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  • L’ONU rejette une résolution palestinienne, Israël « satisfait » (JDD)

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    Le Conseil de sécurité des Nations unies a rejeté la résolution palestinienne portant sur un accord de paix avec Israël par 8 voix pour, deux contre et cinq abstentions, alors que le texte devait réunir 9 voix pour être adopté.

     

    Le Conseil de sécurité des Nations unies a rejeté mardi une résolution pales- tinienne portant sur un accord de paix avec Israël, au sujet de laquelle les Etats- Unis avaient exprimé leur opposition bien avant le vote. La résolution a recueilli 8 voix pour, deux voix contre et cinq abstentions, alors qu’elle devait réunir 9 voix, sur les 15 du Conseil, pour être adoptée.

    La France, la Chine et la Russie, tous trois membres permanents du Conseil, ont apporté leur soutien à la résolution. L’Australie et les Etats-Unis, proches alliés d’Israël, ont voté contre. Cinq pays, dont le Royaume-Uni, se sont abstenus. Devant le Conseil, l’ambassadeur français François Delattre a évoqué « l’urgence à agir ». « Nos efforts ne doivent pas s’arrêter là. Notre responsabilité est d’essayer encore. Avant qu’il ne soit trop tard », a-t-il ajouté. Le texte prévoyait notamment un accord de paix d’ici douze mois et le retrait israélien des Territoires occupés avant fin 2017.

    L’opposition américaine

    Les Palestiniens avaient apporté lundi des modifications à leur projet qui prévoit Jérusalem-Est, occupée et annexée, comme capitale d’un Etat palestinien, le règlement de la question des prisonniers palestiniens, l’arrêt de la colonisation israélienne et rappelle le caractère illégal du mur de séparation. « Cette résolution encourage les divisions et non un compromis », a déclaré l’ambassadrice amé- ricaine à l’ONU Samantha Power.

    « Ce texte n’évoque les inquiétudes que d’une seule partie », a-t-elle ajouté. Elle a défendu la position américaine de favoriser des pourparlers directs, esti- mant que « la paix viendra de choix et de compromis difficiles atteints à une table de négociations ». Avant elle, lundi et mardi, Jeffrey Rathke, un porte-parole du département d’Etat, avait estimé que le calendrier fixé par le texte « posait des délais arbitraires » et souligné « l’inquiétude » des Etats-Unis au sujet de la sécurité d’Israël

    Argentine, Tchad, Chili, Jordanie, Luxembourg y étaient favorables

    Suite au vote du Conseil de sécurité de l’ONU, les Etats-Unis n’auront donc pas besoin d’exercer leur droit de veto, dont ils se sont souvent servis pour bloquer des résolutions défavorables à Israël. Parmi les dix membres élus par l’Assemblée générale pour un mandat de deux ans, l’Argentine, le Tchad, le Chili, la Jordanie, le Luxembourg ont rejoint la France, la Chine et la Russie en faveur de la réso- lution.  La Lituanie, la Corée du Sud et le Rwanda se sont abstenus, comme le Royaume-Uni. Le Nigeria, qui devait soutenir la résolution, a changé d’avis à la dernière minute et s’est abstenu, selon des sources diplomatiques. Ce rejet sou- ligne le besoin urgent d’une reprise des négociations par les deux parties, a estimé la chef de la diplomatie de l’Union européenne, Federica Mogherini.

    « Les Palestiniens et le monde ne peuvent plus attendre »

    Mercredi, Israël a exprimé sa satisfaction. « Tout Israélien qui souhaite une paix avec nos voisins ne peut être que satisfait des résultats de ce vote », a affirmé à la radio publique le vice-ministre des Affaires étrangères, Tzahi Hanegbi. A l’issue du vote, le représentant d’Israël s’était déjà adressé aux Palestiniens : « Vous ne pou- vez pas vous diriger vers un Etat en vous agitant et en provoquant … J’exhorte le Conseil à arrêter de se prêter au jeu des Palestiniens et à mettre fin à leur marche vers la folie. »

    De son côté, le représentant palestinien à l’ONU, Riyad Mansour, a accusé le Conseil de n’avoir pas su prendre ses responsabilités et promis de chercher ail- leurs l’obtention d’une reconnaissance de la Palestine. « Les Palestiniens et le mon- de ne peuvent plus attendre. Ce message, en dépit de l’issue regrettable d’aujour-d’hui, est tout à fait clair », a-t-il déclaré devant le Conseil. Les responsables pales- tiniens se réuniront mercredi pour décider de la suite à donner au vote, a précisé Riyad Mansour. Ils avaient affirmé, qu’en cas de rejet de leur résolution, ils cher- cheraient notamment à rejoindre la Cour pénale internationale afin d’y mettre Israël en accusation pour crimes de guerre à Gaza.

