dernière en accordant des honneurs à des présumés responsables de crime. L’ASDHOM se félicite que des ONG telles que la LDH , la FIDH , le REMDH , le MRAP et l’ ACAT , entre autres, se soient indignées de l’octroi de cette légion d’honneur en parlant de « déshonneur ».

    Le Conseil d’Administration, fidèle aux engagements incessants de l’ASDHOM depuis sa création en 1984 pour la défense des droits humains universels, appelle tous les adhérents à se mobiliser pour réussir l’assemblée générale élective du 14 mars 2015.

    Le Conseil d’administration de l’ASDHOM

    Paris, le 22 février 2015

    Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc

    ASDHOM 79, rue des Suisses 92000 Nanterre

    asdhom@asdhom.org www.asdhom.org




  • Effets de l’exploration du gaz de schiste à In Salah (Algeria Watch)

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    Un film documentaire accablant devant l’APN

    Des oiseaux migrateurs gisant sur le sable, des renards, des camelins et des chèvres embourbés, morts de n’avoir pas été sauvés de l’envasement dans les flaques de boue pétrolière huileuse qui essaiment à perte de vue. Il n’en a pas fallu plus pour convaincre In Salah du danger qui la guette avec de nouveaux puits de gaz non conventionnel.

    Sonatrach, l’entreprise citoyenne, amie de la nature, ne prend même plus la peine d’effacer les traces indélébiles causées par ses forages. 52 jours de mobilisation contre le gaz de schiste, une contestation citoyenne qui s’essouffle tantôt, se réorganise tantôt pendant que le gouvernement et Sonatrach font la sourde oreille. La société civile ne baisse pas les bras, au moment où un moratoire est déposé à la présidence de la République, l’association Shems prend à bras-le-corps la mission de la documentation.

    Ses membres ont filmé au moins trois sites où les preuves d’atteintes criantes à l’environnement sont visibles à l’œil nu. Le premier à Zaouïa, 6 km d’In Salah, où un puits datant des années 1980 ayant enregistré une migration de gaz a été bouché mais sans nettoyage. Le second sur la route d’Arak, à 160 km de la ville où plusieurs bassins de décantation des boues contiennent toujours des produits toxiques non évaporés depuis 2012. Le troisième, à Gour Mahmoud, 35 km au sud d’In Salah où les puits de gaz de schiste en cours de forage présentent déjà les signes d’épandage direct sur le sol sans traitement ni épuration.

    La population d’In Salah a compris que manifester devant la daïra ne donnera rien avec un gouvernement décidé à aller jusqu’au bout de sa logique pro-gaz de schiste. Tandis que la ville reprend petit à petit son activité «normale» tant au niveau scolaire qu’administratif, il y a d’autres possibilités de se faire entendre. Devant les arguments d’experts défendant l’option du gaz de schiste «qui ne serait pas plus dangereux et nocif pour la vie humaine et l’environnement que le reste de l’industrie pétrolière et gazière», «ou pas plus dangereux qu’un déodorant ou des couches bébé jetés dans la nature», une seule réponse : recueillir les preuves du contraire.

    Sept associations écologiques s’y attellent depuis 2012, elles redoublent d’effort depuis six semaines. «Tous les éléments confirmant une atteinte à l’environnement à même de répondre au mieux aux assurances de Sonatrach sont filmés, photographiés, dûment documenté», affirme-t-on auprès du «comité des 22».

    Elles travaillent d’arrache-pied pour documenter les propos des délégués et préparer un dossier solide, la commission d’ingénieurs et de techniciens en pétrole désignée par les manifestants se rend depuis 5 jours sur le site des forages pour surveiller le passage à l’acte tant redouté, à savoir la fracturation hydraulique du second forage, dont le PDG de Sonatrach vient de confirmer l’opération dans les jours prochains.

    Au menu des habitants, Des émissaires ? Des coups de fil. Non, la banalisation, l’indifférence et la provocation via les médias avec des annonces quasi quotidiennes du maintien des forages. A In Salah, les villageois des environs viennent grossir les rangs des manifestant pendant la journée, les anti-schiste de Tamanrasset, Adrar et Timimoune se préservent pour les grands jours. Par contre, les quartiers périphériques tiennent leurs marches comme à El Barka, Hassi Lahdjar et Iguestene respectivement à 5, 15 et 25 km d’In Salah.

    Des preuves, encore des preuves

    Dernier émissaire à avoir entendu les délégués de la société civile locale, Djamel Bouras, président de la commission chargée de la communauté algérienne à l’étranger en visite le week-end dernier à In Salah. Il a, semble-t-il, convaincu les délégués de sa bonne volonté. Il a même été destinataire d’un jeu «de toutes les correspondances officielles adressées aux autorités concernant l’impact des projets In Salah Gaz et In Salah schiste». Ce dernier a également reçu un CD sur l’impact des forages gaziers dans la région d’In Salah produit par l’association Shems. Un film documentaire donnant un large place à l’image.

    Des paysages à perte de vue où la situation désastreuse de sites de forage de gaz conventionnel au nord d’In Salah, exactement à Zaouïa dont certains ont influé sur les logements et «poussé Sonatrach à annuler le forage en question sans assurer la remise en état des lieux ni le nettoyage». Le film relate aussi les problèmes générés dans l’Ahnet, sur une distance de 100 km entre In Salah et Arak, sur la route de Tamanrasset.