     

    Anne-Charlotte Dusseaulx (avec AFP) – leJDD.fr mercredi 31 décembre 2014

    http://www.lejdd.fr/International/Proche-Orient/L-ONU-rejette-une-resolution-palestinienne-Israel-satisfait-709560

  • Ces Israéliens qui se veulent pacifistes : encore un effort (UJFP)

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    Avertissement :

    Ce texte de Richard Wagman était destiné à paraître dans le journal Libération, en réponse à un article de Avraham B. Yeshoshua, paru dans l’édition du 24-25 décembre de ce journal dans la rubrique « Rebonds ». Mais ce texte a été refusé. Le voici :

     

    Avraham B. Yeshoshua, écrivain israélien, nous informe dans les pages « Rebonds » de Libération du 24-25 décembre de la présence de sa signature – et de celle de près de 1 000 autres personnalités israéliennes – sur une pétition exhortant les parlements européens à reconnaître l’État de Palestine. Cette initiative est salutaire, car elle traduit le sentiment de certains secteurs de la population israélienne qui souhaitent le respect des droits nationaux des Palestiniens, et qui aimeraient voir enfin une paix juste instaurée entre ces deux peuples.

    Et pourtant, les signataires prennent moult précautions et annoncent des prises de position qui semblent aller à l’encontre de cet objectif. Il faut dire qu’outre des écrivains, les signataires comprennent de nombreuses personnalités qu’on peut difficilement confondre avec des antisionistes tel l’ancien ambassadeur d’Israël en France, l’ancien président de la Knesset, l’ancien président de l’Agence juive, ainsi que des officiers de l’armée israélienne. Même si leur pétition est un bol d’air frais, elle est plus timide que l’opinion exprimée par un certain nombre de leurs compatriotes. Et elle va moins loin que de nombreux Juifs pacifistes en Europe et ailleurs.

    À titre d’exemple, afin de ne pas « désespérer le processus du paix », les signataires mettent en garde ceux qui seraient tentés de faire recours à la violence. Qui visent-ils, l’armée israélienne ? Non, les Palestiniens !

    Tout d’abord, s’il y avait un véritable processus de paix, ça se saurait. Pour le moment, le « processus » en question consiste à de périodiques bombardements de Gaza par l’artillerie israélienne, des incursions quotidiennes de Tsahal dans des villes et dans des camps de réfugiés palestiniens, l’accentuation de la colonisation dans les Territoires occupés, des provocations sur l’Esplanade des Mosquées, le tout ponctué de rares séances de « négociations » dont l’objectif annoncé par Tel-Aviv est d’assurer la sécurité… de la puissance occupante. Dans cette configuration, des appels adressés aux Palestiniens afin d’éviter la violence sont pour le moins déplacés.

    Dans leur lancée, les signataires s’inquiètent du même coup de ce qui leur paraît comme une épouvante absolue.

    Une autre guerre ? Non. La perspective de créer un État binational pour Israéliens et Palestiniens, de la Méditerranée au Jourdain. Compte tenu du fait qu’il y a déjà plus de 600 000 colons israéliens installés dans les Territoires occupés, on voit mal en quoi l’idée d’un seul État pour tous les habitants – Juifs et Arabes – serait une menace pour la paix et la sécurité. Elle serait peut-être sa meilleure garante. Ce n’est pas aux Européens qu’il revient de décider des contours des structures étatiques dans la région : c’est bien aux premiers intéressés de le faire. Il n’empêche, de plus en plus de Juifs, en Israël et en dehors, considèrent désormais un tel scénario comme une porte de sortie éventuelle à la crise qui secoue ces deux peuples. Peut-être dans un premier temps la reconnaissance – suivie par la création réelle – d’un État palestinien dans les frontières de 67 serait une première étape dans ce sens. Ou peut-être ce serait l’étape ultime, si les deux peuples le décident ainsi. L’histoire le dira. Mais devant l’horreur de la situation actuelle, la perspective d’un État binational constitue néanmoins une issue positive potentielle. Ce n’est surtout pas la « catastrophe » dont parle M. Yeshoshua dans son article.

    Par la même occasion les signataires de la pétition demandent aux responsables européens de prendre une autre position sans équivoque. Le respect intégral du droit international ? Non, un refus du droit au retour des réfugiés palestiniens ! Encore une fois, si c’est une paix juste et durable que cherchent les pétitionnaires, ce n’est peut-être pas le meilleur moyen pour y parvenir.

    Toute initiative qui vise à impliquer davantage l’Europe dans le règlement du conflit, en commençant par une reconnaissance – même symbolique – de l’État de Palestine, va dans le bon sens. Pour aller plus loin, peut-être les pétitionnaires israéliens peuvent-ils s’inspirer des responsables d’organisations juives progressistes en Europe, en Amérique et ailleurs. Comme par exemple le réseau des Juifs Européens pour une Paix Juste qui, dans un communiqué, dénonce la violence de l’armée et du gouvernement israéliens, précisant que de tels agissements alimentent l’antisémitisme, faisant « peser une menace sur tous les Juifs du monde ». Voilà une parole européenne qui vaut la peine d’être entendue.

    Richard Wagman
    Président d’honneur de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP)

    Dernier ouvrage : La Palestine, une question juive, publié chez Edilivre (2014)

    25/12/14 mardi 30 décembre 2014 par Richard Wagman

    http://www.ujfp.org/spip.php?article3736

  • Tunisie : Communiqué de la LGO sur la situation et les tâches (ESSF)

    http://www.lcr-lagauche.be/cm/images/PHOTOS_2012/tun-rev.jpg

    Le Comité central de la Ligue de la gauche ouvrière (LGO) élargi aux diverses coordinations régionales et sectorielles s’est réuni le 28/12/2014 au siège national pour discuter de la situation politique dans le pays et des tâches à accomplir au cours de la prochaine période.

    Après avoir discuté de la situation et des événements politiques qui découlent des élections législatives et présidentielles, les participants ont souligné le bien-fondé des positions politiques précédentes de la LGO, confirmé par les événements ultérieurs. Ils ont estimé que la bipolarisation politique entre les deux courants du capitalisme libéral - confirmée d’ailleurs par les résultats des élections et les événements qui en découlent - ne reflète pas les principales contradictions qui traversent la société tunisienne.

    Par ailleurs, le Comité central a souligné la nécessité pour le Front populaire de continuer à mettre en avant son projet comme alternative politique face aux forces de la contre-révolution représentées par l’islam politique et les forces coalisées autour de Nidaa Tounes. Et cela, en poursuivant la mobilisation de masse et la lutte de terrain dans les différents secteurs et régions, ainsi qu’au Parlement, fidèlement au programme du Front populaire et aux promesses faites pendant les campagnes électorales.

    Le Comité central a conclu ses travaux par les décisions suivantes :

    La Ligue de la gauche ouvrière appelle à développer les interventions politiques du Front populaire, à travers une restructuration politique et organisationnelle, afin d’assurer :


    * la mobilisation des partisans et des sympathisants gagnés pendant les élections autour des questions principales et des revendications pressantes des masses les plus larges,
    * la dénonciation des choix politiques en cours,
    * l’ouverture d’un débat élargi au sein des coordinations régionales autour des questions tactiques et stratégiques les plus importantes du Front.

    La Ligue de la gauche ouvrière refuse de participer au gouvernement de la majorité parlementaire, non seulement à cause de l’alliance prévue entre Ennahdha et Nidaa Tounes avec la participation des islamistes, mais surtout en termes de rejet du programme économique et social hostile aux intérêts des larges masses comme il a été constaté dans le budget désastreux dernièrement adopté par l’Assemblée.

    La Ligue de la gauche ouvrière refuse d’accorder sa confiance à la composition gouvernementale attendue parce que son programme et ses composantes ne travailleront que pour restaurer l’ancien régime dans ses grands choix et orientations.

    La LGO appelle les députés du Front populaire à la nécessité de s’éloigner de la logique des polarisations politiques imaginaires entre Nidaa Tounes et Ennahdha au sein et en dehors du Parlement.

    Ligue de la gauche ouvrière (LGO)
    28 -12-2014

     

  • Gaza, on n’oublie pas! (Lcr.be)

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    *
    Nous étions un bon deux cents à nous retrouver ce dimanche 28 décembre en début d’après-midi à Bruxelles pour braver le froid et manifester notre solidarité avec le peuple palestinien et en particulier avec la population de Gaza méchamment martyrisée par les bombardements israéliens, encore cet été 2014.  Selon l’ONU, l’attaque de 2014 a fait 1 113 morts palestiniens dont 795 civils et 230 enfants, 6 233 blessés ou mutilés dont 1 949 enfants et 1 660 femmes, 182 604 déplacés (soit 10% de la population de Gaza). 10% de déplacés, cela représenterait à l’échelle de la Belgique 1.100.000 déplacés, l’équivalent d’une ville comme Bruxelles!
     
    Nous étions un bon deux cents, mais pas assez pour dénoncer la violence coloniale menée par l’État sioniste au mépris des droits du peuple palestinien. Nous serons peut-être plus nombreux une prochaine fois (quelle que soit la météo!) si une coordination démocratique de toutes les organisations qui soutiennent le droit à l’autodétermination du peuple palestinien parviennent à constituer une coordination pour organiser la prochaine manifestation (choix de la plate-forme, du jour et de l’heure de la manifestation, de l’itinéraire, des prises de parole, du relais vers les médias, etc.).
     