    Ce forage achevé en 2012, dans le cadre d’une association entre Total et Sonatrach, met au jour 4 bassins d’eau où les produits chimiques sont toujours à l’air libre, puisque les eaux utilisées n’ont jamais été épurées ni traitées comme prétendu par les entreprises pétrolières. Sur ces images accablantes, que l’APN aura tout le loisir de visionner, apparaissent visiblement «des eaux colorées stagnant dans de grands bassins de décantation en plein air, de vieux équipements rongés par le soleil, des tonneaux en métal à moitié enfouis dans le sable sur un site gazier qui n’a aucune clôture, ce qui le rend accessible à quiconque veut voir l’impact de l’industrie gazière à In Salah».

    Outre le rapport de mission qui a été transmis au président de la République via le président de l’APN, une journée parlementaire sur la question du gaz de schiste est actuellement en gestation. Mais pour l’heure, rien à l’horizon, sauf peut-être les mises en garde de la commission de sécurité contre un éventuel dérapage sécuritaire et… des menaces de représailles contre Abdelkader Bouhafs. 

    Houria Alioua El Watan, 21 février 2015

    http://www.algeria-watch.org/fr/article/eco/gaz_schiste/apn_film_accablant.htm

  • Nouveautés sur Agence médias Palestine

    Des juifs irakiens rejettent la « manipulation cynique » de leur histoire par Israël et les sionistes, comme le raconte à l'Electronic Intifada l'écrivain Almog Behar

    Des juifs irakiens rejettent la « manipulation cynique » de leur histoire par Israël et les sionistes, comme le raconte à l’Electronic Intifada l’écrivain Almog Behar

    Par Ali Abunimah, lundi 17 septembre 2012 « C’est loin d’être la première fois que l’on maquille, exploite et efface notre histoire mais c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, alors… on a créé le Comité des Juifs de Baghdad à Ramat Gan ». C’est ainsi que l’écrivain, poète et militant Almog Behar décrit...
     
     
    Israël ouvre des vannes à Gaza sans avertissement et inonde 30 maisons

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    PNN/ Gaza/ Aux premières heures de la journée de dimanche, les autorités de l’occupation israélienne ont ouvert les vannes du barrage de Wadi Gaza, à l’Est de la bande de Gaza, sans avertissement préalable, ce qui a causé l’inondation de 30 maisons de la zone de Al-Mighraqa. Le maire de Al-Mighraca, Youssef Abou Houwayshel, a...
     
     
    Soirée BDS le 27 février à 19H à Paris dans le cadre de la semaine anti-coloniale

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    Le 27 février prochain à 19h, à l’occasion du 10 ème anniversaire de la Semaine Anticoloniale ainsi que des 10 ans de la Campagne BDS Boycott Désinvestissement et Sanctions, une soirée/débats inédite vous est proposée à l’Espace Jean Dame, 17 rue Léopold Bellan, 75002 Paris, sur le thème :  » La Campagne BDS : 10...
     
     
    Lina Khattab, étudiante en journalisme et danseuse folklorique, condamnée à six mois de prison

    Lina Khattab, étudiante en journalisme et danseuse folklorique, condamnée à six mois de prison

    Mardi 17 février 2015, par Saed Bannoura – IMEMC News La cour militaire de la prison d’Ofer, en Cisjordanie occupée, a condamné lundi Lina Khattab, une étudiante en journalisme qui est aussi danseuse folklorique et activiste, à six mois d’emprisonnement et à une amende de 6000 shekels. La cour a aussi condamné Khattab, 17 ans,...
     

  • Mauritanie : La grève continue à la SNIM (Afriques en lutte)

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    Déclenché depuis le 28 janvier dernier sur les 3 sites de Zouerate (650 kilomètres au Nord/Est de Nouakchott), la grève générale observée par les travailleurs de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM-la plus importante entreprise publique de Mauritanie) est au centre des débats.

    Ce mouvement « observé par 91% des travailleurs, en dehors des cadres, entraîne une quasi paralysie totale des sites de production du minerai de fer » selon la Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie (CGTM).

    La centrale syndicale rappelle que cette grève est motivée par « le non respect par l’employeur des clauses d’un accord conclu le 03 mai 2014, en vertu duquel la SNIM s’engage à accorder à partir du 1é octobre 2014, une augmentation générale consistante de salaire, verser trois (3) salaires en guise de bonus et de payer un rappel des primes de production impayées au titre de l’année 2014 ». Des engagements non respectés au motif que la SNIM rencontrerait désormais des difficultés imputables à la baisse des cours mondiaux du minerai de fer.

    La CGTM met en garde contre la tendance « au recours aux retraités, stagiaires et personnel d’encadrement, pour pallier l’absence des employés en grève. Des travailleurs temporaires ayant des difficultés à manipuler un matériel sophistiqué dont dispose la société.

    Source : Financial Afrik

     

    Zouerate : Les femmes dans la lutte des ouvriers de la SNIM

    Dans le but de rendre plus cool et moins stressants les rassemblements journaliers des grévistes et pour donner plus d’éclat, d’ambiance et de diversité, les femmes agents Snim ou épouses de travailleurs, ont décidé de porter désormais des chemisettes, bandeaux de tête et voiles de couleur rouge vif –blanc écarlate, en remplacement des vêtements (ternes) habituels.

    Par cette nouvelle « technique d’expression » qui vise à prouver leur engagement auprès de leurs époux et /ou collègues de travail grévistes, les femmes de Zouerate animent en même temps des « défilés de mode », chantent des slogans revendicatifs, youyoutent des encouragements et plaisantent amicalement.

    Source : Adrar Infos

    24 février 2015

    http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/mauritanie-55/article/mauritanie-la-greve-continue-a-la