    Quoi qu’il en soit, notre solidarité anticolonialiste à l’égard du peuple palestinien ne doit pas faiblir!
    Un groupe de camarades de la LCR-SAP étaient présent/es à ce rassemblement de soutien au peuple palestinien et ont diffusé l’appel du camarade Michel Warshawski « Boycottez-nous!"
    29 décembre 2014

    http://www.lcr-lagauche.org/gaza-on-noublie-pas/

  • Nouveautés sur Agence médias Palestine

    Eyal Weizman sur la compréhension de la politique via l'architecture, les colonies et les refuseniks

     

    Eyal Weizman sur la compréhension de la politique via l’architecture, les colonies et les refuseniks

     

     

    Amelia Smith – Lundi 24 novembre 2014 « Nous devons garder en mémoire que quelques unes des plus belles œuvres architecturales, que nous aimons et que nous allons visiter, ont été des fortifications militaires et des sites de batailles et de massacres, ou de magnifiques châteaux dont l’utilisation sociale, politique et militaire était répressive. L’architecture ne...

     

    "Vautier l’Algérien"

    “Vautier l’Algérien”

    “Al Safir Arabi”- Décembre 2014 (article traduit de l’arabe) La mémoire des peuples est souvent détournée par les dirigeants politiques corrompus et la trahison des élites renégates. L’exemple de l’histoire algérienne est éloquent en l’espèce. Heureusement qu’il existe des hommes qui ont su malgré l’adversité préserver et transmettre l’Histoire. Parmi ceux-là, il y a René...

     

    Un joueur de foot palestinien suspendu... 99 ans en Israël pour avoir participé au championnat de Palestine

    Un joueur de foot palestinien suspendu… 99 ans en Israël pour avoir participé au championnat de Palestine

    La Fédération de football d’Israël (IFA) a infligé une suspension de 99 ans à l’ailier palestinien, Atef Abu Bilal, “coupable” d’évoluer également dans une équipe qui participe au championnat de Palestine. A défaut de pouvoir bannir le joueur à vie, l’IFA a appliqué la sanction la plus lourde prévue par son règlement. Une amende de...

    Arrestation par Israël de l'astrophysicien Imad Al-Barghouthi

    Arrestation par Israël de l’astrophysicien Imad Al-Barghouthi

    Dr. Imad Al-Barghouthi l’astrophysicien bien connu de l’Université d’al-Quds à Jérusalem en Cisjordanie a été arrêté le 6 décembre par les autorités Israéliennes au poste frontière de Karama en Cisjordanie alors qu’il se rendait au 11ème Congrès Arabe d’Astronomie et des Sciences de l’Espace qui se tenait à l’Université de Sharjah aux Emirats Arabes Unis....

     

    Israël viole le cessez-le-feu à Gaza presque quotidiennement

    Israël viole le cessez-le-feu à Gaza presque quotidiennement

    Par Maureen Clare Murphy – 22/12/2014 Palestiniennes marchant, le 8 décembre, le long des ruines de maisons du quartier de Shujaiya dans la ville de Gaza, détruites lors de l’offensive israélienne de l’été (Ashraf Amra / APA images) Après le bombardement de Gaza vendredi par des avions de guerre israéliens, la BBC a décrit le...

     

    Un nouveau visage pour Habiba et Leyane

    Un nouveau visage pour Habiba et Leyane

    À propos de ce projet Gravement brûlées lors d’une explosion de gaz dans le camp de Balata en Palestine, Habiba et Leyane, deux petites sœurs, ont besoin de notre soutien. Aidez-nous à réunir les fonds pour leur permettre d’être opérées et soignées dans un hôpital parisien et, à terme, de retrouver une vie normale Première...
  • Nouveautés AFPS

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    A Gaza, le chant, le rap et la danse pour échapper au quotidien

     

    La Croix, Agnès Rotivel, vendredi 26 décembre 2014
  • Israël vous souhaite un joyeux Noël (UJFP)

    Israël vous souhaite un joyeux Noël avec, hier 24 décembre 2014 – l’année du grand massacre de Gaza – une nouvelle incursion doublée d’un assassinat, après de nouveaux bombardements il y a cinq jours.

    Israël vous assure également de l’efficacité de la promotion de son discours officiel, avec, sur RFI, cette nouvelle preuve que le vocabulaire de sa propagande est toujours en aussi bonne forme.

     

    Je cite : « De sources israéliennes, on indique que des snipers palestiniens ont ouvert le feu sur une patrouille israélienne dans le secteur sud du territoire contrôlé par le Hamas. Côté palestinien on affirme qu’un combattant des brigades Ezzedine al-Qassam a été tué. »

    Explication de texte : côté israélien, on est à même de savoir d’où vient la faute et la responsabilité de l’attaque, et donc d’analyser et de justifier la réponse. En revanche, côté palestinien, à part qu’on meurt on n’a pas d’avis sur la question. Pourquoi ça donc ? Ben passke les Arabes, de base c’est un peu plus teubé que les autres, le genre on-réfléchit-pas-on-tire et après bon, y’a des morts. Mais ça, qu’y’ait des morts, voyez, c’est normal. La civilisation, en face, elle se laisse pas faire et elle a quand même franchement raison.

    Je cite : « Le week-end dernier Israël avait déjà riposté en force, après un tir isolé de roquette sur une agglomération israélienne. Les Israéliens accusent les dirigeants du Hamas de se préparer à de nouvelles hostilités en faisant des essais de tirs de missiles et en réparant les tunnels endommagés l’été dernier pendant les combats, au lieu d’investir dans la restauration des infrastructures civiles de la bande de Gaza. »

    Explication de texte : Ah voilà, donc là, c’est confirmé (bien sûr) qu’il s’agit comme d’hab’ d’une riposte d’Israël : c’est le journaliste qui le dit cette fois, on n’est plus dans le « de sources israéliennes ». Nous avons également confirmation qu’Israël a des accusations à porter (côté civilisés on pense et on décrypte) mais que, côté palestinien, on se tait. Parce que sinon, si on ne se taisait pas côté palestinien sur ce qu’on pense de tout ça... bah, il est certain que RFI nous dirait aussi quelles accusations les Palestiniens ont à porter !


    Enfin donc, bref, les Arabes se taisent, ne pensent rien, n’ont rien à nous expliquer, et surtout pas ce qu’il se passe à Gaza avec « la restauration des infrastructures civiles ». Et tout ça, c’est tant mieux. Heureusement qu’ils ferment leur gueule ! Leur parole inutile, venimeuse et inexistante, au moins, n’encombre pas l’espace médiatique, ça nous laisse de la place et tout loisir de démonter leur hypocrisie, leur ruse, leur fourberie et leur terrorisme : oui, figurez-vous que ces ensauvagés ne trouvent rien de mieux à faire, à Gaza, que de se préparer à de nouvelles hostilités en faisant des essais de tirs de missiles et en réparant les tunnels endommagés l’été dernier pendant les combats. Au lieu, les infâmes ordures, d’investir dans la restauration des infrastructures civiles.

    Sur ce, je souhaite aussi un très joyeux Noël à RFI et au correspondant à Jérusalem, Michel Paul.

    La haine m’étouffe à nouveau à votre écoute. Mais comme je vous l’ai déjà prédit, je sais que vous serez les premiers à acclamer la résistance palestinienne quand aux yeux du monde elle aura gain de cause, et qu’elle aura gagné. Moi, je n’oublierai pas votre participation à l’étouffement de cette résistance, votre lourde responsabilité dans la négation du droit et de la justice, votre collaboration au profit des sauvages, des décivilisés et des exterminateurs que vous élevez aujourd’hui au rang d’emblèmes de la civilisation.

    Noëlle Cazenave-Liberman jeudi 25 décembre 2014

    http://www.ujfp.org/spip.php?article3731

  • Egypte. Le mouvement ouvrier égyptien reste une épine dans le pied des autocrates (A l'Encontre)

    Mostafa Bassiouny

     

    Entretien avec Mostafa Bassiouny
    conduit par Marwa Hussein

    Depuis le renversement de Mohamed Morsi (3 juillet 2013), le mouvement ouvrier avait reculé, mais depuis le mois de mai 2014 il y a des signes indiquant qu’il connaît une nouvelle montée. Quelles sont les positions du mouvement ouvrier égyptien par rapport à la politique actuelle de l’Egypte?

    Il y a encore des débats autour du rôle joué par le mouvement ouvrier dans le renversement du président islamiste Morsi, dans l’ascension au pouvoir de l’ancien chef de l’armée Abdel-Fattah al-Sissi et dans d’autres développements politiques majeurs qui ont eu lieu en Egypte au cours de cette dernière année.

    Mostafa Bassiouny, un journaliste et chercheur publié par Cambridge, estime que le mouvement ouvrier reste une force avec laquelle il faut compter. Il pense que la politique du gouvernement – avec la réduction des subsides, l’augmentation de l’inflation et la détérioration des services de base – va forcer les classes laborieuses à réagir. Il rappelle qu’en 2006, l’importante grève à Mahalla City, à l’ouest du Caire, avait encouragé l’opposition contre Hosni Moubarak et que cette mobilisation est restée une épine dans son pied jusqu’à son renversement en 2011.

    Mostafa Bassiouny a travaillé pendant presque deux décennies en tant que correspondant pour les questions syndicales pour la presse égyptienne et régionale. Entre autres, il a écrit des articles sur les grèves massives des ouvriers du textile à Mahall El-Kubra entre 2006 et 2008. Il a également écrit un ouvrage intitulé Bread, Freedom and Social Justice. Workers and Egyptian Revolution [Ed. Zed Books, novembre 2014], en collaboration avec Anne Alexander, une autre chercheuse au Center for Research in the Arts, Social Sciences and Humanities (CRASSH) à l’université de Cambridge.

    Ahram Online a interviewé Bassiouny sur l’attitude du mouvement des travailleurs par rapport aux événements récents et à venir de la politique égyptienne.

    Le mouvement ouvrier a connu un recul au cours de l’année dernière. Est-ce une conséquence du calme relatif qui règne dans la sphère politique en général?

    Mostafa Bassiouny: Le mouvement ouvrier fait partie de la situation politique: il influence celle-ci tout en étant à son tour influencé. Depuis novembre, le mouvement des travailleurs égyptiens se redresse avec la grève de 12’000 travailleurs à la Egyptian Iron and Steel Company [Compagnie égyptienne publique du fer et de l'acier]. Le mois passé, 6000 autres travailleurs se mettaient en grève, entre autres à El Nasr Co. for Coke and Chemicals. Comparé aux actions qu’il a menées pendant les années 2008, 2012 et 2013, le mouvement est en recul, mais récemment, entre mai et octobre de cette année, il a repris de l’ampleur, et je pense que cela va continuer.

    Par ailleurs, on ne peut pas dire que le mouvement suit réellement une courbe descendante ou ascendante. Les grèves sont plutôt de nature saisonnière. En février 2014 il y a eu une vague de grèves suite à l’entrée en vigueur du salaire minimum dans l’administration publique. A ce moment-là, plus de 250’000 travailleurs du secteur privé se sont mis en grève pour revendiquer le même traitement que les employés publics. La pression a été tellement forte que le régime a évincé (février 2014) le gouvernement de Hazem El-Beblaoui. La vague de grèves récente coïncide avec la distribution des participations aux bénéfices. Il y a également la saison des primes, qui coïncide avec l’adaptation du budget de l’Etat, etc.

    Qu’est-ce qui vous fait croire que le mouvement va s’accroître plutôt que de reculer?

    Il y a deux facteurs importants. Tout d’abord, en Egypte les mouvements de protestation des travailleurs ne se sont pas arrêtés au cours de ces dernières années; ils connaissent des fluctuations, mais ne disparaissent pas. Le deuxième facteur qui permet de penser qu’il y aura une montée, c’est la politique sociale et économique menée par l’Etat lui-même.

    Au cours de cette année, plusieurs lois favorisant le patronat au détriment des travailleurs ont été passées. L’Etat non seulement n’a pas appliqué les décisions de tribunaux de renationalisation d’entreprises privatisées, mais il a en outre ajouté une clause légale concernant les investissements interdisant à un tiers de remettre en question tout contrat conclu entre l’Etat et les investisseurs.

    Pourquoi cette politique entraîne-t-elle une montée du mouvement? L’échec de leurs revendications ne suscite-t-il pas un sentiment prolongé de découragement chez les travailleurs?

    La politique économique adoptée par l’Etat pèse lourdement sur la classe laborieuse et sur les classes défavorisées en général. La réduction des subsides pour les carburants et l’inflation qu’elle a entraînée ont frappé durement ces classes, les rendant plus enclines à réagir à ces pressions. Même si de telles mesures politiques entraînent du découragement, celui-ci ne durera pas. En fin de compte les réalités de la vie et les besoins non satisfaits prennent le dessus. Les gens veulent nourrir leurs familles, envoyer les enfants à l’école, obtenir des soins de santé et des logements décents. Ces réalités vont toujours exercer un poids. Les gens peuvent se sentir découragés ou estimer que leur mouvement ne donne pas les résultats escomptés, mais, au bout d’un certain temps, ils vont quand même réagir contre cette politique.

    Dans quelle mesure le mouvement politique exerce-t-il une influence sur le mouvement ouvrier?

    Le rapport entre les deux a toujours été complexe et il est marqué par l’opportunisme et le pragmatisme. Par exemple, en décembre 2006, le mouvement pour des réformes s’est trouvé dans une situation très difficile car le régime de Moubarak avait réussi à amender la Constitution afin de permettre à son fils [Gamal] de lui succéder et avait mis en échec le mouvement en faveur de la réforme, lequel, malgré ses efforts, n’avait pas réussi à élargir l’espace démocratique.

    Puis 24’000 travailleurs du textile se sont mis en grève pendant trois jours à Mahalla, et l’Etat a fini par accepter leurs revendications. Or, cette action a encouragé les ambitions de l’élite politique, en montrant qu’il existait une autre force politique qui rejetait le régime Moubarak. Cette grève en particulier a été suivie par une montée du mouvement des travailleurs à échelle nationale, surtout à Mahalla. Le point culminant était atteint en avril 2008 avec une grève qui a donné son nom au Mouvement du 6 avril. Pour le mouvement des jeunes cette mobilisation d’un grand nombre de travailleurs a représenté une opportunité, et c’est ainsi qu’il a appelé à une grève générale en avril 2008, même si la grève de Mahalla avait ses propres revendications.

    Après la révolution, une véritable crise a éclaté. Les travailleurs et travailleuses ont joué un rôle important avant et pendant la révolution de janvier 2011, mais le mouvement ouvrier et ses revendications ont dû faire face à une intense hostilité et une négligence de la part de l’Etat, du conseil militaire et des mouvements politiques. Les revendications des travailleurs étaient traitées comme des demandes sectorielles et le mouvement politique s’est montré parfois hostile au mouvement des travailleurs. L’écart entre le mouvement politique et le mouvement ouvrier et social a augmenté, alors même que le premier faisait pression pour que le second adopte ses revendications.

    Comment le mouvement politique devrait-il gérer ses rapports avec le mouvement des travailleurs?

    Le mouvement politique devrait prendre plus au sérieux le mouvement des travailleurs et se construire sur cette base au lieu d’imposer ses mots d’ordre aux travailleurs, même si ses revendications sont politiquement justes. Il faut comprendre qu’en réalité les revendications des travailleurs sont politiques. Exiger le retrait de la loi d’urgence est une revendication politique. Le simple fait que 24’000 travailleurs se soient mis en grève sous la loi d’urgence constitue une mise en échec de cette loi, sa suppression de facto.

    Pensez-vous que le mouvement islamiste ait une influence sur le mouvement ouvrier?

    A mon avis il n’a pas d’influence directe. Le mouvement des travailleurs a été actif entre 2006 et 2011 sous Moubarak. Ensuite, tout de suite après la révolution, il a continué à se développer sous le régime militaire. A l’époque on disait que les Frères musulmans influençaient les travailleurs pour faire pression sur les militaires. Cependant, le taux le plus élevé de grèves a eu lieu pendant le régime des Frères musulmans [sous la présidence de Mohamed Morsi: du 30 juin 2012 au 3 juillet 2013], qui pensaient que les travailleurs étaient influencés par le Front de salut national. Actuellement, une fois de plus, certains répètent que les Frères musulmans seraient derrière les travailleurs, mais tout cela est faux. En réalité, pendant toute cette période les dirigeants syndicalistes sont restés les mêmes.

    Au cours de l’année dernière, les grèves ont augmenté dans le secteur privé. Pensez-vous que les travailleurs de ce secteur jouent un rôle croissant dans le mouvement des travailleurs?

    Le mouvement a toujours été présent dans le secteur privé, mais même dix grèves dans ce secteur ne peuvent être comparées aux grèves de Mahalla [grand centre industriel, entre autres du textile]. En effet, de par sa nature, le secteur privé n’a pas de grandes concentrations de travailleurs. Ainsi, en ce qui concerne le nombre de travailleurs concernés, les mouvements du secteur public sont beaucoup plus importants que ceux du secteur privé.

    L’affrontement avec l’Etat et sa politique est également plus clair dans les grèves du secteur public. Néanmoins l’impact économique du secteur privé est plus important puisque c’est ce secteur qui est actuellement le plus dynamique dans l’économie. Dans le secteur public, les travailleurs revendiquent les allocations auxquelles ils étaient habitués sans tenir compte de la rentabilité de l’entreprise. Par contre, dans le secteur privé, les employeurs prennent leurs décisions sur des bases de rentabilité économique. Les patrons du secteur privé établissent un calcul coût-bénéfice pour décider s’ils acceptent les revendications (ou une partie d’entre elles) face à la possibilité d’un arrêt de travail de longue durée.

    La comparaison entre les deux secteurs n’est pas évidente car il faudrait prendre en considération différents facteurs, y compris le fait que ce ne sont pas les mêmes lois qui s’appliquent dans les deux secteurs.

    A un moment donné on a pu voir un niveau important de coordination entre des travailleurs de différents lieux de travail et même entre les actions de solidarité avec d’autres entreprises. L’absence de cette coordination constitue-t-elle un signe de recul?

    Cette expérience ne disparaîtra pas, c’est une leçon qui a été apprise. Cette coordination était évidente lors du mouvement des employés des impôts fonciers en 2009. Plus tard cette pratique a été adoptée par les travailleurs de la poste et les enseignants. Ensuite nous avons vu les travailleurs de différentes entreprises synchroniser leurs actions, l’exemple le plus frappant étant celui du secteur du textile. Lors des prochaines vagues du mouvement des travailleurs, cette pratique resurgira.

    Est-ce que l’application d’un nouveau Code du travail, plus restrictif en matière de droits des travailleurs, pourrait influencer le mouvement?

    Je ne pense pas que les travailleurs réagiront de manière directe face au nouveau Code du travail. La loi existante n’a souvent pas été respectée par tous les employeurs, je ne pense donc pas que l’application du nouveau Code aura un impact important. Ce n’est pas la loi qui est le principal facteur de régulation des rapports de travail. La loi qui est actuellement en discussion marquera un durcissement par rapport à la loi présente, mais elle n’introduit pas un changement fondamental. Le grand changement de la loi est intervenu en 2003 avec la libéralisation des rapports de travail. (Traduction A l’Encontre, article publié sur Ahram Online, le 11 décembre 2014)

    Publié par Alencontre le 28 - décembre - 2014
     

     

  • Palestine : Le projet de résolution à l’ONU menace les droits palestiniens (Fplp)

    Le FPLP perd ses financements pour avoir critiqué Abbas


    Seconde force de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) dénonce la résolution, dite « initiative française soutenue par la Jordanie » présenté à l’ONU pour la reconnaissance de l’État palestinien.

    Le FPLP met en lumière le contenu de cette énième résolution proposée à la communauté internationale.

    La résolution ne propose aucune sanction : «  À la différence des résolutions que le Conseil de sécurité a adoptées avec tellement d’ardeur contre l’Irak, la Syrie, le Soudan et d’autres pays, ce projet ne contient aucune exigence, mandat ou pénalité d’aucune sorte, mais présente plutôt une vue fausse du "conflit", comme si c’était un conflit entre des parties égales avec des droits et des intérêts légitimes ».

    Elle n’impose pas la création de l’État palestinien : «  En aucune manière, cette résolution ne mandate la création d’un État palestinien dans les 12 mois. Elle se contente d’"affirmer un besoin urgent" et "ne crée aucune exigence ni mandat pour mettre ce souhait en application." »

    Mais le plus important, c’est que cette résolution remet en cause la résolution 194 de l’ONU exigeant le droit au retour de tous les réfugiés chassés de la terre de Palestine en 1948 : « En second lieu, et plus important, le projet de résolution cherche à remplacer la pierre angulaire des résolutions de l’ONU sur l’inaliénable droit au retour des réfugiés palestiniens, qu’on leur dénie depuis plus de 66 années, la Résolution 194, par "une solution juste et convenue à la question de réfugiés de la Palestine sur la base de l’Initiative de paix arabe, du droit international et des résolutions pertinentes des Nations unies, y compris la résolution 194 (III)." Le Front populaire de libération de la Palestine a toujours rejeté la soi-disant Initiative de paix arabe et toutes les initiatives semblables, car elles cherchent à remplacer le droit individuel, national et collectif au retour des réfugiés palestiniens par "une solution négociée" qui met ce droit sur la table de négociation pour qu’il soit vendu ou marchandé. »

    Colons et colonisés à égalité ?

    Concernant les colonies, «  la résolution est très en deçà des résolutions existantes de l’ONU : elle n’exige pas la fin de la construction des implantations coloniales mais simplement "appelle (…) les parties à s’abstenir (…) d’activités d’implantation." Nulle part le projet de résolution ne mandate le démantèlement des colonies. Il favorise plutôt les "échanges de terre" et laisse entièrement de côté la question des colons. » Inutile d’insister sur le cynisme de cette communauté internationale qui met sur un pied d’égalité l’État sioniste et l’occupé palestinien, en appelant les deux parties à s’abstenir « d’activité d’implantation » comme si le peuple palestinien occupait illégalement un seul pouce de sa terre !

    L’initiative française à l’ONU, les diverses résolutions des Parlements européens, se veulent une réponse en premier lieu à la courageuse résistance du peuple palestinien, mais aussi à la montée en puissance des mobilisations de solidarité, avec la résistance palestinienne de par le monde et en particulier : l’extension de la campagne populaire internationale de Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS).

    Cette nouvelle manœuvre tente, elle, de maintenir « l’esprit » des accords d’Oslo qui n’ont permis que de renforcer le colonialisme et les crimes de l’État israélien.

    Marc Prunier

    Texte en anglais : http   ://pflp.ps/english/2014/12/19/pflp-on-draft-un-security-council-resolution-of-french-initiative-threat-to-palestinian-rights

  • Nouveautés sur Europe Solidaire Sans frontières

     
    1945-1962 VILLANUEVA Michèle - 1er novembre 2014

     

     SALINGUE Julien, Kévin l’impertinent - 19 décembre 2014
     
    patriarchy, LGBTI Amnesty International - December 2014
     
      Iraq JALABI Raya - 11 August 2014
     
    Histoire et débats régionaux KIA Babak - 20 décembre 2014